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Offline Anadethio  
#1 Envoyé le : mardi 28 avril 2020 15:13:04(UTC)
Anadethio
Rang : Habitué
Inscrit le : 19/06/2015(UTC)
Messages : 2,396
Dans les racines du vieux sycomore, alors que les porteurs de charte tentent de venir à bout des innombrables mites...




Blablaqu'il vas falloir réunir...

Modifié par un utilisateur samedi 10 juin 2023 14:58:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Anadethio  
#2 Envoyé le : mardi 28 avril 2020 15:18:58(UTC)
Anadethio
Rang : Habitué
Inscrit le : 19/06/2015(UTC)
Messages : 2,396
Amarante, capturée par les kobolds se fait transporter jusque chez eux...




Blablaqu'il vas falloir réunir...



Offline Anadethio  
#3 Envoyé le : mardi 28 avril 2020 15:32:50(UTC)
Anadethio
Rang : Habitué
Inscrit le : 19/06/2015(UTC)
Messages : 2,396


Darmrok s'effondre alors que Tartuk, le shaman Kobold est à deux doigts de tomber à son tour...




Le choc a été violent... Un instant, sa douleur ne faisait qu’alimenter sa rage, le suivant elle s'était déversée en lui, brisant ses défenses, balayant tout sur son passage pour ne rien laisser qu'elle... Et d'un seul coup plus rien. Comme si cette douleur n'était pas la sienne mais celle d'un autre...

Autour de lui le monde semble brumeux... Et surtout s'il devine de nombreuses lueurs disséminées à travers la brume il ne voit personne... Enfin presque personne... A ses pieds, il devine la forme fantomatique du garde qu'il viens d’étriper et qui observe autour de lui avec curiosité avant qu'une bourrasque d'un vent inexistant ne le dissipe...

Mais bientôt de l'autre côté une autre forme se précise... Un torse d'abord... Puis de fines jambes et des bras qui ne doivent pas dépasser de beaucoup l'épaisseur du pousse du demis orc... Un visage enfin... Un gnome ?


Cette fois c'est sûr, Darmrok est mort. Il est passé de l'autre côté. Un regret lancinant parcourt son esprit : il aurait bien voulu mieux connaître ses nouveaux compagnons, d'autant que naissait entre eux comme une sorte d'apprivoisement mutuel. D'estime, peut-être ? Il aurait bien voulu conquérir avec eux les Terres Dérobées, et mettre à bas ce seigneur Cerf. Il aurait bien voulu parcourir le monde, mener d'autres combats, apprendre d'eux et devenir un guerrier accompli. Suivre la Voie, en somme.

Pour autant, il n'a pas à rougir de ce qu'il a fait dans ces cavernes. Il a combattu un démon, vaincu maints ennemis, et pratiquement tué un puissant shaman. Il a donné tout ce qu'il avait, il s'est battu jusqu'au bout et a puisé dans ses dernières forces. Même si sa vie a été courte, il est prêt à comparaître, la tête haute, devant le Grand Dieu.
Mais cet endroit est étrange. Ce n'est pas ainsi qu'on lui avait décrit les Halls de Son Seigneur de Fer. Quelque chose n'est pas normal. Il y a quelqu'un, pourtant. Une petite forme apparaît à travers les volutes de brumes. Une forme... chétive. Presque rachitique. Rien qui évoque la force, la puissance, l'appétit du combat. C'est un... gnome ?

« Gorum ? » Demande-t-il naïvement. « Grand Dieu, c'est toi ? »


Pendant un temps, le gnome regarde autour de lui... Et rapidement in semble réaliser qu'on le regarde... Il fixe Darmrok et un large sourire se dessine sur ses lèvres avant de devenir un léger rire... puis un éclat de rire exubérant...

« Tu est mort ! Merveilleux ! Ils seront tous emportés ! »

Le plus étonnant dans cette manière de faire est qu'il est fondamentalement impossible pour une créature normalement constituée de rire ainsi ET de parler en même temps...


Interloqué, Darmrok fixe le gnome, penchant la tête de côté en signe d'incompréhension tandis que l'étrange personnage rit à gorge déployée. Je suis donc bien mort, se dit-il en même temps. Ça, c'est fait...

Mais décidément, le comportement du gnome, au moins autant que son apparence, tranche avec tout ce qu'il a jamais appris du Grand Dieu. « Euuuh, d'accord, » fait-il, hésitant, ne sachant comment poser ses questions, parce que ne sachant pas à qui il s'adresse. « Il est clair que tu n'es pas Gorum. Qui es-tu ? Qui sera emporté ? »


Lentement, le rire décroit... Et la voix se fait plus posée... Plus sereine... « Non... Je ne suis pas ton dieu... Mais je connais quelqu'un qui peut t'aider a le servir plus longtemps ! A être plus puissant encore ! A répandre la guerre et la destruction ! »

Le regard halluciné qu'il porte sur son interlocuteur indique clairement qu'il crois sincèrement ce qu'il dit...
Tout autour le monde semble de plus en plus sombre... Au loin un hurlement animal retentit, remplis de haine de douleur et de folie... Mais l'aura sombre ne viens pas de là... Elle semble simplement être là, plus proche... Venant de sous leurs pieds et d'autour d'eux...

Un léger vrombissement s'élève...


Pas vraiment rassuré, sentant son environnement se modifier, Darmrok regarde autour de lui. Il y a quelque chose d'obscur, ici, tout près. « Le servir, oui, bien sûr ! » Parvient-il à répliquer au gnome alors que son attention est ailleurs, « mais comment faire, puisque je suis mort ? Comment puis-je le servir dans l'après-vie ? »


« Ce n'est pas dans l'après-vie... Demande ! Et il t'offrira une nouvelle vie contre un petit service... »
Le vrombissement se fait plus fort a son oreille et il entend comme un murmure féminin semblant sortir du néant juste à côté de son oreille... « Tu n'es pas encore mort. Fuis ! Tes griffes ne peuvent rien ici ! » A quelques pas de là, derrière le gnome, la brume commence a prendre forme... Une forme bien plus imposante...


Darmrok sursaute en entendant la voix féminine chuchoter à son oreille. Je ne suis... pas mort ? Qu'est-ce qui se passe ici ? Où je suis, bordel ?. Quelque chose ne va pas. Ce gnome n'est pas Gorum, mais il ne le sert pas non plus. Un frisson dans sa nuque, un instinct, lui hurle que son offre ressemble furieusement à un piège. Étrangement, sans qu'il sache pourquoi, il a envie de faire confiance à la voix.

Alors que les volutes de brume se rassemblent progressivement en une forme de plus en plus grande et inquiétante, Darmrok sait que le temps lui est compté. Il se retourne et se met à courir. Vite, de plus en plus vite. Il court à travers la brume aussi vite qu'il le peut, aussi loin qu'il le peut, dans le néant, dans le brouillard. Finalement, quand il ne peut plus supporter la brûlure de l'air dans ses poumons, quand il a l'impression qu'ils vont exploser, il ralentit et tombe à genoux, le souffle rauque, haletant.


S'il ne voit pas ce qui se passe derrière lui, Damrork entend les hurlements du gnome qui vit un instant qu'aucun démon sanguinaire n'aurait renié... Les hurlements raisonnent jusqu'au plus profond de lui... comme s'il les sentait dans ses os...
Mais alors qu'il reprend son souffle deux choses l'interpellent : déjà son souffle n'est cours que par habitude... Il n'a même pas réellement besoin de respirer... Et ensuite ses mains, posées sur le sol devant lui semblent translucides...


Soudain, interloqué, Darmrok cesse de haleter. Il cesse même de respirer, et constate qu'il ne s'étouffe pas. Il réprime un tremblement, tant les hurlements du pauvre gnome l'ont secoué dans sa chair. Il a beau être endurci, personne ne devrait avoir à hurler comme ça. Il tente de réprimer son imagination, sans totalement y parvenir. Aurait-il du rester et combattre ?
Est-il un lâche ?

Il observe ses mains. Elles semblent... disparaître. Perdre leur substance, en tout cas. « qu'est-ce que... » fait-il en les plaçant devant lui. Il commence à avoir peur. Il se sent très seul. La voix entendu tantôt, pourtant, ne semblait pas inamicale. Il crie : « qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi vous vous montrez pas ? Où est-ce que je suis ? »


Pendant un temps, seul le silence répond aux cris de Darmrok.... Dans le lointain, les hurlements de douleur et de désespoir du gnome se sont tus... Et autour de lui, si la brume ne semble pas moins épaisse, des étoiles semblent y apparaitre petit à petit... chacune accompagnée d'une note de musique qu'il ne saurait définir... Comme s'il entendait leur couleur.

Certaines, relativement faibles même si proches, lui rappellent irrésistiblement ses compagnons d'aventures... D'autres brillent de mille feux, inondant le monde d'une symphonie tantôt malsaine tantôt bienveillante...

L'une d'entre elles en particulier attire son attention... Elle luit avec sauvagerie et il sent sa rage pulser... résonner en lui...
Le léger bourdonnement recommence à monter et la voix féminine glisse a son oreille : « Je ne me montre pas car je ne peux pas le faire ici... Tu dois réintégrer ton corps avant qu'Elle ne te trouve. Ma déesse a parlé à Gorum... Il accepte de t'aider. Fait vite ! »

Puis presque aussi vite que le bourdonnement était monté il n'y a de nouveau plus rien.... Et pas l'ombre d'une étoile qui lui semble évoquer son interlocutrice...


Darmrok tourne la tête dans tous les sens, cherchant à voir ce qui ne peut être vu. « Réintégrer mon corps ? Et comment je fais ça ? Et c'est qui, "Elle" ? Qui est ta déesse ? » Mais ses questions se perdent dans la brume. Le bourdonnement s'est tu, et la voix avec lui. Il est à nouveau seul, étreint par une sourde inquiétude. Car il comprend instinctivement que, comme la voix le lui a dit, le temps presse...

Le demi-orc rassemble ses pensées. Les lueurs l'entourent, nimbées dans leur notes de musique. Enfin, il comprend : ce sont des âmes. Ou l'énergie vitale des êtres qui vivent et courent le monde. Ses compagnons. Lui-même. Il identifie parfaitement sa propre lueur, elle lui "parle", il reconnaît la rage qui l'anime. Car c'est la sienne.

Il prend une grande inspiration, et se relève enfin. Il marche lentement vers son étoile, et tend le bras pour la toucher.


Alors qu'il commence a approcher de l'étoile enragée, sa musique se fait plus présente... Elle ressemble a la mélodie de la nature... Ou plus exactement a ce que la mélopée d'une forêt sauvage aurait été si la folie s'était emparée de chaque élément la composant de la bête la plus féroce au moindre brin d'herbe.

Alors que la lueur grandit, il réalise qu'elle est bien plus lointaine qu'il l'avait imaginé... Et bien plus grande. Immense... L'évidence s'impose a lui : s'il reconnait d'une certaine manière cette rage, cette lueur n'est pas lui.

Et d'une manière ou d'une autre, la lueur semble avoir remarqué Darmrok... Et après un temps d'hésitation elle commence a se déplacer vers lui... Affamée.


A mesure qu'il avance, Darmrok ne peut s'empêcher d'être subjugué par la puissance qui se dégage de la lueur qu'il a choisi. Cette rage pulsante, il la ressent moins comme de la colère que comme de l'énergie brute, bestiale, primale, de la sauvagerie à l'état pur, sans raison ni objet, ou plutôt dont l'existence même est à la fois la raison et l'objet. « Ma déesse a parlé à Gorum... Il accepte de t'aider, » a dit la voix. Cette puissance... Ce ne peut être que Lui. « Gorum... Ô Grand Dieu, c'est bien toi ! » souffle-t-il, presque tétanisé par son expérience mystique.

La présence quasi-divine se rapproche... se fait plus puissante... Mais bientôt une autre lumière commence a poindre... Plus puissante encore... Plus... ferme... implacable. Métallique.

Alors qu'il ne parvient que difficilement à trouver la force d'avancer, alors que des larmes coulent sur ses joues sans même qu'il s'en rende compte, une autre lumière point et croît. D'une nature différente, elle devient bientôt presque aveuglante dans son incommensurable puissance, tellement puissante que Darmrok ne peut que tomber à genoux. « Je... Seigneur... Je... » Mais ce qu'il ressent, entre exaltation et crainte respectueuse, est tellement au-delà des mots qu'il ne peut le formuler.


Lorsque les deux lueurs se rencontrent, Darmrok sent son esprit comme balayé par la puissance de l'impact...
Des sensations s'enchaînent dans son esprit... Des images par flash... Une immense créature sauvage affronte un guerrier lourdement armuré...

Alors qu'il sent que son esprit menace de s'effilocher un vrombissement s'élève si proche qu'il couvre en partie la puissance des impacts lorsque les bois du monstre heurtent la lame du dieu...

« Bon sang... Ce qu'il faut pas faire... »


Le bourdonnement cesse presque aussi brusquement qu'il était arrivé et il sent un contact sur son âme... une sensation étrange semblable a une douce caresse mais aussi a une vive brûlure...

Comme si une flèche barbelée venait de le transpercer...

Et une force inconnue se met a le tirer en arrière...

Il traverse le monde brumeux pour revenir là ou il y était apparu et dans le brouillard il devine une forme a ses pieds. Une forme étrangement familière...

Son corps.



Modifié par un utilisateur mardi 28 avril 2020 15:34:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

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