Le garde observe Raargal pendant quelques instants, l'air de ne pas trop savoir quoi dire. « Je.. L'élu de Torag..? Bref.. » Il siffle un peu dans le vent en regardant en coin le macchabée. « Bref.. Evidemment qu'il était encore vivant quand on l'a amené ici.. » Lorsque le garde se retourne vers le cadavre de feu Kerwan, des traces de magie, cette fois-ci nettement plus faibles s'agitent en périphérie de la vision de Raargal. Elles sont, néanmoins, bien différentes de celles qui entouraient le marteau plus tôt dans la journée.

Connaissances (Mystères) DD15

Modifié par un utilisateur mercredi 1 août 2018 13:30:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le garde observe Raargal lors de son enquête. Il semble au moins aussi perdu qu'un enfant à qui l'on expliquerait les principes élémentaires de la méta-magie divine. « Je.. Euh.. » Il se frotte la tête avec insistance avant de répondre aux questions du nain. « Eh bien.. Je ne crois pas.. Non, je peux vous l'assurer avec la certitude la plus fiable, il n'y a personne qui est venu inspecter ces lieux récemment. Et comme nous avons eu une saison plutôt tranquille cette année, les cellules étaient intégralement vides. Personne n'a donc emprunté ces couloirs depuis des mois avant l'incarcération de Kerwan. »

Perception : Gratuit, étant donnée l'inspection.

Le garde s'approche quelque peu de Raargal et lui demande, d'un ton brusque : « Avez-vous trouvé quelque chose? »

Le garde sursaute brutalement lorsque Raargal lui demande d'ouvrir la cage. Il s'exécute et regarde le maître-forgeron. « Un passage secret? Mais comment voudriez-vous?? Derrière ces murs il y a.. il y a.. » Le garde se fige dans un silence interdit. « Les égouts de la ville.. »

Rapidement, le chien se matérialise à partir de semble-t-il rien. L'air se modèle et prends la forme d'un canidé qui vient aboyer plusieurs fois vers son invocateur, lorsque celui-ci lui intime l'ordre de chercher, il se met à renifler et à la tête immédiatement attirée vers la gauche du sentier. Il aboie farouchement et sautille de gauche à droite, visiblement, il a trouvé quelque chose.
« Wouf! »

Dans les égouts se répercutent rapidement l'écho du soufflement du chien, puis de ses pas qui matraquent à rythme régulier le sol, puis c'est le son des bottes de son invocateur qui le rejoint.
Au bout d'un moment, alors que Raargal entends les cris du chien, se mettant à aboyer farouchement, son lien avec la bête se fait ténu.. Il peut entendre néanmoins un glapissement apeuré de la bête, juste au coin du prochain virage..


Soudainement, lorsque Raargal passe enfin le virage, il fait face à une scène terrifiante. Devant lui se trouve un homme, mais pas que. Le chien qu'il a précédemment invoqué se trouve lévitant à quelques centimètres du sol.
A dire vrai, il ne lévite pas précisément. Il peut voir des petites vibrations dans l'air qui semble liquide.. Comme si quelque chose d'invisible le tenait.. A mesure que les yeux de Raargal s'habituent à la vision, ses traits se précisent, dévoilant ceux d'une espèce d'armure fantomatique. Lorsque le chien rends son dernier soupir, l'homme se retourne vers le nain et lui offre un regard plein de mépris.
« Et moi qui pensais que Kagrenak serait une cible facile. » L'homme s'étire doucement et l'armure fantomatique vient se placer derrière lui, comme une sorte d'ombre transfigurée par un sortilège diabolique, elle bouge presqu'a l'identique de l'homme. « Pourtant, j'ai plutôt bien couvert mes traces.. » Il replace une de ses ceintures, plein de confiance, il ne porte aucune arme à sa taille. « Que comptes-tu faire, nain? M'arrêter? » Un sourire impertinent vient recouvrir son visage.

Modifié par un utilisateur mardi 7 août 2018 23:54:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rapidement, deux traits de feu voltigent vers l'homme. Il sourit doucereusement alors que son armure fantomatique vient à encaisser les deux attaques et à se révéler absolument sans aucune égratignure. Au même moment, des bruits de bottes et de métal entrechoqué viennent à perturber le silence ambiant. « Faisons un marché. Je m'en vais, je ne massacre pas la garde ridicule de ta citadelle, et tu récupères ce que tu cherches. » Comme pour s'assurer des garanties, l'homme commence à remuer les mains et une onde se lève dans le canal.. Cette onde prends la rapidement la forme d'un élémentaire! L'eau s'anime et vient prendre position devant l'homme, toujours aussi serein qui reprends une position plus détendue.

La silhouette d'eau se dessine pour finalement laisser place à des bras, puis à une tête, formant une nouvelle menace pour le nain dont le sortilège s'est révélé inutile précédemment. « J'ai votre stupide marteau, a vrai dire, je comptais en vendre une partie, maintenant que ce que j'ai fait est réglé. » L'homme ouvre une petite besace à sa taille, et en sort un sac encore plus gros..

L'homme souris lorsque Raargal s'empare du sac. A l'intérieur il peut s'apercevoir que le marteau est bien la. Mais en miettes. Réduit à l'état de débris. La relique ancestrale de son clan n'est plus qu'un amas de métal brisé qui ne tient plus en place.. Et qui ne représente absolument plus la splendeur du dieu des nains. « Bien. Je crois que j'en ai fini ici. » Il observe un moment le nain, comme pour sonder sa réaction, avant de tourner les talons, attendant bien d'être à bonne distance avant de rappeler son élémentaire. « Bon courage, avec ça. » Lance-t-il au loin tout en faisant un signe de main, comme à un viel ami qui s'en va. Lorsque Raargal cligne des yeux, il s'en est allé, évanoui dans les airs..

Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les nains de la garde se retrouvent derrière l'apprenti Forgeron. « Vous l'avez eu, Raargal? » lance celui qui est parti alerter les autres? Tout un chacun semble bien pressé de retrouver le voleur, mais aussi désormais l'assassin. L'un d'entre-eux s'approche et observe par dessus l'épaule de Cinderhand. « Non! Impossible! Que s'est-il passé?? Par le marteau.. C'est.. Le marteau??? » Très rapidement, une dizaine de nains viennent à s'agglutiner autour de Raargal, comme pour eux aussi apercevoir ce dont parle leur confrère, et en un éclair, l'intéressé se trouve complètement entouré de toutes parts.