Idril continuait son expertise Thassilionienne sous le regard suspect de Finius qui passait de plus en plus de temps à l'extérieur, ne faisant des rondes que lorsque cela semblait lui chanter. Plusieurs fois dans une même journée, Idril le surpris à rester immobile à l'observer dans un coin de la pièce, le mercenaire prétextant trouver une solution pour les spectres. Ses pas sur les dalles étaient d'ailleurs la seule source de bruit dans l'environnement de la sorcière qui commençait à réunir de nombreuses informations à propos de l'endroit. Cependant, la seconde tablette lui était toujours indéchiffrable et la troisième portait en elle un mystère à résoudre qui lui semblait primordiale. Lorsqu'elle expliqua cela à l'Humain, ce dernier reprit de la vie dans son regard et une étrange lueur d'intérêt parcourra ses yeux perçants.

« Une arme vous dites ? Et vous pensez qu'on peut toujours s'en servir malgré son état ? »Demanda Finius tout en tripotant les parchemins de recherche de la sorcière, chose qu'il n'avait pas fait jusqu'ici. « Vous allez écrire vos recherches sur un nouveau journal ? Ayez l'intelligence d'en faire une copie cette fois... » piqua l'Humain, toujours aussi susceptible et peu enclin aux excès de langage de l'Elfe le concernant.

Il laissa par la suite la Sorcière travailler dans de meilleure condition, accélérant ses rondes et sortant de moins en moins à l'extérieur pendant les journées de recherche, cela se vit sur son visage, mais également sur celui de la sorcière où des cernes apparaissaient et où la pâleur de leurs peaux s'accentuait à force d'éviter les rayons de soleil. Si le mercenaire avait reprit de l'intérêt dans cette escorte archéologique, son mental semblait s'affaiblir, chose auquel la sorcière n'aurait jamais cru possible jusqu'ici, elle le surprit plusieurs fois parler tout seul et l'entendit même crier des phrases indistinctes une fois sortit prendre l'air.

Les recherches sur la troisième tablette commençaient à porter leurs fruits et la rune qui lui semblait si familière lui revint partiellement en tête. La colère représentait ce lieu ou en tout cas, la personne qui en avait la charge et cette autre rune désignait un "ennemi", un terme qu'elle trouva plusieurs fois dans ses découvertes. Elle conclu assez facilement que cette sentinelle de pierre, cette statue protectrice, concernait un royaume ou une partie d'un royaume qui se défendait contre un autre, éventuellement une guerre ou une rébellion assez longue dans l'ancien Empire pour que ces derniers veuillent construire un tel moyen de défense. Malheureusement, elle savait pertinemment que la traduction de cette rune mystérieuse ne serait possible qu'avec son ancien journal...

Mais avant que cette pensée ne la traverse, Finius la fit sursauter ! Immobile, derrière elle, elle n'avait pas sentit sa présence ni entendu ses pas, même sa respiration déjà très silencieuse ne se fit pas percevoir. Il la fixait et pour la première fois depuis longtemps, Idril douta de lui, il dit alors, en chuchotant.

« J'ai trouvé une solution pour les spectres... mais je vais avoir besoin de votre aide. »Puis parlant de plus en plus fort afin de retrouver une voix normale « On va les coincer ailleurs en les faisant sortir du sous-sol, à quelle salle pensez-vous pour les bloquer à l'intérieur ? Vous pensez qu'on peut améliorer cette stratégie ? »Fit-il alors qu'Idril commençait à se demander s'il ne perdait pas la boule ou si c'était vraiment une bonne idée.

Tu peux relancer ton jet de mystère pour la seconde tablette.

Modifié par un utilisateur lundi 26 novembre 2018 17:37:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Froid comme le marbre, Finius attrapa une bougie et se dirigea vers le passage anciennement secret qui menait au second sous-sol, juste à côté de la salle de recherche où Idril passait ses journées. Du bas de l'escalier ténébreux remontait un air froid et hostile ainsi que de léger chuchotement, à moins que cela soit l'imagination d'Idril...

« Elles ne sortent pas, elles restent en bas de cet escalier. Plusieurs options s'offrent à nous.

La première : on tente de communiquer avec elles, peut-être retourneront-elle dans leur crypte, leur plan ou que sais-je encore. Vous m'avez dit que vous les aviez libérer d'un passage qui semblait ne pas avoir été découvert par Nualia, un tombeau. Si ces ombres sont les traces de défunts n'ayant laissé sur notre plan que leur colère, alors nous pouvons peut-être les faire disparaître ou du moins les calmer pour qu'elles ne veulent pas nous trucider.

La seconde : si la communication échoue, il est probable qu'elle veuille sortir pour en finir avec nous, dans ce cas-là, je trouverais une bête dehors que je traînerais avec une corde pour servir d'appât et je les piégerais dans une pièce aveugle que je calfeutrerais pendant que vous préparerez vos sorts.

T'as l'air d'en savoir sur ces monstres, quel genre d'appât serait le plus efficace à ton avis ? Un animal ? Un gobelin ? Une fée ? J'ai vu des mites dans cette foret, c'est le genre de truc qui énerve tout le monde non ? »

Finius mettrais 1d2 jours à capturer un animal, 2d2 jours pour un gobelin et 3d2 jour pour une mite.

« Pour la pièce à calfeutrer, j'avais pensé à cette espèce de harem »D2 sur la carte« Ou alors cette chambre de gobelin près de la chapelle »D10« Dans tout les cas je vais devoir bien fermé toutes les portes pour éviter qu'elles se dispersent dans le complexe... espérons que la tentative de communication réussissent, ça nous éviterais bien des ennuis... et espérons aussi que vous trouviez des trucs intéressant dans ce sous-sol, sinon... »Menaça-t-il tout en sifflant d'ennui.

Connaissance Nature DD12 pour l'animal :


Connaissance Local DD12 pour le gobelin :


Connaissance Plan DD12 pour la mite :

Modifié par un utilisateur mercredi 5 décembre 2018 18:58:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Non. Je ne parle pas ce commun là. J'ai une tête d'Elfe Noir ? »

Finius semblait ne pas apprécier le fait de servir de larbin à la recherche d'un appât pour l'opération d'Idril mais il s’exécuta et parti à la recherche d'un gobelin répondant aux critères de la Sorcière.

« Il est préférable qu'on prépare l'appât et le chemin qui les mène au harem avant de se lancer dans des négociations avec ces monstres d'un autre plan. »

Mais une fois que l'Humain fut parti, Idril ressentit une forte solitude dans ce complexe ancien et préféra passer la plupart de son temps à l'extérieur de Pic-Chardon dans les bâtiments de Vol-Pépite. Elle en profita pour se remettre à ses méditations habituelles et se reconnecter convenablement avec son familier. Celui lui fit un très grand bien et éspérait que cette aventure à la recherche d'un gobelin râleur puisse aussi alléger la conscience de Finius qui semblait très irrité.

Lunedi 8 Kuthona - 17h14 - Salle de recherche.

« Putain de gobelin... »

Irrité, sûr qu'il était à présent. Ayant passé plus d'une semaine à la recherche du gobelin le plus bruyant et le plus râleur de Varisie.



«  Mi smo v zgodovinskem trenutku za našo državo. Z dialogom, spoštovanjem in zavezo bomo uspeli.Moja edina skrb je tebi. Moj edini boj je za vas. Naša edina bitka je za Krancijo. Mi smo v zgodovinskem trenutku za našo državo. Z dialogom, spoštovanjem in zavezo bomo uspeli. Moja edina skrb je tebi. Moj edini boj je za vas. Naša edina bitka je za Krancijo !!!! »

Alors qu'Idril méditait devant la falaise, assise en tailleurs face à la mer, Finius lui balança le gobelin saucissonné.

« La prochaine fois, c'est toi qui va le chercher. »

«  Mi smo v zgodovinskem trenutku za našo državo. Z dialogom, spoštovanjem in zavezo bomo uspeli.Moja edina skrb je tebi. Moj edini boj je za vas. Naša edina bitka je za Krancijo. Mi smo v zgodovinskem trenutku za našo državo. Z dialogom, spoštovanjem in zavezo bomo uspeli. Moja edina skrb je tebi. Moj edini boj je za vas. Naša edina bitka je za Krancijo !!!! »

« TA GUEULE ! »

Jamais Finius n'avait perdu son sang froid de la sorte, Idril ne pouvait imaginer toutes les souffrances morales et psychologiques qu'il avait du ressentir en voyageant avec cette créature très épuisante. L'avantage, c'était que si la communication ne marchait pas avec les Ombres, il était certains qu'elles sortent de leur tanière pour faire taire ce gobelin à tout jamais.

Idril se releva, le sort de compréhension des langages et le moral bien préparé. Il était temps de descendre cet escalier...

Dit moi comment tu te prépares à présent pour leur parler et comment tu places Finius en cas de problème... le chemin vers le harem est préparé et barricadé de sorte que les ombres ne puissent se faufiler ailleurs.

Psychologie DD15

Finius attendais, plus loin, en compagnie du gobelin. Ils regardaient avec silence (le gobelin étant bâillonné) et attendait la suite de la séquence magique.

Idril, avait prit soin de déplacer tout les encombrant de la salle de recherche, les ayant placé contre le mur, elle s'était installé en tailleur dans un cercle rituel fait à la craie et seuls les bougies éclairait son visage concentré, yeux à demi-clos. Elle avait réfléchi sur la tenue et l’exécution de ce sort qui demandait en général une préparation préalable en méditant de nuit, lorsque les énergies sont les plus favorables au don. Mais elle était persuadée que lancer simplement le sort ne lui serait pas d'une aide assez convenable. Elle mit le paquet. Elle récita en langue Elfique les oraisons les plus douces et les prières profanes les plus impies, au fur et à mesure qu'elle récitait, les flammes vacillaient et l'obscurité alentours se faisait aussi ténébreuse que dans la plus profonde des cavernes. Elle entra en transe.

De l'autre côté, Finius n'en menait pas large et avait dégainé, la sueur glaciale qui perlait de son front lui fit comprendre qu'il ne maîtrisait pas tout parfois et encore moins lorsqu'une sorcière exécutait un rituel de cette envergure pour communiquer avec des créatures mortes venu hanté le plan matériel. Il jeta un rapide coup d'oeil au Gobelin qui était terrifié. Le mercenaire leva la tête lorsqu'il n'entendit plus la voix d'Idril dont la forme évasive se brouillait aux rythmes des lueurs de cire.



C'est dans cette lumière se battant avec l'obscurité qu'il vit les ombres sortir de leur tanière, glissant comme des serpents vers la Sorcière et entourant son cercle comme des affamés, ils prirent alors la silhouette d'humain et chacun à leur tour parlèrent dans une langue ancienne, ils parlèrent en Thassilonien, chacun à leur tour.

« Tsu shitsumon ga arimasu. »





Son sort était assez puissant, elle les comprenait parfaitement et savait comment leur répondre... alors que de son côté, Finius était en alerte rouge, tout ses voyants de danger était au maximum car l'obscurité était devenu totale à présent et les bougies n'éclairaient plus que leur support de cire.

Intelligence DD15


Tu peux poser les questions une à une.

Modifié par un utilisateur mercredi 2 janvier 2019 17:56:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les mains moites, Finius tenait tant bien que mal la corde qui le liait au gobelin. Ses yeux fins tentaient de scruter l'obscurité, ces mêmes ténèbres qui semblait paralyser sa raison. Lorsque Idril lui proposa de poser une question, il ravala sa salive, pas certain d'avoir bien ouïe ses propos.

Les Ombres quant à elles, tournaient autour de la sorcière avec leurs visages terrifiants, halant un froid morbide et fixant l'Elfe avec une voracité sans égal. Le temps qu'il mirent pour répondre à la sorcière du bois d'Egan sembla interminable, elle n'avait plus la notion du temps. Les ombres répondirent chacun leurs tours avec une voix aussi grave que lente.

« Dentō. Shi e no kyōfu.. »





Idril se rappela alors la crypte dans laquelle les Héros avait rencontré les ombres, il y avait six tombeaux. Alors qu'elle essayait de se souvenir d'autres détails, elle entendit la voix lointaine de Finius, qui n'était pourtant pas loin, le climat noir et froid semblait ralentir le temps mais aussi l'espace.

« Demandez-leur comment faire marcher l'arme ?! »

Idril prit alors soin de poser la question avec une déférence toute spirituelle. Soudain, les ombres se mirent à regarder Finius et s’arrêtèrent de tourner en rond. Un silence inquiétant régnait. Un froid glacial à faire trembler un brasier. Les yeux rouges exorbités des créatures d'un autre plan ne lâchaient pas le mercenaire du regard. Elles répondirent alors :

« Uso. Kare no ito wa waruidesu »



« Alors ? Que vous ont-il dit ? Pourquoi hante-t-il ces lieux ? Comment fonctionne l'arme antique ?! »

Un froid glacial...

Modifié par un utilisateur jeudi 10 janvier 2019 17:44:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Idril avait déjà réfléchie à un moyen de renvoyer les Ombres sur leur plan et malgré toutes ses méditations préventives, elle n'avait pas réussie à puiser dans un quelconque souvenir pour libérer une Ombre à la différence des fantômes, des spectres et autres joyeuseté ectoplasmique, les Ombres n'étaient sur le plan matériel que pour détruire et nourrir leur haine insatiable.

De son côté, Finius s'impatientait, encore plus depuis qu'Idril lui avait annoncé que l'arme n'existait peut-être pas. La sorcière n'était pas sûr de l'avoir convaincu mais cela en avait l'air. Il lui restait encore une question à poser...