Orlamm arbora une mine dubitative aux propos de l'aasimar. "Si ce sont des hantises, tuer leur enveloppe corporelle ne risque-t-il pas d'être inutile ? Ne vaudrait-il pas mieux se rendre de suite dans le couloir de gauche ?" Sans attendre la réponse, il fixa l'endroit désigné par Appollonios mais il ne vit rien de spécial. Curieusement, cela le mit d'autant plus sur ses gardes.

Murmure dans la brume


Ils traversèrent aussi vite que possible la chambre aux onéirogènes, laissant derrière eux la brume ocre et les sinistres mouvements de la craie sur les murs...Ils s'engagèrent dans un corridor étouffant, encombré de pierres effondrées. Ils ne pouvaient pas déterminer la différence entre l'intérieur et l'extérieur...et de la brume semblait s'infiltrer par les failles des murs.

La chambre qui les attendait au bout du couloir était un amalgame chaotique de plusieurs cellules aux murs abattus, formant une pièce qui donnait l'impression qu'elle pouvait s'effondrer à tout moment. Les murs étaient couvert de milliers de lambeaux de papier et de parchemin, dans une tentative pitoyable d'en couvrir les fissures. Des douzaines de chandelles à la lumière tremblante éclairaient tant bien que mal les murs et les "oeuvres d'art " qui les recouvraient, d'innombrable représentations de paysages inquiétant, de figures dans la brume, s'étendant vers de sinistres infinis. La multitude de visions et de points de vue contradictoires, incohérents, faisaient de cette chambre le seuil des cauchemars.



Au centre de la pièce, un homme était assis en tailleur, les yeux clos. Il était émacié, ses longs cheveux pâles étaient noués en queue de cheval dans son dos, et il portait une robe jaune faites de plusieurs uniformes de patients déchirés et recousus les uns avec les autres. Sur son front et son torse étaient tracés à la craie des symboles étranges, incompréhensibles. A leur arrivée, sa bouche s'ouvrit en grand, et une voix sifflante mais puissante comme le tonnerre en jaillit, alors que ses lèvres demeuraient immobiles, comme si quelqu'un d'autre parlait à travers lui.
« Vous devriez être morts! Pourquoi n'êtes vous pas morts? »

Zandalus bondit en avant, se redressant comme une marionnette sur des fils invisibles. Il saisit une barre ferrée couverte de runes, prêt à se battre, les yeux focalisés sur le vide.

Modifié par un utilisateur samedi 17 novembre 2018 19:41:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Orlamm ne daigna pas répondre au sieur Zandalus. Il se contenta d'en appeler à son dieu, s'approcher puis frapper.

Ainsi donc était arrivée l'heure de vérité. Le moment de l'affrontement.
Au fond de lui, Appollonios éprouvait un vague malaise.
Était-ce lui, cet ennemi sournois qui distillait la folie dans les âmes déjà torturées des résident de l'asile?
Il ressemblait davantage à une autre victime. Mais de qui? De quoi? Peut-être du prince en haillon?
Leur chemin avait été long pour en arriver là. Jamais leur détermination n'avait été aussi grande.
La puissance théurgique d'Appollonios -qui n'avait cessé de croitre ces derniers jours- les protégeait tous.
Alors, il fallait réellement qu'ils en finissent et qu'ils éradiquent le mal qui empoisonnaient ces lieux.

Déterminé à gêner leur ennemi dans toutes les tentatives qu'il ferait pour en appeler aux pouvoirs surnaturels que sa folie lui conférait, Appollonios contourna donc avec prudence la position de leur ennemi pour se positionner derrière ce dernier.
Sur le trajet, il eut un visuel sur les réduits encombrés de gravats qui jouxtaient cette piaule crasseuse.


HRP

Effets actifs : flou, bénédiction, protection VS mal (tous)
Action simple : se met en défense totale
Acion de mouvement : se déplace en B3
CA : passe à 26 (adversaires maléfiques)
Provoque éventuellement une AO de la part d'Ulver.

• perception : 1d20+9 donne [4] + 9 = 13

Modifié par un utilisateur jeudi 22 novembre 2018 09:01:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avec une moue contrariée, Raayaatma dut s'avancer mais renoncer à participer au combat, en cette mêlée furieuse où ces projectiles risqueraient d'atteindre ses compagnons... Elle se contenta donc de se placer pour ne pas les gêner (D5), tout en apostrophant l'illuminé, d'une voix travaillée pour être forte et claire :

« Tu n'as pas pu nous atteindre, vil prince des loqueteux; et tu ferais mieux de t'enfuir la queue basse tant que tu le peux ! Retourne à ta tanière de cauchemars et de brouillard car nous allons clore le passage... »
Ceci afin de capter l'attention du marionnettiste... avant de tenter d'en faire autant de ses pensées, ainsi orientées.
hrp

Modifié par un utilisateur dimanche 18 novembre 2018 10:58:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Afin que Zandalus ne puisse plus tenter la moindre manoeuvre de repli, Orlamm décida de passer dans son dos (C1) quitte à s'exposer à une attaque de son adversaire. Puis, aider par la tactique toujours aussi précise d'Appollonios, il asséna un coup d'épée qui mit un terme à l'existence de cet individu malfaisant.

Modifié par un utilisateur dimanche 18 novembre 2018 19:29:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Murmure dans la brume


Tombant sous l'épée d'Orlamm, Ulver Zandalus s'effondra, sa robe s'imbibant de...en fait, il n'y avait pas de sang qui coulait de ses blessures, mais la même fumée jaune qui plongeait tout l'asile dans la pénombre. La même brume surgissait de sa bouches, de ses narines, s'infiltrait autour de ses yeux comme des larmes de miasme.
Le cultiste mourant était en train de dégager un nuage de brume qui enveloppait la salle autour de lui, menaçant d'engloutir les lieux.

Raayaatma


Zandalus paraît être mort, mais la brume qu'il dégage est aussi plutôt inquiétante.

«  Si on veut fouiller la pièce ça serait pas mieux d’enfermer le corps dans un placard ?  »

Déjà Lisbeth cherchait une petite pièce, où ils pourraient pousser le corps inanimé de leur ennemi vaincu. «  Et en fonction de la quantité de brume il faudrait envisager de le fouiller vous ne pensez pas ? Personne ne sait simuler une brise pour orienter la brume?  »

Le groupe d'amnésique était presque surpris par la facilité avec laquelle ils avaient vaincu Zandalus. Malgré ses pouvoirs étranges...qui n'étaient pas sans rappeler ce dont Raayaatma était capable, le leader des Apôtres en Orpiment était tombé sans véritable résistance.

Ils hésitaient sur la conduite à tenir, et alors que Lisbeth proposait de fouiller les lieux, Orlamm et Appolonios étaient déjà durs à la tâche. Le halfling ne découvrit rien de véritablement intéressant, mais le nain parvint à trouver une latte du carrelage qui était descellé sous le matelas qui servait à Zandalus à méditer. Elle contenait quelques bourses contenant quelques dizaines de pièces d'or, sans doute volées au personnel de l'hopital, une baguette de bois gravée de runes, une fiole emplie d'un liquide translucide, et surtout un lourd volume fermé par un verrou. Il portait un titre dans une langue dansante, mais peu familière pour la plupart d'entre eux.

Polyglotte (Ou Linguistique DD20)



Murmure dans la brume



Alors qu'ils fouillaient les lieux, le nuage de fumée émanant de Zandalus se condensa soudain, formant une silhouette de haute stature, la gueule garnie de crocs aigus, le visage et le corps enveloppés dans un amas de haîllons en lambeaux, tous teintés de jaune ochre, comme la brume autour d'eux. Il tenait à la main un rasoir dentelé long comme une paume, à la lame vicieuse brillant à la lueur des chandelles.
Il tordit son cou à un angle impossible, semblant braquer son regard sur tous à la fois malgré le foulard qui lui couvrait les yeux. Sa simple présence leur glaça le sang; alors qu'il murmura d'une voix crissante comme le vent sur des éclats de verre.
« Vous devriez être morts. Je vais m'assurer que cela soit le cas! »

Avec un rugissement suraigu, il bondit en avant, rasoir à la main. Lisbeth fut la seule assez rapide pour réagir avant lui...

Modifié par un utilisateur samedi 24 novembre 2018 23:40:19(UTC)  | Raison: Non indiquée