Chrysopélée regarda partir le groupe d'Owen, d'Alyssa et de Pirita un instant, levant le poing pour les encourager. Puis elle se retourna vers les Ascensionnistes présents.
« Bon, pour nous je propose que l'on fasse trois équipes. Un petite qui va se positionner sur le toit et dans les ruelles adjacentes histoire de vérifier qu'il n'y ai pas de groupes de Toothknocker revanchards qui viennent nous embêter. Ensuite, un deuxième groupe qui va dépouiller tout ce qui sont tombés au combat. Autant récupérer tout l'équipement que nous pouvons pour la suite. »
Elle déglutit, pour se donner la force pour la suite.
« Puis nous récupérerons les corps de nos camarade afin de leur donner une sépulture décente. Et nous ferons un tas de ceux des toothknocker afin de les brûler. »
Ce qui doit être fait, doit être fait.
Elle reprit après une courte pause.
« Enfin, la troisième équipe s'occupera des blessées. Cela vous convient-ils ?  »
Elle attendit l'approbation des révolutionnaire avant de rejoindre le groupe qui s’évertua à ramasser les cadavres.





Wulfea était une marchande originaire d'Orégent. Elle faisait de son mieux pour vendre ses produits, des légumes et fruits qu'elle récupérait à plusieurs paysans du coin, à un bon prix à ses clients mais entre les prélèvement en nature ou en argent du Consortium ainsi que les régulières "taxes" des Toothknockers, elle n'avait guère de quoi bien survivre, bien que, contrairement à ses concitoyens, elle avait au moins le luxe de pouvoir manger (presque) à sa faim. Aussi, lorsque la révolution elle ne l'avait embrassé de suite même si elle sympathisait avec ses idées. C'était les événements de la place de Grève qui l'avaient fait entièrement adhérer à la cause. Aussi quand elle vit tout le mal que les révolutionnaires s'était donnés pour voir tout ce que Cédrog leur avait volé se faire récupérer par les toothknockers fuyard elle eut du mal à se retenir.
« Quoi, c'est tout ? On va les laisser partir comme ça avec NOTRE argent ? Vous croyez qu'il vient d'où ce trésor ? Du travail acharné de Cédrog ?  »

Modifié par un utilisateur mercredi 11 septembre 2019 10:53:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les révolutionnaires se regardent, interloqués.

« Hein ? Et le tripot d'hier soir alors ? On a eu des morts, et c'était pour quoi ? La thune non ? Qu'est ce qui est différent aujourd'hui, à part qu'ils ont les miquettes et qui si on leur crie un peu dessus ils nous filent tout ce qu'ils ont ? »

Mais le temps de l'échange, les toothknockers sont déjà loin, et la discussion ne sert plus vraiment à grand chose. Aussi le groupe se met en chemin vers la planque, plutôt rassurée vu qu'en principe elle sera vide. Et de fait, elle l'est. La petite pièce qui sert de vestibule où la demi-orque fouille les visiteurs est complètement ravagée par une ou plusieurs explosions, et il ne reste quasiment rien des murs de la pièce. Plus loin, la salle du trône, qu'Owen avait déjà aperçue. Sur une table, une carte d'Orégent et une carte de l'Andorran, manifestement Cedrog avait de grands projets. Des râteliers d'armes vides sont placés aux quatre coins de la pièce, et une porte solide a été défoncée, manifestement à coup de bélier. De l'autre côté, une pièce jonchée de fatras, de sacs de pièces éventrés ou renversés, de coffres vidés, ainsi que d'outils d'artisanat, comme une enclume, des pinces, des caisses de charbons ou de bois, des tapis, des tenues d'hiver ou de nobles, ainsi qu'un tas de toiles et de tiges de fer qui semblent être une gigantesque tente... Faire un inventaire précis prendrait des heures, mais fort heureusement, le groupe de révolutionnaire a suffisamment de bras pour en prendre une bonne partie.

Au fond de la pièce, un large coffre semble ne pas encore avoir été ouvert, et est trop lourd pour être transporté.

Sur les murs, en décoration, restent quelques bannières en tissu de grande qualité, conçues pour résister aux intempéries, et des armes de bonne facture.

Wulfea trépignait sur place alors que les derniers Toothknocker s'enfuyaient
Grrrrr... Pourquoi c'est toujours ceux qui n'ont pas de moral qui ont les fruits du travail à la fin ?
Mais voyant que tout action était désormais vaine, faute de réaction rapide, elle suivit en maugréant le groupe mené par les héroïnes.
Lorsqu'elle arriva dans la planque elle observa tout de même avec intérêt l'endroit où l'ex futur roi d'Orégent vivait.
ben tient. Conquérir l'Andoran ? Et puis quoi encore ? Heureusement qu'on l'a arrêté là.
Elle parcourut de regard ce qui restait dans la pièce.
Évidemment tout ce qui est sonnant et trébuchant à déjà était pris
Elle se retourna vers le reste du groupe.
« Bon, il reste pas mal de trucs quand même. Cherchons tout ce qui pourrait servir la révolution ! On prendra le reste ensuite.  »
Elle se mit à fouiller dans un coin, cherchant ce qui pourrait servir d'arme, d'armure, ou de l'argent en priorité.

Les révolutionnaires semblent convaincus par les propos de Pirita, et emboîtent le pas de la troupe pour pénétrer dans la planque.

La détection de la magie d'Alyssa lui révèle qu'un sac dans un coin de la pièce contient quelques faibles auras magiques qui se révèlent être des parchemins, une demi douzaine. Les déchiffra prendra quelques temps. En revanche rien de particulier ne semble émaner du coffre, mais en s'approchant, Alyssa aperçoit un petit mécanisme qui projette un dard par le trou de serrure, pour punir celles et ceux qui voudraient l'ouvrir sans la clé.

Owen sort d'une de ses larges poches de manteau une trousse en cuir qui contient plusieurs petits instruments, de quoi percer les secrets de n'importe quelle serrure, ou piège. « On ne sera pas trop de deux pour ce job'. » Elle sourit en coin à la Roublarde et se pose à proximité du coffre, en étalant ses outils à même le sol.

Au moment du déclic et où Alyssa hurle sa litanie, Owen crie à son tour. « A TERRE ! » Par chance, la Dhampir plongea derrière un meuble qui prit l'explosion pour elle, ainsi que le torrent de flammes qui s'en suivit. Ce salopard va continuer à nous emmerder longtemps après être mort ?!?

Modifié par un utilisateur vendredi 13 septembre 2019 10:29:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Wulfea était en train de fouiller dans les tas d'objets de la pièce lorsque l'explosion pyroclastique se déchaîna dans la pièce d'à côté. Par réflexe, elle se jeta au sol dans le bruit assourdissant. Heureusement pour elle, l'explosion ne toucha pas la pièce où elle se situait et elle ne souffrit d'aucune blessure. Elle se releva, rapidement s’époussetant avant de courir vers la pièce où se trouvait les héroines.
« Ça va ? Rien de blessé ?  »
Mais lorsqu'elle vit les corps de ses deux compagnons, son visage blêmit.
« Je.... c'était un de mes amis... »
Elle se tourna vers Pirita.
« Peut-être en se cotisant tous, on pourra lui faire vraiment payer ?  »

« Fait... Chier. » Gromelle-t-elle en se relevant. Constatant les blessés, elle ne peut que laisser faire Alyssa en faisant les cent pas. Alyssa bouillonne, elle va craquer.

Au moment où la Tieffeline termine d'examiner le contenu du coffre, la Dhampir s'approche d'elle et lui dit à mi-voix. « Tu as beaucoup fait aujourd'hui, il est temps de te reposer. » Sans attendre sa réponse, Owen lui saisit la main avec les siennes, comme pour la remercier de ses actions. « Personne ne pouvait savoir pour le coffre, l'intérieur est recouvert de plomb, impossible d'y voir en travers, même pour toi. » Elle tente de la rassurer par un sourire très léger. « L'âme de Cedrog doit être damnée, et je ne pense pas qu'il passe un très bon moment, surtout si ses actions ne cessent de blesser autrui. »

Elle la relâche. « Prend ton courage à deux mains, on va bientôt se reposer, tu l'as bien méritée. »

La mineure blessée remercie chaleureusement Alyssa qui, frustrée de son échec, parcourt la pièce en tachant d'occuper son esprit à autre chose. Elle repère facilement les qualités des objets qui parsèment la pièce, y compris malheureusement de certains objets à moitié brûlés, comme ce très beau tapis en laine du katapesh.

En se penchant sur le coffre, elle estime les pierres précieuses et les pièces qui le remplissent à une valeur d'environ 10.000 pièces d'or. Quant aux dagues, alors qu'elle les prend en main pour les analyser sous tous les angles, de petites flammes courent le tranchan de la première, et des volutes bleutees et glaciales semblent lécher la lame de l'autre.

Pendant ce temps, les révolutionnaires ont évacué ce qui restait de leurs compagnons tombés dans l'explosion, et semblent nettement moins enthousiastes à l'idee de piller les trésors de Cedrog. La plupart se contentent de garder la "porte", ou plus exactement le trou béant qui laisse rentrer un air glacial.

ce sont des dagues +1, de feu et de glace, respectivement