La diminution du bruit m’inquiète. Associé aux attaques dont nous faisons l’objet, il ne faut pas être Chardoun pour deviner la tactique de nos ennemis : nous harceler de loin tout en restant caché. Sans doute le meilleur choix, quand on est un halfelin. Heureusement, l’obscurité qui les abrite nous offres aussi quelques protections. Sans compter que je dispose aussi de mon propre avantage, sous la forme d’Ilie. Mon destrier est bien plus rapide que les courtes jambes d’un halfelin.

Le principal inconnu dans cette équation est le sort des mystérieuses naines mais je ne peux pas vraiment m’en préoccuper. Pas tant qu’on me tire dessus.

Il n’y a plus vraiment la place pour des plans compliqués. Ma seule priorité est de repérer un ennemi pour pouvoir répliquer. Je tente vaguement de deviner l’origine des flèches et avance vers elle. Mais en ligne ondulé plutôt que droite. Tout d’abord, pour offrir une cible moins facile. Ensuite, pour fouiller plus de terrain. Vu la vitesse d’Ilie, même à ce petit trot, je finirais bien par croiser un calastien, ne serait-ce que par la force du hasard. Du moins, c’est ce que j’espère. Et pendant ce temps, je tiens mon épée en main, prêt à frapper la première cible qui passerait à portée.

Actions:

Ma tactique fonctionne. Ou alors je suis simplement chanceux. Quoi qu’il en soit, je croise un chardouni en train de recharger une arbalète. Ce n’est ni un de mes compagnons, ni une naine. Alors je frappe. Il n’y a pas le temps pour plus de réflexion.

Ma lame, s’élance. Un coup de taille, en demi-cercle vers le bas, visant le cou, point faible traditionnel du corps comme des armures, facile à atteindre quand on est un cavalier face à un piéton. Une bonne frappe. Pas parfaite. Mais suffisante. Mon adversaire n’a pas eu le temps de réagir. La lame l’atteint et une tête vole.

Un sourire féroce, presque cruel, apparait sur mon visage. Oh, cela faisait tellement longtemps que j’attendais ça. Tuer un calastien, ou un de leurs alliés et auxiliaires. Faire payer l’humiliation de ma patrie, leur victoire déshonorable, dû à des trahisons odieuses. On se sent toujours le fil favori de Chardou maintenant ? La nation destinée à conquérir le monde ?

Non. La justice est venue pour vous.

Je prends une grande inspiration et me force au calme. Ce n’est qu’un adversaire. Il y en a encore d’autres. Sans compter ce groupe inconnu. Si je baisse ma garde, perd ma discipline, ce sera la mort.
Mais au moins, elle viendra plus facilement maintenant. J’ai fait ma part. Si chaque ankilien tuait un calastien ou un de leurs suppôt, le pays serait délivré.
Mais autant essayer d’en tuer plus avant de rejoindre la tombe.

Modifié par un utilisateur jeudi 24 septembre 2020 15:54:42(UTC)  | Raison: Ajout de la descriptions venant de la résolution des actions.

Le justicar change de cible et par la même occasion, change de direction. de nouvelles voix se font entendre pas très loin. Amis ou ennemis ? Du coup, je poursuis mon chemin initial, seule, doucement, en silence, profitant de tout arbuste pour me dissimuler.

Ma fronde à la main, prête à envoyer une pierre sur quiconque serait menaçant. Et si ce quiconque se trouve trop prêt je prendrais ma rapière pour lui enfoncer dans Oh ! par tous les dieux, faut-il vraiment que j'en arrive à de telles atrocités ? Tuer un homme ?

Modifié par un utilisateur jeudi 24 septembre 2020 21:31:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tanil doit vraiment m’avoir accordé bonne fortune car les flèches volent à côté sans jamais me toucher. Et Hedrada doit bien me guider car j’arrive à localiser l’officier calastien, malgré la nuit.
L’excitation balayant mes veines, je dirige Ilie vers la position de cet ennemi. Mes sentiments se transmettre à ma monture, qui avance bruyamment, piétinant la végétation avec fougue.
Je débouche devant l’officier et aperçois…un halfelin, armé d’un arc. Une partie de moi est déçu de ne toujours pas croiser de calastien pur souche. Mais leurs sous-fifres suffiront.

- A la mémoire d’Ankilie le VIIIe ! criais-je, tout en frappant.

Ce n’est guère prudent. Mais à quoi bon la discrétion alors que les flèches continuent de voler ? A quoi bon cacher mes sentiments alors que l’ennemi nous a déjà identifié ? Je ne pourrais plus jouer au justicar dressé après cette nuit. Alors autant laisser sortir mes sentiments.

J’ai concentré les anciens pouvoir des templiers sur cet ennemi et la puissance sacré aide mon bras. Mais fatigue et excitation font mauvais ménage. Trop de puissance dans un coup trop prévisible, qui en devient lent. J’aurais touché un mannequin. Pas un officier entrainé, aux réflexes aiguisés et qui à le bon sens de se baisser. Qu’importe. Il ne m’échappera pas.


Actions:

Je distingue une personne droit devant. Je fonce donc dans cette direction bien décidé à l'arrêter.
Mystérieuse magie... je compte sur toi.

Mâchetout reste à mes côtés et avance.

hrp

Le halfelin chargé par Traian roule sous son cheval. Ilie tremble et hennit de douleur, tandis que Traian se sent glisser avec sa selle.

Équitation DD 15. En cas d'échec, 1d6 points de dégâts et à terre. En cas de réussite, tu gardes ton équilibre pendant la chute et tu restes debout à côté d'Ilie.Ilie n'a pas perdu de pv, c'est la sangle ventrale de la selle qui a pris le coup de couteau.

Perception DD 30


Blanche file en direction de l'archer. Elle distingue une silhouette humaine à une dizaine de mètres qui s'enfuit sans bruit, et qu'elle va rapidement perdre dans l'obscurité si elle ne lui court pas après. Le nain et le halfelin sont inaudibles, et elle ne voit rien derrière elle en jetant un coup d’œil.

Perception DD 12 pour ne pas le perdre, DD 20 pour lui lancer un sort, il est sous camouflage si tu veux lui tirer dessus.

Theomark distingue une petite silhouette qui s'enfuit elle aussi, plein nord désormais. Sur sa route il manque de trébucher sur un corps d'humain, mort d'une flèche dans la gorge et l'arc à la main. Machetout est sur ses talons.

Perception DD 20 pour ne pas le perdre, DD 28 pour lui lancer un sort.

Rosaline saute, s’agrippe à des branches qui lui paraissent solides, et entame l'ascension d'un arbre. Elle monte à cinq mètres du sol environ. Elle ne distingue rien, la cime des arbres étant encore plus haut, mais entend des mouvements et des bruits de combat plein est, là où le soleil commence doucement à rayonner sous l'horizon. La voix de Traian et le hennissement d'Ilie sont très nettement identifiables, à une cinquantaine de mètres, là d'où provenaient aussi les ordres calastiens. A l'est, elle entend aussi des bruits de marche, plus étouffés.

Modifié par un utilisateur mardi 6 octobre 2020 14:00:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'action est instinctive... ce qui n'est pas forcément raisonnable.
Est-ce l'excitation de la chasse ?
Le besoin de botter le cul de celui qui m'a tiré dessus ?
Et lui passer l'envie de recommencer ?
Le voilà !!!... qui fuit comme un pet sur une toile cirée !
Adaptant immédiatement mes intentions, à cette f!§#¤!!#! situation, je lance un sort d'éclairage en plein devant le couard en fuite et reprend mon arc en main, filant à sa suite :
« Oh ! On te voit, merdasse...
Fuir devant les bouseux avant d'être écrasée !
Cœurs vaillants ! »
hrp

Modifié par un utilisateur mardi 6 octobre 2020 22:50:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

La silhouette qui s'enfuit était trop éloignée... et je la perds de vue.

Je m'abaisse donc et m'approche du corps étendu au sol.
Ma magie peut parfois soigner mais est-il déjà trop tard ?

hrp

Trop tard pour intervenir. Je reste un instant auprès du corps pour essayer de repérer quelque chose

hrp

La fureur du combat diminue avec l’adrénaline. Mais Blanche ne semble pas en avoir fini. Je dirige Ilie dans sa direction, espérant intercepter le fuyard qu’elle pourchasse.

Actions:

Le fuyard ne cherche plus à se dissimuler. Poursuivi par des boules de lumières et avec une flèche dans l'épaule, il file droit devant lui sans faire grand cas de sa discrétion. Et replonge progressivement dans les ténèbres.

Il est maintenant à une cinquantaine de mètres, en limite de visibilité des lumières. -4 au toucher et camouflage.

Traian se dirige vers les cris, diffus à cette distance, et les lueurs qu'il distingue au loin entre les arbres. Les pas du cheval attirent Rosaline qui bifurque sur la gauche pour espérer croiser sa route sans bruit.

Theomark examine le corps : difficile de remarquer les détails avec la lueur blafarde du quartier de lune entre les cimes des arbres. Il est mort l'arc à la main. Une armure de cuir renforcé de bandes de métal et de rivets, des vêtements sombres avec une capuche. Une lame courte à une hanche, et un carquois à moitié vide à l'autre. Un couteau sanglé à la jambe et un sac à dos. Pour autant qu'il puisse en juger, les traits du visage sont calastiens. Les cheveux coupés très courts. Pas plus de vingt-cinq ans. Une cicatrice à la joue qui se sent sous les doigts plus qu'elle ne se voit.

Si tu veux examiner le sac à dos, ce sera ton action suivante :