30 Arodus 4713, 07h50, -25°C

e fut plus l'odeur putride qui le prit aux narines que le vacarme mécanique environnant qui tira Lhem'my de son inconscience. Il remua légèrement, puis entrouvrit un oeil pour se retrouver face à un visage gobelinoïde qui le fixait à quelques centimètres de sa propre figure. Instinctivement, il eut un mouvement de recul et sa tête cogna contre du métal. La gueule de la créature qui l'observait s'ouvrit alors en un rictus mauvais et l'odeur se fit aussitôt plus puissante.
« - Yark ! Yark ! », ricana le monstre.
« Z'oreilles pointues avoir peur ! »A moitié sonné, Lhem'my commença à prendre lentement conscience de son environnement.
Il se trouvait dans une grande pièce fermée, à l'intérieur d'une cage d'environs deux mètres de cotés, posée dans la largeur de la pièce. Un grondement sourd ponctué de cliquetis incessants résonnait dans toute la pièce, mais ne semblait pas provenir de cette dernière mais des étages supérieurs. Trois autres cellules étaient alignées le long du mur adjacent, face à l'entrée. Elles étaient toutes occupées par des enfants, âgés de six à douze ans, recroquevillés dans les coins et observant la scène à la fois terrorisés et curieux. Dans un coin de la pièce se trouvait un grand étal de boucher couvert de tâche de sang séché, avec un hachoir bien trop grand pour un humain planté dessus.
Un coup de crochet sur sa cage le tira brusquement de son analyse.
La créature, un espèce de gigantesque gobelinoïde couvert de fourrure blanche, ricana une nouvelle fois à la surprise de son prisonnier. Lhem'my identifia son geôlier comme un wikkawak, un espèce de gigantesque gobelours spécifique aux régions glaciaires. Il était vêtu d'une armure de cuir et portait trois javelines attachées son dos. Il tenait un espèce de crochet métallique à la main et un collier de doigts humains ornait son poitrail.
Le wikkawak surprit le regard de l'elfe, son sourire s'élargit alors de plus belle :
« - Yark ! Yark !
J'accrocherai tes z'oreilles à ma collec' une fois que Logrivitch en aura fini avec toi !
S'il en reste ! Yark ! Yark ! »Le magicien fit alors une cruelle constatation.
Tout son équipement lui avait été confisqué, ainsi que sa baguette. On lui avait à peine laissé sa robe, qui ne le protégeait que très sommairement du froid ambiant qui régnait dans la pièce. Une crampe à l'estomac lui rappelait que son dernier repas remontait bien trop loin.
Comment allait il pouvoir se sortir de cette situation ?
Jet de perception.Modifié par un utilisateur dimanche 4 mars 2018 11:16:17(UTC)
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