- Si tu étais un éclaireur chargé d'un rapport sur l'ennemi, débutais-je d'une voix autoritaire, celle d'un officier envers un soldat décevant, je te mettrais un blâme pour ce rapport.

« TU N'EST QU'UN PORTEUR », me réplique la masse. « TON AVIS N'A PAS D'IMPORTANCE »

La remarque de Bartholomè me fait tourner la tête vers lui.

- Non. Nous manquons trop d'information. Cette masse est supposé être importante mais pourtant elle ne connait pas l'effrit ou le balor. Ceux qui on construit ce lieu sont peut être lié à ces deux là, ainsi qu'aux moyens utilisés pour affecté la magie d'invocation. Nous devons en apprendre le maximum avant de partir.

Ma visière se fixe de nouveau sur la masse.

- Je ne peux combattre ton ennemi tant que j'en ignore l’apparence et la localisation. Je ne le ferais pas à moins de savoir leur motifs. Il me sera plus facile de vaincre en sachant leurs nombres et pouvoirs. Dis moi tout cela si tu le sais. Et dis moi tout ce que tu sais d'autre sur ton ennemi.

De son côté, Wolfram aura commenté à Odor.

- Les glyphes sur les murs contenaient probablement un sort de contrôle mentale qui a forcé se groupe à s'entretuer. Triste fin.

Voyant que le recteur, ou plutôt le planétar, à la situation en main, il retourne auprès de moi, au cas où son savoir serait requis quand aux réponses de la masse.

- Ah des créatures artificielles, s'exclame Wolfram. Nous progressons ! Un de tes porteurs en a-t-il déjà affronté ? As-tu un moyen de les reconnaître si tu les aperçois ? Est-ce que ton créateur t'a donné des informations à ce sujet ?

- Demandez des informations sur un ennemi n’est pas être un demeuré, dis-je à la masse d’un air autoritaire. Insulter des alliés potentiels est en revanche un signe dans ce sens.

- Tachons de nous concentrer sur les informations, déclare précipitamment Wolfram. Vu que tu as dû frapper tes ennemis, peut tu dires de quoi sont-ils composés ? Je suppose que tu possèdes des pouvoirs spéciaux contre eux. Est-ce qu’ils s’étendent aussi à d’autres créatures artificielles ? As-tu d’autres capacités notables ?

Manifestement vexée, la masse se terre dans son précédent mutisme et ne répond pas aux questions de Sir Wolfram.

Le Planétar n'a rien à ajouté, il s'approche de moi avant de me dire:
« Ces morts ne savent pas grand chose, je n'ai plus rien à faire ici sauf si tu veux aller voir d'où ces bruits sont issus et dans ce cas tu ferais bien de te manifester avant que je ne reparte vers d'autres occupassions plus importantes. »

Je le regarde, comprenant son positionnement, et lui répond:
« Et bien allons voir d'où vient ce bruit » commence-je avant de m'adresser au reste du groupe.

« Qui d'entre vous est partant pour une petite exploration? »

Pendant qu'Odor, Sir Wolfram, Drachebedienst et le planétar conversaient vis à vis des cadavres et de la masse sous la surveillance de Bartholomé, Silvus et Cassandre étaient partis en exploration sous le passage principal qui était dégagé des symboles. Des bruits distincts de chocs métal contre métal étaient perceptibles, mais il n'était pas évident d'en connaître la provenance, ou la distance en soi.

Subresticement, ils s'avancèrent comme ils leur étaient arrivés de faire : Cassandre invisible et Silvus métamorphosé en petit animal. Le sort d'invisibilité durerait une quinzaine de minutes aussi c'était le temps qu'ils avaient pour progresser sans se faire voir. Ils avancèrent environ 5 minutes dans un corridor rectiligne en pierre taillée d'origine naine. La poussière n'avaient pas été touchée ici depuis de nombreuses années, voire bien plus. L'air était vicié par le souffre et la chaleur, mais ils ne rencontrèrent aucune âme qui vive, ou pas d'ailleurs.

Au bout de 5 minutes, ils arrivèrent dans une nouvelle salle. La chaleur était encore plus grande ici mais leurs protections tenaient bon. La salle était heptagonale, en hommage à Moradin à priori. Chaque côté était affublé par des fresques passées et quasiment illisibles. Des runes en terran étaient partiellement lisibles. Sur un côté, vers la gauche, un petit corridor secondaire s'ouvrait sur une salle carrée sans issue avec un autel à Moradin et deux lits en pierre pour des nains. Sans y rentrer, depuis la salle principale, c'était évident que c'était un lieu de prière pour des prêtres.
Un seul autre passage bloquait la progression : sur le côté droit, une porte en acier cerclé de mitril semblait indestructible. Une serrure complexe en adamantium permettait manifestement de l'ouvrir, mais nulle clef n'était présente. La porte rayonnait également la magie, un puissant sort d'abjuration l'enveloppant.

Silvus s'était muté en un scorpion et avait fait l'exploration. Le résultat avait été... moyennement convaincant.

Au retour, usant de la magie d'un de ses anneaux, sa voix parvient à sortir du scorpion.

« Il se trouve là bas une pièce de prière de Moradin et une porte d'adamantium. La porte est solide et visiblement aucune clefs dans les parages. Le passage est vide mais la chaleur pire. Si nous voulons explorer, il faudra trouver un moyen de passer la porte. Si j'en prend le temps, je peux demander à Mère de créer un passage, d'une manière ou d'une autre. A moins qu'un autre ait une méthode ? »

Le groupe refait donc le chemin vers la salle suivante et voit donc la porte fermée. La température est effectivement montée d'un cran mais les protections tiennent.

Temps passé depuis votre arrivé dans les cavernes : 16 minutes.

Après avoir été proprement ignoré par la masse, Barthollomé ne se vexé pas. Rien d'utile la dedans.

En suivant les autres, la découverte de la pièce heptagonale le laisse perplexe.

"Cet endroits à une grande signification pour le culte de Moradin dirait-on. Certains d'entre vous on des connaissances poussées sur ce culte ? Vue l'importance de la masse au yeux de ce dieu, ce pourrait-il qu'elle sois la clé pour passer ? Je jette des idées en l'air, j'avoue que la montée des températures m'inquiète pas mal. "

Le groupe explore les petites pièces mais ne trouvent pas grand chose de plus. Les inscriptions en Terran sont passées, illisibles, et pour les rares mots compréhensibles semblent surtout se reporter au fait religieux. Il est évident que cet endroit était dans un lointain passé un lieu sacré, et consacré à Moradin.

Une fois le sort protégeant la porte identifié, le planétar le dissipe rapidement, et Cassandre rentre en piste. En moins de deux minutes, la porte est déverrouillée. Vous inspirez profondément puis une fois tout le monde prêt, vous ouvrez la porte qui s'ouvre sans problème. La bouffée de chaleur est suffocante, mais les protections tiennent toujours le coup. La porte si évidente de ce côté est en fait dissimulée de l'autre côté pour ressembler à un rocher tout à fait normal.

Le passage donne dans une vaste caverne. Les parois de celle-ci sont rougies par la chaleur, qui est étouffante. La caverne ressemble à un long cigare d'une centaine de mètres de long et d'environ 30 mètre de large à son point le plus large. Même la voûte de la caverne monte pour passer d'environ 4 mètres de haut à une bonne douzaine de mètres de haut au point central.
Vous êtes à une extrémité et vous avez du mal à discerner ce qu'il y a au fond, mais vous voyez une lumière rougeâtre qui émane de la paroi opposée. Peut-être de la lave en fusion mais celle-ci ne rentre pas dans la caverne. Plusieurs formes de tailles variées (de la taille humaine à celle d'un ogre) sont visibles en négatif de cette lumière rouge. Les plus proches sont au niveau du point le plus large, soit à une cinquantaine de mètres. Les bruits de métal frappé contre le métal viennent d'elles comme elles sont occupées, semble-t-il à cette distance, à couler et à forger du métal.
Celles-ci n'ont pas remarqué votre présence, mais si vous ne faites rien, ça ne sera pas long avant qu'elles vous remarquent.

De là où vous êtes, vous avez -17 sur les jets de perceptions et de connaissance pour reconnaître ce que c'est. Je vais voir pour une BM digne de ce nom, mais vous aurez sans doute à vous rapprocher pour que ça ne soit pas trop grand...

Modifié par un utilisateur mercredi 5 août 2020 10:32:33(UTC)  | Raison: Non indiquée