Finalement, les indices trouvés dans la pièce sont assez pauvres, je vais pas trop m'éterniser ici. j'ai déjà les mollets qui me démangent et la population qui se presse à l'extérieur à peut être des choses à m'apprendre
Je vais voir le chef de notre expédition et lui glisse à l'oreille

« Je vais voir dehors ce que les badauds peuvent bien dire de cette affaire.  »

Je redescend les marches et cherche à sortir discrètement de la maison (une porte donnant sur l'arrière, une fenêtre moins exposée ...). Dans le cas où seule la porte principale est accessible, je sortirais, m'éloignerais de la maison et lorsque je serais suffisamment seule, je ferais demi tour, une capuche sur la tête et essaierais de m'approcher des quelques personnes présentes autour de la maison pour écouter les ont-dits.

Peut être avec ma chance, entendrais-je une information intéressante ?

Ingénieuse installation ! J'ai ainsi les réponses à mes interrogations... rien d'inexplicable, donc. Après avoir essayé d'identifier le type des documents qui s'entassent dans le salon (sans insister) je reviens vers le lieu de l'échange tandis que Rosaline s'éclipse.
J'attendrai les réponses faites à Traïan pour compléter, en indiquant le marteau et l'amulette magique :

« Dame Estrelia... je suppose que votre mari ne porte pas son amulette en vêtement de nuit, d'habitude ? Il la garde à portée de main, ainsi que son arme ? Auriez-vous déjà été attaqués, en votre demeure ?
Et...
c'est très étonnant que les criminels soient partis en n'emportant que le coffret. Avez-vous une idée de ce qui pouvait les intéresser dans son contenu ? Votre mari vous a-t'il paru préoccupé, soucieux à ce sujet ? »

Après l'écoute attentive de ses réponses, -et sauf révélation fracassante nécessitant approfondissement- je la remercierai en lui présentant toutes mes condoléances, bien sûr, avant de m'éloigner.
Car j'irai ensuite re-demander directement à l'assistant administrateur :

« "Pouvez-vous nous indiquer quels sont les derniers condamnés qui furent exécutés ici ?" »
... comme on vous l'a déjà demandé....

Modifié par un utilisateur vendredi 29 mai 2020 19:04:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rosaline s'éclipse discrètement, se faufile par une fenêtre du rez-de-chaussée qui donne sur le côté du batiment. Personne ne semble remarquer la petite silhouette. En même temps, la rue est quasiment vide. Le bruit de la conversation qu'elle a repéré du premier étage la guide l'air de rien. Cinq personnes sont là, à en écouter une sixième qui vocifère l'air agacé par le déni de ses concitoyens. Les gestes sont aussi exubérants que peu clairs, mais Rosaline ne peut pas vraiment passer inaperçue une fois à portée d'oreille. Elle a le temps de comprendre que l'excité essaye de convaincre les autres qu'il a vu quelque chose d'important dans la nuit. Vue la manière dont il pointe du doigt la maison de l'administrateur, mais quand le premier de ces messieurs la remarque il flanque de brusques coups de coudes aux autres qui se taisent aussitôt, et six paires d'yeux la toisent l'air mauvais. Plusieurs mains se posent énergiquement ou se crispent sur des armes de fortunes. Le tout dans un silence glacial qui semble durer des heures L'instinct de survie de Rosaline lui hurle de ne pas rester plantée là à leur laisser l'initiative, qui pourrait bien être le prélude à un lynchage.

« Il étudiait la rhétorique et les vues calastiennes concernant notre histoire récente, en prévision de débats politiques cet été. » Elle trahit par un non-verbal assez peu subtil tout le mal qu'elle pense du lien entre cette question et l'enquête, mais son ton est d'une politesse impeccable.

Les documents du salon lisibles sans y toucher sont des notes relatives à des discours. Rien n'indique au premier coup d'oeil leur but ou leur contenu.

« Oui, ces deux objets sont d'habitudes posés sur la table à côté du lit lorsque nous dormons. Cette amulette... Elle est magique, voyez-vous, c'était... Une protection. » Elle se pince les lèvres. « Personne n'a jamais tenté de nous cambrioler ou de nous violenter en cette demeure. » Là aussi, son non-verbal montre à quel point elle trouve l'idée insensée. « Je ne sais pas pourquoi ils en avaient après ce coffre. A ma connaissance il n'y a que des documents dont l'importance ne peut pas justifier... cela. » Elle serre brusquement les poings, se reprend. Traian sent le bon filon et l'invite à lui dire ce qu'elle tient à garder pour elle. Et elle vide son sac sèchement : « ça ne peut être que l’œuvre de ces chiens calastiens. C'est un assassinat politique pour nous déstabiliser ! »

Rien dans les poches du défunt n'attire l'attention de Theomark. Un médaillon symbolisant Hedrad, un peu de monnaie, une mine de graphite, une clé. Dame Estrelia lui confirme que c'est celle de l'habitation en lui montrant celle, semblable, qu'elle porte au cou.


Arkal répond brièvement à Blanche : pas de condamnation depuis le début de l'hiver au moins. Il ne peut pas garantir que ses souvenirs plus anciens soient infaillibles, et les archives se trouvaient justement dans le coffre. Mais, assure-t-il, il y a quantité de citoyens et citoyennes qui garderont ces événements en tête si toutefois cela intéresse les enquêteurs et enquêtrices. Pour autant qu'il s'en souvienne, depuis des années les rares condamnations à mort prononcées et mises à exécutions par l'administrateur Polan concernent des vagabonds meurtriers ou incendiaires. Clairement, il n'accorde aucune crédibilité à la piste de la vengeance suite à condamnation : pas par mauvaise volonté, mais un tel comportement n'existe tout simplement pas dans l'univers mental d'un hedradite.

Oh Oh ça se gâte

je prends l'air embarrassée et légèrement apeurée.

« Bonjour messieurs, vous savez si on peut faire confiance aux enquêteurs qui sont dans la maison ? Moi y en a un qui me dit rien qui vaille et comme cette nuit, j'ai vu quelque chose, je sais pas si je dois lui dire ou pas. Vous feriez quoi, vous qui me paraissez honnêtes ?

Moi franchement j'ai un peu peur »

Les six types se figent dans une grimace de réflexion qui semble tortueuse, pour ne pas dire torturante. Puis l'un d'eux, le cerveau du groupe sans doute, demande à Rosaline, d'un air mal aimable et soupçonneux, pourquoi elle était à rôder dans les rues en pleine nuit. Les cinq autres opinent à cette question pertinente dont la réponse, ils n'en doutent pas, leur permettra de revenir à leur affaire de lynchage.

Theomark n'entend qu'un bruit sourd de conversation à travers la porte.

A l'étage, la dame répond sèchement à Traian : « vous vivez trop dans la théorie et dans les livres, jeune homme. La réalité politique est souvent évidente et les raisonnements trop prudents ou trop sophistiqués profitent toujours à ceux qui avancent masqués. »

Modifié par un utilisateur mardi 9 juin 2020 17:43:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mon expression reste neutre lorsque Dame Estrelia me réprimande. Vu que Blanche prend ensuite la parole, je préfère rester silencieux, laissant notre interlocutrice lui répondre.

Mâchetout semble pressée de quitter la maison. Oui... oui on sort!

En poussant la porte, une discussion qui se tient à l'extérieur devient tout à coup plus audible.
J'écoute... et je me rapproche sans me précipiter, par curiosité.

Avec autant de neutralité que possible, je salue la Dame qui ne nous a donc rien appris.
Et est descendue au ras des pâquerettes dans mon estime.
Elle aura besoin de revoir son niveau d'orgueil mal placé, maintenant qu'elle est veuve.
J'ai un regard en coin vers Arkal, qui fuit courageusement vers la sortie.
Ce qui n'est pas une si mauvaise idée : on n'apprendra rien ici.
Je décide donc d'en faire autant, sans plus de commentaires.

Modifié par un utilisateur mardi 16 juin 2020 19:21:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Que voilà une heureuse apparition

Je me dirige vers le guérisseur, tout en surveillant vers où se dirige l’excité qui aurait vu quelque chose cette nuit

« Ah mâche-tout, c'est ça ? heureuse que tu soit intervenu avec ton compagnon guérisseur. L'un de ces homme aurait vu quelque chose cette nuit. Il faut que je le suive, voir où il se pose. Je reviens dès que je peux, ici.  »

Puis sur ces derniers mots, je repars dans la direction de l'éventuel témoin pour le suivre à distance

Rosaline suit un moment son homme. Lui ne remarque rien, en revanche deux passants réagissent à la présence d'une halfelin dans les rues avec un langage corporel pour le moins hostile. C'est un charpentier qui tient son atelier quelques rues plus loin et qu'il ne sera pas difficile à retrouver si besoin est.

Lorsqu'elle revient dans l'habitation, ses compagnons sont en pleine discussion.