Paul semblait vraiment vouloir sortir d'ici. Il était même prêt à avouer avoir bosser pour les gobelins ou du moins avec eux pour d'autres.
« En ce qui me concerne c'est suffisant pour vous laisser partir, malheureusement je ne suis pas le seul impliqué dans cette histoire et je n'ai que peu d'influence en dehors du petit groupe de mes compagnons. Ceci dit avoir contribué au sauvetage d'Ameiko et en plus ramener des informations sur ce qui se trame ici, pourrait vous permettre d’éviter la prison, peut être devrez vous cependant prouver votre bonne volonté en agissant contre vos précédents employeurs. Mais si c'est l'argent qui vous intéresse, vous devriez y trouver votre compte, après tout, comme nous l'a si justement rappelé Miranda à l'instant, la ville offre une prime pour les oreilles de gobelins. »
La main du paladin était toujours coincé dans celle de Paul, mais Romulos ne s'en formalisait pas outre mesure. Il avait conscience que le groupe bien qu'en supériorité numérique n'était pas vraiment en position de force, et que si le combat se déclenchait les deux parties y laisserait des plumes. Paul devait aussi en avoir conscience, et la main tendu du paladin devait avoir l'air d'une bouée de sauvetage pour un naufragé. Il ne restait plus qu'à le tirer hors de l'eau.
« Je propose donc que nous escortions tous Ameiko jusqu'à Pointesable. Ainsi monsieur Miette pourra recevoir les louanges qui lui sont dues pour l'avoir aidée à s'enfuir et nous raconter ce qu'il sait de ce qu'il se passe ici autour d'une bière. Quant à nous, continuer dans notre état ne serait pas raisonnable. Et puis nous avons un gobelin, suffisamment instruit pour parler le commun, a ramener pour interrogatoire. »



bonus attaque = 3(BBA) + 1(qualité) + 4(Dex)
Effet en cours :

iranda commence à prodiguer les premiers soins au gobelin, et elle se rend compte assez rapidement que, malgré son état général, ses blessures ne sont pas mortelles. De son avis, il est hors de danger.
Lorsqu'elle s'enquérit de l'avis d'Ameiko, jetait un regard noire à Sandro, qui n'en avait manifestement cure. La tension de la corde de son arc s'accentua même pendant que le paladin et le roublard se serraient la main.

« En ce qui concerne ma présence ici, ce n'est ni le lieu, ni le moment d'en parler. Pour ce qui est de mon évasion, comme je l'ai déjà expliqué à Sandro, c'est grâce à lui que je suis sorti. Il fait peut être parti du groupe qui a orchestré l'attaque de Pointesable... mais c'est un mercenaire, et -sans vouloir t'offenser mon beau - je ne crois pas qu'on l'ait embauché la diriger ou y participer. » répondit-elle

Un long silence plana que brisa l'inquisiteur « J'ai cru comprendre qu'un accord avait été passé entre vous deux. Quelle était les termes du contrat qui te liait à Tsuto Kaijitsu ? » demanda-t-il finalement à Paul.


Psychologie (DD 20)

Modifié par un utilisateur vendredi 20 septembre 2019 11:52:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Freya n'adressa même pas la parole au nouveau venu. Elle l'ignora, et fronça les sourcils lorsqu'il se présenta en mercenaire. Les mercenaires, c'étaient ceux qui la traquait. Pas lui, mais d'autres, c'était certain.

S'adressant a Miranda :
«  Aucun problème avec moi. Garde ce qu'il te faut. Cette cape et cette armure te protègeront des sorts et des attaques. Elle n'irait a personne d'autre que toi dans notre groupe. »

Elle leva les yeux au moment ou Sandro apparut. Elle le regarda, vérifia qu'il n'était pas trop amoché. Il semblait avoir eu du mal avec les ronces, mais pas bien plus que cela.

S'adressant a Ameiko :
«  Je suis heureuse de vous voir saine et sauver. Nous ferons tous notre possible pour vous ramener a bon port. »

ous les aventuriers semblaient d'accord pour ramener la belle Ameiko et la bête gobeline à Pointesable, en ce qui concernait le chevalier servant de la belle, les avis semblaient plus mitigés.

Et son sort restait toujours suspendu à la corde de l'arc de Sandro.
« Vous avez revu unilatéralement votre contrat au regard des agissements de votre employeur, donc... Ce motif me parait valable. » admit-il, et pourtant sa flèche ne bougea pas d'un iota « Je suis étonné que mes compagnons n'aient pas relevé votre propos : vous venez d'évoquer un plan en cours en le comparant à l'attaque subit par Pointesable. Dites nous en plus, s'il vous plait. » demanda-t-il à Paul, provoquant un changement clair dans l'attitude d'Ameiko qui se rangea lentement au côté de l'inquisiteur, dans une attitude montrant qu'elle aussi souhaitait en savoir plus.

Modifié par un utilisateur vendredi 27 septembre 2019 11:21:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sandro aussi avait entendu ce que Paul avait laissé entendre. Et voilà qu'il voulait lui tirer les verres du nez tout de suite.

« Toi aussi Sandro, tu as remarqué que Paul est une source d'informations sur ce qui se trame ? Je penses qu'on devrait le ramener au plus vite auprès des dirigeants de la communauté de Pointesable. Ils doivent être informés au plus tôt de ce qui se trame afin de pouvoir augmenter leurs chances de se protéger eux leurs communautés. »

Laissant le gobelin en travers du dos d'Alba, le paladin avait rejoins Sandro et posé sa main sur le bras tendu de l'archer.

« Et il a raison, on est pas vraiment au meilleurs des endroits pour discuter de ça, tu ne crois pas ? »

bonus attaque = 3(BBA) + 1(qualité) + 4(Dex)
Effet en cours :

L'homme regardait la scène, essayant de pas faire de bétise et même de ne pas éternué alors que l'arc était toujours pointé vers lui, enfin la flèche plutôt. Ne voulant clairement pas se prendre cette pointe a bout portant, ou même a distance en vérité. Mais même s'il faisait le bonhomme un peu sûr de lui, il ne put réprimer un soupir de soulagement quand l'archer décida enfin de calmer le jeu, clairement aidé par son ami? Copain? Collègue? Enfin, par le guerrier saint qui pour le coup lui semblait d'autant plus amical.
« -"Partir serait une bonne idée oui." »
Aller savoir s'il parlait pour eux, ou pour Pointesable. Dans les deux cas, autant se tenir loin, très loin de cet endroit alors qu'il jetait un coup d'oeil derrière, faisant signe a la jolie demoiselle d'emboiter le pas mais aussi regardant derrière elle, ne sait on jamais.
« -"Aller, direction... La taverne!" »
Une vraie ame d'aventurier ce Paul, il avait déjà tout comprit.

La magus continua d'ignorer Paul, elle ne lui inspirait pas confiance et c'était une façon pour elle de se protéger des mauvaises rencontres. Peut être que dans les actes il pourrait lui démontrer le contraire ?

Lorsque Romulos parla, la même sagesse semblait inspirer ses paroles que ses pensées, elle était tout a fait d'accord pour ce plan.
«  Je pense que c'est le meilleur plan. Je couvrirai nos arrières.  »

Un bon moyen de surveiller le nouveau venu.

yant convenu d'un rodre de marche, le groupe se mit en route.
Grâce au regard perçant de Romulos aidé par un peu de la magie et du bon sens de Miranda, ils réussirent à s'orienter au milieu des buissons griffus - une promenade de santé après leur incursion dans la tanière acérée de la tribu du Pic-Chardon.

Assez promptement, ils trouvèrent une sente qui les emmena au bord d'une rivière de quelques mètres de large qui descendait à première vu mollement vers le nord.
Connaissance local ou géographie DD10 :

Les berges étant plus praticable que le sous-bois, les aventuriers remontèrent le courant, pataugeant parfois dans la rivière.
Scrutant la pénombre alentours, le paladin ne remarqua rien de particulier durant la première heure de trajet, à part quelque bruissement de feuillage provoqué certainement par de petits animaux nocturnes.

Au bout d'une heure, ils émergèrent subitement de la forêt et se retrouvèrent au pied d'un pont, qu'ils purent atteindre sans problème.
Compte tenu de la taille de la route que portait le-dit pont, il n'eurent pas de mal à identifier celle-ci comme étant celle reliant Magnimar à Pointesable, et prenant à droite, ils surent qu'il n'avait plus guère que quelques kilomètres avant d'arriver.
C'est à peu près le moment où Gogmurt, que Miranda avait mis un point d'honneur à ligoter avant de le déposer en travers de sa féline compagne, se réveilla en gémissant.
Se rendant compte de sa situation, il se mit à se débattre comme un beau diable, en vain, avant de se mettre à invectiver bruyamment ses ravisseurs en langue gobelin d'abord,puis en commun.
« Maudit Longue-jambe ! » écumait-il « Que l'herbe pourrissent sous vos pas ! »
« Et toi » dit-il en s'adressant à Paul avec véhémence « J'espère que ta maîtresse au ventre balafré t'arrachera les entrailles pour l'avoir trahie »

Alors qu'ils commençaient à voir briller les feux de la porte Nord de Pointesable dans la nuit noire, le gobelin avait finit par se mettre à pleurnicher « Pitié ne me tuez pas ! Je vous dirais tout ce que je sais. » et en arrivant à la porte, ils furent accueilli par un duo de garde qui les stoppa dans leur avancé, d'un « Halte » impérieux, d'autant que les deux hommes pointaient sur eux des arbalètes chargés.
« Nous avons été mandaté par Mme le Maire pour aller secourir Mme Kaijitsu. Notre mission est terminée et nous venons faire notre rapport. » déclara Sandro militairement.

Ayant sans peine identifié Ameiko parmi la troupe hétéroclite, les 2 gardes s'empressèrent de leur faire passer les portes de la ville, jetant un regard mauvais au gobelin ficelé sur le dos de la tigresse.

Il était prêt de minuit, tout Pointesable semblait endormi, lorsque Romulos, Miranda, Alba, Freya, Sandro, Paul et Ameiko pénétrèrent les murs de la cité.

Ne pouvant s'en empêcher, réagissant aux propos du gobelin, la rouquine parla pour la première fois a Paul.

«  Qui est cette maîtresse au ventre balafré ?  »

Elle posa un regard chasseur, inquisiteur, guettant la réponse.

_____________

Lorsqu'ils arrivèrent et qu'ils se firent arrêter par les gardes, malgré la fatigue, Freya ne pût retenir un geste d'esquive, de fuite. Heureusement pour elle, elle fermait la marche, et rapidement, la situation lui fît comprendre qu'elle était la bienvenue, et non pas recherchée.

L'épuisement la guettait. Clairement, elle ne voulait pas non plus se presser. Pourtant, son instinct lui dit que la moindre seconde pouvait s'avérer capitale, si la ville sentait le roussi.
«  Je suis aussi exténué, mais il faut au moins qu'une partie d'entre nous aille faire un rapport. Nous devons prévenir les habitants qu'un danger rôde, et ce au plus vite.  » répondit-elle gentiment à Miranda.
Malgré le peu de temps passé ensemble, les liens qu'elle forgeait avec la druidesse et le paladin semblait de plus en plus fort. Ils avaient sué, saigné ensemble. Elle se sentait moins seule, ce soir.

«  Je peux venir, mais je vous préviens, si ça s'éternise, j'irai me coucher et vous me raconterai !  »


Je découpe en 2 temps mon post, histoire de voir comment réagit le nouveau venu ;)

La réponse évasive avait déplu fortement a Freya. Son indice de confiance envers le nouveau tomba complètement a 0. Elle ravala sa colère et fit le trajet en surveillant les arrières, ruminant quelques pensées silencieusement.
Alors quand il proposa d'aller se coucher, elle afficha un sourire carnassier et empoigna sa lance de façon involontaire :
«  Non, je ne crois pas. Toi, tu vas venir raconter deux trois choses sur ton ex-employeur.
Ou bien soit certain qu'on va informer les gardes de ton partenariat avec des gobelins qui ont attaqué cette ville.  »

Le rouge lui montait aux joues, se mariant parfaitement avec la couleur de ses cheveux. N'importe qui aurait pu voir qu'elle était froncièrement énervée.