Alors qu'Aestaeria examinait pensivement la représentation d'un dragon des mers, Garion demanda à Khoumrock quels chevaux allaient être harnachés au wagon et prit quelques longues minutes pour aller parler doucement à leur oreille tout en flattant leur encolure, tentant à la fois de les apaiser et de faire connaissance avec eux pour faciliter le voyage du lendemain.



Pendant ce temps, d'autres Éclaireurs s'affairaient à l'intérieur du wagon pour tenter de stabiliser autant que possible la cargaison. Sur la proposition de Krom, Khoumrock avait suggéré d'aller acheter un filet de pêche à un des habitants d'Otari (5pa). Le nain, aidé par le jeune érudit et la gnome, arrangea du mieux qu'ils purent les caisses et autres conteneurs dans le wagon.

J'ai supposé que Néji donnait un coup de main, comme indiqué via Discord


Une fois le travail terminé, Khoumrock proposa « Pour moi, c'est l'heure d'aller prendre un dernier rafraîchissement puis d'aller dormir ! Après la plongée, le voyage pour ramener tous ces trucs ici, puis l'attente aujourd'hui, je vais dormir pendant au moins une semaine ! » plaisanta-t-il.

Rassuré de voir que Krom semblait avoir les choses en main pour sécuriser le chargement, Garion resta avec les chevaux jusqu'au moment où l'autre nain et Aestaeria parlèrent d'aller reprendre des forces. Il ne se fit pas prier, surtout après la journée qu'ils avaient eue.

Lorsque Aestaeria parla du dragon, le jeune mage regarda plus attentivement la figurine cherchant dans ses souvenir si il se rappelait de quelques chose.
Puis après avoir participé aux rangement du chargement, il suivit les conseil de leur hôte et alla se coucher dans sa chambre, il demanda à bak de rester ici.

«  Bak, tu dors ici et tu viens nous chercher au moindre problème, d'accord?
Bonne nuit à tous »

Est ce que je peux faire un test de connaissance ou d'arcane pour le dragon, où est ce trop spécifique?

Modifié par un utilisateur mercredi 18 mars 2020 22:34:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Comme à chaque fois que l'on parlait d'argent, le nain se renfermait, portant instinctivement la main sur son arme comme si on voulait le dévaliser. Mais après tout le capitaine-aventurier leur avait donné une bourse pour les frais de voyage du groupe et cet argent était donc là pour ça. Après un pas de recul méfiant à l'évocation des 5 pa à débourser pour un filet. Il regarda le chariot, les marchandises, pesa le pour et le contre, était-ce vraiment nécessaire ? Quelle était la mission ? Son importance ? Sans ce filet, ils risquaient de perdre ou d'abîmer quelque chose en route et donc cela mettrait en danger la mission. Donc il n'y avait plus à hésiter. Cette dépense était vraiment nécessaire. Il piocha dans la bourse et compta 4 pa - « Un p'tit rabais pour vous débarrasser de cette tempête et désagrément qui l'accompagnent ? » - N'importe comment, les nains étaient voués à négocier... Il ne pouvait donc pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui, même s'il n'avait pas l'étoffe d'un négociant...



S'il n'obtenait pas gain de cause, il paierait la somme demandée. Il savait qu'il ne fallait pas insister, sinon sa diplomatie se transformait en coups de hache, par ailleurs ils avaient besoin de ce filet et donc l'affaire serait conclue. Quel que soit le résultat, il annoncera aux autres combien il avait payé afin qu'ils sachent de quelle somme, le pot commun avait été amputé.

Concernant l'achat d'un âne ou d'un cheval, là aussi cela pouvait être utile, mais était-ce indispensable ?

Il demanda à Khoumrock si jamais ils achetaient une mule, s'il y aurait cette fois de la place dans le chariot pour une roue de rechange. Si c'était le cas, il demanderait l'avis au groupe - « Nous avons assez d'argent dans le pot commun pour payer cela. Si vous pensez que c'est nécessaire, alors nous pouvons nous payer cette sécurité supplémentaire. De mon point de vue, je pense qu'il ne faut pas hésiter. Je ne me vois pas devoir répartir tout ça sur chacun d'entre-nous parce que nous avons cassé une roue de chariot et que dans une embuscade le chariot ou les chevaux ont été détruits ou tués... Qu'en pensez-vous ? »

Garion se leva très tôt le matin comme à chaque fois. Il aimait commencer la journée en voyant le soleil se lever tout en faisant sa prière à Erastil. Puis, il rejoignit ses compagnons et donna son avis, « Je pense qu'acheter un autre cheval pour porter du matériel et servir de remplaçant au cas où les choses se passeraient mal, est une bonne idée. A mon avis, la traversée de la forêt ne va pas être de tout repos. Mais par contre, je ne pense pas que prendre une charrette soit une bonne idée. Déjà qu'avec le wagon nous n'allons pas passé inaperçu, je pense qu'il vaut mieux en rester là... Je vais aller acheter des friandises pour amadouer nos amis à quatre pattes quand on aura besoin de toute leur bonne volonté. »

Je prends pas mal de friandises pour 3 chevaux.

Rasvan se leva tôt comme souvent puis se prépara. Il retrouva ses compagnons et prit son petit déjeuné.

«  L'idée de se retrouver coincé en plein milieu de la forêt ne me tente pas du tout... Et mieux vaut prévenir tout risque, alors je vote pour ces dépenses. Je vous laisse préparer tout ça, pendant ce temps je vais préparer mes sorts. »

Après avoir mangé et bu, il alla s'isoler le temps de se préparer pour la longue journée qui les attendait.

La fatigue du voyage, sans doute, aida Aestaeria à passer une bonne nuit de sommeil. Au matin elle récupéra les vêtements qu'elle avait donné à sécher la veille auprès de la servante de l'auberge pour les ranger dans son sac - d'où elle sortit les fioles de soins pour les glisser à sa ceinture - puis s'attela à la dégustation du petit déjeuner avant de sortir se préparer au départ.

Elle se dirigea vers le chariot pour y déposer son sac, la démarche souple malgré le poids de celui ci. Dans son dos était attaché sa lame elfique et aux cotés sa rapière et trois dagues. Elle jeta un œil aux alentours, son regard se portant sur la route que le petit groupe allait bientôt emprunter.

• Perception : 1d20+5 donne [18] + 5 = 23

Elle avait salué une dernière fois les deux gardes. Puis avait prit la collation généreusement amenée.

Glaak vérifia une dernière fois ses armes, puis s'équipa avant de rejoindre les autres éclaireurs, pour leur donner la main et finir d'équiper cette caravane.

Tout allait commencer dès l’aube… Après une bonne nuit de sommeil, Krom se leva au plus tôt pour préparer son équipement. Il prenait particulièrement soin de ses armes, de les nettoyer, de les affûter, puis de l’armure, de vérifier les cuirs, de les graisser et de passer de l’huile de protection pour éviter la rouille sur le métal. Avec ce crachin incessant voire la pluie à venir, cela n’était pas de trop. Enfin il vérifia et rectifia ses tresses de barbe et de cheveux, les graissant à leur tour pour éviter que le poil se rebiffe et s’accroche à tout va. Une fois fin prêt et une fois une copieuse collation engloutie, il était prêt à entamer la journée, en principe au soleil levant. Les premières lueurs de l’aube annonçaient toujours une nouvelle phase qui commençait.

La majorité allait pour l’achat d’un bourrin de bât et ceux qui ne s’étaient pas exprimés allaient donc vérifier l’adage : qui ne dit rien consent. Personne n’ayant parqué un refus clair, finalement tout le monde était d’accord… Krom’ s’occupa donc d’aller acheter un bon cheval de trait capable de charrier du poids. Même si les bœufs étaient en soi des bêtes plus placides et faciles à s’occuper, ceux-ci avaient moins de charge admissible que bon cheval de trait. Ainsi, 2po du pot commun partirent dans l’achat du bourrin, paiement qu’il ne manqua pas d’informer aux autres apprentis éclaireurs comme lui – « Par contre pas question que je l’emmène à la traîne ! Soit on l’attache à l’arrière du chariot, soit quelqu’un s’en charge ! »

Puis fut le moment de dire au-revoir aux gardes qui avaient bien fait leur office. Krom’ les salua et leur souhaita un bon repos bien mérité. Il restait à préparer le cheval de trait, de lui donner une charge raisonnable pour alléger le wagon et permettre d’emporter quelques matériels de réparation comme une roue de rechange. Si Neji avait signalé qu’elle avait du matériel de réparation, cela devait probablement consister à avoir des outils, mais par contre elle ne devait pas avoir de roue de chariot sous le coude. Une fois le travail achevé, cette fois il était temps de partir, en ce qui le concernait. Garion ayant pris la place de conducteur, il restait une place sur le banc à côté. Il proposa à Neji de s’y installer, à moins que… Ce Rasvan avait l’air plutôt chétif, peut-être que les longues marches allaient être difficiles. A moins qu’i ne s’occupe du cheval de bât. Après tout il a un corbeau, il doit s'y connaitre en bêtes. Tout à ses réflexions, il finit par proposer une organisation, en parlant lentement pour que même la demi-orque puisse capter tous les mots – « Voilà ce que je propose : Vu que nous allons vers la forêt, Aesteria pourrait prendre les devants. Ensuite soit Glaak, soit moi à pieds, puis le chariot conduit par Garion avec Neji à côté, derrière Rasvan avec le cheval de trait et soit Glaak soit moi suivant qui de nous deux est devant. Vous en dites quoi ? »

FdP mise à jour : pot commun -2po -4pa

Coooââââââ !
Brisant le silence matinal, un puissant coassement retentit depuis le chemin qui menait vers l'Alpaca assoiffé et permettait de repartir soit vers le nord-est et l'Immenwood soit vers le sud en direction des quais et du reste de la ville. Les Éclaireurs se retournèrent en direction du bruit surprenant et aperçurent un crapaud de belle taille. Pas suffisamment grand pour représenter un danger direct, mais tout de même à peu près deux fois plus grand qu'un spécimen normal.

Un autre coassement fit écho au premier, puis un troisième, provenant de plus loin derrière la grange, puis encore un autre. En observant les alentours, ils se rendirent rapidement compte que c'était une bonne douzaine de grenouilles qui étaient là... non, plutôt deux douzaines... et voilà que trois autres batraciens se rapprochaient en faisant des sauts irréguliers. Puis encore d'autres bondissant hors des hautes herbes non loin de là.

Petit à petit, les grenouilles se rapprochaient du wagon et se rassemblaient en une masse grouillante et coassante. Garion, qui s'était installé sur le siège du conducteur du wagon, sentait les chevaux qui se mettaient à trépigner, craignant sans aucun doute l'apparition soudaine de toutes ces petites créatures bruyantes.



Grâce à votre Perception, vous avez un round pour agir pendant que les grenouilles se rassemblent.