« Un Ogre ! Voilà bien un adversaire redoutable ! C'est grand, c'est gros, ça tape aussi fort que c'est bête et croyez-moi c'est vraiment très stupide. Le plus dur avec ces monstres-là c'est de parvenir à leur contact sans en prendre une. Ils balayent tout devant eux et ils ont de longs bras. Les nains combattent les Ogres depuis des centaines de cycles. Ce sont des géants par rapport à nous, mais pas des adversaires insurmontables. Nos meilleurs guerriers peuvent les affronter seuls. Je tremperais bien ma hache dans son sang à celui-là ! »

« Vous ne comptez pas passer la nuit dans ce taudis j'espère ? Juste à côté des Orcs ? Va falloir monter des tours de garde et se poster à l'extérieur si on veut voir la menace arriver. Sinon cette nuit ils n'ont cas bloquer la sortie et foutre le feu à la tente et adieu la bande d'Éclaireurs ! »

« Pour l'Ogre va falloir être malin et tactique. On peut l'attirer avec des armes à distance ou de la nourriture et lui tomber dessus par surprise. La surprise permet de l'approcher sans qu'il puisse tirer avantage de sa grande taille. Mais les plus agiles peuvent sans doute l'approcher et éviter ses grands bras pour l'atteindre au contact. Chez les nains, il y en avait un qui avait une hache en or et qui faisait un genre de roulade en avant, avant de porter son attaque. C'était ainsi que Golden-Axe approchait les Géants pour les attaquer. »

« Je doute qu'ils se vexent si nous postons un garde visible, ils ont bien eux des gardes en faction, » remarqua Aestaeria, « Je dirai même plutôt le contraire, cela signifierai que nous les considérons comme quantité négligeable et qu'ils ne nous inspirent aucune crainte. »

Elle jeta un coup d’œil vers Krom'. « Ce qui est bien sur le cas... »

• Connaissance des ogres : 1d20 donne [10] = 10

nature : +3

Glaak avait du sang orc qui coulait dans ses veines, mais elle ne fut pas troublée de rencontrer ceux qui était à l'origine de sa différence. Et malgré ce qu'on lui avait raconté, elle ne les trouvait pas si féroce que ça.

«  Oui dehors pour les tours de garde.  »

Puis elle pénétra à l’intérieur de la tente pour voir s'il fallait nettoyer ou faire de la place pour préparer les couches. Ou encore pour voir s'il était possible de faire un feu à l’intérieur.

Quand Neji vint réveiller Rasvan, ce dernier prit son tour de garde, à l'extérieur Bak s'envola s'installer sur un point en hauteur. Le magicien regarda autour de lui et s'assit dos au feu, comme cela avait été évoqué antérieurement par ses compagnons, il scrutait les alentours aux aguets. Puis une fois l'heure du levé atteinte, il alla réveiller ses compagnons.

écoutant ses propres conseils, Aestaeria évita pendant son tour de garde de trop regarder en direction du feu qu'elle laissait se consumer, se contentant de temps à autre d'y jeter une branche pour qu'il ne s'éteigne pas.

Plutôt que sur la vue, elle se concentra sur son ouïe pour chercher à intervalle irrégulier dans toutes les directions si quelque créature tentait de se glisser vers la tente, se glissant dans l'ombre de celle ci pour faire ses repérages plus discrètement avant de réapparaitre d'un autre coté d'icelle et d'en terminer le tour.

Une fois sa garde terminée, elle alla - prudemment - réveiller Krom'.

• Perception : 1d20+5 donne [17] + 5 = 22
• Discrétion : 1d20+7 donne [17] + 7 = 24

Elfe des murmures : +2 (cf spoiler)

Neji était curieuse des orques pendant son tour de garde. Elle entretint le feu sommairement et prit le temps d'observer le campement qui les accueillait.

Le tour de Garion se passa sans encombre... Le jeune prêtre était autant attentif au camp orque voisin qu'aux autres angles d'approche permettant de venir vers la tente qu'on leur avait prêtée pour la nuit. Il remarqua que les orques, eux aussi, avaient organisé des tours de garde avec une vigie à l'entrée des ruines et une autre qui patrouillait en faisant le tour des tentes. À plusieurs reprises, Garion remarque que les gardes orques eux aussi s'intéressaient eux Éclaireurs et gardaient un oeil attentif dans leur direction.

Lorsque Aestaeria prit son tour, Garion lui communiqua ses observations et l'elfe entama sa garde, aidée dans sa tâche par sa capacité de voir bien mieux que les humains pendant la nuit. Une lune partiellement cachée par les nuages éclairait la portion des terres semi-marécageuses où le campement orque et les Éclaireurs se trouvaient. Aestaeria examina les patrouilles réalisées par les orques, tentant de déterminer le chemin qu'ils suivaient... mais se rendit rapidement compte qu'il n'y avait apparemment pas de circuit standard et que chaque patrouille orque agissait à sa guise. Toutefois, en écoutant les pas des patrouilles, elle se rendit compte que la plupart des vigies orques - pas toutes mais la majorité - semblaient interrompre leur patrouille à un certain endroit du camp.

Peut-être s'agissait-il simplement de l'endroit que les orques avaient décidé d'utiliser comme lieu d'aisance... mais peut-être s'agissait-il de quelque chose d'autre. Elle communiqua l'information à Krom lorsqu'elle alla réveiller le nain pour son tour de garde. Grâce à sa capacité à voir parfaitement la nuit comme en plein jour, Krom put éteindre le feu. Pendant son tour de garde, il alterna entre vigie statique devant la tente et patrouille autour du celle-ci, ce qui lui donna l'occasion d'examiner le campement orque sous d'autres angles. Il s'intéressa plus attentivement à l'endroit où les gardes semblaient interrompre leur patrouille.

À la fin de son tour de garde, Krom indiqua à Glaak ce qu'il avait vu : le lieu où la plupart des vigies orques semblaient arrêter leur tour de garde quelques secondes était marqué par un épais pieu de bois planté dans le sol et auquel pendaient plusieurs crânes humanoïdes attachés par des lanières de cuir. Après avoir ravivé le feu, la demi-orque monta la garde à son tour. Un peu avant la fin de sa période de vigie, son attention fut attirée par quelques paroles en orque qui provenaient du campement. C'était plus fort que des murmures, mais moins fort que des cris, à la manière dont les gens s'expriment quand ils veulent communiquer quelque chose à quelqu'un d'assez distant sans toutefois réveiller tout le monde.

Quand Néji arriva pour prendre la relève, Glaak lui fit part des mots qu'elle avait entendus et de leur traduction. L'orque qui patrouillait s'était arrêté près du poteau décrit par Krom et s'était mis à parler quasiment à haute voix, sans que personne ne lui réponde. Puis l'autre, celui qui était posté à l'entrée des ruines, l'avait interpelé en lui disant que s'il continuait à parler aussi fort, il n'allait « pas seulement réveiller les anciens mais bien tout le campement. » D'après la gnome, les quelques mots que Glaak avait perçus de la part du patrouilleur ressemblaient fortement à une sorte de prière, ou d'intercession pour s'attirer les bonnes grâces d'un dieu ou d'une puissance supérieure.

Alors que le jour commençait à se lever, Néji alla réveiller Rasvan. Assis près du feu, l'érudit consultait son grimoire tout un gardant un oeil attentif sur les environs, aidé dans sa tâche par Bak qui avait pris de la hauteur. Le corbeau vint rapporter à Rasvan qu'il avait vu un des gardes patrouilleurs s'agenouiller brièvement devant le poteau aux crânes. En rassemblant toutes les informations récoltées par ses compagnons et son familier, il semblait clair que les orques qui leur avaient accordé l'hospitalité semblaient accorder une grande importance à ce que ce poteau représentait... peut-être était-ce là un élément qui pouvait jouer en leur faveur afin d'établir un traité solide... ou pour manipuler les orques d'une manière ou d'une autre.

Curieusement, alors qu'ils passaient la nuit dans un campement orc, pour une fois, alors que ce moment de la journée était celui de sa prière au Vieux Borgne, Garion appréhendait le lever du jour. Ce n'était pas les orcs qui l'inquiétaient, alors que cela aurait du être le cas, mais plutôt la créature qu'ils allaient devoir affronter. Il était prêt à partir lorsque Krom donna le signal de départ. A la question de son compagnon nain, il se tourna vers Snaga et lui demanda, « Devons-nous retourner voir la chef de la tribu pour avoir plus d'informations sur cet ogre ou tu sais où se trouve son territoire ? »

Neji trouvait ses compagnons trop pressés.

« Nous n'allons pas affronter un ogre sans en savoir davantage ni même avoir d'accord. Je vais redemander à parler à celle qui nous a accueillis hier. Ils sont peut-être plusieurs, ces ogres. »

Elle laissa ceux qui le voulaient se joindre à elle (surtout Glaak) puis s'approcha d'un orque pour demander à parler à celle qui semblait être la cheffe. Elle avait volontairement laissé ses armes dans la tente pour le moment.

Modifié par un utilisateur jeudi 13 août 2020 10:20:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voir l’enthousiasme pour aider ces orcs faisait plaisir à voir, même de la part du nain. La barbare avait laisser tout le monde s'exprimer et en aller de ses idées.
Elle, de son coté attendait que Grakcha sorte et vienne les voir, c'est ce qui lui semblait qu'elle avait dis.

Mais devant la précipitation de la petite fille, elle lui emboita le pas « Attends! Ne nous précipitons pas! Il faut que ce soit elle qui dirige!
Il faut que ce soit un service pour un service! Un échange!! »

Puis elle aussi se dirigea vers les premières sentinelles,

« Trebuie să vorbim din nou cu Grakcha! Ne-a spus mâine! Și suntem mâine!! »