Le visage de Johel se fend d'un léger rictus suite à la question de Charani. « C'est vivifiant. T'as l'impression de faire enfin quelque chose d'important dans ta vie, que tout ce qu'on va faire là déterminera enfin la place du comptoir d'Oleg et Svetlana dans la région.  » Johel redresse le dos en roulant des épaules. «  J'ai de l'espoir, beaucoup d'espoir, avec tous ces gens qui nous suivent.  » Il coule un regard vers Charani, visiblement heureux de l'avoir accompagné faire cette tâche.

Tandis que Johel et Charani était partie courir les landes pour aller jusqu'au repaire des Kobolds leurs demander de l'aide, chacun s'occupait de sa partie du plan de défense du comptoir. Oleg ne sut pas vraiment à Krone sur comment faire les trous, aussi, c'est Kesten qui pris la décision de laisser un pan de terre pour pouvoir sortir. Le temps n'est pas suffisant pour faire un pont-levis (une activité qui demanderais de revoir complètement la porte).

Au soir, les travaux sont fini et chacun a pu terminé son travail. Irisia arrive alors pour annoncer les mauvaises nouvelles: Les troupes du seigneur cerf sont à une demi-journée de marche et, en admettant qu'ils dorment maintenant, ils arriveront demain dans la matinée, sinon, ils peuvent surprendre tout le monde dans la nuit.

L'état d'alerte est donc lancé, et Kesten organise avec ses hommes des tours de gardes. Les aventuriers, eux, se concentre sur un bon sommeil réparateur, s'ils doivent combattre, autant être en pleine forme!

Et la nuit tombe, comme un voile noir de terreur sur le comptoir.



Le soir du même jour, la colonie Kobold est en pleine marche. Les explorateurs sont tendus car déplacer autant de monde prends du temps, et, même avec autant de guerrier, une telle file est vulnérable à... à peu près tout. Quand arrive le soir, Charani et Johel inspecte les alentours, estimant, avec l'allure qu'ils ont, qu'il faut encore une demi-journée de marche.

Et la nuit tombe, comme un linceul de ténèbres inquiétant.

Le chef se retourne et congédie un éclaireur de la main. « Ómorfi Charani, oi laoí mou gnorízoun aimatiroús polémous. Eímaste kontá sto chorió sas, étsi? Tha íthela na afíso tous anthrópous mou na koimithoún gia na eínai étoimoi ávrio, allá lamvánontas ypópsi to epeígon kai tin anisychía sas, ypothéto óti den échoume chróno ... »

Il invite ensuite à la barde de traduire ses paroles pour Johel, et continue: « Boró na zitíso apó ton laó mou na oloklirósei to taxídi, na kánei ó, ti leípei gia na ftásei sto chorió sas, allá eínai aparaítito? Échoume akóma chróno prin apó tin epíthesi? Énas apó tous proskópous mou léei óti eída pollá áloga sta dytiká tou edó. An eínai oi polemistés tou frouríou, tha ímoun próthymos na synechíso kai na prochoríso óso pio grígora gínetai. Allá óloi oi ánthropoi mou den boroún na to kánoun. Écho loipón treis protáseis: 1 - Stélno tous kalýterous mou Kobolds na proschorísoun epeigóntos stous chorikoús sas, kai afíno éna í dýo edó gia na proséxo ton laó mou. Allá an symveí káti, tha sas kratíso ypéfthyno kai tha eíste o aitías tou thanátou ton teleftaíon Kobolds tis periochís. 2 - Parangéllo ólous tous anthrópous mou na tréxoun sto chorió sas, allá tha prépei na eíste se thési na kalosorísoume ólous mas stin períptosi éktaktis anánkis kai ta trófima akolouthoún. Tha frontísei gia ta thilyká pou mas metaféroun. 3 - Emeís koimáste edó elpízontas na ftásei enkaíros gia na sósei ti dikí sas. »

Charani était descendue de cheval pour parler au chef sans le dominer de trop haut. Elle relève la tête, embrasse du regard ces kobolds, mâle et femelles, s'affairer et risquer leur vie pour les aider, mais aussi pour leur avenir. Je ne peux pas les condamner. Ma tribu n'est pas plus importante que la leur.

Elle pose de nouveau son regard sur Écaille de Suie et parle d'une voix pleine de solennité.

« Archigós sofós, steílte tous proskópous pou nomízete óti boreíte na chásete. Kanénas, an eínai zotikís simasías. O Johel kai egó tha meínoume mazí sas gia na sas prostatépsoume, aftá ta edáfi den eínai asfalí. I fylí mou eínai ischyrí kai yperaspístike píso apó tous pachioús toíchous. Boreí na kratísei mia méra. O ýpnos. »



Puis elle traduit en substance ce qu'elle vient de dire à Johel.

« O Mikmek kafchiótan gia ti dýnamí sas óli tin óra pou den ísastan ekeí. Ton entyposíase pragmatiká. Tha steílo ta misá apó ta Kobolds mou sto pánko sou, kai ta ypóloipa tha stratopedévoun edó mazí mas. Mikmek! Gnorízete aftá ta plásmata, étsi tha eíste o igétis tis omádas. Aftoí oi spoudaíoi sou gnorízoun kai tha se afísoun mésa. Miloún touláchiston ti glóssa mas? »

Mikmek, tout sourire, ce qui, avec la morphologie Kobold, donne une impression de terreur plus que de bonheur, s'empresse de partir former sa petite cavalerie. Avec lui, ils sont 10, armés de façon assez varié pour être utile dans différents cas de figure. Il semble que la défense de siège soit particulièrement familier de ces dragons de bas étages.

Le camp se prépare, des tentes sont confectionner en hâte pour les femelles enceintes, tandis que les valides montent la garde. Johel et Charani s'aperçoivent alors que les femelles Kobolds sont tout autant des guerriers que les mâles, voir même... mieux équipés et sûrement plus fortes. Les derniers mâles eux, s'organise des tours de gardes et débute une ronde autour des environs.

Peu après, les guerriers de Mikmek sont partit pour rejoindre le comptoir.



Alors qu'Ephyra tombe de sommeil a la fin du quart de premier garde, et s'en va se coucher dans le dortoir des explorateurs, tandis que les aventuriers sont dans leurs tentes le long de la palissade et de l'écurie, une troupe se fait entendre au loin. Tandis que le garde du premier quart s'apprête à réveiller le second, il décide de finir son action et d'aller avec lui sur la palissade, au niveau de la porte, pour voir qui arrive. Ephyra est alors avec eux, tandis que les autres dorment.


Devant la porte se dresse dix kobolds en armure de cuir, armée d'épée et d'arc, avec une bonne quantité de flèche dans le carquois latéral, qui sert aussi à soutenir l'arc quand il n'est pas en fonction. Au devant, se tiens Mikmek, connu des trois encore éveillé. Il a l'air fatigué, mais prêt à en découdre s'il le faut. Ses équipiers surveillent avec doutes les alentours et regardent les gardes d'un air perplexe. Il est facile de deviner leurs penser: "Sont-ils vraiment nos alliés?"

« Ephyra, eísai esý? Anoíxte mas! I klímaka aithális mas ékane na érthoume grigorótera, epeidí eídame íchni kontá. Geia sou ólo to chorió pou ftánei ávrio to proí. Grígori! Anoíxte mas! »