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Offline Dalvyn  
#1 Envoyé le : mercredi 31 juillet 2019 04:14:19(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
Voici la traduction du 10e et dernier billet de blog relatif au monde de Golarion en 4719, écrit par Mark Moreland et publié sur le blog de Paizo.

Et voilà, Éclaireurs… nous arrivons à la conclusion de notre voyage autour du monde à travers l’Âge des Présages perdus. C’est donc tout à fait naturel de terminer avec une région remplie de classiques du médiéval fantastique : des territoires elfiques, des nains, des chevaliers en armure étincelantes et… des guillotines ?



Nous reviendrons sur ces dangereuses lames un peu plus tard. Commençons avec les elfes si vous le voulez bien. Le Kyonin, situé au coin sud-est du lac Encarthan au centre de l’Avistan, est l’une des nations les plus ancienne du monde de l’Âge des Présages perdus, prédatant même la Chute qui s’est produite il y a plus de 10 millénaires. Mais les elfes de cette époque ont prévu le désastre et ont fui à travers la mystérieuse Pierre de Sovyrian vers un refuge lointain situé ailleurs que sur la planète. Quand ils sont revenus sur Golarion plusieurs siècles plus tard, ils se sont rendus compte que leur patrie avait été terrassée par le seigneur-démon naissant Treerazer, qu’ils combattent encore à ce jour. Parmi les outils ancestraux à la disposition des elfes, on trouve un vaste réseau de portails magiques appelés aiudara et reliant le Kyonin avec les populations elfes situées dans les recoins éloignés du monde, entre autres dans l’Étendue Mwangie, la Couronne du Monde et plus loin encore.



Juste à côté, nous avons les montagnes des Cinq Rois, la patrie des nains. Il y a de cela plusieurs millénaires, quand ils sont arrivés à la surface de Golarion au terme de leur Quête du Ciel, qui a duré plusieurs générations, cette région montagneuse était l’une des premières qu’ils ont colonisées. Depuis leur fondation, les cinq royaumes qui ont donné son nom à cette place-forte naine ont vu leur puissance croître et décroître, mais des conflits internes (y compris un regain récent de la foi en Droskar) ont conduit à leur déclin. Après s’être libéré de l’influence de Droskar, la culture naine traditionnelle est redevenue dominante et la foi en Torag et les dieux apparentés gagne en puissance dans la région. Les nains des montagnes des Cinq Rois, particulièrement traditionnels, ont remis au goût du jour certaines habitudes ancestrales suite aux leçons tirées de leur histoire, comme par exemple la résurgence des coutumes chamaniques de Rivethun à travers tout l’Avistan.



À l’ouest des montagnes de Cinq Rois se trouve la nation mercantile du Druma (récemment détaillée dans le dernier livre de campagne de Pathfinder 1re édition, Druma, Profit and Prophecy). L’influence des Prophéties de Kalistrade se fait ressentir dans quasiment tous les aspects de la société du Druma, tout particulièrement sous la forme de la poursuite de la richesse et de l’opulence. Les Kalistrocrates (c’est-à-dire ceux qui adhèrent de manière stricte au code de conduite associé avec ces prophéties) figurent parmi les marchands, les investisseurs et les spéculateurs les plus rusés du monde de l’Âge des Présages perdus, et leur pouvoir s’étend jusqu’aux marchés à travers le monde.



Au sud du Druma se trouve l’Andoran, la première véritable démocratie de l’Avistan et du Garund. L’Andoran, qui faisait autrefois partie du Taldor d’abord puis du Chéliax, a gagné son indépendance grâce à la Révolte populaire qui a suivi la montée au pouvoir de la maison de Thrune. Les Andoriens, désormais libérés des contraintes dépassées de la noblesse et de la monarchie, peuvent prendre leur destin en main. L’Andoran répand son idéologie de liberté dans les pays distants à travers ses Chevaliers de l’aigle bien entraînés et excellemment équipés. Les trois branches des Chevaliers de l’aigle (l’infanterie de la Légion dorée, les chevaliers des Faucons d’acier et leurs équivalents marins les Corsaires gris, et les agents secrets des Serres du crépuscule) oeuvrent de concert pour s’opposer à l’oppression, tout particulièrement à l’esclavagisme, dans toute la région de la mer Intérieure. Les membres de cette organisation pourraient bien considérer les épaulettes magiques présentées dans ce chapitre comme un excellente addition à l’équipement de leur personnage.



L’Andoran n’est pas la seule nation à tenter de se libérer de la tyrannie de la noblesse, mais elle reste la seule à l’avoir fait de manière pacifique. Dans la nation voisine du Galt, une révolution sanglante perdure depuis un demi-siècle, alors que les habitants tentent de former un nouveau gouvernement dans un climat politique agité. Sous le regard vigilant des Jardiniers gris qui font respecter les lois du Conseil révolutionnaire à l’aide des lames finales capables de capturer les âmes de leurs victimes, les habitants du Galt s’efforcent de libérer leur nation de la violence et de l’oppression mais bon nombre d’entre eux ont l’impression d’avoir simplement remplacé le pouvoir d’une aristocratie autocratique par celui d’un Conseil révolutionnaire autocratique. Et oui, la description d’une lame finale est inclue dans cette section. Mais tout se passera bien n’est-ce pas ?



Et finalement, on trouve la nation du Taldor, l’une des premières à s’être relevée dans la région de la mer Intérieure après le cataclysme de la Chute. Au fil des millénaires, le Taldor s’est étendu jusqu’à recouvrir quasiment tout l’Avistan, et la plupart des nations humaines du Chéliax au Brévoy étaient à l’origine des vassaux du Taldor. Mais le Taldor a bien décliné depuis son époque glorieuse, et des siècles de bureaucratie inefficace, de gaspillage hédoniste de la part des plus puissants et de simple malchance ont contribué à réduire son territoire à une petite fraction de ce qu’il était. Malgré tout, les Taldoriens sont fiers et endurants, et leur culture se développe à nouveau sous le reigne de la Grande Princesse Eutropia qui a accédé au trône l’année passée. Eutropia est une impératrice progressiste ouverte à de nouvelles méthodes de gouvernance et dont les ambitions sont teintées de modération et du désir sincère d’améliorer la vie de ses sujets. Malgré tout, elle possède des ennemis politiques qui sont soit amers suite à leur défaite lors de la récente guerre pour la couronne ou qui considère son approche de la gouvernance comme une menace pour leur fortune, pour leur prestige, ou pour les deux. Quelles épreuves attendent le peuple du Taldor alors qu’il tente de rétablir sa position en tant que nation la plus influente et la plus respectée du monde ?



Pour les joueurs, cette section du Guide du monde des Présages perdus présente les épaulettes de la Légion dorée et la lame finale mentionnées ci-dessus (bon, d’accord, c’est sans doute plutôt pour les MJ) ainsi que 7 nouveaux backgrounds liés à la région, comme survivant de la lame finale, suivant de Kalistrade et adhérant du Rivethun. On y trouve aussi un archétype pour les Lames du lion permettant de donner à votre personnage le rôle d’un agent secret au service du trône du Taldor et utilisant la tromperie et le déguisement.



Comme jeudi sera certainement un jour bien rempli pour l’équipe Paizo, notre dernier récit des Présages oubliés paraîtra demain, avec un nouvel écrit de Liane Merciel.

Mark Moreland
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Offline Dalvyn  
#2 Envoyé le : jeudi 1 août 2019 14:42:26(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
Voici la traduction d’un billet de blog reprenant un récit court par Liane Merciel disponible en VO sur le blog de Paizo.

Ils étaient en train de parler du dragon.

Uguro s’aplatit contre l’affleurement rocheux et se rapprocha, utilisant ses coudes pour avancer sur le sol inégal. La roche mordait ses contusions mais il repoussa la douleur et resta silencieux.

« — mais il n’y a pas de dragon au Taldor ! Il n’y en a pas eu depuis des siècles ! Le Fléau des dragons, c’était il y a bien plus de deux mille ans et, depuis lors, nos glorieux tueurs de dragons — » La voix était plus âgée, masculine, et avait le ton d’un privilégié répondant à un affront. Un noble, se dit Uguro, plus précisément un noble qui n’a pas l’habitude de recevoir des mauvaises nouvelles.

L’autre personne qui parlait était bien déterminée à lui faire ravaler ses paroles. La voix était féminine, plus jeune et teintée d’un accent étranger qui ne cachait en rien son exaspération. « Éovras, quand le Fléau des Dragons s’est-il terminé ? »

« En 3672 du Calendrier d’Absalom, madame. » C’était une autre voix. Encore plus jeune, et masculine.

Ugugro s’avança un peu plus, osant passer la tête sur le côté de l’affleurement le plus proche. Maintenant, il pouvait les voir. Tous les trois portaient des armures mais c’était sans doute là leur seul point commun.

Le noble aux cheveux gris avait été enchâssé dans une armure de plaques décorée de style ancien qui avait été clairement construite pour quelqu’un de plus large d’épaules et de plus mince de taille. Il était face-à-face avec une femme aux cheveux bruns dans une armure cabossée mais bien entretenue et un homme plus jeune rasé de près qui semblait être un… apprenti chevalier ? Un écuyer ?

La femme secoua la tête. « On dirait que les souvenirs de notre bon baron sont un peu inexacts. Penses-tu que les événements qui se sont produits il y a "bien plus de deux milles ans" sont suffisants pour empêcher un dragon de pénétrer dans la baronnie ces jours-ci ? »

Le jeune chevalier – Éovras – inclina sa tête. « Je ne pourrais pas dire, madame. »

« Moi oui. » L’interjection d’Uguro le surprit même lui-même. Il sursauta, lâchant presque la roche, alors que tous les yeux se tournaient vers lui. L’apprenti chevalier et le baron étaient visiblement surpris. Seule la femme ne sembla pas être surprise. Était-elle au courant de sa présence ?

Uguro déglutit puis descendit la paroi rocheuse et vint se placer devant eux. Il réajusta sa tunique, un mouvement bien inutile, car il ne savait que trop que le tissu grossier était brûlé et rempli de trous et que, lui-même, n’était qu’un infect rebut de mineur aux pieds nus. Mais il devait le leur dire.

« C’était un dragon. Messeigneurs. Madame. C’était… c’était un dragon. » Tout à coup, les yeux d’Uguro se gonflèrent de larmes, chaudes et épaisses. Une douleur le saisit à la poitrine et c’était à nouveau aussi difficile de respirer que quand le dragon avait balayé la terre rocailleuse de son souffle de feu et qu’il avait eu l’impression qu’on lui avait dérobé tout l’air contenu dans ses poumons. C’était comme si prononcer le nom de la bête avaient ramené ces terribles souvenirs à la surface.

« C’était un dragon, » parvint-il à dire une nouvelle fois, puis il éclata en sanglots. Il ne parvenait pas à les empêcher. Il avait treize ans.

« Montre nous, » dit la femme.


Des trainées de feu s’étaient abattues un peu partout à travers le campement de mineurs, tombant avec une telle fureur que la terre, pourtant dure, avait été renfoncée au centre de chaque explosion. Des morceaux de glace incrustés de gravier craquaient sous les pas d’Uguro alors qu’il menait la femme et ses compagnons vers les ruines. Ils lui avaient donné des bottes pour protéger ses pieds nus mais il pouvait encore ressentir les échos du feu à travers les semelles usées.

La terrible chaleur avait fait craquer la pierre et fondre les outils de fer en des flaques ridées, mais tout cela s’était déroulé si vite que les navets plantés dans le jardin du camp, protégés par le sol humide, étaient encore en parfait état en-dessous de leurs feuilles calcinées et noires. La femme, Cirra, en arracha un pour l’examiner puis le replanta soigneusement. Comme pour éviter d’être responsable d’un gaspillage au cas où, un jour, quelqu’un veuille récolter ce navet.

Ces gens étaient si étranges. Ils se préoccupaient des navets alors que…

« Ils sont morts ici. » Ugoro indiqua l’endroit du doigt, même si c’était inutile dans le fond. Le réfectoire, qui avait été le bâtiment le plus grand du camp, n’était plus qu’une ruine fumante. Devant l’encadrement noirci de sa porte, les bottes des mineurs étaient encore alignées en une rangée impeccable. Le dragon les avait obligés à enlever leurs chaussures avant de les rassembler à l’intérieur. Sa manière de plaisanter… exiger que les mineurs fassent preuve de respect envers ce cimetière.

Des restes de lettres personnelles et de souvenirs calcinés volaient autour des bottes comme des feuilles mortes. Tout ça aussi, le dragon l’avait pris. Il avait lu les lettres à haute voix, une par une, en se moquant des erreurs d’orthographe et de la banalité des sentiments avant d’incendier ses souvenirs ainsi que leurs propriétaires. Uguro avait observé la scène à bonne distance, caché, le souffle coupé tant par la cruauté de la créature que par sa magnificence.

Cela, il ne raconta pas aux étrangers. Mais il observa la femme qui se penchait pour prendre une lettre et vit sa mâchoire se raidir quand elle l’étudia, et il sut qu’elle avait compris ce que le dragon avait fait.

Elle plia la lettre et la glissa respectueusement dans une botte vide.

Quels gens étranges.

« Qu’en pensez-vous ? » demanda Éovras à la femme.

« Je ne sais pas » admit Cirra. « L’intensité des flammes, la taille des traces de pattes… Je ne dis pas que c’est forcément l’œuvre de Daralathyxl mais… »

Les yeux d’Éovras s’agrandirent. « Vous pensez vraiment… »

« Non, mais seulement parce que je ne pense pas que le Sixième Roi des Montagnes se préoccuperait d’un camp minier dans l’arrière-pays taldan. » Cirra se rendit compte qu’Uguro les regardait et elle haussa les épaules en signe d’excuse. « Sans vouloir t’insulter. »

Uguro ne parvenait pas à comprendre pourquoi il aurait pu être insulté. Le camp de mineurs était minable. Et il ne comprenait pas l’attaque non plus. « Pourquoi un dragon s’en prendrait-il à nous ? »

« Je ne… » commença Cirra, mais un cri provenant des tentes du baron interrompit sa réponse.

« Dragon ! »

Un moment plus tard, le même cri, porté par d’autres voix. Puis les cris se firent plus forts et plus frénétiques, et puis ils furent remplacés par les bruits des cauchemars d’Uguro.

Tout d’abord le puissant sifflement et les craquements du souffle puis le rugissement irréel et creux des flammes qui s’embrasaient avec une telle fureur que l’air lui-même semblait s’agiter et brûler, et puis…

… et puis tout le reste. Les cris des chevaux et des chevaliers en flammes, les hurlements désespérés des commandants survivants qui tentaient de ramener de l’ordre, le chœur des incendies moins intenses causés par la conflagration initiale.

Laissant les autres derrière elle, Cirra courut en direction du bruit. Le baron et l’apprenti chevalier se mirent à la suivre et, après une hésitation effrénée qui le paralysa, Uguro courut également derrière eux. La seule chose qu’il craignait plus que le dragon, c’était d’être seul face à lui.



Les flammes, la fumée et la confusion s’étaient emparées des cavaliers du baron. La panique suivant l’apparition du dragon empoisonnait l’air. Elle hérissa les petits poils le long du cou d’Uguro et piqua son nez comme de la fumée acide.

Puis il ressentit un sursaut de terreur et sut, même avant de regarder vers le haut, que le dragon revenait à nouveau.

Il était immense. Plus rouge que des rubis, plus rouge que le sang, et puis tout à coup noir quand ses ailes avalèrent le soleil. La vision liquéfia les boyaux d’Uguro. Il ne comprenait pas comment les chevaliers pouvaient à s’élancer vers lui mais, d’une manière ou d’une autre, ils y parvenaient.

Cirra avait trouvé un cheval quelque part. Elle agitait une épée et hurlait quelque chose, mais Uguro ne parvint pas à comprendre ses mots. Puis il vit le dragon plonger vers elle, gueule ouverte pour projeter une autre explosion mortelle.

Les rochers s’enflammèrent. Cirra était parvenue à esquiver le souffle en se plaçant derrière un affleurement. Et, maintenant, Uguro comprenait ce qu’elle venait de faire : distraire la bête pour permettre aux cuisiniers, aux cordonniers et aux autres civils du campement de se mettre à couvert. Ils se trouvaient dans le chemin initial du dragon et auraient certainement été carbonisés si elle ne l’avait pas attiré au loin.

Cirra sortit de derrière le rocher, hurla de nouvelles paroles de défi, mais cette fois-ci, le dragon ne mordit pas à l’hameçon. Le baron avait chargé la bête, ses soldats derrière lui, et le dragon se retourna pour leur faire face.

Pendant un moment, le baron resplendissait de courage. La lumière du soleil étincelait sur son armure décorée. La charge tonitruante des chevaliers ressemblait à une illustration dans un livre, avec des plumes, des bannières et des chevaux blancs.

Puis le dragon souffla.

Le plastron du baron, qui se mit à briller par magie, résista à cet enfer de flammes. Ce fut la seule chose qui résista. Les armures des chevaliers fondirent comme de la cire. Les chevaux hurlèrent. Les plumes et les bannières furent réduits en cendres, et le chaos s’abattit sur leurs rangs. Et ce qui retomba du plastron fumant du baron, désormais dénué de tête et de jambes, était une vision d’horreur.

Le dragon serpenta lentement à travers les débris et ramasse le plastron du baron. Avec un rugissement triomphant en direction du ciel couvert de fumée, il découpa les attaches en cuir d’un mouvement rapide, comme s’il ouvrait une huître. Puis il amena l’armure brisée au-dessus de sa bouche, ouvrit grand la gueule, et avala l’encas à moitié cuit en produisant un craquement sonore.

Caché derrière un rocher, Uguro se plia en deux, les yeux écarquillés d’horreur, sous la chape de plomb causée par la terreur draconique. Il mit ses mains devant sa bouche, tentant de ne pas vomir. C’était peine perdue.

Puis un regain d’assurance l’envahit, puissant, sûr, atténuant la terreur. La main de Cirra était sur son épaule. Elle lui fit signe de rester caché tout en s’accroupissant à côté de lui et en observant le dragon se repaître de ses victimes.

« Qu’est-ce… pourquoi ? » bégaya Uguro. « Pourquoi cela s’est-il produit ? »

Cirra répondit par un soupir abrupt. Ses yeux suivaient encore le dragon. « Je ne sais pas. Ce n’est pas Daralathyxl. Il avait la bonne taille mais… pas les cicatrices. Ce n’est pas un des dragons rouges que je connais. »

« Qu’est-ce que vous allez faire maintenant ? »

« Nous allons battre en retraite. Notre devoir principal est de mettre les survivants en sécurité. Puis nous découvrirons qui ce dragon est, et pourquoi il est venu. Quand nous serons prêts et armés avec plus que juste du courage, nous agirons. »

« Vraiment ? Vous allez le combattre ? » L’idée d’affronter cette chose…

« Oui, nous allons le combattre. » Cirra lui jeta un coup d’œil et esquissa un sourire, malgré les circonstances. « Si tu veux. Si tu es prêt. Mais, pour le moment, nous avons un devoir envers les survivants. C’est pour ça que nous allons partir. Calmement. Prudemment. Tu connais les chemins de la région, n’est-ce pas ? Aide-nous à trouver comment partir. »

« Oui. » Uguro opina du chef. Sa gorge était encore tout sèche, mais il était content de pouvoir donner un coup de main. Cela lui donnait l’impression d’être courageux. Assez courageux pour imaginer un jour en faire plus que ça. « Oui, il faut aller dans cette direction. » Il déglutit. « Du moins, pour le moment. »
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