J'ignorais l'existence de ces Chardounis. Du coup je n'interviens plus trop dans les échanges.
Ne t'inquiète pas Rosaline, nous n'allons pas foncer tête baissée... quoique?
Je jette un regard amusé à ma chèvre qui, satisfaite de l'encas partagé, joue et frotte ses cornes contre un tronc d'arbre.

Et nous suivons les traces...

Les explications de mes camarades d'infortunes ne me rassuraient guère, mais il était hors de question que ma famille pâtisse de mon manque d'entrain

« Bien , je crains que nous n'ayons pas le choix. Et comme le dirait mon cousin ernest, c'est pas plus mal, ça évite de trop réfléchir et nous pousse vers l'avant. Bon ça c'était avant qu'il ne se fracture le tibia par trop d'imprudence.  »

Je sort ma rapière en avant dans la direction vers laquelle les traces partent, et lance avec entrain
« Donc allons y rapidement .... mais avec prudence »

Modifié par un utilisateur dimanche 6 septembre 2020 18:41:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tandis que nous progressons, si je constate qu’un de mes compagnons n’a pas pensé à amener de l’eau, je partagerais avec lui, ou eux, une des gourdes transportées dans les fontes d’Ilie.

La fatigue se fait sentir et, comme sans doute beaucoup des autres, je sens la tentation de s’arrêter et de se reposer.

- Ecoutez, débutais-je. Nous marchons depuis longtemps et, en temps normal, il serait temps de mettre le camp. Malheureusement, il nous faut compter avec l’officier calastien et son ultimatum de deux jours. Même s’il n’a théoriquement pas d’autorité, je doute que cela l’empêche de nous gêner, surtout si la Calastie est effectivement mêlé à cet assassinat. En plus, nous approchons de la frontière avec la Zathiske, où je n’aurai pas d’autorité. Donc, s’il vous plaît, faisons tout un effort et essayons de marcher encore une, deux, voir trois heures, tant qu’il y a un peu de soleil, quitte à ralentir le rythme. Si vraiment l’un d’entre nous n’arrive pas à suivre, arrêtons immédiatement et établissons un camp. Mais vous me paraissez tous être de bons marcheurs. Et avec un peu de chance…bon, plus qu’un peu, ceux que nous poursuivons sont juste quelques dizaines de mètres devant et nous les rejoindrons avant la fin de la journée.

Assise sur le dos du cheval, j'ai pu récupérer de ma fatigue initiale. Lutter contre des grandes guiboles, ce n'est décidément pas ma tasse de thé.

« Moi ça va je ne suis pas fatiguée. On peut continuer jusqu'à ce qu'on les rattrape.

Faudrait juste songer à manger un peu. J'ai déjà loupé deux des cinq repas, je fais finir par mourir de faim. Et quand je suis morte, je ne suis bonne à rien. »

A ma grande honte, je me trouve incapable de tenir le rythme et sent mes forces diminuées à mesure que nous marchons. Vu mon statu et mon entrainement, j’aurais espéré mieux résister. Je suis maigrement rassuré en voyant ne pas être le seul à avoir du mal.

- Mes excuses, mais je crains de ne plus pouvoir continuer. Pas en restant capable de combattre en tout cas. Nous devrions monter le camp et espérer rattraper l’autre groupe demain.

Mes paroles trahissent clairement ma honte mais aussi une certaine frustration devant mon « échec ».
Accessoirement, j’aurais poliment refusé les rations de Théomark, disposant de large stock dans les fontes d’Ilie. Toutefois, j’aurais volontiers confié une de mes gourdes à Blanche pour qu’elle la remplisse et l’aurait remercié une fois ceci fait.

Je veux bien prendre le premier tour. Qui dois-je réveiller?

Je n'avais pas vraiment prévu de passer la nuit dehors mais heureusement j'ai quand même bonne couverture attachée à mon sac à dos. Je me cherche un endroit confortable contre un arbre pour m'installer et déroule donc ma couverture.
Essayez de vous reposer.

Pour l'ambiance :



Le camp se met en place. Le diner est frugal et austère, et l'atmosphère toute autant. Le sommeil vient bien vite pour les concerné-e-s.

La nuit n'est pas encore complètement installée que Théomark s'enroule dans sa couverture avec Machetout pour tenir face au frais qui monte et aux ronflements de ses coéquipiers. La lune de Belsameth pointe rapidement, et sa course permet à Theomark de garder la conscience du temps qui s'écoule. Pour lui la nuit est calme. La forêt grouille de vie nocturne alentours, et le vent d'est agite doucement les branches des arbres. Rien ne l'alarme pendant ses quelques heures de veille. Il réveille Rosaline pour aller doucement s'effondrer.

Rosaline est alerte, et elle aussi remarque les nombreux bruits trahissant les animaux et insectes qui vivent leur vie ou rôdent autour des intru-se-s, autant par curiosité que pour les odeurs de nourriture résiduelles. Mais ce qui s'approche à une distance suffisante pour qu'elle les identifie ne sont pas plus gros que des écureuils. Dans le lointain, des chouettes hulottes revendiquent leurs territoires. Elle réveille Traian qui émerge douloureusement, mais se fait un devoir de paraître opérationnel.

Il se secoue et se rafraîchit avant de s'asseoir et fait son possible pour rester concentré malgré la fatigue qui le lance. La myriade de bruits nocturnes le stresse autant qu'elle apaisait Theomark et Rosaline, mais elle a le mérite de le maintenir en alerte. Il tend l'oreille en permanence, tourne vivement la tête dès qu'une branche craque ou que le tapis de mousse étouffe un bruit de patte. Il fait son possible pour se donner une contenance, mais n'en mène pas large. S'il a déjà eu l'occasion de dormir en forêt, c'était dans le cadre de sa formation, entouré de camarades tous aussi impressionné-e-s que lui et sans enjeu autre que suivre les consignes des instructeurs.

Rosaline ouvre un œil. Même dans son sommeil elle reste aux aguets.

Pour Rosaline

Modifié par un utilisateur lundi 14 septembre 2020 13:22:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Fatigué, stressé et maintenant frustré de n’avoir entendu ni Rosaline ni le bruit qu’elle décrit, je me contente d’un hochement de tête sec alors que la halfelin repart. C’est sans douceur que je réveille les deux autres, à qui je murmure :

« Bruits de fracas métallique. Rosaline est partie regarder. »

J’accroche mon épée en bandoulière et vais prendre un arc cour, accroché à la selle d’Ilie, ainsi qu’un carquois, que j’accroche à ma ceinture. Ensuite, tendu, j’attends le retour de la halfelin.

J'hoche la tête affirmativement à Blanche.

Modifié par un utilisateur mardi 15 septembre 2020 14:15:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

J'ai un regard pour Traïan et Ilie... avec une moue désabusée vers Théomark :

« Je pars en soutien rapproché de la petite, tu feras le guide pour le grand ? »

Prenant mon arc en main, je file plein nord-ouest dans l'espoir de retrouver Rosaline et ce qui l'a attiré là-bas...