ou pas !
Son esprit libre ne supportait pas ce genre d'autorité.

Mais de son expérience, il valait mieux en surface suivre les règles édictées jusqu'a ce que celles-ci tentent de vous enchaîner. A ce moment la, elle savait qu'elle se battrait jusqu'à la mort.
La femme aux cheveux de braise s'arrêta donc quand le garde lui en intima l'ordre, ne cherchant ni à se faire remarquer ni à créer des histoires. Elle se retourna, et posa sa question poliment, avec un sourire mi-froid mi-forcé :
«  Qu'y a t'il?  »

Dans son esprit, les formules des sorts qu'elle avait appris pour privilégier la fuite firent surface, prêt à l'incantation. Néanmoins, dans son attitude, rien ne trahissait ce réflexe acquis lorsqu'elle se confrontait à une quelconque autorité.

Modifié par un utilisateur dimanche 17 décembre 2017 00:36:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le médaillon !
L'un de ses biens les plus précieux venait de tomber par terre, un peu plus et elle le perdait à jamais.
Reprenant l'objet, elle sourit plus sincèrement et chaleureusement cette fois :
«  Je vous remercie.  » dit-elle tout en faisant une petite courbette, un reste de son éducation d'esclave.

Les joues rougit par l'émotion d'avoir failli perdre son précieux médaillon, elle réfléchit quelques instants :
«  Humm... Maintenant que vous me le dîtes, j'ai entendu pendant la nuit des ricanements provenant d'au delà de la route qui se dirigeaient vers Bois-Guibolle. C'était peut être des gobelins, mais je n'en ai croisé aucun, heureusement... »

Elle rangea précautionneusement son médaillon.

Modifié par un utilisateur mercredi 20 décembre 2017 05:44:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque le garde retourna à son poste, les épaules raidies de Freya se détendirent légèrement. Elle avait passé la porte sans encombre, ce qu'elle avait un peu appréhendé en arrivant ici. Elle ne connaissait pas le prévôt Kighey qui gérait la milice, donc elle serait particulièrement prudente si elle devait l'aborder. Peut être que Pointesable avait une politique stricte en ce qui concernait les esclaves en fuites du Cheliax, malgré toutes ces années passées...

C'est son souvenir de l'auberge du cerf-blanc qui la poussa à ne pas entrer dans l'établissement. Elle n'aimait pas les endroits trop raffinés, géré dans le Cheliax par des esclavagistes, dans lesquels se retrouvaient les maîtres pour parler "produit", "rapport santé/qualité, "rentabilité".
Les rares fois ou Jod et elle étaient allés à Pointesable, ils étaient resté le plus souvent dans l'auberge du Dragon Rouillé. C'est la qu'ils retrouvés les personnes qu'ils connaissaient, pour faire du troque et prendre des nouvelles. Timide de nature, elle n'avait jamais créé de liens contrairement à son père, mais les regards bienveillants des mères et des enfants d'ici lui avaient toujours réchauffé le cœur.
Être fugitif lui avait appris que savoir ce qui se passe autour de soi est vital pour anticiper les dangers d'une traque. Même si parfois, et la mort de Jod lui avait rappelé, ça ne suffit pas.
Pragmatique, il lui fallait préparer son départ maritime, bien qu'elle ne sache pas trop encore ou aller. Le Dragon Rouillé était parfaitement situé pour cette tâche.

Alors qu'elle descendait vers le port en longeant la côte, pour plus de discrétion, elle vit la belle cathédrale. C'était avant une église simple, mais il semblait bien que la religion avait pris un atour important dans ce village. Elle ne s'était jamais trop intéressé à l'édifice, mais un de ses meilleurs souvenirs se trouvait sur cette place religieuse: son père et elle en train de flâner, un jour de soleil, partageant un moment privilégié. Ils souriaient, ils riaient, ils mangeaient et buvaient jusqu'à s'exploser la panse, malgré leur faible revenu. C'était son anniversaire, celui qu'elle s'était choisi, et pour une des première fois de sa vie, elle oublia la douleur et la cruauté de sa vie. Ce bonheur, si fugitif, resterait à jamais gravé dans son cœur.

Des larmes de nostalgie coulèrent sur ses joues, et elle sentit un besoin incompréhensible d'aller revoir cet endroit ou elle goûta une rare fois au bonheur.
Irrésistiblement, elle se dirigea vers la cathédrale :
J'ai le temps, la ville semble calme, je peux passer par l'intérieur...

Inconsciemment, elle serait à nouveau son médaillon. Elle voulait revoir cet endroit, ce souvenir d'elle et de son père.

Modifié par un utilisateur mercredi 27 décembre 2017 17:52:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arrivant sur la place elle eut à peine le temps de repenser à ses souvenirs joyeux qu'elle vit cet homme se diriger vers un garde de la ville. Une peur s'immisca dans son esprit et elle ne put s'empêcher de penser :
Et si il m'avait reconnu ! Et si.. Non, non... calmes toi...

Elle marcha de la façon la plus détendue qu'elle puisse, à travers la place, modifiant son trajet pour observer la situation. Elle voulait rester à portee d'oreille pour savoir si oui ou non, cette ville n'était pas dangereuse pour elle, si oui ou non, on connaissait sa situation ou si on l'avait reconnue.
Elle savait que si les gardes en avaient après elle, elle pourrait s'enfuir avec l'un de ses sorts.

Freya s'arrête, contemple la cathédrale et va lentement, pour faire en sorte de voir si le personnage se dirige bien vers les gardes et être à portée d'oreille si il entame la conversation.

Modifié par un utilisateur dimanche 7 janvier 2018 17:18:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

La règle numéro une des fugitifs était de rester discret et de ne pas se faire remarquer. Alors quand un sentiment d'altruisme naquit au plus profond de son être et de ses pensées, elle ne pût s'empêcher de se tourner vers l'ecclésiastique de Desna :
Ne t'en mêle pas, ne t'en mêle pas, ne t'en mêle pas ...

Elle aimait cette ville, même si elle ne se sentait pas en sécurité, il y avait des gens bon ici, dont le père Tobyn.

Elle éleva la voix pour se faire remarquer :
«  Hum hum !  »

Dans quoi t'es tu encore fourrée...

Son esprit réfléchit vite pour rattraper son acte, marquant un pause alors que les deux protagonistes se tournaient vers elle.
Elle s'adressa au Père Zantus et à ce Sandro de Magnimar :
«  Je .. j'ai entendu votre conversion, et il m'a semblé que vous aviez besoin d'aide? Si ca ne vous dérange pas, j'aimerais vous prêter main forte.  »

Puis se tournant vers le père Zantus :
« Je connaissais un peu le père Tobyn, je suis attristée d'apprendre sa mort. »

Bon, maintenant que tu es dedans, autant demander des informations...

Continuant après une légère pause :
«  Et... euh... Comme je viens de revenir en ville, pourriez-vous, quand vous aurez le temps, me raconter un peu ce qui s'est passé à Pointesable, à partir de la mort du père Tobyn?  »

Elle n'aimait pas trop se lancer dans des conversions avec de purs inconnus, elle se sentait mal a l'aise, nerveuse. Elle dut se rassurer à nouveau en touchant son médaillon.