13 Gozran 4716 - Archive Impériale, île de la Sorcière

Musique - Ordre du Glyphe


Aanara rassemble leur petit groupe une fois les deux semaines écoulées. C'est le temps du bilan et des décisions pour le futur proche.
«  Je viens vers vous avec, je pense, de bonnes nouvelles. A la suite de plusieurs discussions avec la Vicaire, j'ai les ressources magiques pour retrouver la porte sans devoir passer le Bois aux Murmures au peigne fin. Je pense qu'en quelques jours, si on s'organise bien, je pourrais la localiser précisément.
De plus, j'ai désormais les détails des rituels dont j'ai parlé précédemment, les deux faciles mais dangereux, et un troisième beaucoup plus complexe mais capable de donner à ceux qui le lance le pouvoir d'ouvrir la porte et, dans une certaine mesure, contrôler ce qui en passe le pas. Chaque rituel demande des matériels relativement cher, comme des encens, mais surtout des âmes bonnes. Mais je voudrais surtout présenter les détails du dernier rituel. Parmi ses composants, il faut trouver une âme céleste ou presque (comme celle d'un paladin je pense). Le corps sera scarifie de symbole ésotériques liant les deux côtés de la porte.
Au terme du rituel, le sacrifice est tué et l'âme sera enchaînée à la porte, permettant le contrôle. Mais ce contrôle est limité par la puissance du sacrifice. Une créature plus puissante que le sacrifice pourrait faire fi des glyphes de contrôle. Il faudra donc trouver un sacrifice au minimum plus puissant que la diablesse contrôlant l'autre côté de la porte, de manière à pouvoir lui imposer notre volonté si jamais on devait en arriver là.
Néanmoins, je suis confiante dans mes capacités à faire ce qu'on avait indiqué à l'Imperatrix : cette porte vers les enfers existe, on peut la trouver, on peut l'ouvrir, et on peut la contrôler.
Maintenant, je requière vos commentaires et suggestions sur comment exposer ces découvertes à Sa Majesté de manière à nous voir confier cette mission de la plus importance.... »
Aanara ne le dira pas à haute voix, mais son intention est évidente : qui dit mission très importante dit récompensés à la hauteur. N'est-ce pas là un des fondements de la méritocratie infernale du Cheliax ?

« Afin de compléter votre exposé de vos résultats, j'aimerais apporter un complément... Si cela est autorisé à ce stade de nos débats... Nous pourrions avoir de très bonnes raisons de rechercher cette porte pour nous mêmes et j'ai une raison qui peut faire que sa Majestrix se voit "obligée" de nous donner cette mission... » intervint Aiakos.


Symphonie avait passé trois jours de merveilleuses vacances entre la plage et ses pérégrinations sur sa propre race. Emprise de sagacité mais aussi de réflexions, ce portail lui semblait trop dangereux et lointain pour sa condition. Sa Maîtresse serait contente de sa participation, et la strix veillerait à ce qu'il n'y ait aucun écart. De toute façon si ils étaient médiocres, elle choisirait d'autres personnes.

<< Au vu des informations déjà perçues et la puissance des rituels, je vois assez mal d'autres personnalités de la Cour Impériale s'octroyer cette mission. Autres que les bras droits personnels de notre Reine Bien-Aimée.

Je pense qu'il y a de grandes chances que cette demande soit amenée à exécution. Sachant sa dangerosité rares seraient les ambitieux allant jusqu'à la porte au nom du Chéliax.

Qu'une telle porte existe est déjà une découverte majeure qui vous mettra dans ses bonnes grâces, que ce soit a titre informatif ou pour l'effort de guerre.

Exposer chaque proposition, et Celle-ci fera son choix. Son expérience et ses qualités sont bien plus belles que les vôtres; elle sait la meilleure décision qu'il puisse être. >>

Aiakos ne peut se départir d'un étrange rictus à la réponse de Symphonie.


<< J'ai quelque chose sur le visage? ... >> Tourna-t-elle au quart de tour. Le maître de la foi du dieu des diables ne souriait jamais pour rien. Et c'était "très" généralement pour se moquer des autres.

« Chère Symphonie, sachez que je suis tout bonnement incapable de produire le moindre jugement sur votre apparence. J'attends juste l'accord du chef de cette mission Dame Aanara pour poursuivre. » dit Aiakos en souriant de plus belle.


La strix jeta un regard plus que suspicieux envers le Cardinal, plissant les paupières de ses yeux mitrailleurs. Cet élan de sympathie ne lui disait rien qui vaille. Il va me faire un coup en douce alors que j'aurai le dos tourné... Une fouine avec une toge dominicale.

<< Certes. >> Au final acquiesça-t-elle de ce qui aurait put finir en mares de sang.

« Si je puis présumer de votre silence comme d'un acquiescement je vais vous faire part du résultat de mes recherches.
Comme vous le savez, j'avais déjà identifié la localisation de la porte des enfers, côté enfers justement... La porte était localisée à Dis dans le territoire d'Eiseth. La porte était confiée à la garde d'une diablesse de type Munagola. Je devais rentrer en contact avec elle, disposant personnellement de son nom et de sa localisation.

Il y a donc deux problèmes pour que nous puissions avoir le contrôle de la porte, outre le fait de disposer du sort qui nous permettra effectivement de le faire.

Nous ne sommes pas certains que notre suzeraine nous confiera cette mission, malgré les espoirs de Symphonie.
Nous devrons tricher avec la volonté d'une créature de niveau archidiable pour conserver notre contrôle.

La négociation a été difficile mais j'ai un pacte avec la diablesse.

Le pacte est formulé en ces termes pour ses principales stipulations :
Si vous parvenez à prendre la porte que je défends, elle est à vous, et je ne me mettrais pas en travers de votre chemin.

Le "vous" s'adressant ici à moi. Il n'y aucune limite de moyens en terme de nombre ou de type d'armes. »
« Je suppose que votre technique Aanara nous permettra de remporter ce défi sans devoir livrer bataille outreplan. Tandis que sa majesté nous confiera cette mission car nous disposons d'un pacte propre à nous garantir de la colère d'Eiseth. C'est un avantage qu'aucun autre groupe ne possède. En tout cas, cela me permettra de construire une riposte cultuelle et diplomatique lorsque le moment sera venu.

Dans un souci de totale transparence, il faudrait que j'ajoute sans doute d'autres éléments, mais je pense que c'est assez à ce stade de la conversation. »


<< Comme je disais, des parvenus venant d'en dehors de la Cour Impériale seraient parfaits pour cette mission dangereuse. Beaucoup plus sacrifiables sans faire de vagues.

Avec les qualités stratégiques de Ser Ozran, un plan d'attaque pourrait être facilement mit en oeuvre.

Personnellement et d'un point de vue purement étymologique, je suis une arme. Si tenté que Ma Maîtresse accepte d'abîmer sa propriété. >>



« Tactique. Pas stratégique. Mais bon, c'est déjà bien de reconnaître mes capacités.

Si vous pensez pouvoir vaincre sans le fer, je laisse toute lattitude cepandant. Mais dans le cas où c'est bien par la force que nous devront prendre la porte, j'ai effectivement quelques idées. Je pense avoir saisi les faiblesses que pourraient avoir les gardiens et sous couvert d'un minimum de frais en matériel, je peux retourner les nombres à notre avantage. »


La strix éructa un croassement d'agacement, désormais de mauvaise humeur. Elle fit une tête de trois pieds de long et croisa ses pattes.
<< Krooooaaaa! Vous m'enquiquinez tous avec vos définitions... >>


Quatre, jusque là silencieuse, intervint en haussant un sourcil interrogateur à l'adresse d'Aiakos.
« Pardonnez cette demande de précision peut être naïve de ma part, Cardinal, mais voici comme je comprends les choses...si nous parvenons à prendre le contrôle de la porte via le rituel, les termes exacts - la lettre de la loi, si l'on peut dire - de votre contrat nous en accordera le contrôle, c'est bien ça? Dans ce cas, la force serait probablement utile uniquement pour alimenter le rituel en âme et également se frayer un chemin jusqu'à la porte, tout en protégeant le rituel quand nous devrons le réaliser. »
Elle balaya l'assemblée du regard.
« Je n'oublie rien? »

« C'est plus subtil que ça. Mais disons que la gardienne l'acceptera. Pour le reste, je suis d'accord avec votre analyse et je ne comprend pas cet accord différemment. »

Dans ces moments là, la paranoïa de la strix s'en donnait à coeur joie. Faire confiance à un diable? Plutôt crever. Mais ce n'était comme si ils avaient le choix. C'était la seule manière de cause le moins de dégâts, et le plus discrètement possible. Une discrétion primordiale... Et si cette discrétion n'était pas respectée c'est qu'il y avait sûrement un traitre parmi eux. Dans tous les cas Symphonie s'arrangerait pour faire plaisir à Sa Maîtresse.


<< Un duel ou une ordalie? Qui dit que il n'y aura pas des pièges par des petites lignes entre les petites lignes, ou attaqués juste après que ce soit par ses sbires ou les terroristes? Je n'aime pas ça. Peut être même que ceux qui convoitaient cette porte auparavant pourraient donner un troisième, voire un quatrième camp.

Nous, la Reine de la Nuit, les terroristes ou... Autre chose. >>


Aiakos soupira... longuement. Ce genre de discussions était une perte de temps. Et les discussions de ce genre de faisaient un peu trop nombreuses à son goût.

« Bien, je vais me retirer. Les autres éléments que j'ai à ma disposition ne sont visiblement pas utiles puisque la réunion préfère adopter peu a peu une forme chaotique... J'ai encore des recherches à faire avant de rentrer à Egorian. N'oubliez pas que notre diablesse est plus puissante que la moyenne et j'ai un pacte avec elle. Je vous laisse le soin de présenter les découvertes que nous avons faites à l'impératrice. Je vous rejoindrai le lendemain.

Nous ne vaincrons pas sans le fer, Ser Ozran. N'oubliez pas de demander des troupes à sa majestrix. Nous en aurons besoin...

Au fait si nous gagnons, j'aurais sans doute une surprise pour notre groupe. Aux diables... Mesdames, Monsieur. » dit le cardinal adressant un signe de la main a l'assemblée.

«  [dit=purple]Merci Cardinal de vos explications. Quand bien même les relations avec les diables de l'autre côté de la porte ne sont très amicales, vous avez réussis tout de même à avoir un contact et un accord. Même si nous devrons nous battre, comme suggéré par Quatre, me semble logique et inévitable, mais au moins saurons nous en grande partie à quoi nous attendre. L'imperatrix sera certainement contente de nos actions à toutes et à tous. Je ferais le rapport donc.
D'ailleurs, je ne l'ai pas encore précisé, mais j'ai pu trouver ici un sort très rare permettant de trouver des lignes telluriques à grande distance, ce qui nous manquait pour retrouver la porte rapidement. Je suis très confiante de pouvoir retrouver la porte en quelques jours. Ce qui nous ralentira, je pense, c'est la chasse aux âmes célestes nécessaires.... »


<< Oui oui ... Merci. >> Même si l'ego de la strix était surdimensionné, elle n'était point ingrate envers les mains qui lui tendaient sa nourriture.

Modifié par un utilisateur dimanche 24 mai 2020 17:12:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Qu'il était bon de rentrer chez soi. Malgré la superbe plage, Symphonie avait hâte de retrouver le confort d'Egorian et le giron de Sa Maîtresse. Elle contint son sourire à s'en décrocher la mâchoire, se mordant les lèvres en revoyant l'entièreté à la fois de sa folie et de sa vie. Sage comme une image jusqu'à la salle des cartes elle était soucieuse des nouveaux points sur la carte, agacée. Ces petits moutons prenaient trop de place sur les terres chelaxiennes. C'était indigne. Et culotté. Poser la patte sur le Royaume des Thrunes! Ça méritait la mort.

<< Ô Ma Maîtresse l'existence de la porte a été prouvée dans le Bois des Murmures et il a été négocié un accord avec la gardienne de celle-ci, la Munagola appartenant à Eiseth. Je suis très heureuse pour vous. Je suis contente de vous revoir. >>

Flap Flap! firent les ailes heureuses de Symphonie.

Modifié par un utilisateur dimanche 7 juin 2020 14:37:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Musique - Son Infernale Majestrix


Abrogail sourit elle aussi face à l'enthousiasme de Symphonie, passant une main dans le plumage de la strix en lui murmurant.
« Shhhhh...j'apprécie ton enthousiasme, ma jolie oiselle, mais ne nous précipitons pas. »

Patiemment, elle écouta l'explication plus...détaillée de la part d'Aanara, impassible, mais les sourcils plissés par la réflexion. Lorsque finalement la samsarane termina ses explications, elle pesa encore quelques instants le poids de ce qu'elle venait d'apprendre, mais sourit, un sourit appréciateur et triomphant.
« Excellent, Dame Aanara. Vous, Symphonie, Soeur Quatre, Aiakos et vous, Ser Ozran, vous êtes montrés plus que dignes de la confiance que je vous ai accordé. Je savais que vous tireriez le mieux des ressources auxquelles je vous avais donné accès.  »

Lissant toujours les plumes d'une des ailes de Symphonie, elle poursuivit.
« J'imagine que le cardinal reviendra demain...de toutes façons, il n'aura pas de véritable choix une fois que son accès aux Archives aura expiré. Tant mieux, nous n'avons pas de temps à perdre. Je suis en mesure de vous aider en ce qui concerne les composants matériels...je ne doute pas que l'intendance saura vous trouver ce dont vous avez besoin. Rédigez une liste pour le département de la logistique, je transmettrais des ordres à l'intendance pour qu'ils vous fournissent au mieux de leurs moyens.

Nous n'avons pas d'âme sous la main, malheuureusement, en tout cas pas qui correspondraient à ce dont vous auriez besoin. Je crains que vous ne deviez les acquérir par vous mêmes.

Ce qui m'amène au plus important: vous avez prouvé que vous étiez plus que capables, et je ne vois pas de meilleur groupe capables de rassembler les compétences nécessaires à prendre le contrôle de cette porte et à l'ouvrir au nom de l'Empire. C'est la mission que j'ai l'intention de vous confier. J'imagine que vous n'y voyez pas d'objection...?

Et cela laisse une autre question à régler: de quoi avez vous besoin? Nos ressources sont limitées par l'effort de guerre, mais cette mission reste d'importance. Je vous fournirais ce que je peux. »

Le genoux à terre, Ozran avait laissé l'experte commencer son exposé. Mais maintenant, c'était son tour. Une fois certain qu'il avait la permission de parler, il sortit de sa sacoche une petite note à laquelle il jetais de rapides coups d'oeils occasionnels.

« Si vous le permettez, je souhaiterais revenir sur quelques données. En particulier le fait que la porte n'est pas libre. Cette dernière est sous la garde d'un capitaine infernal, une Munagola pour le terme exact, au service d'Eiseth, ainsi que ses troupes. Le cardinal Aiakos est entré en contact avec la gardienne et a conclu un arrangement, ou plutôt un pari avec cette dernière. Il vous expliquera lui-même en profondeur les détails et la mise qu'il a mis en jeu mais nous pourrions résumer l'objectif à "venez la prendre si vous pouvez". Bref, nous aurons besoin de faire couler le sang car la porte sera défendu âprement dans une longue bataille. J'ai crû comprendre que le rituel durerait plusieurs heures et c'est un temps que nous devrons passer à subir les assauts.

C'est pourquoi, si vous nous accordez le privilège de saisir la porte en votre nom, je souhaiterais vous faire quelques demandes en ressources. Au cours du temps parmis ces ouvrages, j'ai pû définir les prémices de plans tactiques qui sauront mener à mal des armées diaboliques et leurs méthodes martiales. Je n'ai pas de détails à donner car ces derniers varieront selon le terrain où je devrais faire briller votre règne.

Je vous demande donc un soutien, financier de prime abord, pour les besoins courants et le matériel. Vaincre une armée diabolique se fait par la ruse, pas par les rangs serrés et de l'équipement est donc requis.
Mais également, une force militaire. Je ne suis pas assez nombreux pour ralentir plusieurs dizaines, voir centaines de diables, j'aurais besoin d'hommes. J'ai su mener une troupe boitante et blessée à la victoire à Kantaria. Mettez moi à la tête d'hommes frais et je ferrais de même en Enfer.
Enfin, je demande le soutient de votre génie militaire. Ingénieurs, géomanciens, alchimistes et trappeurs sont requis pour transformer un terrain neutre en terrain favorable à la lutte.

Par ailleurs, je souligne un besoin d'argent, de poudre noir et de filets enchantés d'argent. Ces ressources sont particulières et je demande donc un accès à ces denrées.

Avec ces ressources et les talents de mon équipe, vous pourrez considérer que cette porte est déjà à vous. »

Il se tût en rangeant le papier.

Modifié par un modérateur mercredi 27 mai 2020 20:52:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Musique - Son Infernale Majestrix



Abrogail répondit tout d'abord à Aanara, pensive.
« Hum...le temps est peut être ce qui nous fais le plus défaut, suivi par les considérations financières. Ce serait plus facile à estimer en sachant ce qu'il vous faut.
En revanche, les forges impériales, ici même, ont une section consacrée à l'alchimie. Elles sont plutôt occupée à la fabrication de masse, mais je pense que vous devriez trouver ce dont vous avez besoin. »

Ses sourcils se froncèrent par la suite, en revanche.
« Cela dépend de ce que vous entendez par "regulier", Aanara, mais il faut que je vous y envoie en personne. Et ses Archives n'existent pas pour être faciles à consulter, justement. Mais vous pouvez toujours rejoindre l'Ordre du Glyphe, je suppose. »

L'impératrice haussa un sourcil, clairement impressionnée par les efforts d'Ozran, mais les paroles du Chevalier Infernal l'inquiétaient également.
« Une Munagola servant Eiseth. Nous aurions pu plus mal tomber, mais pas beaucoup. Au moins n'est elle pas au service de Baalzebul. Bref. J'imagine que vous n'avez pas idée de la taille de l'armée qui pourrait se trouver de l'autre côté? »

Elle soupira, réfléchissant intensément.
« En ce qui concerne l'accès à des armes en argent - c'est ce que vous voulez dire, je suppose - et à un ou des nasses diaboliques, ce ne devrait pas être un problème, nous n'en avons pas exactement un besoin critique dans l'immédiat.

Tout le reste est plus problématique. Beaucoup dépend de ce que vous demandez exactement, Ozran, j'ai besoin de chiffres pour savoir si l'Empire peut se permettre de détourner ces ressources qui sont utilisées par ailleurs par l'effort de guerre.

Par ailleurs, étant donné la localisation que vous avez identifié, un autre problème se pose: la nouvelle n'a pas encore été rendue publique, mais Serana a été prise. Les troupes de la Réclamation ont contourné Misarias et mis la main sur Serana en route vers les champs de Chélam. Ca veut dire que vous allez devoir vous débrouiller pour vous frayer un chemin et accomplir votre mission dans une zone disputée. Heureusement pour vous, le Bois des Murmures est suffisamment dangereux pour que les combats n'y fassent pas rage, mais nous savons que les croisés y sont présents. Je me demande si ils ont perçu la présence de la faiblesse planaire.

Ce qui m'amène au dernier point, le plus important, d'ailleurs...si la porte est fermée, comme vous avez l'air d'en être certains...pourquoi devrions nous craindre l'intervention d'une armée diabolique? Si vous devez prendre la porte, et que vous pouvez le faire via ce rituel, quel risque cette Munagola pose-t-elle vraiment? A moins qu'un élément ne m'échappe dans vos explications. »

A ce moment là, elle fut distraite par Symphonie, et réfléchit exagérément aux demandes de la strix, avant de lui sourire.
« Très bien, je te rendrais ton matériel, ma petite Symphonie...mais garde en tête ce qui se passera si jamais tu grossis encore au point de peiner à voler. »

La menace dans ses paroles n'était pas explicite, mais elle était néanmoins présente et Symphonie ne s'y trompa pas.

Modifié par un utilisateur mercredi 27 mai 2020 21:48:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aanara prit les critiques de l'Impératrix avec philosophie, et répondit un peu comme Ozran.

« Je comprends tout à fait. J'irais faire un tour aux ateliers d'alchimie, et je vous ferais parvenir une note des frais probables pour réussir notre mission... »


Aanara passa l'après-midi à regarder les arsenaux alchimiques, et y trouva pas mal de son bonheur. Elle alla ensuite à la Loge de la Société (en faisant quelques courses en chemin) avant d'écrire une lettre à faire parvenir à l'Impératrix.

Aanara joindra à la lettre une liste d'objets à destination à l'intendance. Abrogail, ou l'intendance, pourra en fonction des priorité budgétaire diminuer ou annuler tout ou partie de la commande, mais Aanara espère que la majorité passera...

14 Gozran 4716, dans la soirée - Salle des Cartes, Palais Impérial d'Egorian


Musique - Son Infernale Majestrix



Une nouvelle fois, ils purent admirer le soleil couchant depuis la baie vitrée de la salle des cartes, les rayons ardents qui flamboyaient au dessus d'Egorian. Mais cette fois, l'atmosphère était plus tendue que la veille. Aiakos les accompagnait, certes, mais lorsqu'ils entrèrent, ils purent assister à la fin d'une conversation entre un diablotin et l'impératrice, et cette dernière paraissait de la pire des humeurs. Elle dardait un regard glacial sur le diable, et la menace constante dans sa voix était sur le point de déborder.
« Je me fiche que le général-comte ait perdu un tiers de ses troupes personnelles. Nous avons besoin de ses tirailleurs pour ralentir les éclaireurs des iomédéens sur notre flanc Est. Dites lui que si il ne tient pas ce front, je me trouverais un nouveau comte pour ses terres. »

Elle fronça les sourcils, et la queue du diablotin se calcina sous son regard.
« Et je saurais si mon message n'est pas correctement transmis. Compris? »

Elle relacha le diablotin, qui s'envola à tire d'aile par une des fenêtres ouvertes, et invita ses Agents à avancer. Lorsqu'elle parla, sa voix était dure, et acérée comme une des lames de Symphonie.
« Bien. J'ai reçu vos requêtes. Voici ce que je peux vous donner comme réponse.

Commençons par vous, Aanara, votre proposition est la plus simple. La section alchimie de Notre division de l'armement peut vous fournir vos réactif. Le matériel est plus compliqué, mais nous avons pu dégager un budget suffisant. Puis-je cependant vous demander comment vous compter transporter 500kgs de matériel? Avec les Nécroforgés qui vous ont amené ici?

Ozran, à présent. Si j'avais une compagnie de vétéran avec un corps de soutien à vous donner, je ne serai pas intéressée par cette porte. C'est beaucoup trop de ressources. Si je pouvais me passer d'une telle force, c'est eux que j'aurais envoyé libérer Kantaria.
Je ne compte pas me répéter, mais je vous rappelle qu'en tant qu'Agents Thrune, c'est avant tout votre capacité à improviser sur laquelle je compte. Vous êtes parmi l'élite des forces impériales, et c'est parce que vous êtes polyvalents que vous êtes censés mériter mon attention.
L'autre problème de votre plan, c'est que vous comptez faire traverser à une compagnie le Bois des Murmures, ce qui est déjà difficile en tant normal, et en plus mener avec eux une mission d'exploration dans une zone contestée par l'ennemi.

Je peux vous fournir cinq hommes, peut être dix, pas plus. Et là encore je crains que ça ne fasse qu'attirer une attention indue sur vous. Par ailleurs, je note que vous n'êtes peut être pas familier avec la composition de nos forces. Pas très surprenant, après tout vous avez servi au sein de votre Ordre, mais il serait bon de vous mettre à jour sur le sujet. Je peux demander à Gorthoklek de s'en charger, si vous voulez.
En revanche, le matériel dont vous avez besoin est facile à trouver. Les Nasses Diaboliques sont relativement compliquées à fabriquer, mais nous en avons quelques unes non-attribuées en stock, que je peux vous assigner. Le reste sera prêt sous peu, même si j'imagine que vous devrez réviser vos plans.

Aiakos, je vous remercie de vous être joint à nous. Cette mission vous concerne au premier chef, étant donné la nécessité d'établir une relation directe avec les enfers et la sensibilité de la magie interplanaire.

La situation sur le front évolue rapidement. Si nous voulons pouvoir garder le contrôle de cette porte, nous allons devoir agir vite. Vous partez dans deux jours. »

Musique - Son Infernale Majestrix


L'Impératrice étrécit les yeux, sans se départir de son expression neutre.
« En ce qui me concerne, tout cela fait partie de votre mission de trouver la porte infernale et d'en prendre le contrôle. Vous êtes libres de l'interpréter comme vous le voulez.

Je vous proposais une escouade pour vous accompagner et vous décharger des tâches les plus menues, malgré les risques d'être plus facilement repérés. Rappelez vous que le rôle du vassal est aussi de lever des troupes pour son suzerain à la demande de ce dernier, estimez vous heureux que je ne vous demande pas de vous débrouiller pour trouver vos hommes parmi les troupes de la maison Charthagnion. Quand à ce gelugon, avez vous considéré qu'il vous mentait?

Quand à l'Archbaron Fex et ses troupes, ils ont rejoint le front la semaine dernière. Mes contraintes matérielles sont moindres, cependant, je peux m'assurer que vous ayez l'encens dont vous ayez besoin. »

Lorsque Bassins-Larmoyants revint dans la discussion, l'impératrice s'autorisa en revanche un léger sourire.
« Oh, vous voulez dire cette proclamation? »
Claquant des doigts, un rouleau scellé apparu au creux de sa paume dans un éclair rouge.
« Les détails administratifs sont en train d'être reglé, votre baronnie vous attendra à votre retour. »

Elle se retourna, focalisant de nouveau son attention sur la carte.
« Si il n'y a rien de plus, vous pouvez vous retirer. Voyez avec l'intendance de la division armement pour votre matériel. »


Ozran, Quatre, Aiakos, Aanara et Symphonie, laissant derrière eux la salle des cartes, descendirent jusque dans les profondeurs du palais pour retrouver l'intendance, justement, et surtout récupérer la commande passée deux semaines plus tôt.

Symphonie reçu sa cape, une cape élégante bordée de fourrure noire mouchetée, celle au lustre immanquable d'un griffon, une cape au fermoir de bronze patiné qui était, si tant est que ce soit possible, plus élégante encore que lorsque la strix, l'avait vu la première fois.

La lame d'Ozran était...étrange. Faite d'une curieuse substance translucide, veiné de noir, qui semblait presque se mouvoir au gré de la volonté du Chevalier Infernal. La lame du fauchon portait l'inscription, qui se déformait avec les mouvements de la lame: Forgé de notre volonté, frappé de notre soif, Hurlesang.

Le sceptre d'Aiakos fut...relativement simple, en comparaison. Un sceptre de fer, orné d'un rubis polis jusqu'à une sphère parfaite, enchassé dans le creux d'une serre de rapace. C'étaient les inscriptions qu'il portait qui importait, de même que la magie infiltré dans le métal. Son sceptre d'invocation de géant était prêt.

Quatre, quand à elle récupéra ce qui semblait être...une paire de lames? Deux sabres au dos droit mais à la lame courbe, et dont la garde ouvragée semblait contenir un étrange mécanisme.

Enfin, Aanara se contenta de récupérer un tome relié de cuir noir, portant un numéro frappé en encre blanche sur sa tranche. Rien d'élégant ou d'impressionant, mais cela lui importait peu. C'était les inscriptions sur la création d'un golem alchimique qui lui importait, ce qui était renfermé à l'intérieur des pages.


Une fois qu'ils eurent récupéré la récompense de leur mission à Kantaria, ils se mirent en quête d'un endroit où discuter tactique et stratégie, où préparer leur départ pour le Bois des Murmures. Leur attention se porta, pour une fois, sur un café de la Grille, le centre ville de la capitale.

Les Murmures d'Avernus était un endroit où se retrouvait les membres les plus politiquement actifs de la cour impériale, les nobles en visite, les marchands aisés, et les officiers de l'armée impériale. D'une part, parce qu'on y trouvait le meilleur café et thé de toutes la ville, en provenance direct de Garund (pour le café) et de Vudra et Minkai (pour le thé). Le service, son élégance et sa prévenance y étaient aussi pour beaucoup. Et puis, le café disposait d'une scène, et le soir venu devenait cabaret. Mais ce n'était pas la seule chose qui y attirait l'intelligentsia d'Egorian...chacune des tables du café était enchantée pour pouvoir isoler ses occupants du reste de la salle.

C'est donc dans une bulle de silence, en dégustant chacun une des boissons de l'excellente sélection qu'offrait le café, qu'ils purent entamer leur discussion à baton rompu.

Modifié par un utilisateur dimanche 31 mai 2020 17:37:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

16 Gozran 4716, début de matinée - Cour secondaire du Palais Impérial d'Egorian
Musique - Egorian, Capitale Impériale


Le jour du départ était venu, et pourtant, le groupe d'agents Thrune aurait pu se sentir complètement perdu dans l'agitation de la cour militaire du palais impérial, alors que des bataillons entiers de la division logistique de l'Armée Impériale étaient en pleine activité, équipant les derniers membres de la 6e Armée avant leur départ pour les champs de Chélam. Dans ce chaos organisé, ils passaient plus ou moins inaperçu, et peu leur prêtaient directement attention. Enfin...peu leur prêtaient attention directement, mais les deux titanesques Nécroforgés qui avaient été ressortis de leur entrepôt étaient tout de même une vision inhabituelle, même en ces temps troublés, et plus d'un soldat manqua de sortir du rang en découvrant leur monstrueuse apparence.

Quand à Aiakos, Aanara, Quatre, Ozran et Symphonie, ils étaient prêts à partir. Symphonie avait affuté ses lames et préparé son équipement, Aiakos et ses robes cléricales semblait presque répandre une odeur de cendre et de souffre sur son passage, Aanara, plus discrète, était tout de même prête, les grimoires renfermant ses secrets n'ayant pas besoin d'être impressionants pour être dangereux. Ozran rutilait dans son armure, panache écarlate dansant dans la brise. Quatre, quand à elle, ses étranges lames au côté, armure de cuir noir et rouge sur le dos, observait les alentours avec impatience. Alors que ses compagnons préparaient leur départ, hissant leur équipement sur les howdas transportées par les Nécroforgés, une femme en armure, portant l'uniforme rouge et noir des soldats impériaux et les rubans bleus de la 6e Armée s'éclaircit la gorge pour attirer leur attention. Dès qu'ils se tournèrent vers elle, elle se mit au garde à vous.


Portrait

« Soldat Volontaire Aylune, 2e bataillon de la Garde, régiment du génie, à vos ordres! J'ai reçu l'ordre de vous accompagner durant votre mission. Je ne connais pas les détails, mais vous pouvez compter sur moi. »

Reposant sa pique sur son épaule cuirasée, elle ouvrit la sacoche à sa hanche pour en sortir un carré de tissu moiré.
« J'ai également reçu l'ordre de vous transmettre ceci de la part du département de l'intendance. Dame Aanara, votre matériel alchimique est au complet, de même que vos composants rituels, et les vôtres, votre Eminence. Ser Mandrake, votre matériel est également au complet. »

Un peu hésitante, elle ajouta.
« Il m'a été également demandé de vous indiquer que si le matériel est votre et libre d'utilisation, le moyen de transport est un prêt de la part de l'intendance, et devra leur être retourné à l'issue de votre mission. »

Elle hésita de nouveau, avant d'ajouter.
« Hum...permettez vous que je range mon matériel sur l'une de vos...euh...bêtes de somme? »


Une fois les détails logistiques réglés, ils purent se mettre en route, la plupart d'entre eux montant sur les howdas portés par les énormes morts-vivants fabriqués par Aiakos, Symphonie préférant la voie des airs. Aylune paraissait assez mal à l'aise, mais maintenant un air de professionalisme. Peut être était-ce une coincidence, mais leur départ fut simultanée avec celui de la 6e Armée. La Garde Impériale n'avait pas quitté ses baraquements au grand complet depuis la Première Guerre Civile, et il fallait bien admettre qu'elle était impressionante, les bataillons de piquier, de lansquenets et d'arquebusiers précédant les bataillons du génie et de la logistique, et les régiments de dragon escortant les flancs du convoi. Dans la procession de la Garde Impériale, ils passèrent presque inaperçu, d'autant qu'un régiment de diables accompagnait la garde, escortant les mages de bataille. Qu'étaient des nécroforgés par comparaison...?

Tout comme la Garde, ils quittèrent Egorian par sa porte Nord, longeant la rivière Jeni, mais là où les troupes impériales poursuivirent leur route vers le Nord, ils obliquèrent vers l'Ouest à travers la campagne du centre du Chéliax, en direction de Longacre. Le voyage prendrait huit jour, à moins de voyager à marche forcée.


Musique - Campagne Chélaxienne

La campagne Chélaxienne était paisible, du moins dans cette région. Ils étaient assez loin au Sud des combat pour que les régions qu'ils traversaient ne soient pas touchées. Les collines et les plaines à l'Est d'Egorian étaient une région de cottage, de champs et de fermes, qui quadrillaient plus ou moins les terres domestiquées. En cette saison, les blés ne poussaient pas encore, et ils pouvaient voir les paysans chélaxien, ou dans le cas des propriétaires les plus riches, des esclave, en train de semer les futures récoltes dans les champs fraichement labourés. Les ouvriers des vignes taillaient les raisins pour s'assurer qu'ils n'avaient pas trop souffert de l'hiver, les bergers et bouviers conduisaient leur bétail à travers les patûrages. Les lieux ressemblaient vraiment à un paradis champêtre...tout dépendant du point de vue, bien sûr, considérant la difficulté des travaux et le recours massif à l'esclavage, mais ces considérations étaient des outils de propagande rebelles, sans aucun doute.

Sur les routes pavées, ils progressaient à bonne allure, mais comme lors de leur arrivée depuis Kantaria, leur équipage retenait l'attention. A plusieurs reprises, une patrouille de militiens ou de soldats au service du noble local vinrent à leur rencontre d'un air décidé, pour se raviser en réalisant qu'un Chevalier Infernal et un cardinal asmodéen menaient l'équipage. Les paysans transportant le produit de leurs fermes ou les marchands et leurs cargaisons quittaient précipitemment la route pour les laisser passer, la crainte dans le regard. Les routes étaient bien plus fréquentées qu'entre Egorian et les monts de Ménador.


Fort heureusement, cette fois, ils n'eurent pas besoin de se confronter au fait de camper en pleine nature, du moins la plupart du temps. De nombreux villages et hameaux se trouvaient sur leur route. Le lendemain soir de leur départ, Egorian était déjà bien loin derrière eux, et alors que la nuit tombait, ils parvinrent aux abords d'un village du nom d'Ochrelande. Il ne devait pas y avoir plus d'une vingtaine de demeures et les fermes des alentours, deux temples et une auberge, mais en arrivant aux abords du village, ils se trouvèrent confrontés à un petit groupe en arme devant les portes. Ils étaient menés par une elfe en armure de cuir noir, qui portait presque autant de lames que Symphonie sur sa personne. Elle leva une main pour leur faire signe de s'arrêter.
« Halte-là! Qu'est ce qui vous amène à Ochrelande? »

Musique - Campagne Chélaxienne



Aylune acquiesça aux paroles d'Aiakos, mais n'osa pas répondre à voix haute, du moins immédiatement. Elle se contenta, finalement, de balbutier un peu.
« C'est un honneur, votre Eminence. »

Porté ainsi par Pénitence, entouré d'Aanara, et Quatre portées par les deux Nécroforgés, flanqué d'Ozran, son armure rutilante et monté sur son destrier de guerre, il fallait bien admettre qu'Aiakos était plutôt impressionant. Les dix prêtres et acolytes du Synode du Contrat prirent la juste mesure de ses déclarations, et bien que les questions soient évidentes, elles demeurèrent implicites. Les membres du synode étaient trop intéressés par l'idée de faire leurs preuves pour soulever la question du rapport entre cette mission et la nature de leur synode. Et la mention de la Glorieuse Réclamation attira aussi leur attention. Cette fois, cela provoqua des murmures. Allaient ils au combat? Devraient ils affronter les croisés? Cela ne semblait pas perturber Ludoviro, mais tous les membres du Conclave n'étaient pas particulièrement ravis à l'idée de se retrouver si proches des premières lignes.




Leur équipage était plutôt impressionant, mais l'elfe, ou la demi-elfe, ne se laissa pas démonter. Elle carra les épaules, examinant leur petite compagnie.
« Malia, je mène la compagnie des Corbeaux Téméraires. Les villageois d'Orchrelande nous ont confié, à mes compagnons et moi même, la protection du village pour la durée de notre séjour. J'imagine que vous avez une preuve officielle de votre identité, cardinal? »

Pendant ce temps, Symphonie avait pris la tangente, examinant la troupe qui leur faisait face. Il s'agissait sans aucun doute de mercenaires ou d'aventuriers, à en juger par leur équipement hétéroclite et à leur groupe plein de disparité. Ils étaient cinq. L'elfe, bien entendu, qui portait sur elle une impressionante collection de lames, une naine, une femme portant des robes vertes et noires ornées de plumes de corbeau, qui portait aussi un corbeau sur l'épaule, une tengu et une autre femme à la courte chevelure blanche, qui portait elle aussi une lame au côté. Ils avaient l'air aguerri, cependant, clairement assez pour que les villageois leur confie la protection du village dans l'immédiat.

Modifié par un utilisateur samedi 13 juin 2020 22:07:02(UTC)  | Raison: Non indiquée