Unmei croisa le regard de Doku et prit un instant pour formuler sa réponse, comprenant bien qu'il s'agissait là d'un point sensible pour elle. Et puis... Leurs traits étaient très différents, et pourtant, il vit en elle sa mère lorsqu'elle s'apprêtait à leur faire un sermon, généralement après leurs petites chamailleries d'enfants avec le reste de leur fratrie. « Je prie régulièrement Pharasma, ainsi que certaines autres divinités pour les bienfaits qu'elles nous apportent... Mais ce n'est pas ma divinité tutélaire. Arqueros est celui qui répond à mes prières, sans doute car il est celui en lequel je me reconnais le plus. »

Se tournant vers Khaliun il poursuivit. « Ses enseignements sont la protection d'autrui et la lutte contre le Mal et la corruption. L'honneur lié à notre charge tient également une part importante dans notre engagement. Bien que ce serment soit un peu extrême, je peux vous citer les règles que s'imposent ses paladins, si ça peut vous donner une idée plus précise de ses devoirs. »

Il marqua une pause le temps d'organiser ses pensées, un effort de mémorisation visible ridant son front, avant de reprendre sur un ton solennel qui lui ressemblait guère.

« "Je n'abandonnerai jamais un innocent qui a besoin de protection."

"Le rôle de gardien est sacré. Je ne négligerai jamais mes devoirs lorsque j'accepte de garder ou de protéger les autres, même s'ils semblent indignes de ma protection."

"Un gardien est seulement aussi efficace que ses armes et armures. Je maintiendrai le mien en parfait état à tout moment, en les réparant et en les nettoyant le plus régulièrement possible sans négliger ma charge." »

Il éclata d'un rire tonitruant, avant de se tourner de nouveau vers Doku. « Tu as une bien piètre opinion des mercenaires. Certes, je ne suis pas un paladin, mais tu vois, mon engagement ne va pas vers l'or mais envers ma mission.

Tout comme tu as une bien haute opinion des soldats. Malheureusement, nombre d'entre eux n'ont pas cette loyauté dont tu parles, et ne voient en leur carrière qu'un moyen d'obtenir prestige et pouvoir, se servant de leur position privilégiée pour maltraiter la population et s'accaparer ce qui ne leur appartient pas. Et quand bien même ils auraient cette loyauté envers leurs supérieurs et leur nation, en quoi cela ferait un atout pour cette expédition hétéroclite ? Si ton supérieur te demandait de tuer tous les membres de cette expédition, que ferais-tu ? Obéirais-tu au nom de cette fameuse loyauté ? »

Il sourit. « Voilà à mon sens pourquoi il y a tant de... "Factions" impliquées dans cette expédition. Elle éveille des convoitises, des perspectives, des craintes... La multiplication des intervenants permet de limiter les risques qu'une faction ne vienne â poser problème, d'une façon où d'une autre, tout en puisant dans des compétences diverses et variées. »

Modifié par un utilisateur vendredi 19 juin 2020 19:18:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

La changeforme constate avec un ravissement qu'elle ne dissimule pas que non seulement la moniale n'a pas pris la mouche mais qu'en plus elle vient de trouver un peu de répondant... Oyuun lui plait !

« Je serait presque tentée de prendre le risque... juste pour voir le résultat... Et du coup vous vous êtes assagie en rentrant au Yamaraj ? Si c'est le cas, n'en parlez surtout pas à Fang, elle pourrait être tentée de vouloir m'y expédier manu militari juste pour voir si ça peut aussi fonctionner... »

Un regard moqueur est adressé aux deux tieffelins qui reviennent, soudain intéressés par la discussion qu'ils avaient brusquement quitté.

« Votre parade est terminée ? Nous nous interrogions sur le fait que ce soit une coutume tieffeline... N'oubliez pas d'insonoriser votre tente par contre, » recommande Meï avec solicitude et douceur.

Sa petite pique faite, elle se reconcentre sur le cœur de la discussion qui l’intéresse... Les avis des deux humaines sont intéressants et la barde préfère ne pas en perdre un bout. Forcement, elle comprenait la logique de leur raisonnement même si la question en elle même la surprenait.. Elle se contente de hocher simplement la tête à la réponse d'Oyuun et de compléter d'une voix douce.

« Vous le disiez vous même, il est toujours mieux d'être prévoyant. Nous serions bien embêtés si au milieu du désert il y avait un imprévu alors, plus de monde permettra d'y pallier. La diversité des origines permet d'embrasser plusieurs points de vue. Ce qui est toujours une richesse pour résoudre les problèmes.  »

Peut-être est ce là le cœur de l'expédition. Un sujet sur lequel il y a visiblement plusieurs points du vue...

Meï avait prévu beaucoup de chose mais pas le discours passionné de la sergent Kaoriko. Par le Roi-Singe, venait elle vraiment d'entendre ceci ?!? Visiblement oui. Tant d’honnêteté absolue et de loyauté incontestée... De pureté innocente... Un regard est échangé avec Khaliun, et en glisse un autre vers ses deux autres compagnes avant d'écouter la réponse de Unmeï. Si le début lui semble relativement posé et prévisible, la jeune kitsune se retrouve prise au dépourvu par la suite de son discours... Un sourire cryptique apparaît sur ses lèvres tandis qu'elle s’efforce de dissimuler tout de son rire intérieur. Des oreilles doivent être en train de siffler quelque part songe t-elle tandis qu'elle bois métaphoriquement du petit lait. Enfin, il n'était pas le seul mais... s'entendre expliquer de grandes théories sur les choix de son père était l'un de ces moment où on ne peut qu’acquiescer en souriant.

« Vous avez une sagacité qui dépasse de très loin le nombre de vos années Unmeï. Je ne vous savait pas si savant dans tout ce qui concerne la géopolitique et l'équilibre des différents pouvoirs de la région... Vous avez conseillé mon père secrètement, avouez le. » Badine t-elle avec emphase, et laissant paraître un peu de cet amusement avant de se tourner vers la tieffeline. « D'ailleurs j'admire la finesse de votre analyse ma chère Doku... Tout comme votre dévouement total et sans la moindre arrière pensée envers votre supérieur. Ça doit être reposant non ? »

Un battement de cils...

« Je ne pense pas que c'est une vie que j'aurais été capable de mener... C'aurait été bien trop compliqué pour moi.  » complète t-elle avec une parfaite sincérité.

Modifié par un utilisateur vendredi 19 juin 2020 22:27:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Khaliun sourit à l’évocation du Lingshen, ou plus précisément des projets du Lingshen. Les remarques d’Oyuun étaient tout à fait pertinentes, et c’était à vrai dire la zone d’ombre qui l’intéressait au plus haut point. Le faible nombre de membres de cette expédition ne laissait pas présager grand-chose, en dehors peut-être d’une possible étude du terrain pour y implanter une colonie, ce qui, il fallait bien le dire, était une perspective qui enchantait Khaliun intérieurement.

« Protéger leur investissement vous dites ? Certes… Cela expliquerait la présence de membres de l’armée officielle du Lingshen au sein d’une expédition organisée par celui-ci… Mais dans ce cas, si je reprends la logique de votre compagnon, votre compagnie de mercenaires serait une… "faction" participant à cette entreprise dans le but de contrebalancer les "convoitises et perspectives" de ceux-là mêmes qui l’ont financé ? N’est-ce pas curieux ?  »


Elle sourit quant au débat sur le rôle et l’engagement d’un soldat, un sujet qui aurait passionné Yesügei, sans l’ombre d’un doute. Elle retrouvait une certaine dévotion chez chacun des tieffelins, à leur manière, et ce n’était pas pour lui déplaire. Elle s’appliqua néanmoins à ne pas donner sa définition du rôle d’un soldat, et cela afin de conserver de bonnes relations avec ses interlocuteurs.

« Eh bien ! Votre dévotion à chacun fait chaud au cœur ! » déclama-t-elle joyeusement, accompagnant sa réponse d’un petit rire amusé.

« J’avoue avoir du mal à saisir la profondeur de votre engagement à tous les deux, les choses sont bien différentes par chez moi… Mais… dites-moi, à choisir, qui pensez-vous être le plus utile à cette expédition : un autre soldat de votre capitaine, ou un autre mercenaire de la compagnie du Yamaraj ? Loin de moi l'idée de penser que l'une de vos... "factions" soit meilleure que l'autre, bien que cela puisse être une possibilité, mais j’ai encore du mal à discerner ce que chacune d'entre elles comble chez l’autre… Vous parlez d'or, de grades et de loyauté, mais ce sont des motivations, et non une valeur ajoutée à ce convoi... De mon point de vue de profane, vous semblez occuper le même rôle, en dehors du fait que les soldats s'assurent des intérêts de leur pays... » demanda-t-elle intéressée, des yeux malicieux et un petit sourire en coin.

Modifié par un utilisateur samedi 20 juin 2020 02:01:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oyuun était en train de peser sa réponse, laissant le temps à Doku d'intervenir. Bien lui en prit, la demi-oni offrait une perspective qu'elle n'aurait pas eu directement.
« Intéressante perspective, Doku. Entièrement d'accord, nos rôles sont similaires. Ce sont les méthodes qui diffèrent. Pour commencer, pour un mercenaire, mourir est une mauvaise affaire. Donc nous avons tendance à chercher une issue autre que croiser le faire quand c'est possible.

L'autre élément, c'est que nous opérons seuls ou au sein de petits groupes, nous sommes donc généralement plus polyvalents que les membres d'une armée habitués à avoir toute une structure de soutien derrière eux. Bon, j'imagine que pour votre unité, c'est un peu différent, Doku.

Bon...après, ça ne concerne que moi, mais je suis quand même habituée à me battre. Très habituée. Je n'ai fais que ça, en fait. Pas qu'Unmei et Doku soient des incapables, hein, mais à mains nues, je peux vraisemblablement battre n'importe qui dans ce groupe sans difficulté. Je pense que c'est quelque chose qui pourra se révéler utile. »

Pensive, elle contempla un instant les flammes.
« Dites moi, Mei...savez vous qui d'autre se joint à la caravane, en dehors de nous, des frères d'arme de Doku, et de votre famille? »

Unmei leva les yeux au ciel à la réponse de Doku concernant leur "parade". « Doku et moi nous connaissons depuis tout petits. Nous ne nous étions pas côtoyés si longtemps depuis quelques années, mais ces petites chamailleries faisaient partis de nos rituels quasi quotidiens. Sauf qu'à l'époque nous n'étions que des enfants et non des combattants confirmés. Mais au fond, nous sommes toujours des gosses... » sourit-il en jetant un regard amusé suivit d'un clin d'œil à sa sœur.

Puis le tiefling eut un léger sourire en coin à la réponse sarcastique de la fille du clan Lun. « Je suis désolé si je vous ai froissée, Meï, en faisant part à haute de voix de mes rapides réflexions sur le sujet soulevé par Khaliun. Ce n'était pas mon intention. Il ne s'agit que d'une discussion au coin du feu et de mon avis fort peu éclairé... mis à part par les flammes ! Mais votre père a-t-il réellement toute latitude sur son expédition, sans pression aucune ? »

Il haussa les épaules. « Non pas que ça ait une réelle importance pour moi. On me paie pour un job, je le fais. » Il regarda Xian, qui était particulièrement silencieuse, ne semblant pas vraiment vouloir prendre part à la conversation. Même si Meï venait de l'interpeller sur le sujet des oasis. « C'est bientôt prêt Xian ? Vous avez besoin d'aide pour servir ? » lui demanda-t-il.

A peine les deux tieffleins ont-ils mis un terme a leur semblant de dispute que la discution se fait plus animée... Avec un soupir l'aquamencienne glisse à Unmei de bien se laver les mains avant de recommencer à toucher quoi que ce soit de comestible. La rapide explication sur Archeros éveille de vagues souvenirs dans l'espir de la mage mais elle ne parvient pas a déterminer d'ou le venait cette idée que l'être céleste avait un quelconque rapport avec les poisons... Il faudrait se renseigner mais... plus tard.

La suite que prend la conversation ne manque pas de l'étonner : Khaliun ne connait-elle pas Mei ? A moins que ça ne soit une manière de tester un peu ses interlocuteurs pour évaluer la distance entre les différents corps armés ou quelque chose du genre ? Il n'en reste pas moins que la manière dont Doku répond... est... gênante. Enfin. La barde est surement assez grande pour remettre toute seule les pendules à l'heure même si a en juger la manière dont Doku a répondu a certaines piques il n'est pas tout a fait certain qu'elle soit capable de comprendre.

Alors même que Xian se voyait comme peu à son aise dans les situations mondaines elle devait bien admettre que là... Enfin... Alors qu'elle récupère le Wok dans lequel elle vas achever de préparer le repas, Mei l'interpelle dans la conversation à laquelle elle avait plus ou moins espéré échapper... Alors qu'elle s'apprête à répondre, Unmei s'excuse en partie sans réaliser que son questionnement conserve une part d'insulte dans sa formulation... Quand à Doku... Elle s'enfonce lentement...

« Il y aura du monde... Et beaucoup de partis. Bien sur, chacun y trouve son compte... Mais je ne doute pas que le docteur y trouve également son compte... Là bas nous serrons bien loin de l'administration du Lingshen...

Et les courants de la politique suivront leur chemin. A moins de connaitre les différentes personnes impliquées... Attendez donc de voir ce qui se passera ou vous ne verrez ce que vous vouliez voir au lieu de voir ce qu'il y a à voir. »

La remarque d'Unmei concernant le repas pousse la demis-elfe à se reporter sur ce dernier : elle lance quelques gouttelette d'eau dans le wok et le vois perler... Parfait.

« Et bien il faudrait débiter quelques feuilles de chou. Pour ma part je vais commencer à m'occuper de la viande... »

Joignant le geste à la parole, elle récupère les premiers morceaux de viande dans sa marinade et les dépose délicatement... En entrant en contact avec le métal brûlant, ils se mettent a grésiller alors qu'une délicate odeur commence à se répandre tout autour...

Doku n'avait pas envie de se mettre à dos Oyunn. Lorsqu'elle ne parlait pas de la voie du Lingshen, après tout, le Sergent Kaoriko était une bonne pâte. Elle se mit à choisir parmi les nombreux petits sacs dans sa tabatière : quoi prendre? Le fumet de fruits rouge et d'herbes noires, ou celui beaucoup plus doux...

<< Si l'eau représente la destinée martiale, voire même les champs de bataille... Cela convient-il aux poissons combattants? La plupart des populations ne voient pas ce qui se passe sous la surface, mais lorsque le fleuve gronde, se rappelle à eux ceux qui les protègent et empruntent les voies du combat.

J'ai entendu parlé de loin de cette Compagnie du Coq, bien que je ne m'y sois jamais intéressée. Pourriez-vous m'en dire plus, sage Oyunn? >>

La réponse de Doku fit éclater Oyuun de rire, un rire franc et direct.
« Aaaahahahahaahahahahaaahah! »

Il lui fallut un moment pour reprendre son souffle, et essuyer les larmes qui perlaient au coin de ses yeux.
« Désolée, c'est juste...sage, moi...? Un jour je vous montrerai ce que j'ai fais pour mon quinzième anniversaire, on verra si votre opinion demeure. Bref. La Compagnie du Coq est sous contrat permanent avec le Conseil Céleste, le "gouvernement" de Goka pour la protection de la ville et de ses dépendance. Ce sont eux qui défendent les forts frontaliers, et qui sont chargés de protéger la ville.

Le maintien de l'ordre, c'est le travail de la Garde du Verrou, mais il arrive, en cas de sérieux troubles, que la Compagnie du Coq soit chargé de ramener l'ordre, mais c'est généralement un dernier recours. Ce sont aussi eux qui ont défendu la ville dans les troubles ayant suivi la chute de l'Empire de Lung Wa, il y a plus ou moins un siècle. La gouverneure de Goka est aussi leur capitaine. Paraît que c'est déjà elle qui commandait la Compagnie quand elle a proposé ses service à Goka à la chute de Lung Wa.

Bref, ils sont faciles à reconnaître, avec leurs armures écarlates, mais je déconseille à qui que ce soit de leur marcher sur les pieds. Ils sont surtout présents dans les Hauteurs d'Acier, là où j'ai grandi, et du coup je les ai souvent croisé. Vous n'en avez jamais entendu parler? »

Quittant un instant son cahier et ses plumes pour jeter un œil en direction de ses compagnons de route, Khaliun laissa échapper un petit sourire en coin. Qu’il était intéressant -et instructif- d’écouter les points de vue de chacun sur les objectifs, politiques ou non, de cette caravane. Il était évident qu’elle allait pouvoir s’amuser dans les temps à venir. Mais avant de passer aux choses sérieuses, elle devrait avoir une conversation avec le docteur, puis avec Kayla…

Jetant un regard en coin à Meï :
« Quelle adorable fille, défendre son père ainsi… Allons Meï, tu entends la dame, cesse donc de maltraiter ce pauvre tieffelin…  » lui lança-t-elle, insistant malicieusement sur les paroles de Doku.


Khaliun s’étira, puis posa son grimoire de côté pour répondre calmement à la tieffeline, tâchant de ne pas lorgner sur son opulente poitrine pendant son récit. La tête légèrement penchée sur le côté, le sourcil relevé, elle chercha à comprendre ce que son interlocutrice souhaitait savoir.
« Eh bien… Faisant partie de ces… "peuples", je pense effectivement que "quelqu’un" connait quelques informations sur le sujet...  » répondit-elle à la tieffeline, l’air amusée.

« Je ne peux pas vous répondre avec précision, j’ignore quelles tribus le docteur souhaiterait rencontrer… Et la plupart accordent difficilement leur confiance… Vous savez, il y a plus d’une dizaine de tribus, dont certaines dépassant les deux milliers d’individus… Mais si quelque chose en particulier vous intéresse sur notre culture, je serais ravie de vous répondre… dans la mesure du possible.

Vous ne me semblez pas vous intéresser au jeu de la politique ni à notre passif religieux, je me trompe ?
Peut-être seriez-vous plus intéressée par notre cuisine ou nos… jeux ?  » demanda Khaliun, rebondissant sur deux sujets pour lesquels la tieffeline avait montré de l’intérêt au cours de la soirée.

Modifié par un utilisateur mardi 30 juin 2020 00:12:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Alors je croit que Doku sera loin d'être la seule intéressée par vos exploits... Il faudra me conter ça... » constate malicieuse la kitsune lors qu'Oyuun les appâte avec la mention de ses... péripéties d'anniversaires. « Et si c'est suffisamment imagé vous serez la bienvenue au club des pestes. »

Club dont la direction incontestée pour le moment reviens à Khaliun

« Et non, jamais entendu parler de la Compagnie du Coq. S'ils sont chargés de la protection de Goka, ils doivent pourtant être nombreux... Mais... si leur Capitaine est si vielle que ça, et qu'ils sont donc liés à la cité depuis son indépendance... je ne sais pas vraiment si on peut encore parler de compagnie mercenaire. » se questionne t'elle... « C'est vrai qu'ils ne doivent pas se faire rabâcher les concepts de loyauté militaire et tout, mais je suppose que ceux qui la rejoignent aiment cette ville. Sinon ils ne se dédieraient pas à sa protection. Mais c'est vrai que c'est bien de pouvoir le faire par envie plutôt que par devoir »

Meï renvoit un sourire plein de dents à la tieffelin et lui réponds enthousiaste
« Rho, c'est toujours ceux qui ont l'air le plus innocents qui le sont le moins. Et puis il a l'air facile à embêter. C'est bien les gens faciles à embêter...  » Un sourire tout aussi large est adressé à Unmeï avant de se retourner vers Doku d'un air plus sérieux..

« Oui, les mutabi-qi sont une société matriarcale, et la capacité de toute femme à donner la vie y est tenue en haute estime. La capacité à offrir à sa tribu, à ne pas être un poids pour elle aussi... A la protéger. Enfin.. Khali sera plus précise que moi c'est clair... Sinon j'ai une idée, vous connaissez le livre Tribus de la Mère Lune, il contiendra la plupart de ce qu'il est bon que vous sachiez sur les Mutabi-qi... »

La barde repense à la question précédente...

« Et sinon, si je devais décrire mon père, je dirais que c'est un passionné. De culture, du désert, de sa géologie ou de ses créatures... » La kitsune baisse d'un ton, chuchotant presque... « Ne le dites pas mais en réalité, c'est un vulpinal venu des Elysées porté par son amour du Shaguang... »

Modifié par un utilisateur samedi 4 juillet 2020 22:12:21(UTC)  | Raison: Non indiquée