Hugo recula en se protégeant à la simple approche de son compagnon, cette simple intrusion l'avait éffrayé, néanmoins il reprit bien vite contenance et, maitrisant son envie de crier sur l'homme rat juste pour... espérer s'entendre crier il fit son couard et se contenta de chuchoter: « Comme être un rat de laboratoire » dit-il crument en se disant que son compagnon était assez intelligent pour comprendre l'analogie«  sauf que mon âme était le rat et la laboratoire était mon corps » avoua -t-il en ressentant un désagréable frisson.
« Si on retrouve ceux qui on fait ça à ta famille dis toi que le pire châtiment que tu peux vouloir leur faire sera moindre par rapport à cela si tu arrive à le faire durer dans le temps » non sans une certaine gêne il avoua à mi-voix sa décrépitude moral « Il s'en est fallut de peu que je vide vessie et intestin tellement j'avais la frousse. »

Le demi-elf était resté bouche-bée : une partie de son âme avait été aspirée par cet artéfact... ? Il regarda son épée dans son fourreau, et ne put s'empêcher de penser que c'était sa faute : c'était elle qui l'avait ammené en incité à rejoindre ce groupe. Mais ces aventuriers semblaient compétents, et il était lié avec eux, maintenant qu'il avait "vécu" leur histoire.
« Comment allons-nous nous procurer un tel artéfact ? Peut-être devrions nous aller dans une grande ville à la guilde des mages pour essayer de nous renseigner ? » dit-il, un peu naïvement.

Je ne suis même pas surpris

J'étais déçu pour Hugo, il semblait tellement motivé pour en apprendre un peu plus.
Ses compagnons étaient pressés de repartir et évoquaient même la possibilité de quitter la région.
Je réfléchis quelques secondes et interrompit mes amis

« Il est clair que nous devons en apprendre davantage sur ce phénomène et qu'une grande ville nous sera utile pour ses ressources. J'aimerais quand même resté un petit peu ici, j'ai l'impression que plusieurs années se sont écoulées en quelques jours. J'aimerais que nous prenions notre temps pour reprendre la route, j'ai un laboratoire qui m'attend et je voudrais y travailler. Comme vous le savez, je suis un alchimiste et j'ai des choses à faire … »

Le tiefflin allongé sur la table eut un mouvement imperceptible. Associé à une étrange lueur dans son regard, le druide était formel et n’eût pas besoin de demander à Hugo comment ça allait. L’adepte de Mask, cynique au possible, utilisa sa langue de bois chez les elfes. Il en résultat une grande considération pour le tiefflin, car chez les humains Timothee aurait pris sur lui tout du long, mais cette nouvelle expérience sociale chez les oreilles pointues n’était pas du tout à son goût, à l’instar des kobolds. Sans Hugo, probablement que le druide n’aurait pas pris de gant envers de cette race dont la sagesse des légendes paraissait usurpée de très très loin, causant ainsi un accident diplomatique.

Snirff vint s’enquérir du résultat, et bien qu’ils étaient espacé sur le sentier, les oreilles aiguisées de Tim n’eurent pas de mal à distinguer la conversation pendant qu’il guettait en tête de potentielles traces de pas, synonyme de danger.

Un frisson parcouru l’échine du druide lorsqu’Hugo émit son sentiment de crainte concernant cette région. Un moment de flottement verbal passa, un blanc comme on les appels communément. La voix grave de Tim rompit ce temps de réflexion.

« Une invasion de démons face à laquelle les champions de Melkyra n’ont su offrir qu’une dizaine de seconde de répit, un complot visant le bain de sang entre elfes et humains, et surtout, l’absorption des âmes dont nous avons fait la cruelle expérience. En réalité je crois en deux choses qui s’opposent : cette région est déjà perdue, mais tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. A moins que Finrar n’ait parfaitement interprété nos intentions, les elfes ne lèveront pas le petit doigt concernant les humains, que ce soit pour les attaquer ou les défendre, et nous allons donc leur donner les derniers rudiments de survie que nous pourrons leur inculquer.

Ah, et sur mon temps libre, ou plutôt en heures supplémentaires, j’en profiterais pour mettre à bien un talent de ma contribution afin de créer des parchemins de sort. Au passage si vous avez une commande à passer c’est le moment, mais les profanes ne peuvent lancer mes parchemins.  »

Me suivre... pas suivre le groupe mais me suivre... pesta Hugo intérieurement Putain d'pée à la con ! J'aurais dû la balancer dans un ravin se reprocha-t-il. Le tiefflin n'avait rien contre le demi-elfe mais il se demandait si c'était le choix de l'être humain ou de l'être forgé.
« Volontiers » répondit-il. « Et sans vouloir être offensant je dirais que le fait que tu possède du sang elfique ne pourras je pense qu'adoucir la tension présente et aider à parler du traiter à signer, nous en profiterons pour récupérer les primes afin de les dépenser dignement à la ville pour nous équiper. »
Se tournant vers Snirff il continua: « Si tu pouvais dégager un peu de temps pour étudier à nouveau toutes les notes que nous avons trouvé, peut être aussi interroger l'aubergiste ou bien Barton pour essayer d'en tirer autant d'infos que possible afin de faciliter notre orientation à la capitale. »
A l'attention de Tim il se contenta de dire: « Ne soit pas trop dur avec eux, on ne peut faire de miracle en si peu de temps et tout les conseils que tu pourras leur apporter pour être autonome seront une aide à leur survie. »

Les aventuriers s'étaient donné deux jours pour cloturer leurs affaires dans la région. Ils se séparèrent après un repas copieux et vaquèrent à leurs occupations

Tim se rend au camp des brigands et passe les deux journées à leur enseigner les rudiments de la survie dans la nature. Son enseignement est de qualité et bien accepté par la population. Les enfants se joignent à ses leçons et sa bonne nature ainsi que ses qualités pédagogiques en font un moment utile et agréable. Il leur apprend à la fois comment chasser, cultiver la terre et respecter la forêt. Ses élèves sont meilleurs qu’il ne le pensait et plein de bonne volonté. A l’issue des deux jours, il sent que son action a eu un impact positif sur les anciens brigands et qu’il a augmenté leur chance de survie.

Snirff quant à lui s’enferme dans son laboratoire. Il passe son temps à concocter d’étrange potions et en oublierait presque le temps qui passe. Il prend aussi un moment pour relire le rapport trouvé au camp des bandits mais n’en tire pas d’information supplémentaire

• Le livre contient des informations assez précises, sur le nombre de personnes vivant au camp, la tente dans laquelle ils sont, les rations qui leur sont accordés, les recrues potentielles etc... Il contient aussi un historique des convois intercepté, du butin récupéré et des sommes à laquelle tout cela a été revendu
• Vous arrivez à décoder les noms des plus gros acheteurs d'alcool volé, vous ne pouvez pas en faire grand chose en soit mais c'est une information que Zszaufeiin pourrait utiliser pour augmenter la rentabilité de son petit business
• Les dates de livraisons d'armes sont particulièrement régulières et les quantités sont toujours identiques même si les prix peuvent varier. Si comme le dit Eric l'idée est d'armer de nombreux camp, peu de villes seraient capable de produire autant sans que cela ne soit suspect... Peut être même uniquement la capitale. Si vous pouviez observer ou obtenir plus d'information sur les capacités des forges, les allées et venues des convois et leur contenus, vous pourriez peut-être même remonter la fillière[/spoiler]


De leur côté, Hugo et Valar décident de visiter chaque communauté de la région, porteurs de message de paix et d'entente, les elfes s'incrivent dans leur mutisme habituel mais chacun voit l'intérêt de la démarche et tous sont conscient qu'une menace supérieure semble planner sur la région. La présence de Valar lui est d'une aide précieuse et son entreprise est globalement couronnée de succès et tous se réjouissent de la création prochaine d'un traité de paix. Le tieffelin fait promettre à chaque camp d'envoyer des émissaires pour relancer les relations. A l’issue des deux jours, ils ont le sentiment d’avoir grandement contribué à l’apaisement de la région, leurs actions préalables avaient déjà beaucoup aidé, mais désormais, des relations cordiales sont en train de se construire
Il profite de ces voyages pour aller récupérer les primes qui lui sont dûes. Le responsable des tirailleurs l’accueille et lui sert la main avec un air surpris
« Et bien! Si on se réfère à votre efficacité, vous valez mieux que la première impression que j'ai pu avoir de vous! »
Il s'incline légèrement dans un geste d'excuse sincère
« Dommage que vous n'ayez pas pu attraper Bradeon... Je suis convaincu qu'il est innocent mais ça aurait fait bien sur mon rapport...Voila votre argent, je vous inscrirai sur notre registre et mettrai un mot positif en votre faveur, n'hésitez pas à visiter nos autres guildes, je suis sûr qu'ils auront du travail pour vous »
Il enchaine avec une visite à la taverne et la belle Alya le remarque immédiatement et lui envoie un sourire timide. Elle continue son service mais lui jette des regards de temps en temps. Hugo s’approche de son oncle et lui raconte ce qui s’est passé. Celui-ci se décompose lorsqu’il comprend que la donne à changé mais se reprend très rapidement et enchaine avec son sourire hypocrite habituel
« Voici la somme promise… Je suppose que cela ne change rien au deal que j’avais auparavant ? les caisses restent au même prix ?  »
Hugo peut intervenir et jouer cette scène en parallèle ou laisser Z qui a repris le « commerce » dans l’autre ville gérer la situation
Il profite aussi de sa visite pour revendre l’équipement qui ne leur sert à rien et se ravitailler

Les aventuriers semblent avoir fait le tour de ce qu’ils pouvaient faire dans la région. De nombreuses pistes sont encore ouvertes… Qui a forgé et fournit les armes ? L’affaire semble bien plus grosse qu’un simple camp de bandit dans une région isolée… Qui était ce Eric et que faisait-il à cet endroit ? James a parlé d’un ancien collègue, sa présence n’était surement pas due au hasard… Peut être ce dernier aura-t-il plus d’informations à vous fournir ? Après tout il vous a confié que vous pourriez le retrouver à la taverne de l’ours éméché, à Syldarys, en commandant du vin épicé, « le moins cher de l’année dernière » et en payant avec une pièce en platine… Qu’est-il arrivé aux âmes des aventuriers ? Que sont les pierres d’âmes et comment se sont elles retrouvées aux mains des orcs ? D’ailleurs leur acuité tactique était des plus surprenante, sont-ils vraiment capables de s’organiser ainsi tout seul ? La lettre trouvée dans la tente du chef laissait penser que tout cela faisait aussi parti d’un plan à plus grande échelle… La capitale semble être l’endroit désigné pour commencer à répondre à ces questions….

Alors que les aventuriers discutent de tous ces sujets lors de leur dernier petit déjeuner dans la taverne, la porte s’ouvre, l’ancien garde du corps de Collin entre et scrute la salle. Une seconde plus tard, un visage familier franchit la porte, et vous regarde avec un grand sourire. Zszaufeiin s’approche de vous en tirant sur sa pipe et s’assoit à votre table
« Bien le bonjour les amis ! Ah ! Un nouveau visage… Que fait mon demi-cousin en votre compagnie ? »
Il incline la tête en direction de Valar
« On m’a rapporté tous vos exploits ! Il semblerait que vous soyez tout aussi efficace sans ma présence !J’ai ouïe dire que vous étiez sur le départ, je voulais juste faire un petit point avec vous sur la situation. De mon côté tout se déroule à merveille, les quelques récalcitrants au changement n’ont pas été très compliqué à persuader et la liste d’acheteurs que vous m’avez fourni m’a été très utile… Il semblerait qu’interdire l’alcool n’entraine qu’une augmentation de la consommation ! Les profits arrivent déjà et, selon notre accord, je vous les ferai parvenir dans 2 mois, puis tous les mois qui suivent »
Il se penche en arrière sur son siège et ajoute
« Quelque chose que je peux faire pour vous avant de se dire adieu ? »


Vous gagnez 1500 po pour les primes de Collin et de Norm
Vous gagnez 1000 po pour avoir débarrassé la région des bandits
Je laisse faire de l’achat/vente, merci d’indiquer les transactions, prix classique PF,on va aller vite =) N’est disponible ici que le matériel commun, rien de magique, rien de maitre
Je vous laisse faire la création de potions/parchemin, le laboratoire est bien rempli et Snirff trouve tout ce dont il a besoin, merci de m’indiquer les créations
Vous pouvez évidemment emporter une ou deux armes forgées pour les faire analyser à la capitale

Modifié par un utilisateur jeudi 11 octobre 2018 12:05:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Valar accompagna Hugo. Il sentait le malaise que l'inquisiteur semblait avoir, mais il ne lui en tint pas rigueur : après tout, c'était lui le nouveau, et la confiance ne pouvait pas être acquise dès la première minute. Il passa donc son temps à convaincre la région de ne pas s'entretier. Sa race fut d'un bénéfice certain, et il usa de ce trait pour montrer qu'humains et elfes pouvaient s'accorder.

Une fois de retour à la taverne, un curieux personnage fit son entrée. Lorsqu'il entra, la réaction de Valar fut immédiatement de mettre la main sur le pommeau : un elfe noir, ici... Que faisait-il ici ? Il passa en revue la réaction des autres qui semblaient contents de le voir. Lorsque l'elfe noir s'adressa à lui, il relacha son pommeau.
« Bonjour à vous. Nous n'avons pas été présenté : je me nomme Valar Elnaril, Magus. J'ai été libéré par les personnes ici présentes, envers qui j'ai une dette. J'ai donc rejoint le groupe pour l'honnorer. »
Il inclina la tête en signe de salutation, mais il ne put s'empêcher d'être méfiant : les elfes noirs étaient réputés vils et fourbes.

Je saluais Zzzz de la main, ce geste était un peu ridicule. Je m'interrogeais sur les préparatifs de notre ami l'elfe noir, il était clair dans mon esprit que je ne chevaucherai pas un cheval. J'avais déjà entendu des hobbits chevaucher des chiens ou leur parenté. Certains montait aussi des petits chevaux de la taille d'un poney mais j'étais persuadé que je ne serais pas l'aide sur une telle monture.
Peut-être que j'accompagnerai un compagnon sur sa monture, bref, tout cela attisait ma curiosité.

« Bon, les amis, nous pouvons nous mettre en route, j'espère que vous connaissez le chemin » déclarai-je en roucoulant en imaginant que chacun réponde par la négative.

La nouvelle équipe d'Hugo écoute ses propos avec attention et lui réaffirme sa loyauté... Quant à savoir à quel prix elle se situe... C'est une autre histoire... N'étant pas là pour se rappeler à leur bon souvenir, le tieffelin n'a plus qu'à espérer que son choix de s'associer avec un elfe noir était le bon.
Les aventuriers finissent leur pitance et se dirigent vers l'arrière de la taverne. Là, des chevaux on ne peut plus anodins les attendent, les bêtes, qui n'ont absolument rien de remarquable, broutent tranquillement les brins d'herbes qui sortent de la cours. En s'approchant le groupe s’aperçoit que les animaux disposent d'un port altier et tâter leur flanc révèle une musculature remarquable. Les selleries, de la même manière sont d'une qualité irréprochable mais d'un aspect lambda. Sur chaque bête se trouve un petit bardas contenant une longue cape d'un vert marron naturel, un peu de vivres et du matériel de camping pour une petite semaine.
Quoi qu'attendaient les aventuriers de Zszaufeiin, c'est son pragmatisme qui a pris le dessus, leurs montures leur permettraient d'atteindre la capitale rapidement et sans se faire remarquer.

Après un dernier regard vers le village, ils se mettent en route au petit trot. Si l'empire a atteint le niveau de prospérité qu'il connait depuis de nombreuses années, c'est grâce à la qualité de son infrastructure! Il suffirait au groupe d'une demi journée pour rejoindre l'une des grandes artères qui mènent à la capitale, mais les aventuriers savent bien que ses routes seront plus probablement surveillées par les brigands (surtout qu'avec la situation actuelle, il y a de grandes chances que la garde soit déjà bien occupée)... Emprunter les petites routes leur permettrait d'être plus discret mais augmenterait grandement le temps requis pour aller à la capitale...