Eudewin entend le bruit de l'androïde qui tombe sur le sol. Il regarde nerveusement la source du bruit, se préparant à donner l'ordre à Eufelia de se jeter dans la fontaine pour faire diversion si jamais Giyeok avait vraiment besoin d'aide.

Circini fronce tout doucement les sourcils en voyant le garde qui lui adresse son meilleur regard meurtrier. Ben quoi? Qu'est-ce que j'ai dit?? Elle est soudainement distraite par le grand badaboum causé par l'androïde et sursaute brutalement. Mais qu'est-ce que c'est que ce quartier! Encore un alchimiste qui a fait sauter son labo?? Lorsque les gardes reviennent et parlent d'un animal, elle hausse légèrement son sourcil gauche, intriguée. Drôle d'animal qui fait des klonk kling et des badabimidaboum en s'effondrant.. Ils ont la berlue oui. Elle s'écarte quelque peu lorsque le chef de patrouille leur sort encore son fameux " circulez, y'a rien à voir " et tente d'attirer l'attention d'Eudewin et de Phinéas. « Monsieur le halfelin, vous êtes marchand non? Vous parliez de fromage! On pourrait peut-être visiter cette bourse ou le comptoir? » Elle semble attendre avec impatience la réponse d'Eudewin, tout en louchant du côté de Phinéas, inquiète de ce qu'il pourrait dire. « Hey au fait, vous savez si Giyeok va bien? On devrait peut-être aller voir? »

Circini, Phineas, Giyeok et Eudewyn, jardins du Domaine de la Maison Ormuz, Lunedi 2 Pharast aux alentours de 10heures



Le garde en chef s'est fait avoir à son propre jeu, et effectivement si l'Halfelin montre ses échantillons, le large Thuvien laissera passer le groupe -même Giyeok s'il arrive à temps-. Le garde ne proteste pas, et tire l'une des grandes portes.



Circini, Phineas, Giyeok et Eudewyn, aile des représentants commerciaux, Lunedi 2 Pharast aux alentours de 10heures


Une fois les portes passées, un vacarme vous assaille les sens : Un long couloir, où de chaque côté, suit une succession de comptoirs commerciaux sur une bonne trentaine de mètres. On se croirait dans une Monnaie miniature, mais beaucoup plus structurée. En effet, chaque comptoir est surveillé par un garde portant les armoiries de la maison Ormuz. Les stands sont composés d'étales en marbre où sont entreposés différents produits : Par exemple, le premier stand à votre droite est celui des armes de guerre : De longues épées sont fièrement alignées pendant que des personnes de haute posture examinent ces dites marchandises.


Eufelia semble continuer de traquer la piste, écoutant son maître cette fois-ci et marchant lentement en évitant les passants. Bien vite, le groupe se trouve devant un stand de produits locaux de Thuvie : Des pots de miel d'abeilles géantes, des fruits de barbarie séchés, une petite boîte en bois où une orchidée est gravée, mais également... Un plateau de pâtes d'amandes, qui ne vous sont pas inconnues. « Messieurs-dames, en quoi puis-je vous aider ? » Dit la dame se tenant derrière le stand, avec un large sourire bienveillant. Elle porte tout un tas de bracelets, piercings et tatouages.


Connaissance Noblesse DD10

Détection de la magie

Modifié par un utilisateur lundi 23 mars 2020 09:33:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune fille hésite à faire un pied de nez au garde mais se rappelle de sa position plus que précaire. Elle risquerait de se faire jeter des bourses, autant ravaler sa fierté. Même si je lui aurais bien collé un coup aux roustons à celui-la! La jeune Aasimar suit le halfelin et observe tout partout quelque chose, quelque part qui pourrait lui donner la moindre indication de ce qu'elle pourrait apprendre sur cet étrange trafic de pâtes d'amandes. Rapidement, elle utilise sa super-circini vision, comme elle l'appelle pour tenter de repérer les auras magiques dans les environs. Mhm.. Qu'est-ce que c'est que cette petite boîte..? C'est quoi cette couleur d'aura? Ca fait des sons bizarres, budup, budup..? Et puis ça sent la cannelle et le curcuma... Aucune idée. En constatant l'étendue du marché virtuel, puisqu'il s'agit bien d'une émulation de marché.. elle ne peut retenir un petit : « Woah.. » Ses yeux turquoises se perdent dans l'immensité du monde qui se déploie face à elle et elle ne peut s'empêcher de papillonner à droite à gauche.

Phineas sourit amicalement à la marchande.
Hummm... je pense bien savoir ce que cette boite contient alors...
Il continua d'un ton courtois.
« Vous aiguisez mon intérêt beaucoup cher Madame. Je ne pensais pas avoir trouvé si rapidement une marchandise si intéressante. Et je ne doute point de la rentabilités de votre affaires. Néanmoins, par acquis de conscience, cela va sans dire, j'aimerais connaître résultats ces derniers mois. Vous ne me refuserez pas ce plaisir, n'est-ce pas ?  »
Il regarda la marchande dans les yeux, le sourire aux lèvres.

Modifié par un utilisateur jeudi 26 mars 2020 21:11:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eudewin ne se mêle pas à la conversation, et se content d'observer autour de lui pour savoir si quelqu'un les surveille.

Lorsque les gardes s'éloignent, Giyeok finit par sortir de sa cachette et profite du fait que Phineas détourne leur attention pour se glisser au côté de Circini et Eudewin comme si le petit groupe avait toujours inclus un moine aux cheveux bleus. Une fois à l'intérieur, l'androïde continue de suivre ses compagnons en observant les alentours...

Modifié par un utilisateur samedi 28 mars 2020 20:58:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elle incline élégamment la tête. « Vous pouvez venir quand vous voulez pour investir, n'hésitez pas. » Elle sourit mais suite à sa question, elle fronce les sourcils. « Vous aussi vous venez pour exprimer votre mécontentement du fait que nous commerçons avec la maison Tevineg ? Si c'est le cas, la porte est juste là. » Dit-elle en croisant les bras. « Nous commerçons avec qui nous voulons. »

La commerçante passe un revers de main à son front, en secouant la tête. « Veuillez me pardonner, la pression est parfois rude. » Elle se ressaisit et répond à Phinéas. « Non, la maison Tevineg ne fait pas partie du Haut-Conseil mais ses émissaires veulent "briser" la mauvaise réputation du Cheliax en créant des accords commerciaux. Actuellement, nous leur fournissons la matière première à la conception de ces pâtes d'amande. » Dit-elle en montrant les fameuses confiseries posées sur un plateau d'argent. « Et elles sont excellentes. » Opine-t-elle.

La commerçante opine du chef. « Bien sûr, tout accord commercial idéal doit être en faveur des deux parties, sinon ça s'appelle un tribut. J'ai ouïe dire qu'ils distribuaient leurs pâtes d'amande au peuple, c'est vraiment généreux de leur part... Ils essayent sûrement de briser les aprioris... »

La commerçante a l'air sincère dans ses propos.