Se rapprochant du bandit accroché à la charette, Mana fit tournoyer son fléau pour tenter un coup sur le flan du bandit perché là. Oculo tentait quant à lui d'avoir un accès à l'avant de la carriole.
« Descend de là ! »



Du coup, je ne me déplace pas près du Père Merrin. Mana et Oculo attaquent le bandit 4.

Modifié par un utilisateur mardi 14 mai 2019 13:31:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

« M'en occupe ! » tranche le chasseur avant de ramasser son arme au sol Action de mouvement mais pas de déplacement avant de venir se placer à côté de Père Merrin ...

Est ce que tu considères que venir se placer à côté de lui est possible par un pas de placement ?
si oui : pas de placement et attaque
si non: deuxième action de mouvement et fin de mon tour

Le dénommé Kenny étant « écarté », le flanc était dégagé. Maintenant, il fallait protèger l’arrière.
Subitement touchée à l’épaule, Mana se baissa derrière Oculo afin de récupérer, lui laissant le soin de s’occuper de couvrir les arrières.

« Hrmm ! Oculo, occupe-toi de lui ! » dit-elle en grognant.



Oculo attaque le bandit 5 (si c’est possible), Mana se met en défense totale (+4 CA)

Modifié par un utilisateur mardi 21 mai 2019 07:51:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les jambes parfaitement calées entre la banquette et le garde-fou, Luther brandi sa lance et tente de faucher le cavalier importun sans blesser le cheval, par un magistral coup péremptoire horizontal.

On garde le jet précédent pas de souci, mais quand même il était pas super, j'espère que cet homme plus bas que luther, de dos et occupé à essayer de maîtriser un cheval qu'il ne connait pas et qui ne l'aime pas, ne va pas lui opposer une trop forte resistance

Les bandits ayant abandonné leur attaque, Mana en profita pour souffler un moment, s’affalant non loin du Père Merrin. Le combat n’avait pas été rude, mais ça aurait prit une toute autre tournure si le chariot s’était arrêté.
Posant son fléau près d’elle, elle prit soin de regarder si Luther et Ba’Cho avaient reçus des blessures avant toute chose.
Oculo quant à lui semblait ravi, heureux d’avoir rempli son rôle. Une caresse sur le museau et le loup borgne était aux anges.

« Ne vous inquiétez pas, ça va aller. » dit-elle, la tête fière.

Tenant ses mains vers le Père Merrin :
« Me permettez-vous de vous soigner Père Merrin ? Il serait imprudent de s’arrêter, mais tout autant de poursuivre notre route dans notre état.  »


Si le Père Merrin n’y émet pas d’objections, je lance un soin léger sur lui et sur moi.

L'homme regarda par dessus son épaule la jeune femme et sa proposition bienveillante. Il grogna.

« Ca ira jusqu'à ce soir. Pharasma nous apprend à endurer la souffrance pour alléger nos pêchers. Je garderai donc cette blessure jusqu'à ce que nous trouvions une aire pour nous reposer. »

Il jeta un second coup d’œil et sembla légèrement ennuyé. Il s'efforça de grommeler.
« C'est bien gentil de votre part néanmoins de proposer. »

Il reprit à voix haute.

« Quant à savoir si on est loin, mon garçon... il faudra encore attendre trois jours avant d'arriver à Beru. Nous en sommes à la moitié. Une chance que ces bandits n'aient pas décidé de s'attaquer à nos roues. Il est probable que nous fassions encore de telles rencontres... restons sur nos gardes. »

Le chemin se poursuivit. La monotonie du voyage avait été rompue. Mais que valait-il mieux au fond ? Des brigands avides ou le crissement monotone et pénible de la charrette ?

Au soir, le groupe trouva une petite bute sur laquelle faire un campement.

Postez si vous le souhaitez, je ferai la suite dès que possible si ça ne vous inspire pas.

Contente que cette journée soit finie, et leurs ennuis derrière eux, du moins pour le moment, Mana restait sur ses gardes, s’imaginant déjà devoir fuir une attaque en pleine nuit. Dans le doute, pouvoir agir rapidement serait un avantage certain.

Partie chasser quelques lapins pour nourrir le groupe, elle envisagea également de remasser du bois mort, pour le dissimuler en cercle autour de leur camp. A défaut d’être une protection efficace, si quelqu’un marchait dessus, avec un peu de chance ça pourrait faire office d’alarme de fortune et la réveiller, c’était non négligeable.

Je soigne le Père Merrin si c’est possible.

Sourcils froncés, le chasseur semble chercher les bons mots. Un observateur averti aurait dit qu'il louvoie entre sincérité et intérêt ...

« Hé ben mon père, je suis désolé de vous l'dire mais, n'en déplaise à la Dame heu des Tombes, j'crois bien c'est plutôt not' bon maître du premier coffre-fort qu'a eu la gentillesse de m'placer sur vot'route. Voyez, c'est qu'la vie dans les grandes villes, elle est pas donnée alors voyez ... mais attention, j'suis digne d'confiance ! D'ailleurs si j'entends Mana qui crie un peu plus loin j'y cours ni une ni deux, mais attention, j'dis de rester à Bat'Cho ! l'est encore où s'foutu corniaud ? Par contre, pour l'artefact, ba si j'sais qu'c'est trop puissant pour moi ba je ...je s'rai obligé d'le signaler au culte de Pharasma l'plus proche bien sûr mais bon ...  » il hésite, embarrassé de poursuivre « ... mais bon, attention, j'serais quand même un peu obligé de d'mander un retour, voyez ? rapport à Abadar quoi, j'veux pas m'mettre mal ... »

Modifié par un utilisateur lundi 27 mai 2019 13:25:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le prêtre sourit faiblement aux propos de Luther. Il acquiesça doucement aux propos de Mana, songeur et sourit quand elle lui demanda son propre avis.


« On ne peut réellement savoir comment on peut réagir sous le coup de l'émotion.

Il y a de nombreuses années, je suis parti à l'aventure avec des amis pour, moi aussi, "rendre ce monde un peu plus juste et agréable à vivre".  » il eut un sourire las vers Mana, pourtant ses yeux bruns pétillaient de vivacité.

« Nous devions affronter une créature maléfique et un des membres de notre groupe qui aimait beaucoup les histoires et les légendes, avait réussi à mettre la main sur un grimoire dont les formules pouvaient nous débarrasser de l'ennemi.  » Il avala sa salive et poursuivi plus vivement, balayant l'air de la main.

« La créature fut détruite grâce à cela. Mais Zdenka n'eut pas un destin enviable. Le livre fut détruit, mais au fil du temps son esprit fut corrompu et elle finit par devenir une de ces créatures impies.  » Il poussa un profond soupire.
«  D'après les rumeurs elle n'a toujours pas trouvé le repos...

Ainsi, pour répondre à votre question, je me demande encore si nous aurions dû utiliser ce grimoire... cela en valait-il bien la peine ? N'aurions-nous pas du chercher du renfort ?  »

Il secoua la tête puis repris.

« En ce qui concerne les tombeaux à garder, ce fut le cas de deux de mes apprentis... Blake et Tortino, un taldorien très introverti, qui ne jurait que par l’obéissance et le devoir. Blake fut attaqué et Tortino resta à son poste, laissant son compagnon mourir. La cruauté de ces gens voulu que ce fut Blake, qui, relevé magiquement, tua son propre ami. Ainsi, non seulement tous deux avaient échoués à protéger les tombeaux, mais le manque d'entre aide valu la perte de l'un puis de l'autre puisque les ennemis étaient encore plus nombreux.  »

Il secoua la tête de dépit.

« Vos propos me rassurent... vous devriez ne pas mourir trop vite.  »

Il sourit en coin, regardant ses deux interlocuteurs. Visiblement, il avait un sens de l'humour bien particulier.


Pour Luther



Pour Mana


Au matin, le groupe reparti en direction de Berus.

La journée se passa tranquillement, malgré une pluie désagréable.

En fin d'après midi, la route serpentait à travers les plaines non loin d'un bois. Il y avait quelques personnes entre l'orée et la route : des enfants qui se courraient après, des hommes qui semblaient surveiller. Leurs vêtements étaient sales, troués ou rapiécés.
Dès qu'ils virent la charrette, les enfants hurlèrent. «  Y a quelqu'un ! Y a quelqu'un ! ». Les regards des hommes semblèrent méfiants mais rapidement, une dizaine de personnes, femme et jeunes gens se ruèrent alors vers la route.

Se voulant réconfortante envers le Père Merrin, Mana entreprit une pensée philosophique :
« Mes condoléances pour vos amis. Si cela peut vous réconforter, sachez que nul ne sait si choisir une autre voie n’aurait pas mener à une situation plus funeste. On sait ce que l’on a, pas ce que l’on aurait eu.
Quant à votre conclusion… sachez que nous ne savons pas ce qui nous attend, mais que je n’ai pas l’intention de casser la pipe de sitôt. » dit elle dans un mélange de confiance et de cynisme.




Encore trempée après cette longue journée, Mana n'avait pas le moral au beau fixe, voyant facilement un problème là où il n'y en avait pas.
Voyant les gens se ruer sur la route, Mana défourailla son arme, tout en gardant une attitude neutre, ne souhaitant pas effrayer les enfants.

« Ralentissons sans nous arrêter dans un premier temps, ça nous permettra de partir plus vite s’il y a un problème. Père Merrin, vous devriez leur demander dès maintenant s’ils ont un problème et ce qu’ils veulent, qu’en dites-vous ?  »