Se désintéressant complétement de leurs anciens adversaires, les nymphes repartent vers leur étang

« Tu as vu comme les flammes de mon épée était assorti à mes cheveux »
« Mais les miens ont de plus jolies boucles »
« Vous êtes magnifiques toutes les deux mes amours. Ils nbe savent pas ce qu'ils perdent »
« Il était beau quand même avec son tigre tout mignon »
« Moi j'aimais bien le petit homme »
« ah non, le mignon était pour moi, vous avez entendu ses paroles. il m'adorait c'est sur. »

Soupirant toutes les trois à tour de rôle

« Enfin ! il va falloir encore attendre quelques mois avant que de nouveaux amants se présentent et ne tombent sous notre charme. »
« Et avec les journées qui n'avancent plus... »
« ...Les mois vont être longs »

Puis plus enjouées
« Il nous reste pipou »
« Oh oui oh oui, retrouvons pipou, il est si gentil »

pendant ce temps, alors qu'elles s'éloignent, l'oracle avec l'aide du druide, soigne tant qu'il le peut ses camarades sous l’œil attentif du gros corbeau.

« Crrooââ. Suivez moi, suivez moi et votrrrre ami retrouverrrra la vue »

Puis il s'envole en direction du sud, se posant pour vérifier si vous le suivez effectivement

«  Merci messieurs, je me sens beaucoup mieux »

Alors que j'entends le corbeau proposer un moyen de me rendre la vue, mon cœur ne fait qu'un bond, il faut y aller et quand le paladin annonce être de l'avis de le suivre, je signifie à mes compagnons mon accord.

« Je suis tout à fait d'accord suivons le corbeau. Si quelqu'un peut m'aider à avancer, ça ne serait pas de refus. »

Amusé, je réponds par plaisir de la papote:
« Encore un dicton discutable et où l'on peut trouver moult exceptions et conditions pour que ça marche...

Le problème du rhum c'est qu'il faut de la canne qui pousse sous des climats chauds et humide, si on a pas un commerce très ouvert ça se trouve pas partout comme boisson... »

Voir les autres commencer à discuter de mondanité fait apparaître une expression agacée sur mon visage.

"Oh" dis-je vers Skavos. "Les autres ne vous tiennent pas rigueur pour ce que vous avez fait mais ce n'est pas mon cas. Votre attaque sur la mère de ses deux nymphes était stupide et déshonorable. J'aurais peut être réussi à la convaincre de pardonner Till. Et même si elle était au delà de toute raison, attaquer alors que nous sommes en pleine négociation est une infâme perfidie. Mes tentatives de discussion ne sont pas destiné à servir de diversion pour vous permettre de poignarder dans le dos ceux avec qui je négocie."

Je remercie Till de son soutien. puis je me tourne vers le paladin de Iomédae.
«  Je comprend votre rancœur chevalier de l'aigle, cependant il n'est pas dans mes habitudes d'abandonner un membre de l'équipa..de l'équipe, même si cela représentait un moindre mal. Comme Till, j'ose espérer que vous conviendrez que résister à quelqu'un qui a lancé des sorts à de pauvre hères, fait un caprice, puis après avoir utiliser sa magie d’envoûtement veux punir l'un d'entre eux pour un motif trivial que de refuser les avances de ses filles; n'est pas considéré comme une agression.
De plus, j'étais en position depuis quelques temps et j'ai attendu l'ultime moment pour passer à l'action. Pour elle, il n'y avait pas de négociation, je l'ai attaquée alors qu'elle s’apprêtait à récupérer sa proie, vous ne l'avez peut être pas vue,moi j'étais aux premières loges.
Mais je ne regrette pas d'avoir essayer de me battre plutôt que d'abandonner l'un d'entre nous à un sort non enviable. Avez vous déjà entendu parler des sirènes qui vivent dans les océans, charment les marins puis les dévorent? Voilà comment j'ai perçu ces filles... »

Continuant de patauger joyeusement dans la boue je réponds après un soupir dramatique:
« Vous me prêtez vous aussi des mots que je n'ai pas prononcés.
Faire des morts en pagaille et être inutile ce n'est pas la même chose.

Votre vision de l'honneur semble être différents de celui que vous prêtez à certains nobles chelaxiens ou Taldoriens, mais il semble aussi différent de celui de nombres de varisiens, de la plupart des ulfes, des shoantis, en fait de toute les peuplades humaines que j'ai souvent côtoyés, et aussi des nains, de certains elfes qui n'hésite pas à rappeler que leurs déesse est aussi une partisane de la vengeance... Chaque culture à une vision de l'honneur qui lui est propre, et chaque culture est prête à tuer pour lui, est il inutile? Je ne le crois pas. Fait il des morts en pagaille, assurément. Il sauve aussi des vies, mais j'ai vu plus de morts pour causes d'honneur que de gens sauver par lui, peut être parce que c'est moins visible, j'en conviens.

Quand au fait que vous ne m'ayez pas vendu pour vous sauvez rien ne me le garantie, à part pour Skavos en fait qui préfère un combat probablement perdu d'avance. Il me plait à croire que vous ne m'auriez pas laisser aux mains des fées. Mais si face à la mort on vous avait laissé le choix: mourir à mes cotés ou tenter de sauver les gens de ce royaume de la menace du dragon qu'auriez vous choisi? Quel comportement votre honneur vous aurait il dicté, ma vie ou toutes celles qui sont menacés par cette créature que vous souhaitez empêchez de nuire?
A une question très compliqué, face à un combat très probablement mortel, dois je sacrifier un inconnu pour que cinq vivent Skavos à répondu, à une question qui n'était certes pas vraiment encore posée.
Le fait que sont action fut stupide, ne lui retire pas sa valeur comme déclaration, il est prêt à se sacrifier pour l'un d'entre nous. Bon le fait qu'il soit prêt tous nous sacrifier pour tenter de sauver l'un d'entre nous est un choix discutable, et il aurait pu vous laisser tenter de négocier.

Le fait que vous vous soyez battu pour moi, tiens t il de l'honneur? de l'instincts de protection? du fait que nous soyons tous dans le même bateau et qu'ensemble nous avons probablement plus de chance de nous en sortir et de retrouver notre monde? Ou d'autres cas, peut être encore plus terre à terre? Vous généralisez une circonstance qui semble vous importer, dans un cas qui peut en cacher bien d'autres. Avons nous tous combattu les trolls et les morts vivants lors de notre arrivé par honneur? non. Pouvons nous étendre ce fait au combat pour me délivrer? je ne sais pas, je ne suis pas dans vos têtes à tous pour sonder ce qui s'y trame. Et tant mieux, sinon il n'y aurait pas de surprises.

N'y voyez pas une critique de votre sacerdoce, ou de votre mode de pensée, je respecte votre pensée, votre déesse et les idéaux d'ordre qui lui sont rattachés. Mais je pose juste des questions, hasarde des constatations, parfois biaisées, par erreur voir par malice ou à fin argumentaire. Je trouve qu'il est intéressant de questionner notre identité et de se connaitre soi même, en apprendre plus sur les autres en révèle souvent aussi sur nous.

Et vous vous serez probablement rendu compte que j'aime parler...  »

Modifié par un utilisateur mercredi 17 juin 2020 09:28:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les discussions allaient bon train, si bien que, suivant le corbeau, ils remarquèrent à peine, qu'il les guidait, empruntant des passages plus secs et aisés qu'à l'accoutumée.

Le mage bleu sortit peu à peu de sa torpeur



« je suis un misérable. j'ai été incapable de combattre à vos coté. Je suis un poids, rien de plus. j'ai déjà tué mon guide et mon escorte. J'ai raté l'invocation des héros. Mes connaissances n'apportent rien. N'allant pour ainsi dire jamais dans les tavernes, je connais le rhum de nom mais pas de goût et ne sais même pas s'ils en vendent dans notre belle ville... »

Alors que le soleil reste au zénith, les jambes se font plus lourdes et les estomacs réclament leurs dus. difficile à jauger, le nouveau temps de trajet oscille entre 1 et 2 heures avant que le groupe n'atteigne un bout de terre complétement émergé détonnant avec le reste du marais; Les quelques arbres présents semblent plus fort et vigoureux, l'herbe parait moins folle et quelques fleurs sauvages l'agrémentent étonnamment. Au beau milieu de ce tertre, pour le moins accueillant, une porte se dresse.
Une porte seule, sans bâti autour. D'une hauteur d'environ 5 pieds, elle semble de bois et ne possède aucune serrure. Une poignée ronde, également en bois se trouve sur son coté, à hauteur d'homme.

le corbeau s'est posé sur le chambranle et dodeline de la tête tout en vous regardant.

« Ma définition de l’honneur est celle de Iomédae. » répondis-je à Till. « Dont il s’agit de l’attribut. Cela donne à cette définition une prépondérance sur les autres, au moins pour l’Avistan et le Garund. »

Même si mon ton n’est pas amical, il est clair que le discours de Till a fait disparaitre tout énervement que j’avais vers lui.

« Et je vous affirme que c’est bel et bien mon honneur qui m’a poussé à continuer le combat. Et si on m’avait présenté ce choix, j’aurais choisi la mort. Pour un paladin, les moyens ne justifient jamais la fin. »

Les paroles de Skavos me font paraitre hésitants quelques secondes.

« Une nymphe n’est pas fondamentalement maléfique. » lui dis-je, d’une voix aimable et patiente. « Juste capricieuse, volage et doté d’une morale qui leur est propre. Mais ce ne sont pas des fiélons. La diplomatie reste une option. Avec une bonne dose de flatterie… Quand aux sirènes, je n’en ai jamais rencontré. Et les récits qu’on me rapporte sont tellement contradictoire que je n’ose pas émettre de jugements. Quant à votre offre, je l’accepte et la remercie. Mais je pourrais me satisfaire de juste savoir que vous retenez vos coups tandis que je négocie. »

Je continu de voyager en silence, n’ayant nulle envie de débattre avec Till et ayant perdu espoir de sortir de Clovik de sa dépression. Mon anneau de subsistance me protège du danger de la faim.

« Faires attendre la personne qui nous attend au-delà de cette porte pourrait être perçu comme impoli. » répondis-je à la remarque de Thorlin. « Etant donné qu’il s’agit d’une fée ou demi-fée, et probablement cette « sorcière » qui faisait tellement peur au maître de Clovik, je préfère ne pas courir le risque. »