Sous Protection contre le mal


Mizuki s’approcha des ennemis qu’elle avait mis au sol et essaya de les maintenir en vie, utilisant un peu de leurs vêtements pour faire garrot, afin de s’assurer qu’aucune blessure ne soit mortelle. «  On les reprend au village non ? Ils auraient probablement des infos sur les environs…  »

Shojiro rengaina son katana, déçu. Sa piètre performance le frustrait, et il regarda Mizuki énervé et jaloux.
Mais l'heure n'était plus au combat. Il fallait que les gouverneurs prennent une décision concernant leurs prisonniers. « Bon, que voulez-vous en faire? Les ramener au village pourquoi pas, mais comment? Si un de vous c'est construire un brancard, cela sera plus simple de les prendre avec nous. »

Mizuki alla pour prendre soin de la jeune femme, s’assurer qu’elle ne fasse pas de mauvais mouvements.

«  Nous sommes les gouverneurs de ces terres, les autorités en place. Et entre autre de valeureux combattants, et votre ignorance de ces faits aurait pu vous couter la vie, mais voyez le bon côté des choses, Desna a estimé que je devais vous sauver, ce que j’ai fait, pour ne pas mourir dans votre sang.  »

Elle utilisait un morceau de chiffon afin d’essuyer ses lamétoiles, montrant qu’ils n’étaient pas des rigolos…

«  Et ici on pourrait vous ramener chez nous pour que vous puissiez reconstruire une vie plutôt que de continuer à vivre et mourir en hors la loi, qu’en pensez-vous ?

Et tant qu’à faire vous pourriez nous indiquer où se trouver votre campement pour qu’on puisse stopper ce genre d’activité ainsi que proposer de venir nous rejoindre.  »

Jing reprit forme humaine en lançant le sort de Burst of Insight pour faire croire qu'elle usait de magie pour se transformer.

« Vous avez la défaite difficile pour parler ainsi à une femme qui vient probablement de vous sauver la vie... Et vous êtes un peu loin de votre cocon, bandit. Pek Peh est sensé être plus au nord. D'après les recherches de notre cartographe. Que venez-vous faire ici ? Le Seigneur Ho Wing ne peut pas vous protéger aussi loin de votre ville. Surtout si vous attaquer n'importe quel voyageur que vous trouvez...

Nous sommes des envoyés du Lingshen en ces terres. Nous avons repris la colonie de Yin-Se que nous avons défendu contre Lin-Yao et les 40 lances, contre des esprits. Nous avons créé une communauté ouverte à toutes les races et toutes les religions... Voilà ce que nous sommes...

En revanche, nous protégeons les nôtres... Il vous reste encore une petite chance que le travail de mon amie ne soit pas gâché et de rester en vie. Vous allez lui fournir les informations qu'elle vous a demandé. Ce n'est qu'une question de temps. Au pire nous extrairons ces informations de votre cadavre. C'est à vous de décider comment cela se passe. »



Jing est fatiguée pour un round.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 mai 2019 20:54:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mizuki sourit à la bandit haussant les épaules. «  Ne te tracasse pas ma fille, je ne peux m’attendre d’une détrousseuse d’être éduquée avec le respect nécessaire pour accepter d’être reconnaissant.

Mais voilà, je pense que nous pourrions aller parlementer avec le leader de votre petit groupuscule pour lui proposer de rejoindre le village ou alors de quitter la région, qu’en pensez-vous ?  »

Elle observait les autres gouverneurs, décidée à protéger les terres qu’on leur avait confié.

La proposition de Jing restait en suspends, mais celle des bandits qui avait repris conscience n'osait pour l'instant répondre, attendant que les gouverneurs et Miaolin se manifestent.


Musique - Yin-Se, porte de Shenmen

27 Neth 4718, dans la soirée - Village de Yin-Se, Province de Siyin

Retourner jusqu'à Yin-Se avec leurs deux prisonnières leur demanda plus de temps que prévu, et la nuit était déjà tombée depuis longtemps lorsque les trois gouverneurs, Miaolin, et leur deux prisonnières atteignirent les palissades de Yin-Se, salués par les gardes.

La situation du village semblait stable, et les hommes-chats arrivés trois jours plus tôt s'étaient bien intégrés parmi les villageois, et leur aide aux travaux de l'hiver étaient appréciée des villageois. Si il y avait eu le moindre doute sur d'éventuelles difficultés à leur présence pendant l'hiver, jusqu'à ce que la saison soit plus clément pour voyager, il n'y en avait plus à présent.

Dans l'immédiat, les quatre explorateurs décidèrent d'aller se reposer. Entre leur exploration, le voyage, et leur affrontement avec les bandits de Pek Peh, ils avaient besoin de récupérer, surtout qu'ils devaient par la suite prendre la route vers l'épave de la Sifflante.


Avant d'aller se coucher, ils discutèrent avec Feng et Lin des détails pour inspecter la mine, traiter avec la tribu du Pic Blanc, et organiser l'exode des aranéas et la remise en activité de la mine d'argent lorsque le printemps reviendrait. C'est à ce moment là qu'ils furent interrompus par Vo Minh Phuong présent à la porte du bastion, qui escortait une visiteuse.
La chasseresse Tian Dtang les salua en retirant son chapeau.
« Gouverneurs...seigneur Miaoling...j'ai ici une visiteuse de Shokuro, et je pense qu'elle pourrait vous intéresser. C'est une chasseresse, un peu comme moi...elle chasse les jorogumos. »

Hikari, c'est le moment de faire ton entrée, si tu veux!

Modifié par un utilisateur samedi 11 mai 2019 17:44:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jing ne souhaitait pas ramener les prisonnières au village. Elle préférait leur confier sa lettre. Mais en vertu de circonstances mystérieuses, elle n'avait pas eu le choix. Le reste du groupe préférait visiblement procéder ainsi. Et elle avait décidé qu'elle ne contrariaient pas leurs désirs cette fois-ci. En tout cas, pas pour le moment.

« Comment se fait-il que vous ayez besoin de voler alors que vous avez déjà un protecteur ? C'est un peu curieux... Votre faction a besoin de payer une rançon ou d'acheter de la magie ? »

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Jing avait discuté plus longtemps avec son frère et sa soeur. Il était clair que pour l'araignée la production d'argent devait commencer dans les plus brefs délais. Autant elle pouvait comprendre que la tribu du Pic Blanc autant elle ne comprenait pas pourquoi ils devaient attendre aussi longtemps pour remettre une mise en état. Jing demanda à Feng et Lin de se lancer dès cet hiver. Après tout, le lieu était connu et n'était qu'à une journée et demi du village. Les mineurs devaient démarrer le plus tôt possible.

« Bienvenue parmi, je me nomme Wang Jing, je fais partie des gouverneurs. Quel est votre nom chasseresse ? Qui étaient les jorogumos que vous avez tué ? » demanda la magicienne à destination de la nouvelle venue.

Ca sent l'arnaque...

Modifié par un utilisateur lundi 13 mai 2019 11:09:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

La bandit ne répondit pas immédiatement, mais la question de Jing avait porté. La femme finit par sortir de son silence, sur la défensive.
« Pek Peh est une ville en état de siège. Nous faisons ce que nous devons faire pour survivre, quoi qu'il en coûte. Et c'est grâce à cela que nous sommes encore là, que nous et nos familles pouvons vivre nos vies, que nous avons survécu lorsque Lung Wa est tombé et que les soldats qui devaient nous protéger nous ont abandonné. »



Vo Minh Phuong sourit elle aussi.
« Oh, les jorogumos ne sont pas des cibles faciles, mais simplement le fait d'en avoir affronté est déjà une expérience qui pourrait nous être bénéfique, non? Et de toutes façons, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés, n'est ce pas? »

Remarquant la méfiance de ses interlocuteurs, Shimizu souria, ravie d'avoir affaire à des personnes réfléchies.
« Pardonnez-moi, je ne me suis pas présentée. Shimizu, humble lame vagabonde, pour vous servir. »


Puis, avec une légère expression d'incompréhension :
« Qui étaient-elles ? Sous-entendriez vous que ces... choses sont dignes d'être considérées autrement que comme des monstres ?
Je n'ai aucune idée de leurs noms si cela est votre question gouverneur, c'était dans le cadre de la défense des frontières de Shokuro, et je n'étais pas seule pour être honnête, le mérite revient tout autant à mes compagnons d'infortune.

D'après les dires de Vo, un coup de main ne vous serait pas refus pour nettoyer votre territoire de toutes les aberrations qui y trainent, d'où ma présence devant vous en ces lieux. »

Modifié par un utilisateur vendredi 17 mai 2019 07:48:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

La bandit resta un instant silencieuse face aux paroles de Jing, qui semblait résonner chez la guerrière endurcie. Elle hésita un instant, clairement destabilisée.
« Très peu de commerce, il n'y a presque aucun village qui ne soit pas hostile...ou un piège. Les échanges avec Sze sont réduits au minimum et clandestins, mais il y a quelques marins qui n'ont pas froid aux yeux qui viennent jusqu'à la côte de la Mer des Fantômes. Malheureusement, les plus grandes richesses de Shenmen sont soit le bois - trop lourd - soit l'argent - dans les montagnes, trop risqué - soit la soie - trop rare. Nous vendons ce que nous pouvons.
Nous cultivons les collines autour de Pek Peh, mais personne ne reste hors des murs pendant la nuit. Entre les monstres, les morts vivants et les autres groupes de bandits, ce n'est pas sûr. »

Elle réfléchit un instant considérant plus sérieusement la femme masquée avec qui elle devisait.
« Vous savez...vous êtes bien plus raisonnable que tout ceux que nous avons pu rencontrer dans la région...peut être que le Seigneur Wing accepterait de traiter avec vous, tant que la discussion se fait sur une base de respect mutuel. Il est...très attaché à cette notion. »



Vo salua Miaolin lorsque ce dernier les quitta; avant de se tourner vers Mizuki et Jing. Elle n'ignora pas exactement Shojiro, mais le samouraï demeurait pour l'instant plutôt silencieux, malgré la présence de la nouvelle venu, au nom Tian Min.
« Je sais que vous n'allez pas tarder à traverser le pays jusqu'à la côte pour retrouver l'épave de la Sifflante. Shimizu pourrait peut être vous accompagner? Ce serait l'occasion de faire ses preuves, non? D'ailleurs, puisque nous sommes sur ce sujet...je suis volontaire pour accompagner l'expédition pour sécuriser la mine. J'avais l'intention de partir chasser un peu dans les montagnes, c'est une bonne occasion. »