Egfrid attrapa la patte de Skavos et la dirigea vers son roseau en lui disant : « Capitaine Skavos, je te propose de partager le roseau que Thorli nous a donné pour affronter ces marais. »

Et de remercier à nouveau Thorli en ajoutant : « Encore merci, maître Thorli pour ce roseau rassurant qui me rend bien service. Pour répondre à ton interrogation, j’ai l’impression que Karl n’a pas réussi à entrer en communication avec son congénère... »

Egfrid suivait les échanges par fois houleux et vindicatifs de ses compagnons d’infortune avec attention.

A l’attention de Skavos, quoique celui-ci était incapable de le voir, il lui sourit et dit : « Je vais me permettre de donner mon point de vue. Le comportement des fées est ce qu’il est, disons qu’il est féérique ! Cher Capitaine, tu aurais peut-être pu attendre avant d’agresser sournoisement ta proie ! Celui qui s’est dit ensorcelé a pu le dire, ce n’était donc pas si grave, et tu l’as cru de bonne foi. N’as tu pas remarqué que dans cette végétation, il aurait mis un certain temps avant de revenir vers la sorcière. Un temps amplement suffisant pour que le Chevalier Labert puisse négocier. »
et se tournant vers Labert « Je comprends tout à fait votre désarroi cher Labert. Un instant, Chevalier, j’ai même cru que vous alliez assommer notre cher corsaire afin de pouvoir reprendre votre négociation. Cela aurait ajouté encore un peu plus de piment à la situation ! »
Marquant une pause puis reprenant :
«  Plus sérieusement, ce n’est pas tant de justifier ses actions qui, à mes yeux, est important mais plutôt quelles concessions allons nous être prêt à faire pour nous en sortir...
Mais une fois de plus tout est relatif et le fond du problème c’est que nous ne nous sommes rencontrés qu’il y a quelques heures. Et certains ne se sont même toujours pas présentés !  »

A la proposition faite par la nain de partager ses rations, Egfrid réalisa qu’il était aussi affamé et qu’à la différence de Thorli, il n’avait rien avec lui.
« Bien que je n’ai rien à partager, ce serait un plaisir de goûter à tes rations et de prendre le temps de la discussion.  »

Répondant au druide, clovik s'approche prudemment de la porte. Il prononce quelques mots profanes, plisse le front et ajoute



« Cette porte est magique et je ressens des effluves d'invocation. Mais cette porte est dissimulée également par une autre magie. ce n'est pas sa forme originelle. Elle est vivante. Je ne détecte pas de conscience mais elle est vivante.

Vous croyez qu'elle peut nous dévorer ? »

Le corbeau toujours perché sur le chambranle de porte, battant des ailes, continue de vous dévisager l'un après l'autre en penchant la tête de gauche puis de droite.
« Crrrrooaaa ! Entrrrez ! ma maitrrressse vous attends ! »

Modifié par un utilisateur dimanche 21 juin 2020 12:01:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Thorli avait déjà posé son sac avec dans l'idée de manger un morceau, il se résigne et remet son sac sur l'épaule.

Grrmm, forcer un nain à avancer le ventre vide... quelle ignominie... Enfin, puisqu'il en est ainsi...

Rysa, Au pied !

S'il n'y a pas de réponse, Thorli suit Till à travers la porte.

Avant d'entrer, Egfrid prendra le temps de vérifier les dire de l'homme en bleu et proclamera :
« magicae deprehendere »

Il restera plusieurs minutes à observer les lieux et la porte, absorbé dans ses pensées...

Un par un, de l’oracle sarcastique au mage méfiant, les aventuriers franchissent la porte.

Une fois passé le seuil, ils arrivent dans une pièce de vie suffisamment grande pour les contenir tous. Les parois semblent de bois et forment une pièce vaguement circulaire. Les quelques meubles qui la décorent proviennent de racines sortant du sol. Une table noueuse autour de laquelle huit personnes peuvent s’asseoir sur des bancs sans dossier, un tas de feuilles liées entre elles forment une couche rudimentaire mais à priori confortable, quelques racines entrelacées forment ce qui pourrait être le chambranle d’une porte si ce n’est qu’elle mène sur une paroi d’écorce, sur le mur, des potions et autres décoctions voisines avec des bocaux emplis d’herbes ou de parties d’animaux plus ou moins bien conservés. Des masques en bois qui forment des visages grotesques sont accrochés aux murs. Des cordelettes sur lesquelles sont accrochées des bouts de paille de forme humanoïde et des feuilles séchées pendouillent un peu partout dans la pièce.


Assise en bout de table, devant une petite bougie allumée qui éclaire à peine, une femme à la peau d’ébène, le visage enfantin ornée d’un trait blanc sur le front, de longues défenses d'une douzaine de pouces pendant à ses oreilles, un disque en bois peint dressé sur son crâne, une chaine autour du cou relié à un petit crâne de rongeur, à peine vêtue de quelques lambeaux de peau est immobile et fixe de ses yeux sans pupille le portail par lequel vous venez d’arriver.

Le corbeau après avoir jeté un œil torve à egfrid, entre à la suite de skavos et après un vol assez court se place sur l’une des boucles d’oreille en ivoire de la femme.
« Crrooaaa. Les voilà. Les voilà. Crrooaaa »

Modifié par un utilisateur lundi 22 juin 2020 10:12:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Souriant à l'apparente jeune femme, je rajoute mes politesses a celles du paladin:
« Je vous présente mes remerciements également, ainsi que mes salutations... »

Je réponds avec mon sourire habituel:
« Des voyageurs involontaires, perdus.
Si elle ne savait pas et que vous l'aviez déjà excusé, c'est que vous vous savez, pourquoi donc demander?
Vu vos paroles vous semblez avoir une perception du temps différentes de nous autres. Peut être aussi de l'espace... »

Modifié par un utilisateur mardi 23 juin 2020 19:50:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bien que Thorli soit entré très rapidement, une fois la porte passé, il est resté en retrait, suivant l'échange sans intervenir pour autant.

Rysa regarde partout autour d'elle, un peu mal-à-l'aise dans une pièce fermé. Elle reste très proche de son maître, presque comme un enfant apeuré.

Tout en la flattant de la main, le nain fait un pas en avant et déclame avec un phrasé puissant et rythmé, presque surprenant au vu de son accoutrement :
Cher Rebecca, pour répondre à votre question, je suis aujourd'hui ce que je n'était pas hier et ne serais plus demain. Je me nomme Thorli, druide nain laissé sans forêt par une invocation hasardeuse et qui n'aspire qu'à retrouver le calme de celle-ci. Je crains cependant que ce passé ne soit très loin devant moi. Mais je n'oublie pas que sans votre intervention, il serait resté un souvenir que j'aurais emporté avec moi.

Marquant unr courte pause, il jette un regard à droite et à gauche, vers ses compagnons et vers leur hôte, puis il reprend, sur un ton plus doux :
Vous semblez sage et il m'apparait que en savez plus sur nous et notre présence ici que nous-même. Je vous serais une fois de plus reconnaissant si vous pouviez partager avec nous un peu de votre savoir ?