Je garde un sacré souvenir des pugwampis... Nous en sommes au livret 5 et pourtant, cette rencontre reste à mes yeux une des plus difficile que nous ayons eu !

Je comprends tes interrogations. Mais pour te répondre correctement, je devrais détailler les caractéristiques psychologiques, médicales et sociales des membres de ma famille et on tombera vite dans le doctissimo. Je préfère donc rester général.



oui, car
1) certains sont déjà au deuxième personnage et en abandonneront d'autres avant de trouver la classe et la race qui leur convient.
2) ce sont déjà des vétérans de Minecraft et Roblox.

Les enfants d'aujourd'hui - et une grande partie des adultes - n'ont jamais vécu dans un monde sans jeu de rôle. ils savent très bien qui est Bilbo et rêvent d'être copain avec Harry Poter.



Je leur lis les aventures de Petzi, Rikki et Pingo depuis qu'ils sont en âge de reconnaitre ma voix. Crois-tu qu'ils me confondent avec un pélican bricoleur ou un phoque sénile ?



Non, Pas plus que je n'envisage qu'un héro de feuilleton puisse mourir avant le dernier épisode de la dernière saison. Mais je suis un vieux scénariste cynique : une fois que tu connais le principe du Fusil de Tchekov, il est difficile d'être surpris par une histoire sous quelque forme que ce soit.

Par contre, le spectateur moyen est poussé à croire que son héro ne pourra pas survivre à cette 632° situation impossible ou que le Dr Houston ne résoudra pas son 632° cas invraisemblable.
Il en est ainsi de mes petits joueurs.

Rappelles toi du monologue de Samwise "And sometimes you didn't want to know the end. Because how could the end be happy? How could the world go back to the way it was when so much bad had happened? (...) Those were the stories that stayed with you. "



Ne sous-estime pas les choix moraux d'un enfant qui peut partager ou non son yoghourt à la fraise, ou qui doit choisir être se calmer ou aller au lit.

Bien sûr, il y a des sujets que je n'aborderai pas. C'est pour ça que je n'ai pas choisi l’éveil du seigneur des runes bien qu'il soit censé être une meilleur initiation. ça commence par un enfant rejeté par son beau-père dont il se venge en le torturant, ainsi qu'une jeune beauté qui se tourne vers le mal le plus immonde en réaction aux hommes - dont son père - qui l'ont collé de trop prés dans sa jeunesse (je t'assure qu'ils sont tout à fait capable de comprendre l’euphémisme du viol pédophile). Et la famille ogre incestueuse à la Evil Dead est beaucoup trop explicite.

Le Bien ou le Mal, la discipline ou la liberté, ce sont des choix moraux qui sont déjà inscrit dans leur personnage. J'ai choisi pour eux des alignement neutre pour qu'ils puissent faire un choix éclairé en fonction de leurs actes. Ils ont déjà admis qu'ils ne veulent pas être esclaves, et qu'ils sont prêt à tuer pour ça. Mais iront-ils jusqu'à en libérer ? Et le feront il dans une ville où c'est la loi ? Et feront ils changer la loi dans "leur" ville ? Et Tueront-ils un gnoll qui les supplie de l'épargner ?
Ce sont des choix moraux tout à fait à leur portée.



Je n'ai ni voulu ni déclenché cette situation. Le monstre l'a fait et les dés l'ont fait.
Mais sa personnalité aussi. Il est très compétitif. Honnêtement, je le vois plus en roublard ou en guerrier qu'en druide. Mais avoir un lion, ça pose. d'autant que son chat est mort écrasé il y a un mois. Et ça aussi c'est ça personnalité.

Sa mère et moi devons souvent lui dire que s'il fait une crise chaque fois qu'il ne gagne pas au monopoly ou au Pokemon, il trouvera de moins en moins de monde pour jouer avec lui. Ici il a affronté la même frustration AVEC ses partenaires habituels plutôt que contre eux. Il a de facto évolué : son problème n'est pas l'adversaire, il finira par l'admettre.




Excuse moi, mais tu ne te poses pas la bonne question.

La bonne question est "est-ce que TOI tu es prêt à lui faire sauter le pas ?".
C'est une question à tiroir car elle touche à beaucoup de tes croyances et perceptions sur ton fils, ta relation avec lui et toi-même :

• Es-tu prêt à admettre qu'un enfant de dix ans a beaucoup plus de capacités que celles que tu lui attribues depuis qu'il en a eu six ans ?
  
• Es-tu prêt à admettre que tu vieillis et qu'aujourd'hui un enfant de 10 ans maitrise ce que tu as abordé quand tu en avais 15 ?
  
• Es-tu capable de trouver le ton juste et le cadre nécessaire pour que le maitre du jeu ne se transforme pas tout à coup en parent normatif quand ton fiston formulera quelque chose d'acceptable en jeu mais pas IRL ?

Un jour, il aura l'âge de conduire...



Je t'en prie. ça m'a permis de formuler des choses qui sont en moi mais que je n'ai jamais eu besoin d'expliquer.

Tactiquement, la chapelle remplie de pugwampi, c'est un cauchemar.
je suis d’ailleurs surpris que personne n'aie fait nue battle map spécialement pour cette scne

Petit conseil rapide quand à la chapelle... qui depuis que mes joueurs y ont pensé rend ĺes pugwampis bien moins effrayant.

Les manoeuvres et particulièrement la mise au sol sont très puissante contre eux car contrairement à leur ca leur dmd est assez faible. Elles ne provoquent pas d'AO car étant tp ils n'ont pas d'allonge. Et avec le -4 à la CA ça fait tout de suite une différence. Le moine devrait se faire plaisir.

Le problème posé par la BM de la chapelle est surtout qu' il y a les deux étages a prendre en compte. La chapelle elle même et les balcons+ nid qui la surplombent. S'ils envoient un pj au dessus non pas pour tuer les pugwampis mais pour les faire tomber ça réduit vraiment la difficulté.

Nous avons été chercher des figurines pour tout le monde et des dés pour le plus grand. La peinture a été décevante : la plupart de mes pots étaient secs ou passés. Ma femme m'a rappeler que certains dataient de mon adolescence :-)
une figurine c'est révélée pénible : non seulement l'assemblage des pièces est hors de portée d'un débutant, mais il n'y a pas de barre sous les pieds pour la fixer à un socle.

j'étais parti dans l'idée d'acheter des gnolls de chez reaper, mais je suis tomber sur un boite de 20 gnolls d'une autre marque pour un prix très inférieur. Je n'ai pas encore eu le temps d'y toucher. Avant de vous la conseiller, je vais d'abord voir ce que ça vaut.


J'en ai profité pour m'acheter le plus grand battle-mat disponible. la chapelle et son étage y tiennent à peine. Je pense que le couloir d'entrée n'y entrerait pas complétement. Il m'a fallu une loupe pour compter les cases sur la carte du module. ça dit quelque chose de sa qualité.

Dans le trésor du roi pugwampi, je vais remplacer le phylactère du fidèle par une baguette de soin. Le phylactère serait de peut d’intérêt pour ce groupe. D'autant que je n'ai pas imposer aux joueurs les centaines d'informations inutiles sur les religions.

Quatrième séance.

La guerre d’usure commence. Un conseil de guerre avec Garavel et Almah a déterminé qu’attaquer immédiatement la ville avait peu de chance de réussir. (en clair ils sont niveau 2 et ils doivent être niveau 3). Il faut commencer par l’isoler. Les personnages sont particulièrement adaptés à des actions de guérilla dans le désert. C’est pourquoi, ils commenceront pour attaquer les avant-postes.

Une nouvelle personne les a rejoint. Un ensorceleur du nom d’Antares, spécialisé comme il se doit dans les sorts d’évocation. Il a été recruté par le Père Zastoran via le réseau d’influence du culte de Néthys quand l’unique magicien de l’expédition est mort dans un incendie. Il lui a fallu presqu’une semaine pour arriver. Antares est un PNJ qui apporte aux PJs un support magique dont ils vont avoir besoin à partir de là. Il a été conçu pour s’intégrer à un groupe de combattants agiles, confortables dans les expéditions en extérieur.

La première cible est une village abandonné qui est surveillé par une patrouille de Gnolls. [l’idée vient d’un Flip Mat dont le verso représente une zone urbaine. C’était l’occasion de l’utiliser. D’autant que je n’avais pas eu le temps de préparer autre chose].

En fouillant les premières maisons, ils ont déclenché un signal d’alarme composé de casseroles attaché à une corde (fumble !). Par un coup de chance inouï, les gnolls n’étaient pas attentif (fumble également). [le joueurs se sont demandés si il y avait des pugwampis à proximité]. Maintenant conscients que le village est effectivement occupé, même s’il n’y a personne dans les rues, les aventuriers se mettent en ordre de bataille. Le moine grimpe sur un toit et saute d’une maison à l’autre. La barbare, le druide et le lion font front dans les petites rues, tandis que l’ensorceleur couvre les grandes rues. Leur avancée discrète leur a permit d’arriver à proximité d’une maison où les gnolls – trop surs de leur tranquillité – se sont rassemblés par passer le temps. Quand ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls, il est déjà trop tard : les aventuriers sont à leur porte.

La barbare défonce la porte d’entrée à coup de pied et se retrouve face à un couloir remplis de gnolls en arme. Le combat est acharné : elle n’arrive pas à rentrer et ils n’arrivent pas à sortir. C’est pourquoi une partie des gnolls sortent par une porte latérale menant à une cour entourée d’une palissade. Alors qu’ils se font la courte échelle pour sauter la palissade et prendre la barbare à revers, le premier à passer est accueilli par le druide et son lion. Quand le deuxième atterri, le premier est déjà étripé. Alors qu’ils grimpent en masse sur la palissade, ils se sont canarder par l’ensorceleur qui est arrivé par la rue opposée, tandis que le moine saute à pieds joints depuis le toit sur les derniers à sortir. Les joueurs ont été très impressionnés par une paire de Magic Missiles qui a contourné le moine et son opposant pour perforer un gnoll derrière eux.

Tactiquement désavantagés, les gnolls perdent pied rapidement. Les derniers gnolls qui n’étaient pas encore sortis s’échappent par les fenêtres. C’est sans compter sans la rapidité du lion et les derniers sorts de l’ensorceleur.
Victoire complète pour les aventuriers. Toute la garnison a été abattue et personne ne s’est échappé pour prévenir Kelmarane. Le temps que la ville se rende compte que quelque chose cloche et envoie une expédition, les aventuriers seront en train de frapper un autre endroit.

Rétrospectivement, il aurait été plus sage pour les gnolls s’en tenir à un combat de tranchée dans leur maison. Mais ils ont été pris par surprise et la tactique défensive n’est pas dans leurs mœurs.
Le butin est plutôt maigre. Aussi la cupide barbare tente de ramener le maximum d’armes et d’armures au monastère pour les revendre plus tard. Almah a gardé une ligne de ravitaillement qui permet des achats et des ventes, bien que de manière très espacées. Mais en l’occurrence, les gardes rouges et les mercenaires se sont montrés intéressés par de l’équipement de secours. Ils sont payés convenablement, mais il n’y a pas grand-chose à acheter dans le coin. C’est donc une occasion pour eux.

Oui, de mémoire, Surgi des sables comporte plusieurs rencontres plutôt très difficiles... donc sans doute à revoir un peu à la baisse histoire d'éviter de frustrer tes joueurs.

Les PJ reçoivent un briefing de Almah et Garavel. Il y a un avant-poste gnoll le long d’une route commerciale vers l'Osirion. C’est un peu loin, mais l’attaquer fragilisera les gnolls de Kelmarane.

Je ne leur fait pas jouer le trajet car je les sens nerveux et distraits. Mieux vaut allez directement au cœur du sujet.

Il approche du bâtiment (que j’ai illustré par la photo d’un bâtiment égyptien) avec des ruses de Sioux. Mais les dés ne leur sont pas favorables, et ça tourne très vite à une charge suivie d’une mêlée. La dizaine de gnolls résistent quelques temps avant d’être massacrée. Quand ils découvrent le passage dans la pièce du fond, j'en profite pour expliquer les règles d’éclairage. Le moine étant humain, ils ont besoin de lumière. Ce qu’ils obtiennent en bricolant des torches avec les possessions des gnolls.

Le cadavre frais d’un gnoll sous une pierre taillée de 200 kg les incitent à la prudence. Antares le PNJ les avertit d’ailleurs qu’il a déjà fait de l’exploration souterraine et que ceci à tout l’air d’un tombeau remplis de pièges pour protégés des trésors. La progression est d’abord très lente mais quelques jets de perception fructueux leur redonnent de l’ardeur. Que sont ces traces parallèles sur le sable ?

La confrontation avec la pyramide mobile ressemble rapidement à l’attaque d’un char d’assaut par les monty pythons. Quand la séance se termine, le moine est accroché à la pointe de la pyramide au-dessus de laquelle il a essayé de sauter. La barbare a été encore moins chanceuse et se fait rouler dessus. Le druide et son lion ont eu le bon sens de ne pas s’approcher de ce qu’il ne peuvent pas combattre et de ne pas marcher sur les pièges en s’enfuyant.



La partie suivante se fait chez un vieil ami. Après une opération dont il se remet difficilement, la seule aide qu’il ait sollicitée de ma part c’est un jeu de rôle, vu qu’il ne peut pas bouger de chez lui depuis des semaines. Obtenir l’autorisation de tous les parents concernés a été beaucoup plus facile que je ne m’y attendais. Un garçon de 14 ans nous accueille. J’apprends un peu plus tard que mon ami l’héberge pour lui éviter les affres d’une famille dont la situation se détériore. Le parallèle avec un de mes joueurs est assez frappant.
Mon ami aimerait jouer son vieux perso de Kingmaker, une barde catwoman (que j’ai justement apporté car je le sentais venir) et confie l’ensorceleur PNJ à son pupille. Bien que celui n’ai jamais joué, il capte très vite le fonctionnement du jeu, même si il faut parfois lui redonner le nombre de dés à jeter ou le nombre de sort qui lui reste. Comme je m’y attendais, son comportement d’ado est proche de celui qu’avait l'ainé de mes joueurs quand nous avons commencé à jouer ensemble.


Nous reprenons la scène de la pyramide ambulante dans le couloir souterrain. Les sorts de l’ensorceleur font rapidement des gros trous dans la pierre tandis que les autres tentent de la bloquer avec leurs armes d’hast. Les premières tentatives sont laborieuses jusqu’à ce qu’il y ait des PJ devant et derrière la pyramide. Celle-ci hésite quant à la direction à prendre, ce qui laisse le temps au druide, puis au ranger et au moine de caller l’un de ses rouleaux avec leurs lances. Accessoirement, ça permet à la barbare gravement blessée et enragée d’exprimer sa contrariété à grande coup de hache élémentaire. Immobilisée et attaquée magiquement des deux côtés, la pyramide devient bientôt un tas de pierre inerte.

L’objet animé tel qu’il est décrit avait une solidité de 8. Il n’y avait aucune chance qu’ils en viennent à bout à leur niveau avec un groupe si spécialisé dans la guérilla.

Le nouveau joueur commençait à se montrer grognon jusqu’à ce qu’on lui explique que c’est lui qui a fait près de deux tiers des dégâts et que le peu de sorts qui lui reste est encore beaucoup plus que n’importe qui d’autres. Cette reconnaissance de sa valeur a un effet positif dépassant visiblement le seul aspect du jeu. Il a le bon sens d’utiliser ses sorts NV 0 pour réparer les armes d’hast et - d’une manière générale- remettre le groupe en selle. La barbare consomme toutes les fioles de soins restantes.

il s’en suis un peu de roleplay entre la barde et le moine, tous deux issus de Kingmaker. Il en ressort que l’expédition des terres volées a été un échec total car ils ont commis l’erreur numéro un : diviser le groupe. Les survivants se sont dispersés, et le moine a essayer de retrouver la femme-chat qui a été capturée et vendue à des esclavagistes de Katapesh. Il avait épuisé toutes ses ressources pour la retrouver. c'est pourquoi il a finalement accepté la mission d’Almah car Kelmarane étant une plaque tournante du trafic d’esclave. Il avait donc toutes les chances d’y entendre parler d’une esclave extraordinaire ayant l’aspect d’un chat. Ils concluent tous les deux que c’est quand ils n’y croyaient plus qu’ils se sont enfin retrouvés. (pour être franc, j’ai soufflé une partie des idées à mon petit joueur).

La femme-chat se montre d’une aide précieuse pour détecter le piège à fosse devant la double porte de pierre. Mais ses recherches ne lui permettent pas de trouver de mécanismes d’ouverture. La barbare agit en barbare… et égratigne légèrement la porte. L’ensorceleur tente une manipulation à distance pour faire bouger un éventuel verrou. Mais j’estime que faire bouger une barre que l’on n'a jamais vu derrière une porte épaisse mérite un DD20. Son 15 est insuffisant et à ma grande surprise, il ne réessaie pas. La frustration monte. Il est temps de faire une pause. Les enfants partent courir dans le jardin.


J’en profite pour parler avec mon ami, qui m’explique que gérer une famille est difficile quand on en a jamais eu et que son perso a été construit comme un soutien aux autres joueurs, sans quoi il prendrait trop facilement le lead. Tacitement, il est devenu le co-MJ de ce jeu.


Apres cette pause plutôt longue, nous décidons que dans le jeu les personnages ont fait un bivouac de huit heures. Maintenant qu’ils ont de nouveau les idées claires, les jets de perception et de connaissances commencent à fuser. Quelqu’un remarque que les sphinx gravés sur les murs et la portes vont toujours par deux en face à face. Mais trois images de sphinx semblent loucher vers le plafond. Les yeux se lèvent pour découvrir un unique sphinx avec quelque chose entre les deux mâchoires. L’un des joueurs fait immédiatement le lieu avec le Rouleau du Dragon dans KungFu Panda (flute, il faut que je trouve autre chose). Ce que je corrige en parlant d’un bouton. L’ensorceleur pense immédiatement à presser le mécanisme trois mètres au-dessus de sa tête avec Manipulation à Distance. Il y a un petit déclic discret, tout le monde sert les dents. Il leur faut encore une minute ou deux pour oser pousser un ventail.

Le sarcophage au milieu de la pièce attire la barbare comme une mouche dans du miel… et avec le même résultat. La main collée, la barbare tente de se libérer à coup de hache, qui se colle à son tour. Le druide tente de diluer le mucus gluant du Mimic en invoquant 16 litres d’eau (ce qui n’améliore pas la coiffure de la barbare). L’ensorceleur a le bon sens de ne pas utiliser un sort de contact ni un sort de zone. Le moine ayant une panoplie d’arme de moine cachées dans ses vêtements, il peut se permettre de les utiliser un après l’autre quand ils se retrouvent collé. La barbare est dans la position intenable de Ripley reniflée par un alien quand un coup de dague du moine mets fin à son tourment. Le cadavre du mimic devient un blob. C’est sans doute sous cette forme qu’il s’est infiltré en passant sous la porte.

Le passage secret camouflé en fausse porte ne les retient pas longtemps. Et cette fois, la barbare est beaucoup plus prudente en approchant UN AUTRE sarcophage cerné de trésor. Un sort d’ouverture fait sortir la momie avant qu’elle n’ai pu prendre pas surprise la personne la plus proche. Le druide réplique immédiatement avec une création d’eau qui rend la créature ridicule, et malheureusement insensible au feu. Le barde fait la moue en comprenant qu’elle a enflammé ses derniers vêtements pour rien (les chats n’ont pas la même pudeur que nous). La vague de désespoir paralyse une bonne moitié du groupe, notamment l’artillerie et les combattants de première ligne. C’est donc le druide et le moine qui font tout le combat. L’arc que la femme chat a récupéré dans le dos de la barbare se montre aussi inutile contre le mort-vivant que celui que Dashki employait avant qu’il ne soit occupé à se chier dessus. Les deux plus jeunes joueurs sont les nouveaux héros du jour.

Les plus cupides et les plus observateurs se rendent compte que le poids des trésors est suspect. En fait ce n’est que du bronze plaqué or. Il y en a certes pour 500 Dinars (PO) mais ça fait dans les 450 kg à porter. D'ailleurs, la momie ne ressemble même pas vaguement aux portraits du pharaon des sphinx gravé sur les murs.
Cela n’empêche pas la barde de refaire sa garde-robe avec les bustiers, pectoraux et autres pagnes en métal et pierres brillantes.

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2018 17:13:34(UTC)  | Raison: orthographe

Ça y est. Mes joueurs ont pris la ville de Kelmarane.

Ils ont commencé par faire le tour de la banlieue pour dégommer les patrouilles. Les gnolls ont évidemment monté une embuscade dans laquelle les PC ont dévoilé leur batterie. Les troupes gnolls était décimées quand ils sont arrivés au centre-ville.

Ils ont alors tenté un pari osé. Alors que les deux lanceurs de sorts étaient à sec, ils se sont rendus à l’aréne marchande pour lancer un défi à Kerswann, partant du principe qu’avec une telle hache et un tel physique, il ne pouvait être que Barbare.

Ils étaient bien conscient qu’entrer dans l’ARENE serait au mieux un piège. Mais ne pas y entrer immédiatement en ferait une forteresse. Ils y ont été au culot.

Le scenario prévoit deux cas de figure : soit les PJ se font passer pour des commerçants et ils ont le temps de négocier avec quelques résidents. Soit ils foncent dans le tas et toute la population leur saute dessus. Dans la stratégie qu’ils ont adapté, ils ont publiquement mis en demeure le chef de la tribu des gnolls de de défendre sa position. Vu les pertes catastrophiques des gnolls, Kerdswaan n’aurait pas été obéi s’il avait simplement lancé ses troupes sur les nouveaux arrivants. Pour gagner du temps, il ont donc déclaré qu’il ne relèverait pas le défi tant que son champion et leur champion s’affronte. Le moine a donc affronter Urvack l’étrangleur (que j’ai converti en moine 3). Ça a permis de jouer avec les manœuvres offensives (et mon petit joueur a découvert que son perso était particulièrement bon à ça). Une fois Urvack au sol, Kerdswann n’avait d’autre choix que de descendre dans l’arène… en rameutant tous les gnolls qu’il a pu trouver.

Pendant ce temps, la femme-chat s’est tenu dans la corbeille pour jouer de son tambourin durant la bataille, pour « encourager » son ami. Elle s’est retrouvée stratégiquement placée quand les archers sous le commandement d’uruk le Flind se sont mis en position.

Le plan du paladin déchu était d’écrabouiller la barbare dont la hache est visiblement la sœur de la sienne (elle est le messager fongique de ce scénario), tandis que les goblours et les 15 gnolls restant occupaient les autres. Il a donc lancé son fameux « 500 Po pour chaque cadavre ».

Ça aurait pu marcher. Mais les PJ ont fait des initiatives extraordinaires alors que celles des PNJ allaient de bonnes à médiocres. La femme-chat agissant en premier a soufflé à l’oreille du Flind – visiblement le stratège de la tribu – qu’il était temps de changer de chef. Le flind agissant en dernier, ils ont eu le temps de négocier 200 po par gnolls. Quand la bagarre a commencé en bas, les archers ont tirés sur les goblours.

Au lieu de se retrouver dans un duel qu’il était sur de gagner, Kersdwann s’est retrouvé avec quatre adversaire redoutables. Quand il a réalisé qu’il n’avait aucune chance, il était déjà trop tard pour s’enfuir en invisible : le moine lavait agrippé pr derrier tandis que la barbare, le druide et son lion le charcutaient. Pris au dépourvu par les évènements, les gnolls ont hésité à intervenir , ce moment a suffit pour qu’uruk le Flind lance l’ordre de changer de camps en signalant un important butin. Alors que le barman et les trois marchand se cachaient derrière le bar, Haleen a réglé ses compte une fois pour toute avec l’Etrangleur en le poignardant pendant qu’il reprenait conscience.

La situation n’était pas encore stabilisée quand la princesse-marchande Almah est entrée encadrée par ses troupes. Ils venaient de régler leur compte à la briby des trois gueules parmi laquelle se trouvait son ex-ranger Dashki. Unbrella la Harpie était parti un peu plus tôt pour entretenir ses chaudrons. Elle n’a donc pas participer au putch et dois encore négocier sa future place.

Les héros sont maitre du village de Kelmarane et ils commencent tous à faire des plans pour devenir le bras droit d’Almah. Mais il leur reste une dernière formalité : éliminer le démon sous la ville.

hello tout le monde.

Il y a un moment que je n'ai plus écris. Le confinement a rendu le jeu difficile.

Nous avons joué le nettoyage des catacombes sous le temple avec discord et Miro. Les adultes ont été sur la balle, mais les jeunes ont passé la plupart du temps à surfer. Même constat quand on nettoyé le champs de Pesh. Apres discussion, nous avons convenu que le rpg virtuel n'est pas quelque chose pour nous.

comme on nous disait à l’époque qu ele confinement ne durerait que jusqu’à l'été, nous nous sommes consacrés à la résurrection de la ville de katapesh. lors du déconfinement partielle, nous nous sommes tous revus chez Samuel pour jouer le premier conseil de la ville (où de nombreuses décisions ont été prises sur les bâtiments à construire). après quoi les PJ ont été reconquérir la vieille tour qui garde la passe des Pics d'Airain. Ils ont décidé de mettre le paquet : la team a amené tous les PNJ disponibles, parmi lesquels une escouade de mercenaires. J'ai donc dû revoir à la hausse l'opposition.

Pour jouer la vieille tour, je me suis basé sur un scenario paru dans un vieux numéro de Dungeon Magazine. L'original est une tour au bord de la mer cernée d'une mur d'enceinte délabré. J'ai remplacé la mer par l'à-pic de la montagne, les goblins par des hobgobelins et les otaries-garous ( !! ) par des pantheres katapeshiennes garou.
le deroulement prévu dans le scenario introduisait de nouveau PNJ. Estimant qu'il y en avait déjà trop, je me suis limité à une bonne vieille bataille de masse.
C'est 40 hobgobelin bien équipés et un géant de montagne que les PJ ont affrontés. chacun a été heureux de jouer son rôle dans la reconnaissance, la diversion, les tactiques de provocation, l'organisation de la réception de charge, de la contre-attaque et du nettoyage des baraquements. il y a eu quelques moments de pathos, quand les soldats hobgobelins se sont révélés aussi loyaux entre eux que ne le sont les PJ.
Le débriefing les a amener à la conclusion que les hobgobelins ont été invités par le roi charogne à tenir le fort pour menacer kelmarane à court terme.

ensuite, il a fallu prendre la tour de garde, ce que les hobgobelins n’étaient pas encore arrivé à faire. la tour était barricadée de l’intérieur par des garous qui en avaient fait leur lieu de récupération après une expédition qui a mal tourné (un excellent prétexte pour baisser la puissance de l'ennemi si il se révèlent trop meurtriers). Une petite porte en chêne épais au bout d'une passerelle branlante est hors de portée d'un géant ou d'une troupe de hobgobelins. mais pas d'un druide et d'un ensorceleur. Quand ils ont pénétré dans la tour, ils ont eu le temps de comprendre que la sentinelle qui s’échappait était un garou. La stratège du groupe a immédiatement compris que ce serait une guérilla difficile. raisonnant que des soldats modernes nettoieraient ce bunker à la grenade, elle a fait lancer un tonneau d'huile (prévu dans le scenario) enflammé dans les escaliers descendants. Ignorant que la garous s’étaient fait un nid de couverture et de matelas à l’étage en-dessous, les PJ ont été décontenancés par l’ampleur du brasier qu'ils ont déclenché. Malgré des avertissements répétés de ma part et la description de la progression de l'incendie, ils ont réalisé trop tard que les autres tonneaux d'huile étaient maintenant à portée des flemmes. Ils ont évacué la tour à toute vitesse, dans laquelle plusieurs déflagrations ot retentit au bout de quelques minutes.
le scenario insistait beaucoup sur la qualité naine de la construction (qui est aussi la raison que les couteux travaux aie été arrêtes). J'ai donc estimé que la tour avait gardé son intégrité structurelle car toutes les poutres sont en pierre. elle sera donc plutôt facile à re-fourbir. par contre, la totalité des garous ont eu le temps de s'enfuir par un souterrain menant dans les montagnes (le faucon de la ranger l'a confirmé) et l'incendie a détruit ce qu'ils n'ont pas emporté. J'estime donc qu'il n'y a aucun butin et que les garous reviendront plus tard.