La discrétion physique n'était pas la spécialité de Gratiano, et il en était de même pour son aîné. Mais que ce fut par le crépitement des torches ou autre chose, ils ne se firent pas repérer, mais à voir comme leur soeur fondit soudainement vers le garde, elle estimait sans doute aucun qu'elle devait prendre les choses en main avant que l'alerte ne soit sonné par sa faute. Le coup de Murena, précis, brutal et sans concession, avait peut-être terrassé le garde, mais Gratiano ne comptait cette fois pas prendre de risque, et tendit son bras vendeur dans la direction du garde et de la Salvucci, prêt à l'envoyer immédiatement au royaume qui aurait dû être celui de Sore deux jours plus tard.

Murena émit un claquement de langue contrarié en réalisant que le garde était encore en vie. Coriace, le bougre...mais elle avait encore l'avantage, et elle n'allait pas gâcher cette chance.

Malheureusement, elle avait peut être sous estimé le garde, et le temps qu'elle dégage sa dague, ce dernier parvint à dévier son attaque suffisamment pour protéger sa gorge...Elle lança à ses frères.
« J'ai besoin d'un coup de main par ici. »

Modifié par un utilisateur vendredi 23 octobre 2020 18:52:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'elfe pesta intérieurement. Ces gardes étaient plus résistants qu'escompté, et celui-ci, malgré les efforts combinés de sa sœur et de son frère, tenait encore debout, par un incroyable miracle. « J'ai plus trop le choix... » annonça-t-il à voix basse à son frère posté à côté de lui. « Je vais essayer de vous donner quelques secondes de plus, va prêter main forte à Rena ! » Puis il incanta, espérant que la distance et le bruit des armures du groupe posté près de la porte de la cuisine atténuerait suffisamment le son pour qu'ils ne l'entendent pas...

Action simple : hébètement (volonté DD14) sur soldat 11

omplètement pris au dépourvu, le garde avait réussi à esquiver le piètre coup porté par la roublarde puis à résister à la plupart des assauts magiques de ses frères. Toutefois, il finit par s'écrouler lorsqu'une deuxième vague malfaisante se répandit à partir du prêtre.

La première partie du plan avait fonctionné. Le garde gisait au sol et la porte Ouest de la barbacane avait été barrée par Soredamor et Zûr-Barghal. Une vingtaine de secondes plus tard, les six fugitifs étaient rassemblés pour mettre en place la suite. Pour le moment, le reste de la garnison plantait toujours devant les cuisines, attendant les ordres de son commandant.

• Volonté Garde 11 (DD13) : 1d20-1 donne [9] - 1 = 8

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Modifié par un utilisateur samedi 24 octobre 2020 00:37:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Murena s'en voulait un peu d'avoir été aussi maladroite, mais grâce à un coup de main de ses deux frères les plus lettrés, le garde était tout de même neutralisé. Elle lui plongea sa dague dans l'oeil, transperçant le crâne, par acquis de conscience. Mieux valait être prudente dans ce genre de situation.
« Et un de moins! Je prends l'arc, si personne n'a d'objection...et il faudrait voir avec Zûr et Sore s'ils ont bloqué toutes les portes intérieures et dégagées la porte extérieures...y compris la porte Est, j'imagine qu'elle aussi permet d'entrer dans la barbacane. »

Après avoir barré la porte Ouest, seul accès possible à la barbacane depuis la cour, Zûr-Barghal et Sorédamor étaient remontés à l'étage pour participer à la suite du plan. Dans l'esprit du demi-démon, celui-ci consistait essentiellement à massacrer le reste de la garnison et à disposer les corps d'une façon qui remplirait d'horreur les yeux des futurs témoins.

Surveillant leurs futures victimes par la meurtrière la plus à l'est, la seule qui permettait d'avoir un angle de tir correct sur l'ensemble des soldats, Zûr se retourna. « Ils ne se sont rendus compte de rien, ces crétins-là... Ils nous attendent toujours devant les portes de la cuisine, » fit-il à l'attention de ses frères et sœurs. « Il est temps d'en finir. Il faudrait d'abord les priver de lumière, » dit-il en pointant son index vers le haut, désignant la lanterne laissée à brûler au-dessus d'eux, sur le toit. « Ça devrait attirer leur attention vers ici. Et on pourra leur tirer dessus sans qu'ils sachent exactement d'où ça vient. »

Lorenzo vit sa sœur et Zûr remonter avec un visible contentement. « Que l'un de vous se mette en position pour tirer sur le sergent, et qu'il décoche une flèche dès j'aurais éteins la lampe. On va voir s'ils ont le cran de venir nous chercher quand on s'en prend à leur meneur. » Un sourire mauvais aux lèvres, il se hâta vers la source de lumière. Il était pressé d'en finir avec les soldats, et de pouvoir récupérer tout ce qui avait pu appartenir jadis à ces chiens de mitrans. Un juste retour des choses... Même si ce ne serait qu'un début...

Murena sourit en voyant que ses frères et soeurs étaient prêts eux aussi, et testa la corde de l'arc pour s'assurer qu'elle pourrait le bander. Elle encocha une flèche, et adressa un signe de tête à Lorenzo.
« Quand tu veux. »

A l'instant de l'extinction de la lanterne, elle banda son arc, et décocha une flèche visant le commandant du fort.

oyant les soldats à l’œuvre pour défoncer la porte des cuisines, les fugitifs décidèrent de les attirer à eux. Pour ce faire, Murena ouvrit le bal en tirant une flèche mal ajustée. Le corps d'armée avait-il seulement deviné qu'elle en avait été la cible ? Difficile d'en juger. Puis, afin de motiver leurs adversaires, Zûr-Barghal leur lança une tirade qui mêlait défi et moquerie.

Presque simultanément, Lorenzo referma le cache de la lanterne afin de plonger complètement la barbacane dans les ténèbres.





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Modifié par un utilisateur mercredi 28 octobre 2020 22:25:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

ûr-Barghal avait achevé sa tirade par un tir sur le garde situé sur le chemin de ronde. Bien que devinant que les fugitifs se trouvaient du coté de la barbacane, le soldat ne les voyait pas. De même ne vit-il pas venir le trait qui se ficha dans son épaule.

D'après les dires de feu le soldat dénommé Robert ainsi que des cuisiniers, le commandant Mathias Richter n'avait pas bonne réputation à son poste. Toutefois, contrairement à la piétaille qui travaillait sous ses ordres, il était de noble ascendance et avait probablement été autrement mieux éduqué. D'autre part, les prisonniers voyaient bien qu'il ne portait nullement d'armure. Dès qu'il se fut remis de sa surprise, il lança des ordres à sa maigre troupe. « Sortez tous de la lumière ! Et vous, Monsieur Rockwell, veuillez emporter votre lanterne plus au Nord et nous éclairer ces misérables ! »

Joignant le geste à la parole, le vieil homme bondit hors du faisceau lumineux et disparut à travers le potager. Le plus vif des gardes suivit le conseil et fila contre le mur du bâtiment.




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Modifié par un utilisateur vendredi 30 octobre 2020 19:03:16(UTC)  | Raison: Non indiquée