Murena jeta un regard surpris à la troupe de gardes lorsque le vieux commandant bondit hors de vue. Elle perçait les ténèbres sans peine sur une bonne distance, mais pas à ce point là, et les broussailles du potager n'arrangeaient rien. Apparemment, le commandant était un minimum capable...

Mais pour l'instant, ils avaient encore des cibles, et mieux valait en profiter avant qu'ils ne soient tous hors de vue. Encochant une nouvelle flèche, elle ajusta son tir sur la même cible que Zûr, essayant de s'appliquer un peu plus que lors de son échec précédent.

Malheureusement, l'arc n'était pas son domaine de prédilection, et sa précision naturelle ne compensait pas le manque de pratique. Elle n'avait jamais apprécié ces armes à qui il manquait l'intimité des lames, de toutes façons...

Modifié par un utilisateur lundi 2 novembre 2020 17:46:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Murena commençait à grincer des dents. Jusque là, la chance avait plutôt été de son côté, mais apparemment elle avait commencé à tourner. Et si elle avait confiance dans leur plan pour mettre les voiles si les choses tournaient au vinaigre, elle commençait à s'inquiéter de n'avoir réussi à abattre personne pour l'instant. Surtout l'autre guignol avec sa lanterne. Elle expira lentement, et la flèche partit, touchant cette fois sa cible.

Modifié par un utilisateur mardi 3 novembre 2020 16:27:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

urena et Soredamor tirèrent sur le seul adversaire visible qui s'effondra sur le chemin de ronde. La lanterne roula à coté du corps, le faisceau de lumière éclairant ironiquement le mur et la porte de la cuisine. Probablement un clin d’œil des dieux les plus espiègles.

Du coup, il restait trois gardes, le sergent, le commandant et deux chiens. Les fugitifs auraient eu bien du mal à deviner où chacun se trouvait. Toutefois, la seule indication leur venait des jappements étouffés des molosses qui recherchaient leurs proies et semblaient se rapprocher un peu.

Puis, soudain, la lumière de la lanterne disparut.

• Lanterne : 1d8 donne [6] = 6

PJ. PNJ. Talingarde et sa carte. BM Banderscar. Dessin de Branderscar

Modifié par un utilisateur jeudi 5 novembre 2020 15:02:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

es prisonniers en fuite tenaient la barbacane. Toutefois, ils n'avaient pas pour autant gagné leur liberté. Les jappements s'étaient rapprochés avant de cesser sur l'intimation du sergent. Ils entendaient de temps en temps de légers cliquetis qui indiquaient la présence des survivants de la garnison. Ces derniers ne les voyaient certainement pas, mais ils étaient prudemment restés au-delà de la vingtaine de mètres, limite de la vision des gens qui pouvaient percer les ténèbres. Nul doute que leur commandant n'avait rien d'un idiot et qu'il avait donné des consignes avisées.

L'attente ne dura pas plus de trente secondes. Soudain, un ordre bref retentit depuis l'Ouest à travers la nuit « Maintenant ! ». L'instant suivant, deux lanternes s’allumèrent. Elles éclairèrent toute la façade de la fortification dans laquelle se cachaient les fugitifs. Presque simultanément, des coups ébranlèrent la porte du rez-de-chaussée. La garnison était entrée en action.

Seuls étaient visibles les deux soldats qui venaient d’actionner les lanternes ainsi que les chiens que l'un d'eux venait de relâcher. Autant de cibles pour les anciens prisonniers.

• Disc : 1d20 donne [8] = 8
• Perc GLMSZ : 5d20 donne [46] = 46

PJ. PNJ. Talingarde et sa carte. BM Banderscar. Dessin de Branderscar

Modifié par un utilisateur dimanche 8 novembre 2020 11:08:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

La tension faisait pulser le sang dans les veines de la famille Salvucci. Lorenzo observait sans réelle chance de voir le noir de la cour en-dessous d'eux. Il entendait bien le bruit des chiens, du moins jusqu'à ce que la douce voix du sergent ne les fasse taire, mais ses yeux ne pouvaient percer l'obscurité.

« T'inquiète sœurette, ils ne sont plus qu'une poignée, et nous avons l'avantage du terrain. Et puis, je doute qu'ils aient prévu une solution pour reprendre la barbacane pour le cas où des fugitifs se réfugient dedans. » sourit-il. Il avait une foi inébranlable en leur capacité à se sortir de n'importe quelle situation lorsqu'ils étaient réunis.

Puis, enfin, les gardes se mirent en action après ce qui lui parut durer une éternité, pendant laquelle il avait presque retenu son souffle, respirant que lorsqu'il sentait ses poumons incapables de tenir plus longtemps. L'adrénaline montait un lui, ainsi que la soif de sang. Il serra la main autour de la poignée de l'épée qu'il avait prise sur un cadavre. Peut-être qu'elle lui sera utile, finalement.

« Dîtes donc ! Vous en mettez du temps ! » héla-t-il. Puis il rajouta à voix basse pour les archers : « Visez celui de droite, il est plus près de la porte. Je descends prêter main forte à Rouscaille pour les ralentir si jamais ils arrivent à l'enfoncer. »

Puis sans perdre de temps, après un regard entendu à Gratz, qui ne manquerait certainement pas de le suivre, il se hâta d'emprunter l'échelle de corde... Non sans une certaine appréhension. Le sport et lui n'avaient jamais été vraiment amis...

Soredamor regardait partir Renzo suivit de Gratz' avec nervosité, les deux n'étaient pas des combattants au corps à corps, et si leurs sorts ne suffisaient pas... S'il arrivait quelque chose à son jumeau, les soldats n'auraient de cesse de prier pour enfin mourir.
En attendant, elle mourrait d'envie de les suivre mais il n'était pas encore temps. De nouvelles cibles venaient d'apparaitre et moins d'ennemis arriveraient sur ses frères, mieux ça sera.

Suivant les recommandations de Renzo, elle visa le soldat placé le plus à droite qui arrivait vers eux et devenait enfin visible. La flèche partit bien droite et toucha sa cible mais pas suffisamment pour le faire tomber.

Attaque soldat de droite

Modifié par un utilisateur mardi 10 novembre 2020 18:03:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les choses commençaient à prendre tournure. Pour l'instant, tout se déroulait selon le plan : ils étaient retranchés dans une excellente position défensive, et le commandant et ses quelques hommes restants n'avaient d'autre choix que de donner l'assaut en une tentative désespérée de conserver la face (et leurs têtes). En revanche, Zûr ne s'attendait pas à une telle discipline de leur part. Sans doute munis d'ordres précis, les gardes tenaient leurs postes, et aucun flottement, désordre ou mouvement de panique ne venait entraver leur action.

Le point positif était que deux gardes au moins, les porteurs de lanternes en l'occurrence, avaient reçu pour consigne de se faire tirer comme des lapins. Un sourire carnassier illumina le visage du demi-démon lorsqu'il décocha une nouvelle flèche sur le soldat désigné par Lorenzo.

Mouais...

Encore fallait-il viser juste. Toute leur belle stratégie ne servirait à rien s'ils n'étaient pas capables de se servir correctement d'un arc.

• Tir sur soldat #5 : 1d20+3 donne [6] + 3 = 9

Modifié par un utilisateur mercredi 11 novembre 2020 01:41:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Murena grimaça. Voilà que leurs cibles s'étaient cachés dans l'obscurité, et maintenant, c'étaient eux - les évadés - qui étaient en pleine lumière. Puisqu'ils n'avaient plus de cible, rester à la meurtrière ne ferait que faire d'elle une cible, même si c'était une cible difficile à atteindre. Autant aller jouer de ses lames.

Elle repassa l'arc dans son dos, et battit en retraite vers la trappe menant à l'étage inférieur.
« Je crois qu'on peut rien faire de plus d'ici. Je descends aider les autres, je vais juste servir de cible si je reste là. »

Murena suit Gratiano et Lorenzo, aussi vite que possible, mais sans les bousculer.

Une fois en bas, une mince déception se lisait sur son visage alors que les assaillants malmenaient la porte à la hache ou à l'épée, là où eux avaient espéraient un bélier ou des coups d'épaule. Le bois cédait lentement, confirmant qu'il s'agissait d'une hache. Une hache.
Dans la pénombre de leur lieu d'attente, la lumière entrait progressivement, délicatement, alors que les gardes commençaient à créer un passage. Les yeux du cadet se mirent à luire dans le noir, diaboliquement, alors qu'il prononça deux mots, sans crier, presque chuchotés, mais qui semblaient animés d'un désir ardent, d'un ordre pervers, dans l'étonnement de ses proches pour qui il semblait simplement exprimer à voix haute ses souhaits, ou donner une fois de plus ses directives egocentriques.
« Tue-le. »

Ordre Assassin, volonté DD15 sur le soldat face à nous

Modifié par un utilisateur jeudi 12 novembre 2020 23:17:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

aute de cibles, les prisonniers décidèrent de devancer l'appel. Ils descendirent jusqu'au rez-de-chaussée afin de recevoir les soldats. Alors qu'ils entrèrent dans la base de la tour, les combattants se répartirent de part et d'autre de la porte.

Ils entendirent le commandant avertir ses hommes. « Messieurs ! Soyez sur vos gardes, ces forçats descendent. »

Au bout d'un moment, un pan de bois sauta, créant une brèche dans la porte. Les fugitifs virent que toute la troupe restante s'était rassemblée derrière le sergent et l'homme avec qui il maniait la hache. Après une brève seconde de silence, chaque coté ouvrit le feu sur ceux d'en face. Qui avec un arc, qui avec sa magie.

La lanterne sourde avait été rapprochée afin de mieux éclairer la salle. Toutefois, la plupart des prisonniers se trouvaient dans la pénombre.

• Attaque Soldat 6 sur Lorenzo (arc, abri amélioré) : 1d20+2-8 donne [8] + 2 - 8 = 2
• Volonté Sergent Blackerly (DD15 ) : 1d20+0 donne [12] + 0 = 12
• suite du poste suivant Attaque Soldat 6 sur Lorenzo (si Lorenzo rate son JP, il vise plutôt Gratiano, arc, abri amélioré) : 1d20+2-8 donne [4] + 2 - 8 = -2
• Quiveutunebaffe : 1d3+3 donne [2] + 3 = 5
• Attaque Sergent Blackerly sur Soldat 5 (hache) : 1d20+7 donne [11] + 7 = 18
• Dégâts sur Soldat 5 : 1d8+3 donne [1] + 3 = 4

PJ. PNJ. Talingarde et sa carte. BM Banderscar. Dessin de Branderscar

Modifié par un utilisateur samedi 14 novembre 2020 17:25:47(UTC)  | Raison: Non indiquée