Suivant Hugo de près, je passai les gardes sans lever la tête.

« Sommes-nous pressés au point de se diviser ? En tout cas, il est préférable de se trimballer en force dans le quartier de la gouttière, cela regorge de guilde de voleur et coup jarret. Pour la suite, j'aurais tendance à retrouver et raconter au Sir Tharn tout ce que nous avons fait et ce que nous comptons faire, il pourra peut-être déjà nous aider. »

Je fouillais mes poches, je n'avais plus rien à grignoter.

« J'ai faim aussi » disais-je d'un air des plus attristés.

Suivant la suggestion de leur nouveau compagnon, le groupe se met en route vers l'est. L'entré de la ville est aussi agitée que l'on pourrait s'y attendre, le groupe doit se faufiler entre les marchands, les badauds et les chariots qui bloquent le passage pour décharger une quelconque cargaison. Hugo repousse mendiants et camelots avec un sourire charmeur et désolé et le groupe parvient à avancer à un rythme correct.

Le groupe traverse ensuite un quartier résidentiel et passe devant un grand nombre de tavernes... L'endroit pourrait aussi bien être fréquenté par des gens de passage que par les travailleurs moins aisés de la ville. Les bruits et les odeurs sont puissants et variés et les sens du demi orc, en particulier, sont fortement agressés. C'est d'ailleurs celui-ci qui remarque le changement avant les autres, après environ 30 minute de marche. L'odeur d'épices fait place à celle de la pisse, celle des poulets rôtis à celle des ordures oubliées trop longtemps et le parfum des filles de joie à celle de quelques cadavres laissés aux corbeaux dans une ruelle lointaine. L'architecture change elle aussi, les bâtisses sont plus hautes et les façades plus usées par le temps, les routes se font plus petites et le groupe doit désormais avancer en file indienne pour continuer sur leur monture. En une minute à peine, ils ont changé de monde. Les mendiants sont omniprésent, des enfants sales jouent dans les rues et transactions peu scrupuleuses se font au grand air.

Heureusement pour nos aventuriers, leur groupe a forte allure! Seul un fou (ou quelqu'un de bien préparé) irait se frotter à un groupe de 5 cavaliers armés jusqu'aux dents. Après quelques pas, alors que le groupe commence à se demander dans quelle direction aller, il entendent un cri d'enfant
« Lâche moi enfoiré! Tu ne sais pas à qui t'as à faire! La goutte aura ta peau! »
Le groupe tourne la tête pour voir à une vingtaine de mettre un étranger à la peau sombre aggriper un enfant en haillons d'une dizaine d'année. L'homme est encadré par deux gardes du corps massifs qui dégainent leur épée. Il répond avec une grammaire parfaite mais un fort accent aux sonorités rugueuses
« Qu'est ce que j'en ai à foutre de La goutte, d'où je viens le vol ne se règle que d'une façon... J'espère que tu es ambidextre! »

Modifié par un utilisateur samedi 6 avril 2019 22:40:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

La grande majorité des gens se désintéressent immédiatement de l’événement. La plupart continue leur activité comme si de rien n'était et quelques uns s'éloignent de la scène d'un pas pressé. Les règlements de compte sont monnaie courante et personne ne semble s'émouvoir du sort d'un gamin vagabond.
Le basané se tourne vers Zaark d'un air furieux et répond
« Qu'est ce que ça peut te fouttre?! Je ne menace personne, je rends justice! Ce gamin m'a volé et il doit en payer le prix »
Entrevoyant une lueur d'espoir le gamin commence à se débattre... Mais la main de l'étranger est ferme. L'enfant s'adresse directement au demi-orc, les larmes aux yeux
« C'est pas vrai messire, je n'ai rien fait et ils m'ont attaqué sans raison! »
Imperceptiblement, les deux sbires se sont tournés vers le groupe d'aventuriers et avancés d'un pas

Le peau-verte regarde l'enfant. Il sais qu'il ment. Mais il s'en moque. De ce qu'il voit ici, la ville est comme la nature, un lieu sauvage où chaque jour est un combat contre la mort. Ce mioche, il agissait comme lui le fait dans la forêt : se battre pour rester vivant et se nourrir. Il aurait grandi ici, il aurait agis de la même.

Il pose pied à terre. Si cela dérape, il sera plus à l'aise qu'à cheval.

« Lâche le. On est plus nombreux et on sait se battre. J'ai pas envie de tuer un truc que je mangerais pas après. »

Il regarde les deux sbires. Au moindre mouvement agressif, il sortirait son arc pour se défendre.

Les gardes du corps se rapprochent du demi orc d'un pas mais l'homme lève la main pour leur faire signe de s'arrêter lorsqu'Hugo prend la parole. Il regarde Hugo d'un air suspicieux, à défaut d'avoir gagné son coeur, le tieffelin a semé le doute dans son esprit. Il poursuit sans lacher la main de l'enfant
« Et vous qui êtes vous? Ce que je fais ici ne regarde que moi et mon maître, son excellence l'ambassadeur Aid'Sar'erwa, béni soit son nom. J'ai ici les papiers attestant de mon droit à vaquer librement  »
Il lâche l'enfant et sort d'une poche un parchemin, visiblement convaincu qu'Hugo représente l'autorité d'une façon ou d'une autre. L'enfant n'attend pas de voir comment se déroulera la rencontre et s'enfuit sans demander son reste, disparaissant dans une ruelle attenante.
Le parchemin en question porte le sceau impérial et atteste effectivement que l'empereur lui même autorise son porteur a vaquer librement dans la capitale. Il donne aussi pour instruction à tout garde à qui cette lettre serait montrée d'assister le porteur en cas de demande.
« Maintenant circulez avant que je ne fasse remonter cette affaire! »

Modifié par un utilisateur vendredi 3 mai 2019 11:24:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sourcil levé. Le type avait dit beaucoup trop de mots étranges.

« J'ai pas compris pourquoi ta feuille te permet de couper des pattes. Et surtout, j'en ais rien à foutre. D'ailleurs c'est quoi un Aidsaréwa ? »

Il surveillait le comportement des hommes, cherchant à déchiffrer leurs pensées.

Visiblement agacé de s'être laissé empêtrer dans cette situation, l'homme avise le groupe d'un œil plus sérieux avant de répondre
« Bon, je n'ai pas le temps à perdre avec vous. Maintenant rendez-moi le parchemin et circulez. Si vous préférez, un de mes gardes du corps vous accompagnera jusqu'au poste de garde le plus proche pour tirer cette affaire au clair »

Modifié par un utilisateur vendredi 26 avril 2019 14:45:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Messire  »dit-il « Je vous rappel que vous vous adressez à un homme qui tient dans ses mains la possibilité d'en appelez à la garde...  »continua-t-il en agitant négligemment le parchemin.
Désignant les deux gardes du corps avec le rouleau il continua«  Et je peux vous assurez que dans ces bas fond votre protection est bien légère. »
Tendant le sauf conduit au noble il continua: « Soyez plus prudent à l'avenir messire, si nous n'étions pas intervenue vous auriez très certainement la gorge tranchée à l'heure qu'il est. Si un jour vous avez besoin de nos services n'hésitez pas à laisser un mot à l'auberge de l'elfe chanteuse à l'attention d'Hugo, quand à notre petite rencontre je pense qu'il serait meilleur pour votre réputation de la laisser sous silence car la noblesse n'aime rien de plus au monde que de se moquer de ses pairs, pour ma part je saurais garder ma langue car je préfère me faire e potentiels alliés que des ennemis à la langue fourchu. »
Se décalant sur le coté il lui indiqua le chemin vers la sortie.

Une fois que le trio fut enfin seul il leur dit: « L'envie de lui botter le train m'a bien taraudé mais bon, il faut savoir ne pas se mettre le premier venu à dos. Dis moi Snirff, que dirais tu si l'on arrivait à se procurer ce genre de document? Penses tu pouvoir te renseigner sur les différents edit et sauf conduit qui existent ici ? »



Diplomatie pour essayer de lui faire comprendre que nous pouvons ^tre des gens sur qu'il il peut compter et qur le groupe vient de lui sauver la mise.

• diplomatie : 1d20+8 donne [17] + 8 = 25
• diplomatie d'infiltration bénie : 1d20+8 donne [10] + 8 = 18

Si tu penses que c est plutot la compétence bluff et bien ca me fait 30

Modifié par un utilisateur lundi 29 avril 2019 22:37:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

J'étais caché à portée du noble prêt à agir pour lui subtiliser son parchemin si je détectais de la part de mon ami cette intention. Mais les dernières paroles d'Huo me convint de ne pas agir, après tout, nous n'étions pas des malfrats.

Je sortis de ma cachette et buvais, comme toujours, les belles paroles d'Hugo.

« Oui, je pourrais me renseigner mais pour avoir ce genre de sauf conduit, cela ne sera pas une partie de plaisir et puis, je dirais surtout, à quoi cela pourrait nous servir surtout dans le lieu où nous sommes actuellement. Sur ce fait, allons à la taverne reprendre nos affaires et restez sur vos gardes, n'ayez confiance en personne. »

Je fis quelques pas avant de me rendre compte que je ne savais pas où était la taverne que nous cherchions, je me retournai en regardant le demi-orque et le tieflin.

« Il faudrait peut-être interroger quelques passants pour savoir où se trouve cette fameuse taverne ? »

Modifié par un utilisateur lundi 6 mai 2019 17:43:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

« 
Tu as bien raison Snirrf, dans ce genre de quartier celà ne nous servira pas, mais au sein de toute la capitale voir même en dehors celà pourrait à l'occasion avoir une certaine utilité. Ce n'est pas tant le fait de pouvoir faire appel à la garde qui me convient mais plutôt celui de pouvoir nous en débarrasser facilement » lui répondit-il avec un clin d’œil complice
Le tiefflin regardait alentours, car bien que les personnes présentes vaquait à leurs occupations le démêlé n'était pas passer inaperçu, les bruits et les odeurs lui rappelait sa jeunesse: les effluves de bière bon marché, les cris pas si lointain des prostitué bon marchés, la crasse et la suie qui parcheminaient les murs délabrés.
Zaark le tira tant de son inspection que de ses souvenirs.
« Hum oui mon ami, tu as raison, allons donc questionner ce faux mutilés. »
Hugo avait effectivement remarqués un mendiant à qui il semblait manquer une jambe mais par expérience il savait que ce genre de charlatant était capable de s'enfuir à plaine vitesse, leur role étant bien souvent celui de guetteur et d'informateur pour les tires laines, dû moins c'était le cas d'où il venait; il y avait même un groupe spécialisé là edans qui se faisait appelé les Romano.
S'approchant de l'infirme il lui demanda sans détour: « Salut à toi! N'y allons pas par quatre chemins, tu as vu notre altercation et tu as remarqué que nous étions généreux tant avec la populace qu'avec les imbéciles. »
S'accroupissant pour être à hauteur de l'homme avachit par terre il le regarda droit dans les yeux et parla de manière à ce que les oreilles indiscrètes ne puissent l'entendre: « Tu appartient au moins à l'une de ces catégorie alors fait nous gagner du temps: d'une je cherche le chemin le plus court et le moins risqué pour aller au heaume étincelant, deux je souhaite savoir tout ce que tu sais sur La goutte: son réseau d'influence, son domaine d'activité, le nom du chef et de ses sergents, et oui je pense que tu travaille pour eux. » annonça-t-il d'un ton calme et froid.

• perception : 1d20+9 donne [18] + 9 = 27

Modifié par un utilisateur mercredi 8 mai 2019 22:00:25(UTC)  | Raison: Non indiquée