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Offline Uktar  
#121 Envoyé le : jeudi 3 octobre 2019 16:12:35(UTC)
Uktar
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En d'autre circonstance, il aurait volontiers participer à ce genre de jeu, ou était le temps ou l'amusement était de rigueur? Pendant un court instant il se rappela leur première vadrouille, le binôme qu'il formait avec son compagnon Keldrim lui manquait!!
Mais l'heure n'était plus à l'amusement et voir s'effondrer le pauvre Fredrigo l’attrista. Tout en soupirant il chuchota à Florentia « J'espère que tu as ce qu'il faut pour que demain matin il n'ai pas l'esprit embrumé? »

La disparition de la dame, ne plaisait pas au druide. Il chercha du regard dans les endroits les plus sombres.
Il chercha également s'il n'y avait pas quelques rongeurs qu'il aurait pu imiter pour plus de liberté.


CA:15


Offline nauron  
#122 Envoyé le : jeudi 3 octobre 2019 17:51:27(UTC)
nauron
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Florentia
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«  Oui, j'ai ce qu'il faut, mais je ne sais pas si il le mérite... Qu'est ce que tu en dis? »

Répondit la jeune sylphe un sourire taquin aux lèvres.
Elle savait exactement qu'il lui restait plusieurs bontés de l'alchimiste pour remonter les héros du drakkarys en cas de besoin.
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline mdadd  
#123 Envoyé le : dimanche 6 octobre 2019 19:42:04(UTC)
mdadd
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a soirée s’étendit tard dans la nuit pour ceux qui avaient le cœur bien accroché. Pour d’autres, comme le Sieur Tampoli, elle fut de plus courte durée. Pourtant le Charmeur de ces Dames de Magnimar, rempli d’anecdotes de conquêtes fortuites de femmes adultères aux maris revanchards et jaloux, les premières cornes accompagnèrent son récit, mais le breuvage ressemblant à un vin au fort gout fruité, lourdement alcoolisé et laissant un goût amer dans tout le circuit digestif, tout en piquant le palais et la langue afin de réveiller les papilles, finit par avoir raison de sa résistance qui n’était pourtant pas si légère que cela. Frédrigo devait sans doute apprécier des vins plus légers et raffinés comme ceux du Taldor ou de l’Andoran ou encore plus exotiques que ceux du lointain Qadira. Ce Drakkarys était aussi fort et rude que l’étaient les Ulfes et il allait bien avec le folklore local. Oradin quant à lui n’avait aucune peine à rester digne après plusieurs cornes. Il put allègrement discuter avec les riches marchands qui occupaient la tablée, car le groupe ne prenait pas toutes les places à la table d’honneur, sans compter que L’Pêchou ne pouvant se résoudre à occuper une telle position, avait libéré une place supplémentaire, préférant la fosse et ses banquettes plus simples et à son niveau. C’était le moment pour le serviteur d’Abadar, de prendre des nouvelles du commerce dans ces contrées, tout comme l’un d’eux lui demanda en retour de leur parler du commerce en Varisie et quelles nouvelles il rapportait de maître Hakeen, leur compatriote. Ce dernier avait bonne réputation, un commerce solide et était un guerrier redoutable. D’après qu’il fut un de ces nobles ulfes qui aurait pu devenir Jarl d’une petite contrée ou d’un fief, tout comme le seigneur Asvig, mais l’appel de la route avait été plus fort que celui des guerres incessantes, des razzias et des grands voyages vers des Terres Inconnues à piller.

Quant au rôle des femmes ulfes dans leur société, Florentia obtint quelques éclaircissements qui n’étaient sans doute pas pour plaire à la liberté des femmes. En quelque sorte, les femmes n’avaient pas les mêmes rôles, devoirs, droits et privilèges selon leur statut social. Le plus bas était l’Ambátt, la femme esclave, issues de terres lointaines et rapportées des razzias, raids et guerres, elles étaient chargées des tâches lourdes et les plus ingrates comme les labours, le travail du sel, du grain, les élevages et parfois les plus chanceuses et les plus serviables s’occupaient des très jeunes enfants en tant que fóstra, la nourrice. Puis venaient les femmes de classe moyenne, une majorité des femmes ulfes, leur rôle se limitant au foyer dont elles s’occupaient et où elles règnaient de plein droit et en pleine autorité en l’absence de leur époux parti à la guerre. Elles devaient se marier, faire des enfants, les élever, prendre soin des personnes plus âgées et s’occuper de la maisonnée, c'est-à-dire de la plupart des tâches ménagères. Au retour de leur mari, elles étaient entièrement dévouées à celui-ci, car il est celui qui peut apporter la fortune, protéger le foyer et défendre la famille. Enfin la dernière catégorie appartenait à la noblesse. Ces femmes avaient de hautes responsabilités. Elles étaient régentes en l’absence de leur mari, intendantes, supervisaient les travaux importants pour renforcer ou agrandir le foyer ou le fief de leur époux, elles étaient les gardiennes des traditions familiales, responsables de l’éducation des enfants, elles protégeaient l’honneur de la famille et du clan, incitant parfois les hommes à exercer leur droit de vengeance et à partir en guerre pour cela, elle devenaient la húsfreyja, la maîtresse de maison, qui gagnait ainsi en autorité comme en indépendance et jouissait en retour d'un profond respect. En effet, l'épouse ulfe participait de la sorte à la position et à la fortune de son mari. Elle n'était jamais tenue pour un objet de plaisir, on la respectait et ses avis étaient toujours écoutés car elle était la gardienne des Lois, de la Sagesse, du Trésor et de la Famille dans le foyer.

Il existait d’autres catégories de femmes qui avaient un statut social particulier. Celles qu’on appelait les skjaldmö, les femmes-guerrières qu’on appelait aussi les Vierges du Bouclier. Elles étaient de redoutables guerrières et participaient activement au combat sur les champs de bataille jusqu’à ce que vienne le temps d’avoir un époux. Elles perdaient alors toute combativité, identité et indépendance pour devenir une femme ulfe dépendante de son époux. Puis viennaient les Völvur, des femmes élues des Dieux, des prophétesses, des sorcières, des devins. Très souvent c'étaient des femmes âgées et seules ayant coupé toutes attaches familiales. Quel que soit leur statut social ou leur rôle, les femmes ulfes ne partageaient pas une tablée avec des invités en présence de leur mari. L’époux devait garder pleine autorité devant ses hommes mais il acceptait sans problème les conseils de son épouse. Celle-ci restait toujours en retrait et s’occupait de la bonne marche du service, elle ne partageait la table de son époux que lorsqu’ils étaient uniquement en famille avec leurs enfants. Bien-sûr cela ne s’appliquait pas aux invitées qui n’avaient pas les mêmes mœurs, origines, coutumes, comme c’était le cas de Florentia.

Les conversations durèrent aussi une bonne partie de la nuit pour ceux qui voulaient veiller. Rien ne forçait les gens à rester le plus tard possible. Lorsqu’on était fatigué, on allait tout bonnement trouver une place sur les larges banquettes qui bordaient les murs latéraux et on dormait du sommeil du juste, au chaud et sous la protection des soldats ulfes qui se relayaient toute la nuit. Le Jarl quitta la table vers minuit, après avoir salué et remercié tous les invités pour avoir fait de cette soirée une bonne soirée riche en événements et histoires. Il promit aux jeunes héros de leur faire escorte dès l’aube jusqu’à la lisière de ce qu’on appelait la Svartskov, quelque chose qui pouvait se traduire comme « la forêt noire » en langue commune, c’était quelque part là-dedans qu’Asger vivait en ermite, au milieu des bêtes sauvages. Il ne pouvait guère apporter plus d’aide, personne ne savait exactement où il se terrait et la forêt était bien trop dangereuse surtout en cette période où les meutes de loups se rassemblaient car ils commençaient à être affamés et les monstres finissaient de faire leurs réserves pour l’hiver, car... « winter is coming » !
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Offline nauron  
#124 Envoyé le : dimanche 6 octobre 2019 20:58:37(UTC)
nauron
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Florentia
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La soirée se poursuivait, les informations que recueillait la jeune sylphe ne lui plaisait pas spécialement mais bon ce n'était pas son problème principal...

Elle tira sa révérence peu après le chef de maison puis se trouva un coin pour se reposer, elle prépara le nécessire pour réaliser une bonté de l'alchimiste pour Frédigo afin d'optimiser son efficacité.

A son réveil, elle prépara des extraits de résistance aux énergies destructrices pour tout ceux qui en avait besoin, elle vérifia méticuleusement ses composants, ses ingrédients pour les bombes et commença à lire.En attendant que les autres se lèvent.

Quand elle estima qu'il fut l'heure pour le perdant du Drakkarys, elle alla le voir le secoua et posa la bonté de l'alchimiste près de lui puis parla:

«  Allez debout, on boit la potion pour faire plaisir à la femme du marchand et on se remet »

Heureusement que notre séducteur n'ai pas eu le temps de se lancer le défi de séduire la dame du Jarl...
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Offline poulosis  
#125 Envoyé le : mercredi 9 octobre 2019 19:53:01(UTC)
poulosis
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Oradin
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CA 23/11/22

90 / 90

Oradin avait passé une bien bonne soirée parmi tous ces marchands réunis chez le jarl. Fort de ses nouvelles connaissances dans le commerce local, il s’était focalisé sur la qualité des mets servis. Son estomac était trop passionné pour qu’il puisse l’ignorer et snober tous ces plats. Aussi, chaque corne enfilée était accompagnée de son plat. Il ne se souvenait pas d’un aliment présent sur la table qu’il n’avait pas goûté. Toujours sur la route, le nain savait combien il était important de profiter de la moindre abondance de nourriture. Ses réserves étaient ainsi assurées !

À un moment donné, il s’aperçut que Frédrigo s’était assoupi. Il sourit. Visiblement, le tombeur de ses dames, qui s’était tant vanté de ses conquêtes féminines, était moins expert en boissons. Un éclat malicieux éclaira soudain son regard. Il repéra dans le foyer un morceau de bois pas encore entièrement consumé et transformé en charbon. Il le réserva et lorsqu’il fut refroidi, se pencha sur le barde avachi sur la table, le morceau noirâtre dans sa pogne. Il s’activa brièvement et se recula, contemplant son œuvre. Voilà que son compagnon ressemblait davantage au portrait du nobliau superficiel dressé dans ses histoires. Une belle moustache était dessinée sur son visage, pour lors figé dans l'inexpressivité du sommeil, partant au-dessus des lèvres pour venir s’enrouler avec emphase sur les joues.

Sifflotant, il jeta le charbon dans le feu, sortit se laver les mains dans la neige et soulager sa vessie et ses tripes bien pleines. Heureux de cette chaleureuse soirée, il salua les quelques quidams encore debout à son retour et s’allongea sur une fourrure disponible, non sans avoir ôté son armure et rangé le tout contre le mur, avec ses armes et son paquetage. Les ronflements du nain ne tardèrent pas à retentir dans la pièce par ailleurs plus calme.

Au réveil, il s’étira et s’occupa aussitôt de nettoyer son équipement. Il se plongea ensuite dans ses prières à Abadar, comme chaque matin, et renouvela la magie qui le protégeait des écarts de température. Il sortit alors devant, se déshabilla entièrement, et se frictionna le corps avec la neige tout en sifflotant un air de marche entraînant. Bien ravigoté et décrassé, il put profiter de nouveau du confort de la maison. Là, il s’harnacha pour se sentir comme un petit peton dans une pantoufle, avant de rejoindre ses compagnons déjà levés.

« Veinard ! Tu vas pouvoir remercier vivement Florentia pour te remettre la caboche à l’endroit, mon ami. Un bon bain dans la glace, rien de tel pour t’ouvrir l’appétit et profiter de ce petit-déjeuner royal ! » Fidèle à sa pholosophie de se remplir l'estomac à chaque occasion accordée par Abadar, lui-même s’attela à la tâche avec son entrain usuel. « Je n'ai pas rêvé hier soir. Le Jarl nous a proposé une escorte pour nous amener au plus près d'une certaine forêt. J'espère que nous n'allons pas tarder à décamper. Cette maison est une bénédiction pour les voyageurs, mais la tentation croît à chaque bouchée de prolonger encore quelques temps notre séjour, ce que nous ne pouvons hélas nous permettre. Rôôôô, ce pain à peine sorti du four ! Une pure extase ! »
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Modifié par un utilisateur dimanche 13 octobre 2019 14:20:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Silenttimo  
#126 Envoyé le : dimanche 20 octobre 2019 12:24:20(UTC)
silenttimo
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CA:15 / cont 14 / surp 12





Fredrigo s'était réveillé dans la salle principale, la tête à l'envers.

Sa morphologie adaptable lui avait permis de remettre son cerveau en partie à l'endroit, mais la potion de Florentia, qu'il accepta avec gratitude, marmonnant un vague remerciement, lui permit de retrouver ses sens et sa raison, en partie.

« Bonne petite soirée hier !
Quoique pas mal de détails m'ont échappé.
De quoi avons nous parlé ?

Une escorte, une forêt ?
Ne fait-il pas un peu froid pour sortir aussi rapidement... ? »
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Offline mdadd  
#127 Envoyé le : dimanche 20 octobre 2019 19:33:26(UTC)
mdadd
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L’aube ne pointait pas encore que les premiers mouvements réveillèrent les aventuriers. Déjà les soldats et le Jarl s’affairaient à préparer leur voyage. Oradin, Ferrèol, Frédrigo, Florentia et L’Pêchou auraient sans doute préféré rester sous les peaux et couvertures, bien au chaud tandis que les servantes ranimaient les braises de la fosse à feu centrale et faisaient cuir du pain en attendant que les marmitons remplis de ragouts mijotent. On se sentait vraiment à l’abri et en sécurité ici. Cependant, chacun sortit de son sommeil et s’affaira à ses propres préparatifs. Des recueillements, méditations, concentrations, prières, etc., une courte sortie extérieure pour certains qui permit de constater que la météo ne semblait guère plaisante. Il neigeait abondamment et les quelques rafales de vent ne semblaient guère de bon augure. Réunis dans la grande salle, le groupe ne tarda pas à être prêts et à se retrouver devant plusieurs plats et boissons que les servantes leur proposaient. Le repas du matin était au moins aussi important que celui du soir et il fallait prendre des forces et accumuler de l’énergie pour oser sortir, voyager et affronter une météo peu clémente dans ces contrées nordiques.

Le Jarl de tarda pas à les rejoindre avec quelques ulfes. Ils étaient tous recouverts de plusieurs couches de peaux, attachés aux bras, aux jambes, sur le torse et même que la tête, formant un épais manteau de fourrure qui ne laissait paraître qu’une petite fente pour les yeux. De loin on aurait pu croire que c’étaient des ours, mais non, il y avait bel et bien un homme dessous toutes ces fourrures et un tel accoutrement ne devait guère permettre beaucoup de souplesse tout en protégeant au mieux des froids polaires. Les soldats prirent place pour eux aussi se restaurer après s’être débarrassé de quelques couches de vêtements. Asvig Longthews, le maître des lieux, ne fit pas exception et s’adressa à eux avec un sourire et un calme impérial – La mauvaise nouvelle, c’est que le vent s’est levé et ce qui était déjà des bonnes chutes de neige se transforme en blizzard glacial. La bonne nouvelle, c’est que par ce temps, les monstres préfèrent rester au chaud dans leur tanière plutôt que de tenter l’impossible contre les voyageurs. Nous sommes prêts, dès que vous l’êtes, nous partirons. Couvrez-vous bien si vous ne voulez pas geler en quelques instants. Si vous voulez des fourrures, nous en avons et vous en donnerons.

Une fois tout le monde copieusement restauré et équipé, on fournit aussi à chacun une sorte d’équipement qu’il fallait fixer aux pieds. Il était constitué d’un tour en bois formant un cadre vaguement ovale pourvu d’un revêtement réalisé par un enchevêtrement de cordes et de liens. L’ensemble permettait d’augmenter la surface d’appui au sol et par là même de ne pas s’enfoncer dans la couche neigeuse molle et poudreuse. Une large bande de cuir vers l’avant permettait de glisser le pied dessous tandis que des cordes vers l’arrière permettaient de sécuriser autour du talon et de la cheville. Les ulfes appelaient cet équipement « snöskor björninn», ce qui dans la langue commune pouvait s’apparenter à quelque chose comme « patte d’ours », qui finalement s’articulaient comme des claquettes et qu’on appellera plus tard dans les régions civilisées « raquette à neige ». Puis le départ fut donné. Le Jarl, six de ses meilleurs guerriers et les aventuriers quittèrent la demeure sans se retourner et peu de temps après Turvik.

Le Jarl Asvig n’avait pas menti. A l’aube, le blizzard s’était levé et à présent il rendait la progression difficile. La neige tombait abondamment poussée parfois à l’horizontale par des fortes rafales de vents et venait cingler les visages ou la moindre parcelle de peau exposée. La température était polaire, très vite ce qui n’était pas protégé par d’épaisses couches de fourrure ou par une puissante magie, gelait presque en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. La respiration elle-même était rendue difficile, Un air très froid s’engouffrait à chaque inspiration et gelait à chaque expiration, venant générer une couche de glace dans les masques et cagoules que portaient les ulfes et probablement les aventuriers qui avaient pris de quoi de protéger du grand froid. C’était une véritable tempête. On marchait courbé vers l’avant pour lutter contre le vent, le coude levé et le bras devant les yeux pour les protéger des cinglements de neige ; Tout paraissait blanc-gris, le sol, le ciel, le vent soulevait des nuages de poudreuse et on avait l’impression d’être dans un épais brouillard. On y voyait à peine à 3 pas et ceux de derrière ne distinguaient pas ceux de devant, si bien que le Jarl avait ordonné que tout le monde s’encorde afin de ne pas se perdre.

Grâce aux fameuses « pattes d’ours », il était possible de marcher mais la progression était vraiment lente. Ce qui était d’un côté rassurant, c’était que si les conditions météorologiques étaient exécrables pour eux, elles l’étaient aussi probablement pour les créatures et le Prédateur des Ombres qui était peut-être aussi dans la tourmente. En plus d’une visibilité extrêmement faible, le bruit du vent masquait toute tentative de perception auditive aussi un monstre embusqué avait toutes ses chances de surprendre le groupe ou de passer à côté sans le voir. Pourtant pas à pas, ils progressaient et il serait bien difficile de dire dans quelle direction. Mais visiblement, le jarl semblait savoir où il allait et comment se diriger, ce qui paraissait plutôt impossible étant donné qu’on n’y voyait rien et donc rien pour se repérer. Il avait questionné L’Pêchou avant de partir quant à la destination où il devait vous escorter. Il allait donc vous laisser à la lisière de la Svartskov sur la berge d’une rivière qu’on appelait la rivière gelée de Vyalldehun. Lorsque Luke avait prononcé ce nom, le Jarl avait levé un sourcil de surprise et avait longuement regardé son interlocuteur avant de faire un signe de tête affirmatif puis de se mettre en route. A présent tout le monde s’affairait à lutter contre les éléments et à suivre le pas régulier du Jarl.

Il fallut presque 5 heures au groupe pour atteindre sa destination, un voyage lent et fastidieux ponctué de pauses pour reprendre son souffle et des forces lorsque les Ulfes trouvaient un endroit approprié comme une congère un peu haute qui abritait du vent, un bosquet d’arbres qui rendait le blizzard moins virulent ou encore une caverne semi-ouverte et inoccupée. Chaque pause était une libération pour les muscles endoloris sous l’effort continu mais aussi pour les personnes qui en profitaient pour manger quelque chose et boire parfois un alcool qui ne devait pas être très éloigné du fameux Drakkarys que certains avaient eu loisir de goûter à plusieurs reprise la veille. A chaque fois, le Jarl Asvig faisait le point avec ses hommes et ceux-ci se relayaient pour monter la garde, partager les provisions et entretenir les équipements durement sollicités par les assauts du climat. Armes, armures, fourrures, pattes d’ours, tout était passé en revue avant de repartir à l’assaut des éléments pour une longue marche jusqu’à la prochaine halte.

Jarl Asvig
Longthews

Force était de constater que le blizzard n’avait en rien faible de toute cette partie de la journée et qu’il ne semblait pas montrer de signes de fatigue, sans doute allait-il continuer encore pendant des heures. Le Jarl Asvig avait dit qu’il pouvait parfois durer jusqu’à trois jours sans s’arrêter, ce qui n’annonçait pas la facilité pour la suite de leur voyage. Les ulfs avaient accompli leur mission et ne s’attardaient pas sur place. La route était longe pour rentrer dans leurs foyers et il ferait sans doute nuit lorsque ce sera le cas. Asvig Longthews serra vigoureusement la main de chacun, leur souhaita bon voyage et leur promis bon accueil s’ils venaient à revenir à Turvik, puis avant de s’en retourner – « Si jamais nous croisons la route de votre Prédateur des Ombres… Nous ferons tout ce que nous pourrons pour le retarder le plus possible et qui sait… Peut-être même que nous l’arrêterons ! Bonne chance les amis, qu’Érastil éclaire votre chemin ! »
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Offline nauron  
#128 Envoyé le : dimanche 20 octobre 2019 21:30:19(UTC)
nauron
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Florentia
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Avant le départ, la jeune femme tendit les extraits de résistance aux énergies destructrices à ceux qui en avait besoin et bu le sien.
La marche dans le froid et avec les pattes d'ours était très difficile et elle se sentait lourde, voir maladroite. Elle avait l'impression de peser une tonne et devait extirper ses raquettes de la neige à chaque pas ce qui changeait de ses habitudes,où elle donnait l'impression d'à peine effleurer la surface du solà chaque pas.

En plus, c'est vraiment moche.

Après quelques temps elle réussit finalement à adopter une foulée plus efficace avec tout ce matériel et ne se sentait plus tractée par la corde, mais les pauses étaient toujours les bienvenues...

Après le départ des Ulfes, elle regarda dans la direction de Luke et lui demanda :
«  Et maintenant? Où va-t'on? Tu as la moindre idée de quoi faire pour retrouver Asger? Ou c'est lui qui nous trouve? »
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Offline poulosis  
#129 Envoyé le : mardi 22 octobre 2019 19:50:54(UTC)
poulosis
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Oradin
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Autant sa magie le protégeait du froid extrême, autant elle ne pouvait empêcher la neige glacée soulevée par le vent cingler son visage. Certes, la pilosité faciale naine était abondante. Mais elle ne suffisait guère. Son front rougit sous le picotement de milliers d’aiguilles, comme une armée de tatoueurs s’en donnant à cœur joie sur sa caboche. Pour couper court à tant d’animosité, il enfila son heaume. L’effet fut immédiat. Comme si on fermait une porte pour couper un courant d’air. Ses oreilles brûlantes, son nez insensible comme une pierre et ses paupières meurtries le remercièrent à l’unisson. Au moins n’avait-il plus qu’à protéger la mince fente de la visière de sa main gantée de fer.

Un pas après l’autre, Oradin avançait avec le stoïcisme proverbial des nains. Courage et détermination face à l’adversité étaient des valeurs traditionnelles de sa race. Sans parler de sa profession. Finalement, il n’était pas si malheureux, dans son armure complète. Les raquettes des ulfes étaient ingénieuses e efficaces. Il observa les autres pour savoir comment ils s’en sortaient. Sans doute moins bien. Encore qu’avec l’homme-tourbillon ou Luc... Ces gars-là était hors normes. Lui bénéficiaient tout de même d'une taille plus réduite et d’un centre de gravité bien plus bas pour résister à la force du vent. Hélas, la visibilité était telle qu’il ne pouvait les apercevoir. Heureusement que les ulfes les avaient accompagnés, au final. Ils ne se seraient pas aventurés sans eux dans un tel blizzard.

Seul dans sa bulle, relié au monde extérieur uniquement par la corde, le paladin décida de chanter pour couvrir le hurlement du vent. « ÉTOILE DES NEIGES, MON CŒUR AMOUREUEUEUEUX, S’EST PRIS AU PIÈGE, DE TES BEAUX YEUX ! » Entre le bruit du vent et son casque qui couvrait la tête, il devait être son seul public. Une chance. Il leva brusquement la tête lorsqu’il aperçut le cordage traîné au sol. Ils étaient enfin parvenus à destination.

« On peut traverser la rivière, là ? Sinon, soyez prudent, Jarl Asvig. Ne prenez pas de risque inutile avec ce démon. Protégez votre peuple et mettez-vous plutôt à l’abri. Votre courage n'est plus à démontrer. Mais face à un être surnaturel d'une telle puissance, même vote épouse risque gros, très gros, trop gros. » Il lui serra fermement la pogne. « Vous nous avez déjà bien aidé en nous accueillant formidablement bien dans votre maison et en nous conduisant ici à bon port. Bon retour chez vous, continuez à recevoir avec autant d'égard les voyageurs et amitiés à votre dame, Jarl ! »

Lorsqu’ils furent partis, il écouta les précisions de Luc sur la suite du trajet. « J’espère que nous allons poursuivre en forêt, où nous serons plus à l’abri. »

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Offline Silenttimo  
#130 Envoyé le : mardi 29 octobre 2019 16:50:55(UTC)
silenttimo
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Fredrigo, toujours passablement endormi après ses libations, avait accepté sans commentaire le breuvage proposé par Florentia.
Serrant les dents, il s'aventura dans le froid, marchant péniblement avec ces "pattes d'ours" si peu élégantes, mais fichtrement efficaces.

Quand le nain se mit à chanter, il crut un bref instant que son cerveau allait s'écouler par les oreilles.
Heureusement, il ne chanta pas trop longtemps, et le vent couvrait ses braillements.

« Maître Oradin, vous êtes un noble et rude combattant, alors ne vous méprenez pas sur le sens de mes propos, mais je pense que vous êtes davantage à votre place dans un temple ou sur un champ de bataille que sur la scène d'un lieu de spectacle !
Et si un jour vous vous produisez, ne m'en dites pas davantage, je ne voudrais pas vous vexer par mon absence... »


Fredrigo fait alors un large sourire, avant d'ajouter une solide tape sur l'épale du nain dont l'armure est presque gelée.

Et alors que le jarl et ses hommes s'apprêtent à regagner leurs demeures, Fredrigo s'avance vers le jarl et lui empoigne la main en s'exprimant dans un ulfe malhabile et encore pauvre, entrecoupé de nombreux mots de commun.

« Merci pour tout, votre accueil fut extrêmement sympathique.
Faites-moi le plaisir, si on se recroise, de me soumettre de nouveau à votre jeu de boisson, j'espère pouvoir tenir davantage qu'hier, mais le voyage m'avait épuisé, la tension heureusement vite retombée m'a fait perdre contenance et raison !
A très bientôt j'espère, et méfiez-vous du prédateur des ombres : il est bien plus redoutable que les créatures dont j'avais entendu parler jusqu'à présent, et tant la magie que les armes n'ont pu en venir à bout...  »
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Offline mdadd  
#131 Envoyé le : dimanche 3 novembre 2019 19:34:33(UTC)
mdadd
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Le groupe ne s’attarda pas à regarder disparaître les Ulfes dans le blizzard. La météo était si mauvaise et hostiles qu’il ne fallut pas longtemps pour que la tempête de neige les rende impossible à voir ni à entendre et pourtant ils ne devaient pas être bien loin en quelques minutes. Tous les regards se tournèrent alors vers L’Pêchou. Maintenant ils étaient livrés de nouveau à eux-mêmes et Luke était sans doute leur dernier espoir pour ne pas se perdre dans cette immensité pour l’instant très… blanche et blizzardesque. Aux nombreuses questions, il haussa les épaules comme si de rien n’était et répondit simplement avec son accent impossible

L'Pêchou

« Euh l’fan d’ putrelle ! Ho l’est tout simp'. Euh l’suffit eud’ suiv’ l’ rivière. » – Ce qu’il y avait c’était que celle-ci s’enfonçait dans ce que les ulfes avaient appelé la Svartskov, une forêt dense, sombre et sauvage étagée de sapins de grande taille qui résistaient aux plus grandes tempêtes et qui d’après les Ulfes abritaient des bêtes terrifiantes et pas seulement des meutes de loups. Un géant des glaces aussi grand soit-il ne dépassait pas les plus grands sapins, c’était pour dire à quel point celle-ci était impressionnante et immense.
Des légendes couraient sur elle. Elle abriterait la forteresse de géants des montagnes ou du froid, l’antre d’un dragon blanc ancien qui couvait ses œufs depuis des siècles, des cavernes remplies de trolls des glaces, des meutes de loups géants et un clan d’humanoïdes monstrueux ressemblant à des gorilles géants à l’épaisse fourrure blanche avec une tête surmontée de deux à quatre cornes appelées Saumen Kar. Ils avaient réputation d’être complètement antisociaux, bersekers et cannibales et vivaient sous forme clanique et relativement primitive. Bref c’était réellement un endroit très convivial pour y faire un ermitage !

Mais malgré l’aspect peu attrayant d’un tel endroit, au moins offrait-il un abri relatif contre le blizzard. En effet, une fois à l’intérieur de la forêt, la luminosité était plus faible et permettait de ne pas être ébloui par la réverbération de la lumière sur la neige, le vent restait piégé par les grands sapins qui ployaient sans casser sous la violence des rafales et filtraient les chutes de neige en une pluie de fine poudreuse qui cessait de cingler et piquer les visages et les yeux. Par contre étant donné la densité de la forêt, la vision s’arrêtait très vite à un arbre, un énorme fourré, une congère ou un rocher recouvert de givre et ne permettait pas de voir venir les dangers de loin. Le vent serpentant entre les arbres sifflait des sons lugubres donnant l’impression d’être une forêt hantée, ce qui augmentait d’autant plus le sentiment d’insécurité et les frissons dans le dos. Fallait-il vraiment aller là-dedans ? C’était ce que fit sans hésiter L’Pêchou en tout cas, lui qui n’avait que des frusques simples sur lui et un manteau en fourrure que lui avaient donné les Ulfes, ce qui était bien insuffisant en principe pour lutter contre un froid si intense et des conditions si extrêmes, mais les potions de Florentia faisait sans doute le reste aussi pas la peine de se couvrir davantage. Un simple bâton de marche, son éternel couteau de pêche dans une poche, il n’avait pas l’allure d’un farouche guerrier prêt à affronter des monstres gigantesques et terrifiants. Les raquettes-pattes d’ours leur permettaient de continuer à marcher sans s’enfoncer et visiblement ils suivaient au plus près la rivière pour ne pas se perdre, une rivière qui était pour le moins assez large pour permettre à deux ou trois bateaux de pêche de naviguer de front, si tant était qu’il soit possible de naviguer dans des eaux aussi froides et en grande partie gelées. Des plaques de glace se formaient partout, sur les rives ou formant des ilots ci et là et qui se rapprochaient et se collaient les unes aux autres jusqu’à former une couche uniforme sur toute la largeur de la rivière pour devenir de plus en plus épaisse ensuite à mesure qu’on remontait vers la source et les montagnes de la Couronne du Monde. Longer la rive était difficile, le terrain étant très accidenté et parfois il fallait s’écarter pour contourner un rocher ou un taillis ou un arbre pour revenir au plus près ensuite dès que c’était possible.

Après trois longues heures de marche, la luminosité commença à faiblir et la température à baisser vertigineusement. Dans le même temps, des hurlements de loups au loin vinrent accompagner les sifflements du vent. Les meutes allaient se rassembler pour la chasse nocturne. Il était temps pour nos héros, de dresser un campement pour la nuit et de s’organiser. Les professionnels de la survie allaient sans doute pouvoir mettre en exergue leurs meilleurs talents et se servir du terrain dans ses meilleurs avantages…

Test de survie, bien-sûr et comment vous vous organisez pour le bivouac et la nuit. Tours de garde éventuels, etc. Bref je veux tout savoir et rien payer et tant que vous y êtes, faites un tour dans Init et Perception histoire de préparer des jets d’avance.
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Silenttimo  
#132 Envoyé le : mardi 5 novembre 2019 11:40:51(UTC)
silenttimo
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« Bon, eh bien j'ai la nette impression que si nous ne voulons pas être ensevelis, il va falloir trouver l'antre d'un animal ou une caverne opportune pour nous y réfugier cette nuit.

Et tant qu'à faire, trouver du bois pour une belle flambée : mes vêtements sont trempés, et j'aimerais pouvoir sécher et réchauffer mes orteils à la douce chaleur d'un feu ! »


Fredrigo commença à regarder autour de lui tout en tâchant de ne pas perdre ses compagnons de vue, mais il n'était déjà pas très connaisseur des signes dans la nature, mais en plus la neige fouettait son visage.

« N'oubliez pas que j'ai une boussole, cela pourrait nous permette de mieux nous orienter...

Ah, et puis compte tenu de la dangerosité des lieux, il faudra certainement faire des tours de garde. De mon côté, peut me chaut. »



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Offline nauron  
#133 Envoyé le : mardi 5 novembre 2019 20:34:30(UTC)
nauron
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Florentia
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Décidément, ce monde n'était que glace neige et vent. Florentia écouta les indication du Pêchou et suivit avec les autres la rivière, elle marcha sans parler avec les raquettes aux pieds puis quand Fredigo proposa de chercher une antre ou une caverne, elle chercha avec ses compagnons.

«  Mais vu le temps l'antre d'un éventuel animal devrait être occupé...
Peut être qu'une zone protégée du vent par une colline ou autre serait suffisant.
Comment voulez vous vous organiser pour les tours de gardes, je n'ai pas besoin de dormir beaucoup, ni de dormir d'ailleurs,je suis bien équipée. »


Expliqua la jeune Sylphe en montrant du doigt l'anneau qui habillait son majeur gauche.

« Donc je peux prendre plusieurs tours de garde sans problème, par contre il me faudra du temps pour préparer mes extraits.
Est ce que quelqu'un sait ce que nous risquons d'affronter dans la région, à part un un prédateur des ombres bien sûr. »


Elle essaya de reconnaître le prédateur poussant les cris et entrant en chasse de façon à préparer le camps et ses défenses en fonction de la menace.

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  • test connaissance ( mystère) : 1d20+16 donne [13] + 16 = 29



Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline poulosis  
#134 Envoyé le : mercredi 6 novembre 2019 00:37:49(UTC)
poulosis
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Oradin
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Pacte +1 : 1/1
CA 23/11/22

90 / 90

Les mains accrochées à des lanières qui pendaient des bretelles de son sac à dos, le nain avançaient de sa lourde démarche si caractéristique, inexorablement, imperturbablement. Peut-être paraissait-il même encore plus pataud, ses pieds gainés de fer alourdis par ses raquettes ulfes, au demeurant fort utiles. De temps à autre, il laissait pendre un bras puis l’autre quelques minutes, pour laisser le sang circuler plus librement jusqu’à ses mains. Pour la énième fois, il se demandait comment un homme pouvait survivre, isolé dans cet environnement. Surtout, qu’est-ce qui pouvait pousser leur guide à trouver refuge ici ?! La nature était si sauvage, déchaînée. Indomptable. Hostile aux héritiers du monde civilisé qu’ils étaient. Toute idée de civilisation était du reste inconcevable, ici. Seule la magie permettait au groupe de progresser d’une manière aussi insouciante parmi ces obstacles naturels autrement insurmontables. Non, décidément, il ne comprenait pas pourquoi un homme refusait le confort d’une communauté. Il devait être un barbare comme ces Saumen Kar dont les ulfes les avaient entretenus.

Ou un demi-dieu, comme Luc. À l’aise en toutes circonstances, sur un bateau en pleine tempête comme au milieu d’une forêt glaciale. Il était si extraordinaire que le groupe le suivait instinctivement, sans protester, lui accordant sa confiance malgré l’enfer sur terre où il les avait tous entraînés à cet instant précis. Lui-même avait une confiance inébranlable en Abadar. Il avait fui son église : en ralité, un prêtre confiné entre des murs épais, gardien plus que protecteur, plus près du Coffre que des voyageurs, doublé de confrères intolérants et arrogants. Tous voulaient l’écarter, il avait bien saisi le message. Il ne le regrettait pas. Peu importaient les décisions et actions des autres serviteurs de son dieu à son égard, il suivait la route que lui indiquait son cœur. Sa foi en Abadar le guidait, le protégeait, repoussait la peur et ses ennemis. En cet instant, il l’écoutait. Il lui soufflait de poursuivre cette noble cause, de tuer le démon. Il suivait donc le groupe. Et leur guide, Luc. Avec peut-être un peu plus de scepticisme.

« Abadar ! Un homme choisit-il vraiment de vivre dans ces conditions ?! » Il regarda l’être qui ressemblait à un homme mais n’en était pas un, visiblement. « Bah ! Espérons que nous le trouverons demain. Très bien, mettons-nous à l’ouvrage. Je doute que nous trouvions rapidement une caverne et si elle existe, je rejoins l'avis de dame Florentia, il y a des chances qu'elle soit déjà occupée. Je n'ai pas envie de me confronter aux prédateurs du coin... J’ai une pelle et un pic, en plus de ma hache. Je vais tailler des blocs pour construire un abri de glace bien épais et solide. Des branchages pourront en tapisser le sol, comme un terrier douillet. Sauf si d’autres ont une idée lumineuse pour nous protéger cette nuit ? Nous ne pouvons rester exposés à tout vent, avec tous les monstres qui infestent ces bois. Je déconseille le feu, trop repérable. Notre magie nous tient au chaud, c’est déjà bien, non ? Je veux bien prendre un tour de garde, si tu veux du temps pour tes potions. Je peux fournir l’eau, comme d’habitude. Qui saura nous dresser le repas ? »

Le nain n’était pas habitué à la survie en milieu aussi hostile. Il n’était toutefois pas un débutant et les nombreux ulfes et autres voyageurs lui avaient enseigné différentes techniques pour s’en sortir en pleine nature. Mais jamais, de mémoire de centenaire, il n’avait encore affronté un terrain cumulant autant de rudesse et de malveillance. Si un expert en ce domaine se manifestait, il pourrait au moins l’aider...

  • Survie : 1d20+5 donne [5] + 5 = 10

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Offline Uktar  
#135 Envoyé le : mardi 12 novembre 2019 13:27:20(UTC)
Uktar
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Sorts niv 1: 6/6
Sorts niv 2: 5/5
Sorts niv 3 : 5/5
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Dans d'autre circonstance, il aurait probablement passé une bonne soirée et aurait pu profité de l’hospitalité. Mais depuis l’apparition de ce démon, et la perte de son ami d’enfance et du baron, les choses avaient changé. Il ne prenait plus la vie comme il l’avait fait par le passé. Le druide savait qu’il n’y avait plus qu’une seule issue possible….
Frédrigo aurait pu le remarquer et le dire à ses compagnons, ses traits étaient toujours tiré, les yeux s’enfonçait de plus en plus dans son crane et de multitudes de taches sur la peau avaient apparu.
Ferrèol s’était laissé guidé par leur hôte, ne voulant pas une nouvelle fois choquer l’assemblé ou briser une amitié naissante avec le reste de ses compagnons, peut être que certain reviendraient ??

Dans le silence, le cheveux au vent, ce glaçant presque sous le froid, les yeux plissés tellement cela lui faisait mal, il résistait au blizzard, acceptant l’épreuve que lui infligeait la foi vert, ou devrait il plutôt dire blanche ? Il avait chassé les pates d’ours, sachant qu’il ne les garderait pas longtemps, et avançait au rythme du Jarl et de ses hommes.

Mais le moment qu’il attendait était enfin arrivé, le moment de la séparation et probablement de sa communion avec la nature . Il avait salué sans un mot les barbares et les avait regardé s’éloigner. Puis sous les yeux de ses compagnons avait rangé les énormes chausses dans un sac. Avant de bondir sur un coté pour retomber sur quatre pattes. L’animal était énorme, d’un blanc immaculé, une force et une puissance colossale s’en dégageait.
Tournant la tête en direction du nain, « Je vais prendre les devants, installe moi cette corde en harnais et accrochez-vous. »

Il mena le reste de la journée, toujours en alerte sur d’éventuelles traces ou odeurs, jusqu’à trouver un abris pour la nuit. Sachant qu’il faudrait probablement y déloger son propriétaire, il espérait jouer de l’intimidation.


  • Survie : 1d20+18 donne [3] + 18 = 21



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Offline mdadd  
#136 Envoyé le : dimanche 17 novembre 2019 19:45:02(UTC)
mdadd
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epuis qu’il était Ours, Ferrèol retrouvait des sensations qui ne lui étaient pas inconnues. Saxifrag utilisait lui aussi souvent cette forme, certes dans une version moins impressionnante et dans des tons plus bruns tirant sur le noir, plus courants dans les contreforts montagneux des Monts Rouges. D’ailleurs, dans ses souvenirs, c’était un ours brun qui avait tenté de les effrayer et de les dissuader de s’aventurer dans la forêt alors qu’ils n’étaient que des enfants venant de tout perde et bravant leurs peurs pour aller chercher ce vieil ermite grincheux qui représentait leur dernier espoir… Ce fut pendant son apprentissage auprès de l’ancien rôdeur devenu druide et ermite, qu’il l’avait vu se transformer grâce aux pouvoirs de la Foi Verte. Depuis il s’était souvent demandé si cet ours mal léché qui les avait effrayé n’était pas Saxifrag lui-même, mais un couple d’ours bruns vivait un peu plus loin au cœur de la forêt et souvent l’ermite communiquait avec le mâle, obtenant quelques services, comme avec le grand-duc qui semblait monter la garde aux abords de Khelgür. Il entendait encore son hululement qui effrayait les jeunes enfants. Ferrèo avait toujours eu le doute concernant l’ours brun, il n’avait jamais voulu percer complètement le mystère, Saxifrag pouvant s’avérer très têtu et revêche sur certains sujets. Depuis qu’il possédait cette aptitude de transformation animale, Ferrèol en cessait d’expérimenter des nouvelles formes et celle-ci était plutôt très adaptée à ce climat hostile du grand Nord. Une fourrure épaisse, une puissante musculature, une assise solide, il était grand et impressionnant, nul doute que les loups qui se rassemblaient au loin allaient hésiter par deux fois avant de s’attaquer à un tel prédateur, même en meute.

La nuit était tombée depuis un moment tandis que le groupe cherchait un abri pour la nuit. Frédrigo et Oradin étaient plutôt des citadins, quant à cette étrange sylphe, il semblerait que son affinité avec les éléments, du moins celui de l’air, lui donnait quelques avantages en terme de survie. Elle pouvait aisément sentir les vents dominants, ainsi que les caprices de celui-ci, savait s’orienter et restait assez logique dans son raisonnement. Tous les espoirs reposaient donc sur les épaules de l’Ours-Ferrèol et l’aide de Florentia. Chercher une caverne et déloger son éventuel occupant paraissait la meilleure solution. Dans un premier temps, ils commencèrent leurs recherches aux alentours sans trop s’éloigner de la rivière, même si dans l’absolu, le druide n’aurait aucune difficulté à la retrouver même si la neige effacerait leurs traces de passage. Le vent commençait à forcir, sifflant bruyamment tandis qu’il tourbillonnait avec force et se frayait un chemin dans la forêt en soulevant des nuages de poudreuse qui fouettaient les visages. La recherche devenait compliquée et voilà presque une demi-heure qu'ils tournaient en rond. L’Pêchou interpela l’Ours-Ferrèol. Il venait de tomber sur ou plutôt dans un fossé assez grand pour tous s’y loger. Il avait le mérite d’être profond de cinq ou six pieds et les branches basses des grands sapins alentours avaient tendance à le recouvrir partiellement. Avec un peu d’aménagements, comme rajouter des grandes branches pour finir le « toit », de la neige pour colmater les trous, cela pouvait fournir un bon abri à l’abri du vent et un peu à la façon des igloos, avec une température moins basse qu’à l’extérieur. Avec un peu de chance, il serait même possible d’aménager un espace pour faire un feu avec une cheminée dans la neige. L’inconvénient, c’était qu’une fois dans le fossé, il y avait peu de chances de pouvoir surveiller les alentours et de voir un danger arriver. Mais en même temps, le danger les verrait-il, ainsi « ensevelis » ? Cependant, la trouvaille du Pêchou n’était pas sans déplaire au survivaliste qu’était l’Ours-Ferrèol. Ça pouvait fonctionner.

Le groupe s’était rassemblés le temps de prendre une décision et maintenant que plus personne ne parlait, Florentia nota qu’elle n’entendait plus les loups. Il fallait dire que le vent hurlant devait certainement couvrir les bruits de la meute qu’ils avaient entendu se rassembler durant leur incursion en forêt depuis qu’ils avaient quitté le Jarl et ses hommes et surtout depuis que le crépuscule s’était annoncé. Il faisait nuit à présent et restait à espérer que les loups étaient encore loin. Pouvaient-ils sentir leur présence dans ce fossé ? Les attaqueraient-ils ? Difficile à dire, mais pour l’heure, il fallait surtout se décider sur : prendre cette solution précaire ou continuer à chercher un autre abri et plus le temps passerait, plus il serait difficile d’avancer.

@tous : à vous de décider pour le choix du campement et dites-moi comment vous vous organisez pour la nuit.
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Offline Uktar  
#137 Envoyé le : lundi 18 novembre 2019 13:29:19(UTC)
Uktar
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Comme à chaque fois qu'il revétissait une enveloppe corporelle autre que celle avec laquelle il avait vu le jour, ses sensations devenaient différentes et ce n'était pas pour lui déplaire! Même le vent qu'il avait ressenti un moment auparavant semblait moins violent, sa vue avait changé mais son odorat lui apportait de multitude d'information qu'il n'avait pas quelques minutes avant. Sans compter sa stabilité et sa progression dans la neige.
Par contre il avait été incapable de trouver un abris correcte pour ces compagnons, à croire que lui même aurait voulu rester sans abri!
Et c'est donc sans commentaire qu'il acquiesça l'endroit trouvé par le péchou! Au dessus du fossé il coucha d'un coup se patte quelques branches que ces compagnons disposèrent, puis de ses quatre pattes envoya une multitude de neige pour les recouvrir.
Une fois le tout fini et que tous seraient dans le fossé, il allait trainer autour de l’abri pour bien laisser son odeur, de manière à dissuader des plus petits prédateurs.



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Offline Silenttimo  
#138 Envoyé le : lundi 18 novembre 2019 13:55:23(UTC)
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« Vue la température qui risque de baisser encore, je pense que ce creux est une bonne trouvaille.

En l'aménageant rapidement, on pourra se mettre à l'abri des vents et du froid, quitte à être un peu plus vulnérables.
Mais j'ai le sentiment qu'à l'heure actuelle, il serait plus aisé de mourir congelés que dans l'estomac d'une bête sauvage : les animaux aussi vont certainement s'abriter dans leurs tanières pour la nuit...

Et je suis tout disposé à prendre la première garde à la chaleur d'un petit feu ! »


Fredrigo sort alors son petit couteau et entreprend de couper des branches pas trop épaisses, mais bien pourvues en épines ou feuilles.
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Offline poulosis  
#139 Envoyé le : mardi 19 novembre 2019 20:47:20(UTC)
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Une voix bougonne résonna, étouffée par un casque métallique. « Dormir dans une fosse ?! Un trollar ne coucherait pas là-dedans, groumf ! » Il regarda alentours. Le vent rugissait de colère et la neige était d’accord avec lui. L’ours-Ferréol était forcément un esprit proche de la nature et L’Pêchou… Il soupira. Il était clair qu’ils ne trouveraient pas mieux. Comme à chaque contrariété ou émotion inhabituelle, il avait repris son langage nain populaire. « Purin de grognar ! On va devoir se terrer et ramper comme des baveux ! »

Il secoua les épaules et les genoux pour chasser la neige accumulée sur son sac et son armure. Elle tomba par paquets autour de ses bottes, avec un bruit sourd. Cette fois, il sortit pour de bon sa pioche et sa pelle. « Faut tailler un escalier pour descendre là-dedans avec dignité, et surtout sortir vite en cas d’urgence. » Et puis, ce n'est pas moi qui vous montrerai un nain tenter d'escalader une paroi enneigée d'un mètre cinquante de haut, misérablement. Il commença son ouvrage, maugréant de dépit. « Grrr, pays de congelés ! Remplissez-moi bien le fond de branchages, pour ne pas se geler le joufflu cette nuit. Et au-dessus aussi, pour se camoufler au mieux et conserver notre chaleur, aussi maigre soit-elle. Un feu là-dessous va transformer ce trou en pataugeoire boueuse pour grognars en manque de bains. » Il parsema son ouvrage final de branches coupées en morceaux à l’aide de sa dague, histoire de stabiliser le mouvement sur les marches elles-mêmes.

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Offline nauron  
#140 Envoyé le : mercredi 20 novembre 2019 19:19:01(UTC)
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Florentia
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Florentia découvrit la fosse du Pêchou et vit l'ours Ferréol dans ses travaux de grand oeuvre, faute de grive on mange des merles pensa t-elle et sauta dans la fosse sans un mot.
Son atterrissage se fit en douceur, comme si elle était composée d'air en majeur partie puis elle analysa l'environnement de façon à placer les branches au meilleur endroit et un endroit pour créer une cheminée sans faire de la bouillasse tout autour d'eux.

«  Alors en disposant une branche ainsi par rapport aux autres, on colmate un peu mieux le toit, il sera plus solide aussi... »

Elle s'arrêta en voyant le nain tailler un escalier et sourit devant le caractère travailleur, mesurant la quantité d'efforts pour créer cette structure éphémère, et si peu naturelle...

«  C'est vrai qu'avec un escalier nous serons moins repérables, et si vous aviez un tapis à mettre en haut des marches que d'éventuels prédateurs aient l'obligeance de s'essuyer les pieds avant d'entrer dans notre palace. Pour la couleur je propose rouge, c'est seyant... »
Dit-elle sans quitter son sourire.

Elle répondit à Frédigo:
«  Dans ce cas, je prend la suite, je n'ai pas besoin de beaucoup de repos et je vois dans le noir. Par contre j'aurais besoin de temps demain pour préparer mes potions avant le départ »

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