Rizzardo répondit avec un léger sourire au demi-orc «  Yep avec plaisir, tiens prends un petit verre, tu l’as bien mériter… Franchement vous friter une troupe d’infernaux mais aussi des zombies c’est impressionnant. Tu viens d’où sinon ?  »




Il prit un des verres et laissa l'homme le remplir. « Ouaip on en a un peu chié et je suis bon pour avoir une nouvelle cicatrice. M'enfin, c'est le risque. Moi je suis d'ici sinon. Je bosse pour Camille pour le moment, mais je savais pas qu'il menait cela. C'est un peu tombé d'un coup tout cela. Tu te retrouve là comment toi ? »

Il prit une gorgée. La douce brûlure sucrée calma un peu ses mots.

Ils étaient arrivés dans le manoir des Dioso, l’une des plus belle demeure de la cité, présente sur l’île de Triam. Des serviteurs en livrée les accueillirent, d’abord Orpha qui était dans la délégation avec son père, le frère de l’actuel maire de la ville. Dis moi si je dis des bêtises mais ton bg est pas sur ta fiche de perso

Ensuite la délégation Oberigo avec Camille qui, en diplomate, accompagnait son frère ainé. Leur père n’était pas présent pour des raisons de santé. Zark avançait armé jusqu’à l’entrée, où on lui demanda de laisser ses armes. Il pourra les récupérer après la fête. Le serviteur a l’entrée précisa que les nobles avaient l’opportunité de prendre avec eux un de leurs hommes, si bien que Zark put aller dans un vestibule où des habits plus nobles lui étaient fournis afin d’accompagner Camille comme il se doit.

«  Fait un peu comme chez toi Zark, mais saches que le petit symbole qu’on a rajouté sur ta tenue montre que tu es affilié à la grande famille Oberigo, ne l’oublie pas mon ami. Mais ce soir tu peux profiter des mets de ton choix, de boire avec modération des alcools hors de prix, et attention, si jamais tu mets une femme dans ton lit, pas chez moi, et pas de trop haute noblesse…  » Il lui fit alors un clin d’œil farceur avant de disparaître dans la foule, prenant un verre. Chose qu’il faisait souvent et qui agassait Zark, car il faisait le même tour quand Zark travaillait à sa protection.

Après quelques minutes, un homme se leva sur une estrade faite pour l’occasion. Il était incroyablement bien habillé, portant les couleurs de la famille Dioso. Il caressa sa moustache avant de prendre la parole.

«  Moi, Amauri Dioso, remercie mon ainé pour nous avoir permis de réaliser cette annonce dans son humble demeure, la plus belle de la cité, de par sa vue, de par ses côtes au sable fin, de par sa cave qui… était… bien remplie.  » La foule rigola aux dernières paroles en levant leurs verres. Quelques remarques humoristiques fusèrent, d’autres traits d’humour…

L’homme fit un signe afin de réclamer le silence. «  Trêve de plaisanteries, nous sommes ici afin de vous annoncer l’union de deux grandes familles. Mon fils, Asturio Diosi, voué à reprendre mon héritage depuis le décès de son frère ainé, mais aussi parce que mon second fils, fierté d’entre tous, qui nous fait l’honneur de sa présence malgré le fait qu’il soit maintenant grand inquisiteur de notre seigneur à tous, a décidé de renoncé à ses titres pour que son nom, sa vie, notre famille soit tourné vers Asmodeus.  »
Un jeune homme alla alors le rejoindre sur l’estrade, l’air exagérément fier…


«  Et donc, Asturio épousera dans les prochains moins Sybille Drovenge, magnifique nièce de Vassindio Drovenge, et ce tant leur amour est grand, mais aussi pour souder l’amitié entre nos familles, deux des douze reconnues comme grandes familles de Couronne d’Ouest, mais aussi dont le patrimoine et la puissance est immense et sera renforcée par cet union.  »

Il leva son verre en invitant une jeune femme merveilleusement habillée à monter sur l’estrade. Elle souriait en levant son verre…



Psycho dd22

La soirée avait commencé depuis assez peu de temps que le père d’Orpha arriva avec à ses côtés un jeune homme assez repoussant. Il s’adressa à sa fille avec un sourire un peu forcé. «  Ma fille permet moi de te présenter Ludvig Dioso, le petit neveu de notre hôte. C’est un homme très… intéressant… qui a de nombreux points commun avec toi, comme par exemple, c’est… un… artiste. Il semblerait qu’il réalise des armes miniatures en pierre taillées…  »

En un rien de temps il avait déjà disparu, la laissant seule avec Ludvig.


Celui-ci regarda avec un regard un peu malsain Orpha, se voyant déjà probablement consommant le mariage. Il lui sourit, d’un sourire assez étonnamment charmant. «  Mademoiselle, plaisir que de vous rencontrer, votre père m’a b… m’a parlé de vous, et tout le bien qu’il me dit me donna l’envie de vous rencontrer.  »



De son côté Camille semblait éviter la présence de femmes qui souvent le regardait avec insistance, après tout la plupart des nobles voulaient l’épouser, lui le second fils d’une des plus grandes familles. Il avait alors trouvé un endroit sur une table de réception, debout. Il glissa alors quelques mots aux oreilles de Zark «  N’hésite pas à profiter de la soirée, faire des rencontres, moi je vais admirer le spectable…  »

Ce faisant et en suivant son regard, le demi-orque pouvait voir un homme assez repoussant parler à Orpha, sous les regards de Camille…

Orpha grinça des dents à l'adresse de son géniteur. Elle commençait vraiment à se demander ce que sa mère, qui qu'elle soit, avait pu trouver à cet homme. Elle répondit entre ses mâchoires serrées.
« Trop aimable père... »

Lorsqu'il la laissa avec Ludvig, elle l'examina rapidement...et elle se déporta un peu sur le côté, s'efforçant de laisser les bougies et torches projeter au maximum son ombre. Cette dernière, même quand Ileosa n'était pas présente, se tordait en tout sens comme une abomination possédée. Avec un peu de chance, l'importun la remarquerait. Elle répondit au soupirant d'une voix aussi glaciale que possible dans les limites de la bienséance.
« Je serai curieuse de savoir ce qu'il a bien pu vous dire pour vous donner envie de me rencontrer. Je suis loin d'avoir bonne réputation. Pour de bonnes raisons. Mais peut être pourriez vous éclairer ma lanterne à ce sujet? Que savez vous de moi? »


Je sais des choses sur cet imbécile?

Orpha retint une grimace de dépit. Elle avait espéré que son ombre suffirait à ce que Ludvig fiche le camp, mais ça n'avait pas l'air d'avoir suffit. Elle le laissa quand même finir son laïus jusqu'à la question sur son avenir. Elle rétorqua froidement.
« Pas vous. Je n'ai pas la moindre intention de me marier, en fait. Vous perdez votre temps. Quand à l'idée d'un spécialiste, qu'est ce qui vous fait croire que je ne suis pas déjà une spécialiste? »
A ces mots, la lumière autour d'eux sembla chuter d'un cran, comme si les chandelles et les torches peinaient soudain à projeter leur lumière.

L’homme regarda Orpha avant de tourner les talons. «  Parce que j’ose espérer que quelqu’un de normal voudrait ne pas être prise pour une monstruosité parce qu’elle ne contrôle pas son ombre, qu’elle est dérangée. Bonne soirée.  »

Et il laissa Orpha seule, toujours sous les regards de Camille.




Le jeune homme fit un signe de la tête vers la noble maintenant seule «  Elle…  »

Il la fixait en continuant à parler «  Tu sais Zark, si tu veux je peux t’assurer assez de revenu pour toi, une femme, 5 gosses… SI tu veux juste manger et gacher ta vie et ton potentiel c’est ton choix.  »