Musique - Printemps sur Siyin



Jun se figea, ne répondant pas à la question de Shojiro, bouche bée en entendant le nom prononcé par Tristan.
« Vous avez bien dis Heizhong? »

Elle parcouru la table du regard, mettant des mots sur ce que tous les natifs de Lingshen savait déjà.
« J'imagine que vous le savez, mais nous parlons de la princesse Kwan Huang, l'une des filles du roi Huang de Lingshen, et gouverneure des Bois de Fer? Si c'est le cas, j'espère qu'elle ne sait pas que vous êtes ici. Nous sommes déjà en mauvais terme avec le Prince Shue Huang, mais sa soeur ainée est considérablement plus puissante et influente que lui. Vous savez pourquoi la ville s'appelle Heizhong, c'est à dire les Tertres Noirs? Elle se nommait Baizhong - les Tertres Blancs - lorsqu'elle était encore gouvernée par un ex-gouverneur de Lung Wa. Il y a quinze ans, elle a pris la tête d'une des armées de son père, pour reprendre la ville. Les cendres ont donné leur couleur noire aux tertres. »

La moniale passa une main sur son visage.
« Bon...je ne pense pas que ça aura un impact ce soir. Tristan, Talos, vous savez où dormir? Sinon, je peux vous trouver une place dans mon magasin général. On pourra en profiter pour regarder si j'ai ces herbes, sinon, il faudra demander aux Sang, ils sont herboristes. »

Tristan réfléchit quelques secondes avant de répondre, haussant les épaules. «  Je sais pas, elle doit pas trop m'apprécier pour avoir délivré Talos mais aussi ben je pense que je l'avais un peu aidé, donc je ne sais pas.

Mais quoi qu'il en soit on est ici et prêt à vous aider avec... vos problèmes de... Nature c'est ça?  »

Il se leva, mettant don arme dans son dos. «  Donc on va visiter ce truc? Et sur le chemin on va voir après les plantes c'est bien ça?  »

5 Pharast 4719, dans la journée - Village de Yin-Se, province de Siyin, Shenmen
Musique - Printemps sur Siyin


Les récentes arrivées massives étaient certe sur toutes les lèvres, alors que le village était de plus en plus animés par les familles qui s'installaient, réparaient les demeures mises à mal par l'hiver, apprenaient à connaître leurs nouveaux concitoyens, exploraient le village et ses environs, ou découvraient le cercle de pierre et les légendes locales. Ils apportaient avec eux des histoires de Lingshen, celle des légions de terre cuites ayant soumis la contrée à la volonté du roi Huang, les intrigues et romances qui parsemaient cette dynastie, et les récits de conquête.

Les villageois de Yin-Se, en échange, leur faisaient découvrir ces terres qui avaient vu des siècles de leurs familles vivre et tenter de prospérer malgré la rudesse de la contrée, et aux récits de gloire militaire, ils racontaient les histoires des esprits, des fantômes et morts des colonnes de réfugiés perdus dans le Bois des Voix, dont on disait qu'elles erraient encore à ce jour, des monastères perdu dans les pics des Montagnes Soyeuses, de la cité de Sze, sur laquelle courrait toute sorte d'histoire de et rumeurs: un dernier bastion de paix et de prospérité pour les mortels restant à Shenmen, vivant isolé et protégé, une cité hantée, une ville infestée de monstres qui chassaient dans toute la contrée, ou simplement une ruine déserte...

Mais toute cette activité ne devait pas faire oublier les autres engagements des gouverneurs! En particulier, la réponse à la Comtesse Tsaomin Hsie des Collines Verdoyantes, la province jouxtant le Sud Ouest de Shenmen, en bordure de Shokuro. Ils avaient fait la promesse d'envoyer des émissaires, et avaient le projet de s'y rendre en personne.

Avec le retour du printemps, il était temps de mettre ce projet à exécution. Jing, Shimizu, Shojiro préparaient leur départ, tandis que Miaolin et Mizuki veilleraient sur les affaires courantes - avec l'accord qu'ils ne prendraient pas d'initiative en l'absence des autres gouverneurs.
Les gouverneurs oeuvraient à leurs préparatifs: après tout, il s'agissait de faire bonne impression.

Restait cependant plusieurs questions en suspends...en premier lieu, qui feraient parti de leur escorte? Shojiro avait requis la présence de Tristan et Talos, souhaitant ainsi évaluer leurs capacités, mais rien n'empêchait d'étendre un peu leur garde d'honneur, d'autant que le voyage allait prendre une dizaine de jours.

Seconde question: qu'emportaient ils, et y avait-il des préparatifs particulier à réaliser avant leur départ?

J'ai laissé ça plutôt ouvert, je vous laisse décrire d'éventuels préparatifs et aussi comment vous préparez le voyage?

11 Pharast 4719, dans la journée - Collines Verdoyantes, LingShen
Musique - Collines Verdoyantes


Leurs préparatifs achevés, les gouverneurs, Talos et Tristan, et leurs compagnons de route quittèrent Yin-Se par la porte occidentale, laissant le village en pleine expansion derrière eux. Ils traversèrent les collines alentours, salués par les paysans qui étaient en train de parachever leurs rizières et de débuter les travaux des champs.

En quelques minutes, Yin-Se avait disparu entre les collines, de même que les fermes en construction et les berges de la rivière Shuiwai. Ils laissaient derrière eux les ultimes traces de civilisation, et s'engageaient dans les étendues sauvages du Sud des Montagnes Soyeuses.

Pendant le premier jour de voyage, ils empruntèrent la piste à peine visible qui serpentait entre les collines en direction de la mine d'argent. Peu à peu, les collines se firent plus rocailleuses, plus accidentées, alors que les silhouettes solennelles des Montagnes Soyeuses occupaient une part de plus en plus importante du paysage. Le premier soir, lorsqu'ils montèrent leur premier bivouac sur la route de Fa-Lung, les Soyeuses dominaient la moitié du ciel, menaçante, dans la pénombre du soir tombant.

La suite du voyage fut étonnament calme, mais ils s'éloignèrent également des terres plus dangereuses de Shenmen pour obliquer vers Lingshen, et à eux tous, ils formaient tout de même une troupe conséquente. Sans doute assez pour éloigner la plupart des dangers de la route. Trois jours après avoir quitté Yin-Se, ils sortaient des contreforts des Montagnes Soyeuses par leur extrémité Sud, quittant définitivement Shenmen. Les collines se firent à nouveau plus verdoyantes, les herbes dansant dans la brise du printemps. Ils retrouvèrent une route de terre battue, mieux entretenues, et quelques heures après l'avoir rejoint, ils trouvèrent une ancienne borne impériale. Ils se trouvaient à la frontière de Shenmen et Lingshen, là où Siyin cédait la place à la province des Collines Verdoyantes.

A l'horizon, au sommet d'une des collines dominant la route, il leur semblait apercevoir un fort, ou peut être un manoir...mais surtout, une troupe de cavalier venant dans leur direction, leurs silhouettes encore indistinctes le long de la route.

Je pique le modèle de Scordard :

Instructions (et souhaits) de Shimizu avant le départ :

A Wolfgram Yamae : Même requête que Jing, veiller sur Jane.

A Jane Pauwels : Passer voir comment elle va, l’informer de la situation et lui demander si elle a trouvé une autre idée pour son histoire de poudre. Même si je doute trouver quoi que ce soit sur le chemin, lui demander si elle souhaite que je lui rapporte quelque chose. C’est davantage pour qu’elle sente qu’on s’intéresse à elle et à ses projets plutôt que pour réellement rapporter quelque chose.

Aux villageois dont j’ai pu me rapprocher en les aidant durant l’hiver : Un peu la même chose que Jane, ramasser les éventuelles requêtes des gens et leur dire de rester prudents vis-à-vis des personnes à l’extérieur du village.

Aux miliciens : Même chose, en insistant sur le fait qu’ils sont l’unique protection des autres habitants.

Équipement emporté (en dehors du cheval) :
Simplement sa lame et son baluchon/bandoulière de voyage.

Au cours du voyage, Shimizu resta calme, comme à son habitude, tout en jetant quelques regards inquiets en direction de la montagne de temps à autre, tandis qu’Hariken suit le groupe depuis les hauteurs, servant d’éclaireur. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il se passait au cœur de celle-ci, loin sous la roche. De se questionner à propos de cet esprit à trois yeux, de se demander où il allait frapper…
Elle passa une partie du voyage a se poser également des questions sur les projets auxquels elle pourrait contribuer en étant gouverneure. Bien que la taille de la colonie soit relativement réduite, Shimizu estimait qu'il ne fallait pas sous-estimer l'importance de maîtriser l'information dans sa région. Bien sûr, le confort des habitants était une autre de ses préoccupations, et son entrainement avec Wolfram l'aiderait sûrement à y contribuer.

Le temps passa étonnamment vite jusqu’à la frontière. Ravie d’avoir retrouvé le confort d’une route impériale, ce plaisir fut néanmoins gâché par les cavaliers se démarquant à l’horizon. Ce n’était peut-être qu’une coïncidence, ou qu’une formalité, mais ce n’était pas une situation des plus rassurantes pour Shimizu.
« Je ne sais pas s’ils nous ont vu ou pas encore… ni de s’il s’agit d’une escorte ou non.
Par prudence, restez sur vos gardes.  » demanda-t-elle à ses compagnons, la main posée sur la garde de son sabre, tâchant de conserver une posture non hostile mais prudente néanmoins.

On parle de combien de cavaliers au juste ?

Modifié par un utilisateur jeudi 21 novembre 2019 07:48:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Musique - Collines Verdoyantes


A eux tous, le voyage était effectivement plus simple et, à défaut d'être agréable, plutôt plus confortable. Talos aurait peiné à trouver de quoi nourrir toute leur caravane, les collines de Shenmen n'étant pas particulièrement hospitalières, mais il découvrit suffisamment d'herbes, de baies, de racines et de petit gibier pour compléter leur régime et leurs rations de voyage. Et puis, le tiefling était un cuisinier...curieux, mais plutôt talentueux! Quand à l'énorme créature reptilienne qui l'accompagnait, elle était peut être la raison pour laquelle les chacals des collines ne les abordaient pas...

Shimizu, elle, était plus discrète, et Hariken décrivait des cercles au dessus du groupe quand le temps le permettait, aidant les voyageurs à éviter les embûches du terrain, restant sinon perché près de sa maîtresse.

Tristan, lui, était un voyageur plutôt enthousiaste, et observait tout autour de lui avec une curiosité enthousiaste.



La caravane des voyageurs ralentit l'allure et s'arrêta en voyant les cavaliers approcher d'eux le long de la route impériale. Hui chevauchait aux côtés de Jing, juste après Yaseitora qui pour l'occasion avait altéré son allure pour celle d'une jeune femme, en conservant que ses cicatrices et son allure de dure à cuire. Vo Minh Phuong fermait la marche. Mais tous avaient eu la même réaction que Shimizu et Talos: en voyant une douzaine de cavaliers venir dans leur direction, ils décidèrent qu'il était pour l'instant plus prudent de voir ce qu'ils voulaient.

Alors qu'ils se rapprochaient, il devint rapidement apparemment que les cavaliers n'étaient pas des bandits. Ou alors, des bandits bien déguisés. Ils portaient tous l'uniforme rouge de Lingshen sous leur brigandine, et un casque d'acier surmonté d'un plumet lui aussi rouge. Lorsqu'ils arrivèrent à proximité, ils retinrent leurs montures, à quelques mètres d'eux. Leur leader, une femme portant un plumet blanc indiquant son statut. Derrière elle, son second portait un étendard marqué de l'emblème royal de Lingshen, et d'un autre blason représentant des bambous dans la brise.
« Halte, voyageurs! Armée Royale. Vous entrez dans le Royaume de Lingshen! Veuillez vous présenter, et indiquer ce qui vous amène à Lingshen. »

Musique - Collines Verdoyantes



La commandante de la patrouille de cavalier de Lingshen inclina la tête avec respect, reprenant d'un ton moins suspicieux.
« Mes respects, gouverneure Wang. Nous ignorions qu'une colonie avait été établie à Shenmen. Cependant, je tiens à vous indiquer que vous êtes dans la province des Collines Verdoyantes. La comtesse Hsie dépend de l'autorité de la Princesse Kwan Huang. La parole du Prince Huang n'y a donc pas la même force de loi.

Cependant, il est également de notre devoir d'escorter les représentants officiels. Vous devez savoir que les incidents ont repris à la frontière avec Shokuro, ces terres ne sont donc pas entièrement sûres. Je ne peux me passer de douze cavaliers et abandonner mon commandement. Mais je vais remettre les rênes à mon second et vous escorter avec six de mes hommes. J'espère que cet arrangement vous conviendra. »

A ce moment là, un des cavaliers lança à l'adresse de la commandante.
« Commandante Qing! Regardez! »

Il indiquait une silhouette qui était devenue familière pour les voyageurs...celle, prédatrice, de Cerise. Les autres cavaliers portère la main à leurs arcs, plusieurs encochant une flèche, mais sans bander leur arme. La commandante questionna.
« Cette créature vous accompagne...??? »

Premiers Soins/Connaissance (nature) DD15

Modifié par un utilisateur mercredi 20 novembre 2019 23:01:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant la tension retomber, Shimizu baisse prudemment sa garde, enlevant sa main du pommeau de sa lame. Elle incline la tête en guise de respect lorsque Jing mentionne son nom.
Un léger sourire en coin se dessine sur son visage en remarquant qu’autant des cavaliers ne semble avoir prêté une attention particulière à Hariken, toujours haut perché. Rajustant son chapeau, tâchant de cacher ses plumes, la lame vagabonde prit la parole à son tour, tâchant de conforter la capitaine dans son choix :
« Enchantée Commandante Qing, enchantée. Votre proposition est convenable, en effet. Vous faites honneur à votre devoir. » articule-t-elle lentement, d’un ton aimable.

Puis, marquant une légère pause, montrant la direction de Shokuro :
« J’ai entendu parler de la reprise des hostilités avec la nation de Shokuro, mais rien de précis. Que savez-vous à ce sujet ?  »

Question « bête » : Shimizu a une idée du rapport de force entre Lingshen et Shokuro ?

Musique - Collines Verdoyantes



La commandante Qing étrécit les yeux, n'appréciant clairement pas la condescendance dont Jing faisait preuve à son égard.
« Je conçois que vous soyez ici en mission urgente, gouverneure, mais ma mission est avant tout de protéger les habitants de la province, et si cette créature est dangereuse, il m'appartient de m'assurer qu'elle ne s'en prenne pas à nos concitoyens. Pour l'heure, je me contenterai de votre assurance qu'elle ne représente pas un danger. Mais... »

Elle se tourna vers Talos avec un regard d'avertissement.
« Je vous conseille de surveiller votre bête, vous serez tenu pour responsable de ses agissements. »

Elle fit tourner bride à sa monture, et ses hommes la suivirent, deux d'entre eux attendant que les gouverneurs de Siyin leur emboitent le pas pour fermer la marche.
« En avant! Il y a encore deux jours de route jusqu'à Fa-Lung, si nous ne trainons pas! »

Ainsi escortés, ils se remirent en route en direction de Fa Lung, à un trot rapide. La route impériale faisait claquer les sabots des montures, mais sur un tel terrain, guidés par des soldats connaissant les environs, ils progressaient bien plus vite que durant la première partie du voyage.

A l'étape, ce soir là, ils montèrent deux bivouacs, les soldats de la province établissant leur propre feu de camp à quelques mètres, mais formant un cercle de garde englobant les deux campements. Ils demeuraient plutôt taciturnes, veillant sur leurs charges sans vraiment nouer le contact. En revanche, ils agissaient avec un professionnalisme trahissant un entraînement intensif.

Le lendemain, ils reprirent leur route, et cette fois la campagne commença à devenir moins sauvage, les collines désormais parsemées de hameaux et de villages, et, à intervalles réguliers, de fortins et tours de garde. A intervalles réguliers, ils passaient à proximité de relais servants d'auberge et permettant aux messagers de renouveller leurs montures. De toute évidence, le caractère frontalier de la région était évident, et les tensions également. Les Collines Verdoyantes étaient prêtes à la guerre.


13 Pharast 4719, dans la journée - Collines Verdoyantes, LingShen
Musique - Fa-Lung


En atteignant Fa-Lung, la cité se découpait sur les derniers rayons du soleil couchant, ses murailles augmentant la silhouette des collines pour former l'horizon. Les paysans des alentours revenaient de leur journée de travail dans les champs, bambouseraies et pâturages des alentours pour passer la nuit chez eux, à l'abri des solides murailles de pierre.
Le groupe de cavalier se fraya un chemin à travers les piétons qui entraient à flot par les grandes portes peintes de rouge, aux renforts de bronze.

Voyant un groupe de soldats les escortant, les gardes de la porte Est aidèrent à dégager leur route, et en quelques minutes, ils furent dans les rues de Fa-Lung. Là, les lanternes étaient en train d'être allumées, les ouvriers, marchands et artisans fermaient boutique alors que les tavernes, maisons de thé, et vendeurs de rues ouvraient leurs portes et mettaient en place leurs étals. Les larges rues étaient plutôt poussiéreuses, mais chacune des places qu'ils traversèrent, ou presque, possédait une fontaine ou un puits. Les rues principales étaient éclairées par des lanternes suspendues, portant toute le blason de la province, mais les allées plus petites n'étaient pas toutes aussi bien achalandées, même si certains des habitants éclairaient tout de même le pas de leur porte.

La ville elle même n'était pas très grande, encore que d'une taille comparable à Gaotong, et un peu moins fortifiée. Mais ils pouvaient tout de même voir d'imposantes tours de gardes parsemant les remparts à intervalles réguliers, surplombant les collines alentours.

Leur escorte les mena jusqu'à la forteresse qui se dressait au sommet de la colline formant le coeur de la ville. Ils passèrent sous une des huits portes. Au dessus d'eux, ils aperçurent une grande cloche de bronze, servant peut être en cas d'alerte.
Bien qu'elle serve aussi de siège gouvernemental, la forteresse était avant tout un ouvrage militaire, et si ils croisèrent des fonctionnaires impériaux, ils croisèrent avant tout des soldats en patrouille, entraînement, ou simplement regagnant leurs casernes.

Moins d'une heure après leur arrivée dans la forteresse, leur escorte s'était arrangée pour que leurs montures (et Cerise, qui ne pouvait pas arpenter les couloirs) soient amenées à l'écurier et nourries, et les escortait jusqu'à la salle du conseil, où la comtesse Hsie tenait ses audiences.



La salle du conseil n'était pas exactement le lieu ostentatoire auquel on aurait pu s'attendre. La décoration était sobre, de bois vernie et de pierre polie, le seul élément vraiment élaboré étant une carte de la région, en mosaïque, une représentation très détaillée de toute la province.

Par ailleurs, des fenêtres s'ouvraient dans chacun des murs, permettant d'observer les collines sur plusieurs kilomètres dans toutes les directions, dominant de loin les remparts et collines alentours.

Il n'y avait pas de trône, mais plusieurs sièges disposés autour d'une petite table de bois ciré, presque tous vides, à une exception près. Le dernier était occupée par une femme à l'air inquisiteur, portant des robes de soie blanche, rose et mauve, une coiffe incrustée d'or réhaussant sa chevelure de jais, qui cascadait, retenue par une simple bande de tissu, le long de son épaule droite. L'arme était discrète, mais elle portait également une épée au côté.
« Bienvenue à Fa-Lung! Je ne m'attendais pas à ce que vous veniez en personne... »

Elle se leva, et s'inclina un peu, poliement, mais sans pour autant faire preuve d'humilité.
« Soyez les bienvenus. Je suis la comtesse Tsaomin Hsie. Avez vous fais bon voyage? »

Modifié par un utilisateur samedi 23 novembre 2019 22:41:47(UTC)  | Raison: Non indiquée