Cynor continuait à écouter chacun, la situation était délicate et l'inaction pouvait coûter aussi cher que mener des actes inconsidérés. Il fallait trouver le bon angle et éviter que cela retombe sur le village, chose quasi impossible au vue des informations disponibles.

«  Nous avons peu d'information pour prendre un décision je trouve, si nous menons des actions cela ne doit pas retomber sur le village et si nous faisons rien il aussi fort probable que certain villageois aient à en payer le prix fort.
Je pense que la meilleur chose à faire dans un premier temps et de récupérer de l'information sur les brigands proches , leur localisation exact ainsi que leur nombre pour prendre un décision.
Et si nous menons des actions, je pense que cela devra se faire sans témoin et avec le minimum de trace, cela peut laisser la confusion avec les actions du groupe de Gathiis. »

Cynor regarda le tiefflin se doutant que cela ne le déranger guère, mais ne voulant pas l'imposer

«  Nous connaissons bien la région, pister et étudier des brigands me semble dans nos cordes. »

Les poings de John se crispèrent de colère alors que l'horreur de ce qu'il se tramait si proche d'eux lui éclatait à la figure. « On va les traquer et les chasser comme les sales charognards opportunistes qu'ils sont. » dit-il les dents serrées. « Ça prendra le temps qu'il faudra, mais on va leur passer l'goût d'penser à leurs saloperies... »

Le jeune homme n'osait imaginer ce que ces femmes avaient vécu. Et encore, quatre... Ce n'était là que celles qui avaient eu le courage ou le besoin d'avoir recours à Ana. Les choses ne pouvaient plus continuer ainsi. Il fallait que ça cesse. Et l'occasion, entre les crues et l'arrivée des amis de Gathiss, semblait se présenter enfin.

Depuis que le début du voyage Cynor était silencieux, les événements récents l'avaient mis mal à l'aise même après avoir vu ses parents tranquillement installés dans leur ferme et leur avoir tout raconté, il était resté soucieux et le sommeil avait eu du mal à venir.

Cette balade matinale lui permit de se calmer et de retrouver une activité familière en pleine nature, loin du village et des longs discours. Même s’il n’était pas seul il appréciait toujours une bonne balade même si c’était la première fois qu’il partait aussi armé de la ferme familiale. IL se sentait un peu ridicule avec autant armes et son bouclier dans le dos et cela le gênait un peu quand il marchait.

Il commença à se détendre durant la matinée quand il réalisa quelque chose clochait, c'était subtil au début mais plus il avançait plus cela se remarquait. Les plantes semblaient malades donnant vers une couleur violacée, ses compagnons les perçurent au même moment et n’ayant rien à rajouter aux commentaires de chacun, il ajusta son arc et son carquois.
Que ça commence pas à devenir une habitude mais je la sens pas cette journée

Modifié par un utilisateur mardi 25 août 2020 10:47:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

es derniers échanges entre les villageois présents et l'inquisiteur en vadrouille permettent aux uns et aux autres de décider de la suite des événements... Assez vite ils s'accordent pour commencer par aller chez les Rougiers : la ferme de ces derniers étant assez isolée, ils constituent une cible de choix pour d'éventuels brigands vengeurs... De leurs échanges avec la sage dame, ressort une certaine inquiétude : personne n'est revenu de la ferme Rougier depuis huit jours. Une période un peu plus longue qu'à l'accoutumée.

Leur décision prise, le petit groupe se prépare rapidement : ils n'ont pas grand chose a finir ici mais ça ne signifie pas pour autant qu'ils peuvent se permettre de partir sans même sans se préparer un minimum de rations : en allant à une bonne allure, ils devraient pouvoir arriver avant la nuit tombée... mais surement pas être revenus avant. Donc autant prévoir de quoi manger. Et c'est sans même parler des quelques simple que la sage dame les charge d'apporter : des réserves basiques adaptées pour soigner les petits maux de la vie quotidienne ne méritant pas de faire le trajet jusqu'au village.



Leur petit groupe avait donc pris la route. Les premières heures n'avaient rien de passionnant : les champs succédaient aux pâturages et si certains locaux leur adressait un signe de la main, aucun ne semblait motivé pour rejoindre le chemin et leur demander la raison de leur rassemblement pour le moins atypique.

Et puis lentement, ils étaient arrivés dans une zone plus sauvage alors qu'ils montaient sur le flanc d'une colline. Les broussailles témoignaient d'une époque ou l'endroit était pâturé mais qu'aucun d'entre eux n'avait connu. Ça et là, la forêt recommençait à prendre ses droits. Il leur faudrait encore une heure pour arriver : le temps d'atteindre le sommet de la colline et de redescendre de l'autre côté.

Assez vite, tous peuvent remarquer que l'endroit semble étrange... Pas tout à fait comme il devrais être en temps normal. Les chants d'oiseaux sont anormalement peu présents, les animaux qui les accompagnent semblent anormalement inquiets...

Connaissance nature dd8 (impossible de faire 10 si on n'est pas formé) ou profession en lien avec les plantes ou la forêt

"Trois doigts" marchait d'un bon pas, il c'était pas empatté depuis qu'il avait posé son sac. Sur le flanc de la colline il jeta un oeil a la feuille d'une plante qui présentait une couleur pas normale. Il répondit au commentaire du jeune bucheron de son ton monocorde proche du grognement:
« Mouais, elles paraissent pas bouffées par les insectes, et elles semblent malades. J'en sais pas assez dans le domaine pour vous aider, mais faudrait peut être faire voir ça à un expert, ou une experte... »
Il ramassa au sol une feuille tombée qui lui paru présenter des traces et la couleur de la maladie, et la mit dans son sac avec précaution. Puis il le remit en marche, toujours peu expressif, mais suffisamment travailler par le mal qui touchait ce coin pour chercher plus d'informations auprès de leurs maigres réseau local du savoir.

Depuis que le début du voyage Cynor était silencieux, les événements récents l'avaient mis mal à l'aise même après avoir vu ses parents tranquillement installés dans leur ferme et leur avoir tout raconté, il était resté soucieux et le sommeil avait eu du mal à venir.

Cette balade matinale lui permit de se calmer et de retrouver une activité familière en pleine nature, loin du village et des longs discours. Même s’il n’était pas seul il appréciait toujours une bonne balade même si c’était la première fois qu’il partait aussi armé de la ferme familiale. IL se sentait un peu ridicule avec autant armes et son bouclier dans le dos et cela le gênait un peu quand il marchait.

Il commença à se détendre durant la matinée quand il réalisa quelque chose clochait, c'était subtil au début mais plus il avançait plus cela se remarquait. Les plantes semblaient malades donnant vers une couleur violacée, ses compagnons les perçurent au même moment et n’ayant rien à rajouter aux commentaires de chacun, il ajusta son arc et son carquois.
Que ça commence pas à devenir une habitude mais je la sens pas cette journée

Modifié par un utilisateur mardi 25 août 2020 10:54:50(UTC)  | Raison: Non indiquée