« Très bien. Faites vite. »

Le groupe sort donc de la pièce puis de la guilde pour se rendre dans les strates supérieurs de la cité. Il ne faut guère de temps aux héros, accompagné de l'intendante, pour trouver ce qu'ils cherchent. La guilde paie, et c'est maintenant 6 rouleaux de parchemins de libertés de mouvement qui ont été acquis par l'équipe. Tout le stock en fait.

Une fois terminé, les préparatifs pour la bataille se font. Au sommet du trou de la mine, une troupe se rassemble. Les portes-boucliers, des gars solides en armures lourdes équipés de pavois, sont en train de vérifier leurs équipements, aiguiser leurs lames ou réajuster leurs armures. A côté, tout un tas de matériels et de caisses ont été disposés, ouvertes, laissant voir quelques potions de soins, et des armes prêtent à l'emploi. Ce n'est pas de la grande qualité, mais au moins, la majeure partie de ce qui est trouvable dans la région est là.

« Vous revoilà ! » Fait la cheffe de la guilde en voyant les héros de retour. « Nous aurons bientôt terminer. Tout ce qui vous avez demandé est là. » Elle pointe un coffre fermé. « Il faudra se rendre tout en bas de la mine. Vous avez le choix, soit le monte-charge, soit un long chemin. Les deux options ont leurs avantages mais aussi leurs inconvénients... »

Contente d'avoir les parchemins qui leur seront utile, Abigaël confirme à Asphodèle.
« Oui, je pourrais envoyer un cour message à Koutvak demain. Ils doivent s'inquiéter. Sinon, je pense que le monte-charge serait mieux : si l'objectif est de forcer la créature à nous attaquer quand on le veut et quand nos défenses magiques sont montées, autant lui dire qu'on est arrivé. Non ? »