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Offline Guigui  
#221 Envoyé le : mardi 17 novembre 2020 14:25:27(UTC)
Guigui
Rang : Staff
Inscrit le : 28/02/2013(UTC)
Messages : 6,895

Zûr-Barghal
rage berserk : 6/12
***
CA : 18 | C : 12 | D : 16
réf: +2 | vig: +4 | vol: +0

9 / 14


En quelques instants, ce fut fini, grâce à la redoutable efficacité de la magie de Lorenzo. Gardes, sergent et commandant, tout ce beau monde était endormi, étourdi, ou portant les mains à ses yeux, manifestement privé de vision. La boule de feu du commandant, désormais dépourvue d'ordres, tournait sur place, sans but, inoffensive.

Zûr-Barghal sortit de la barbacane et commença à exécuter les gardes dans leur sommeil en plantant rageusement son épée dans leurs cœurs. Il prit bien soin de laisser le sergent et le commandant aux bons soins des deux jumeaux, certain qu'ils voudraient leur réserver un sort particulier. Mais il était torturé par des sentiments ambivalents : d'un côté, il avait envie d'exulter car ils étaient vainqueurs, et le risque qu'ils avaient pris allait être largement récompensé. Brandescar était désormais à eux et, cette nuit, commençait leur légende. Mais en même temps, le demi-démon se rendait bien compte que si chacun avait brillé à sa façon dans ce combat - surtout Lorenzo, mais tous avaient abattu un ennemi ou semé la panique dans leurs rangs - il constituait, lui, l'exception notable.

Lui qui se pensait meilleur qu'eux, et surtout meilleur que Soredamor qui voulait toujours tout décider. Lui qui était parti en quête d'une meilleure vie, et dont le départ avait toujours plus ou moins sonné comme une trahison aux yeux de ses frères et sœurs. Lui qui était, finalement, le mouton à cinq pattes de la famille, et dont la loyauté n'était jamais, pour les autres, totalement certaine. Lui qui, par dessus tout, désirait prouver sa valeur, n'avait pas fait grand-chose de bien cette nuit, à part simplement tuer un garde avant qu'il ne sonne du cor. Et c'est en pensant à cela qu'il enfonça brutalement sa lame dans la poitrine d'un des soldats.

« Des renforts ? Où est-ce qu'il irait chercher des renforts ? » Objecta-t-il à Murena, « on est tranquilles jusqu'au matin, à mon avis, mais pas au-delà. Donc oui, faut pas traîner. On prend tout ce qu'on peut et on s'arrache. Mais... On va quand même prendre le temps d'en finir avec ces deux-là, pas vrai ? » Ajouta-t-il avec un sourire cruel.
Bhaal reste à l'ombre en BM-96 | Zorg allume le feu en S-210 | Darmrok fait la guerre en N-211
Le combat à allonge
Le bloodrager abyssal
L'étroit mousquetaire
Offline UrShulgi  
#222 Envoyé le : mardi 17 novembre 2020 17:10:38(UTC)
UrShulgi
Rang : Habitué
Inscrit le : 14/03/2012(UTC)
Messages : 5,520

Gratiano
JdS +2, +4, +6
CA : 18
Channel evil : 1/5
Com. undead : 1/5
Hell's cor : 8/8

10 / 10


L'impressionnante magie de son frère permit au reste de la fratrie de s'en donner à cœur joie. Lui-même se serait bien volontiers vengé, non sur le commandant, qui n'avait fait que son travail et ne les avait pas directement maltraité, mais le sergent et ses sbires. Mais cette flèche plantée dans son flanc qu'il brisa l'avait mis en alerte, et placé sa survie au dessus des petits plaisirs mesquins.

Il ne put néanmoins s'empêcher de voir le visage contrarié de Zûr tandis qu'il malmenait le corps d'un des soldats. Sans le regarder, se concentrant vers la prison tout en jetant quelques regards éclairs vers les remparts.
« Nous ne sommes pas encore complètement sortis d'affaire, mais ... bravo à tous. Tout le monde a fait du bon boulot compte tenu du stress, de la fatigue, et des conditions qui étaient les nôtres. Ils ont tenté de nous briser, toi aussi Rouscaille, ils ont tenté de nous diviser, de faire monter la suspicion. Ils voulaient nous enchaîner, nous immoler.
Ensemble, nous avons tenu. Nous nous sommes déchaînés. Nous allons les immoler. Nous sommes unis comme jamais. Nous ne l'avons fait qu'en comptant sur nous. Et un petit coup de pouce, qu'il nous faudra rendre, sauf si vous avez une idée différente. Je propose que l'on commence par la tour, ou par les quartiers du commandant. On peut tout fouiller intégralement mais je pense que nous devrions partir dans la nuit, qui sera à notre avantage. Peut-être même nous déguiser en soldats pour sortir, pour ceux qui peuvent.
Par quoi commence-t-on? »


  • Psychologie : 1d20+8 donne [16] + 8 = 24

Modifié par un utilisateur mardi 17 novembre 2020 17:31:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Qui sème le vent ... est déjà d'un bon niveau.
Offline Lyana  
#223 Envoyé le : mardi 17 novembre 2020 21:35:07(UTC)
Lyana
Rang : Habitué
Inscrit le : 04/04/2013(UTC)
Messages : 1,492

Soredamor
CA 18 (C16,D12)
Ref+2 Vig+4 Vol +2
Châtiment 1/1
Invocation
NM

13 / 13

Et une nouvelle les lumières colorées de son jumeau fit des merveilles, il avait plié le combat quasiment à lui seul, et si elle se sentait un peu frustrée, privée de combats, Soredamor était fière de Lorenzo. Là, dans l'obscurité de la prison, il n'avait jamais été aussi beau.

Elle s'approcha de lui et posa une main légère sur son épaule : « Bravo, Renzino. »

La main toujours posée sur son frère, elle écouta Gratiano, hochant la tête et approuva le discours : « Bravo à tous, cette nuit nous avons prouvé qu'on ne s'en prenait pas impunément aux Salvucci. Pour le soldat qui reste, je suis d'accord avec Zûr, laissons le courir, il ne peut pas faire grand chose actuellement.  » Elle regarda longuement celui-ci, il ne servait à rien de lui faire des remarques sur son manque d'efficacité, la nuit n'était pas finie, et il avait l'air assez énervé comme ça, il savait. Ca suffisait à la jeune femme. « ¨Pour ce qui est de rendre le coup de main, allons d'abord voir qui, exactement, nous l'a donné, et nous aviserons à ce moment là. Tu te joins à nous, Rouscaille, ou tu préfère faire chemin seul ? »

Elle sourit franchement à l'ogre, puis tourna son regard vers le sol, sur les corps encore en vie du sergent et du commandant. « Avant de piller les lieux, il faut s'occuper d'eux. Renzo, occupe toi du commandant pendant que je m'occupe de Blackerly. »

Elle s'accroupit près du corps de l'homme d'arme, éloigna les armes de celui-ci et commença à découper les vêtements de l'homme pour lui entraver les bras et les jambes en les nouant autour de ceux-ci. Elle commença à lui parler sans même s'intéresser au fait qu'il puisse l'écouter ou non : « Alors Blackerly, qu'est-ce qu'on va faire de toi, mmm ? Y a un beau bûcher que vous avez dressé, ça serait dommage qu'il ne serve pas, non ? T'avais l'air tellement impatient de l'allumer. » Après s'être assurée qu'il ne pouvait pas se détacher, elle se releva, regarda la prison et s'adressa à ses frères et sœur : « Il fait sombre ici. Je pense qu'un peu de lumière ferait du bien, un grand feu de joie serait bienvenu. Occupons-nous de ça avant de continuer la visite. Je veux qu'il découvre ce qu'il me réservait avec tant de plaisir. Je veux le voir brûler. » Si le ton était léger au début, sa voix devint glaciale pour la dernière phrase.

Je posterai le jour, je posterai la nuit, je posterai toujours ^_<
Amarante, championne audacieuse, sylphe née des orages et des elfes (N211)
Aksana, chamane samsarane de la vie (S210)
Alia, derviche de la Fleur de l'Aube aasimar (BM96)
Offline Vrock34  
#224 Envoyé le : mercredi 18 novembre 2020 00:12:18(UTC)
Vrock34
Rang : Habitué
Inscrit le : 07/03/2012(UTC)
Messages : 9,504
J-2
21 Arodus 4710


vant de sombrer dans une sorte de coma momentané accompagné d'une perte de la vue, Sir Mathias Richter, Commandant de Branderscar, avait entendu la jeune furie se vanter d'avoir du sang angélique. Le vieil homme s'était dit que celui-ci avait du être souillé par quelque démon qui avait engrossé sa pute de mère et que moult paladins se seraient probablement retournés dans leur tombe s'ils avaient été témoins de cette infamie. Toutefois, ces pensées, le noble n'aurait jamais l'occasion de les exprimer.

L'ogre avait rejoint le groupe mais il ne participait pas à la mise à mort. Au lieu de cela, il se porta à coté du sergent tout en répondant à la jeune femme qui semblait mener cette troupe. « Oh, moi ! J'avais l'habitude de sillonner ce pays à la recherche de choses marrantes à faire tout en nuisant un minimum à la population rencontrée. Jusqu'à ce que je tombe sur une escouade trop nombreuse. J'ai pas vraiment d'objectifs personnels. Je dois avouer qu'en quelques heures, je me suis régalé avec vous. Autant vous suivre si je ne vous dérange pas. En attendant, je m'étais juré de gouter à celui-là ! » Il désignait Blackerly dont il tenait une botte. « Mais, j'imagine que je vais devoir attendre que vous jouiez avec. Quoi qu'il doit pouvoir cramer aussi bien avec une jambe en moins. Il en aura plus l'usage de toute façon ! »


PJ. PNJ. Talingarde et sa carte. BM Banderscar. Dessin de Branderscar

Modifié par un utilisateur mercredi 18 novembre 2020 00:16:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline vaidaick  
#225 Envoyé le : mercredi 18 novembre 2020 05:05:36(UTC)
vaidaick
Rang : Sage d'honneur
Inscrit le : 22/11/2012(UTC)
Messages : 6,002

Lorenzo
CA : 18 (C12, D16)
REF +2 VIG +1 VOL +3

3 / 8

ARCANE RESERVOIR : 0/4
SPELLS 1 : 0/3

La colère laissa rapidement place à un tout autre sentiment. La garnison était dégarnie, sa jumelle était sauvée des flammes, et sa fratrie des mines de sel. Il sourit à sa sœur qui venait de poser sa main sur son épaule, et la prit par la taille, rayonnant devant les compliments. « Oui, laissons-le courir... Il faut bien un témoin pour construire la légende des Salvucci ! » A cette idée, son sourire s'élargit.

« Pour cela, il va falloir marquer les esprits. » déclara-t-il tout en lâchant sa sœur afin de ligoter le commandant. « Blackerly brûlait d'impatience de te voir immolée, Amor. C'est le sort qu'il mérite. Avec un bout de jambe en moins, si ça fait te fait plaisir, Rouscaille. Mais garde-le en vie sil te plaît. Quant au commandant, c'est la figure de proue de cette prison. Je pense qu'il mérite une place de choix, exposé par exemple aux portes, bien en vue de tous.  »

Il se redressa après avoir vérifié ses liens faits avec les moyens du bord. « Ramassons les clés de chacun, et prenons le temps de bien nous servir dans le fort, mais ne traînons pas plus que nécessaire.  »

Il incanta rapidement. « Et Gratz... Vérifions la présence de magie, ce serait dommage de passer à côté de quelque chose. »
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Vrock34  
#226 Envoyé le : mercredi 18 novembre 2020 17:23:46(UTC)
Vrock34
Rang : Habitué
Inscrit le : 07/03/2012(UTC)
Messages : 9,504
J-2
21 Arodus 4710


our ce qu'en savaient les fugitifs, il ne restait plus que cinq survivants à ce massacre. Deux serviteurs encore enfermés dans un placard, un soldat qui devait courir encore comme il ne l'avait jamais fait de sa vie ainsi que les deux officiers, le sergent Tomas Blackerly et le commandant Mathias Richter. Ces derniers émergeaient doucement de leur évanouissement provoqué par la magie de Lorenzo. Ils étaient ligotés et leur sort semblait être scellé.

Le groupe les fouilla rapidement. Le sergent avait sur lui une potion de soin, une cotte de maille, une épée longue de qualité ainsi qu'un trousseau de clés. De son coté, le commandant disposait d'une potion de soin, d'un parchemin sur lequel étaient inscrits trois sorts, d'une unique clé et d'une chevalière aux armoiries de son école de magie. Il avait aussi une étrange pierre de forme ellipsoïde de couleur grise. En fait, il s'agissait d'une pierre ioun qui avait épuisé sa capacité magique. Toutefois, un mage lui avait astucieusement placé une sortilège de flamme éternelle.

Ayant été frustrés par une fouille trop brève de la prison, les membres du groupe disposaient à présent d'un peu de temps ainsi que de toutes les clés. Ils filèrent dans le dortoir pour ouvrir chacun des coffres. Parmi les objets inintéressants, ils en dégotèrent quelques-uns de plus utiles. Une bouteille d'alcool de pêche, un symbole saint en argent de Mitra accompagné de sa petite bible, deux paquets de cartes à jouer dont un était marqué, une bague de fiançailles sertie d'un saphir, un luth de maitre et une autre potion de soin.

Puis, les Salvucci retournèrent dans la chambre du sergent pour prendre livraison du coffre. Il contenait douze bouteilles de liqueur de cerise ainsi qu'une grande quantité de pièces d'or. Plus d'un millier. De toute évidence, Blackerly devait trafiquer pour pouvoir disposer d'une telle somme.

Dans l'armurerie, le groupe trouva une grande quantité d'armes. La plupart portaient le sceau de l'armée de Talingarde mais il y en avait aussi quelques-unes qui en étaient dépourvues, probablement des armes ayant été saisies sur des prisonniers. Rouscaille sourit alors qu'il empoigna le manche d'une longue massue. « Je te connais toi ! » Il lui fit une bise bruyante en poursuivant. « Ça va changer ma façon de discuter, hu hu hu ! » Il lança le pied de table qui alla rebondir contre un mur.

Enfin, les prisonniers se dirigèrent vers le donjon.

Le rez-de-chaussé était une immense pièce entièrement dédiée à l'histoire du château, ses lettres de noblesses ainsi que ce qui l'avait conduit à devenir la prison de Branderscar. Cela consistait en une série de plaques commémoratives qui formaient le sol, pour la plupart inintéressantes. Elles relataient de nobles et glorieux moments dont probablement plus personne ne se souvenait. On y avait aussi représenté un certain nombre de bannières et de drapeaux. Une des tentures murales était une vieille tapisserie de brocart qui représentait le château transformé en prison avec la devise "Son jugement vient, sans tarder". De quoi faire rire à gorge déployée les six personnes qui la lisaient à cet instant.

Il y avait un escalier en colimaçon qui menait au premier étage. Il s'agissait à nouveau d'une grande salle qui occupait tout le niveau. A n'en point douter, la fierté de l'actuel commandant. Elle était vide, à l’exception des innombrables étagères qui recouvraient entièrement les murs et étaient remplies de nombreux ouvrages. Une grande collection de livres et de parchemins sur un large éventail de sujets. Aucune aura de magie ne fut détectée par les plus curieux.

Les escaliers poursuivaient leur ascension vers les appartements. Ils débouchaient sur un grand hall. Il y avait deux portes dotées chacune une pancarte. Celle du Nord indiquait "Bureau du commandant" alors qu'au Sud on pouvait lire "Privé, ne pas entrer". Ce que les intrus ne se privèrent pas de faire.

Le bureau était une pièce tout en boiseries et décorée avec goût. Elle était dominée par un bureau en chêne massif. Sur un mur se trouvait une carte de la région environnante. Une fouille des lieux ne donna pas grand chose hormis un superbe livre trouvé dans un tiroir. A sa vue, les yeux de Lorenzo brillèrent de convoitise. L'elfe devina immédiatement à quoi il avait à faire. Le grimoire du commandant ! Ce magnifique livre était fait de cuir céruléen fin gaufré à la feuille d'or. Ses bords étaient renforcés avec des garnitures en laiton et d'étranges symboles arcaniques ornaient sa couverture qui portait la rune draconique "R" en son centre.

Les quartiers privés occupaient plus de la moitié de l'étage. Le commandant ne se refusait rien. Il y avait un somptueux lit à baldaquin, un grand miroir de pied et une armoire en chêne. La garde-robe était principalement constituée de six ensembles d'une incroyable qualité. Il s'agissait de robes de soie élégantes. Il y avait aussi dans un coin un coffre en chêne robuste. A l'intérieur se trouvait un laboratoire d'alchimiste bien emballé. Il contenait également une bonne quantité de produits chimiques et de réactifs.

Il fallut une paire d'heures aux fugitifs pour explorer Branderscar. La nuit était à présent bien avancée, mais aucun bruit ne trahissait un quelconque danger ni l'arrivée d'éventuels renforts qu'aurait rameuté le garde qui avait fui.



Parchemin : missiles magiques, invisibilité et fou rire, Torche Ioun, chevalière (250 po),
bouteille d'alcool de pêche (25 po), symbole saint en argent de Mitra (25 po), bible de Mitra (5po), bague de fiançailles sertie d'un saphir (100po).
liqueur de cerise (5po la bouteille).

Grimoire de Mathias Richter :
N 0 : Tous.
N1 : Alarme, charme personne, repli expéditif, feuille morte, armure de mage, missiles magiques, monture, bouclier, sommeil.
N2 : Force de taureau, sphère de feu , fou rire, invisibilité

Six ensembles de noble (450 po), laboratoire d'alchimie (200 po, 20 kg)

Total du fric en pièces : 1435 po


PJ. PNJ. Talingarde et sa carte. BM Banderscar. Dessin de Branderscar

Modifié par un utilisateur mercredi 18 novembre 2020 17:40:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Boadicee  
#227 Envoyé le : mercredi 18 novembre 2020 18:39:04(UTC)
Boadicee
Rang : Habitué
Inscrit le : 21/08/2014(UTC)
Messages : 4,749

Murena
CA 18 (C14, D14)
Réf+6 Vig+2 Vol+2
Etat : en garde

10 / 10


Murena était soulagée, et passa une main absente dans sa chevelure couleur de cendre.
« Je vais être honnête, je ne pensais pas que nous nous en sortirions. Mais de toute évidence...et bien, j'ai encore de nombreux comptes à régler, mais je vais déjà pouvoir en rayer un ou deux. »

Une fois certaine que les survivants de la garnison ne risquaient pas de s'échapper, et que les autres gardes étaient morts, elle se joignit au reste de la fratrie pour fouiller les lieux, saisissant l'occasion de passer des vêtements relativement propres et de se débarbouiller en quelques minutes. Pas idéal, mais cela ferait l'affaire...et puis, l'endroit avait des uniformes de rechange, il serait dommage de ne pas en profiter...non?
« A votre avis...si je porte un uniforme, vous croyez que notre...mystérieuse bienfaitrice risque de tirer à vue, ou le déguisement en vaut la peine...? »

Le reste de leurs découvertes furent encore plus impressionantes. Apparemment, Blackerly ne se refusait rien! Le principal problème allait être de transporter tout ce qui pouvait être intéressant. Mais pour l'heure, restait un peu de tri à faire.
« Je vais être honnête, il n'y a rien qui m'intéresse particulièrement là dedans. Sauf l'or, peut être, à condition que ça ne nous ralentisse pas. Et l'aube ne va pas trop tarder...Dites moi, il y a de la corde, quelque part? Ou des chaines d'une longueur correcte? Et une boite à outils? »

Un sourire sinistre naquit sur son visage.
« Si on doit laisser un message derrière nous, j'ai peut être encore le temps d'être créative. »
Cry havoc, and let slip the hellhounds of war.
Offline UrShulgi  
#228 Envoyé le : jeudi 19 novembre 2020 08:11:51(UTC)
UrShulgi
Rang : Habitué
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Messages : 5,520

Gratiano
JdS +2, +4, +6
CA : 18
Channel evil : 1/5
Com. undead : 1/5
Hell's cor : 8/8

10 / 10


Gratiano était déçu. Il rêvait depuis son arrivée de voir le sergent Blackerly mourir dans son sang, de tous les voir morts, ces fervents de Mitra. Finalement cette lutte, ce combat, lui avait fait passé l'envie de vengeance à proprement parler. Il n'avait rien contre une démonstration sadique et revancharde, mais l'acceptait plus pour sa fratrie que pour lui-même.
Ceci ne l'empêchait pas le moins du monde d'avoir un comportement proche de celui d'un médecin, ce qu'il n'était assurément pas. Il observait les blessures sur les morts. Morsures, coups d'épée. Il tâtait la chair avec un linge, regardait les yeux, les lèvres. Un rituel ... assez déroutant.

« Je propose qu'on les enferme, après un passage à tabac, histoire qu'on ne les entende plus parler ou tenter de nous influencer. Qu'on leur brise les doigts. Qu'on les marque au fer. Qu'ils puissent quitter, comme il se doit, ce royaume, cette belle carrière qui fut la leur. Rouscaille aura peut-être même envie de les surveiller, eux qui l'ont jeté ici comme un animal pendant longtemps. On fouille ce lieu, et ceci fait, au moment de partir, nous leur offrirons le cadeau qu'ils n'ont pu offrir à Sore. » Gratianio riait intérieurement de cette mascarade. Il n'en avait que faire, mais nul doute qu'elle fortifierait leur groupe, qu'elle créerait leur légende, et qu'elle assouvirait la vengeance désirée ardemment par les plus marqués. Quelle suprême ironie.

Ils étaient en vie. Ils avaient triomphé. Se posait pour lui la question du prix. Gratiano gardait en tête que sans aide extérieure, ils seraient probablement morts. Il savait, peut-être mieux que quiconque présent, que les cadeaux se paient souvent plus chers que les achats. Qui les avait aidé? Pourquoi? Celui qui les voulait les avait-il fait envoyer ici? Pourraient-ils dire non, eux, recherchés sous peu, et marqués au fer de leur félonie? La joie de Gratiano était en réalité fort temporaire bien qu'il essayait de ne pas le montrer.

La fouille le sortit de ses inquiétudes. Aussi sage soit-il, la vue de tant de bien et d'or à leur merci fit son effet.

« On a intérêt à en récupérer le maximum, même si nous aurons certaines difficultés à tout refourguer. Encore que ça va dépendre de notre visite, peut-être notre bienfaiteur ou bienfaitrice pourra nous aider. D'ailleurs ... est-ce qu'on essaye de rentrer ou prévenir par chez nous? Ou préférez-vous qu'on attende un peu? Personnellement, il y a quelques points que j'aimerai qu'on éclaircisse et travaille avant de tenter quelque chose, ça n'est pas parce qu'on s'en sort que c'est moins louche. »

Il fit un geste de la main comme pour bannir le sujet, qui ne regardait finalement que peu l'ogre.
« Je propose, nos fouilles finies, que l'on retourne voir ces deux servants, qui se sont fidèlement comportés. et qu'on les laisse libre, en leur remettant un peu d'argent. Plus que ce qu'ils n'ont certainement jamais touché, et bien assez peu pour que ça ne nous coûte rien. Qu'ils voient comme une soirée avec les Salvucci leur aura apporter plus de richesses que des années de labeur pour Mitra. Qu'on leur laisse la vie sauve, et nous fasse porter le chapeau, qu'ils ne disent pas qu'ils aient coopérer, mais se souviennent comme ils auront finalement été bien traités, au contraire de tous ces bâtards.

Peut-être même devrions nous nous déguiser en gardes, et sortir avec eux, Rouscaille en arrière, ou en joue de notre part. Souffler une fois de plus dans le cor, mais dehors. Essayer de régler le cas du garde, ou des gardes, restants. Je crois également qu'il y a un chien que nous n'avons pas croisé. Il se peut qu'il reste encore quelques coups à échanger. »
prévient-il, afin qu'ils ne baissent pas trop leur garde.

« On sera toujours discret et moins embêté déguisés en gardes une fois dehors qu'à se promener dans nos vêtements usés et un géant musclé comme un taureau. »

Modifié par un utilisateur jeudi 19 novembre 2020 09:06:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Guigui  
#229 Envoyé le : jeudi 19 novembre 2020 21:23:48(UTC)
Guigui
Rang : Staff
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Messages : 6,895

Zûr-Barghal
rage berserk : 6/12
***
CA : 18 | C : 12 | D : 16
réf: +2 | vig: +4 | vol: +0

9 / 14


« Tu veux rester avec nous ? Et bien ma foi... Pourquoi pas, en ce qui me concerne, » répondit Zûr-Barghal à la proposition de l'ogre. « On gagnera en force de frappe ce qu'on perdra en discrétion. Mais tu es plutôt marrant et plein d'esprit, et ça c'est pas l'image que je me faisais des ogres. »

Pour le reste, il ne jugea pas utile de réagir au discours un peu lénifiant de Gratiano. Les congratulations mutuelles n'étaient pas sa tasse de thé, et il se fichait bien que son frère s'amuse à distribuer les bons points. Tout ça, c'était du bla-bla. Pour autant, c'était un moment heureux pour eux tous : ils étaient vivants et libres, et il convenait de ne pas gâcher cela.

Rapidement, les deux jumeaux exprimèrent leur souhait de voir Blackerly brûler sur le bûcher dont il avait fait grand cas à leur arrivée. Après tout, c'était assez juste, et Soredamor avait bien droit à cela. Quant à marquer les esprits par une mise en scène macabre, cela lui convenait également. « On devrait trouver de quoi t'amuser dans l'espèce de réserve qu'ils ont dans le fort, » Dit-il à Murena. « Il y avait quantité de choses, même si on n'a pas eu temps de bien fouiller la première fois. Je me charge de rapporter les corps qu'on a laissé un peu partout. »

A l'instar de Gratiano, la fouille des pièces intéressantes de la forteresse et la découverte d'une belle quantité d'or amassée par Blackerly améliora son humeur. « En prendre un maximum ? » Réagit-il presque bruyamment, « ah ! Mais je me propose de tout prendre. Trouvons un sac de cuir bien solide qui sera plus facile à transporter que ce coffre. Ça nous remboursera des affaires qu'ils nous ont empêchés de mener à bien... Et d'ailleurs, à ce propos, je sais qu'on n'a pas vraiment eu l'esprit à ça depuis qu'ils nous ont chopés, mais il faudra qu'on discute de ça. Quelqu'un nous a balancés, et tous en même temps. Quelqu'un qui était au courant de chacune de nos combines. Et ça ne va peut-être pas vous plaire, chers frères et chères sœurs, » dit-il avec une ironie marquée, « mais ça ne laisse qu'une seule personne sur la liste, à ma connaissance. Et je ne suis même pas en train de porter une accusation, j'énonce un fait. Alors non, nous n'allons pas rentrer chez nous, enfin... vous je ne sais pas, mais moi c'est hors de question. D'ailleurs chez le vieux c'est même pas chez moi. Et avant que tu me balances une vacherie, Soré, je ne retournerai pas non plus dans les égouts, pas tant que je ne sais pas qui nous a refaits. Les seuls dont je sais qu'ils ne sont pas dans le coup, c'est vous. Alors la seule chose à faire, c'est de se rendre à ce rendez-vous et de rencontrer nos mystérieux bienfaiteurs. »

Il prit une grande inspiration avant de reprendre. « Pour le reste, je ne vois pas pourquoi on s'en prendrait aux grouillots de la cuisine. Ils ne nous ont rien fait. Quant à leur filer du pognon, je trouve que tu pousses un peu, Gratz, mais je n'ai rien contre si ça ne diminue pas ma part. Par contre, il y a quelque chose que j'ai bien l'intention de leur prendre avant qu'on se tire d'ici, c'est une belle assiette de leur ragoût qui mijotait tout à l'heure. Je partirai d'ici riche et le ventre plein, avec une bonne odeur de viande grillée dans les narines, grâce à notre sergent. »
Bhaal reste à l'ombre en BM-96 | Zorg allume le feu en S-210 | Darmrok fait la guerre en N-211
Le combat à allonge
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L'étroit mousquetaire
Offline Lyana  
#230 Envoyé le : jeudi 19 novembre 2020 22:36:53(UTC)
Lyana
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Soredamor
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Châtiment 1/1
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NM

13 / 13

Soredamor leva un sourcil ironique lorsque Zûr lui coupa l'herbe sous le pied, annonçant qu'il ne retournerait pas tout de suite dans les égouts. Elle réagit néanmoins à ses paroles quand il parla d'une éventuelle trahison : « Tu crois qu'on n'est pas au courant ? Qu'on a cru que la garde nous avait chopé tous ensemble au même moment grâce à un miracle de Mithra ? On a été balancé c'est évident. Et pour celui qui a fait ça, y a pas beaucoup de possibilité, on est d'accord. C'est pour ça qu'on va pas prévenir et on ira directement demander des comptes, l'addition risque d'être lourde. Mais là, on va rendre visite à nos... bienfaiteurs, on va savoir pourquoi ils ont décidé de nous aider et surtout on va savoir à combien s'élève cette aide. J'aime pas avoir des dettes, je les rembourse ou... je m'arrange pour ne plus avoir de créancier. »



La fouille de la prison rendit le sourire à la paladine. Elle approuva totalement Zûr quand il parla de remplacer le coffre par un sac en cuir pour emporter l'intégralité des pièces d'or, il était hors de question pour elle de laisser la moindre pièce de bronze à la relève qui viendrait obligatoirement. Quand à donner quelques pièces aux cuisiniers, ça l'indifférait totalement, si ça faisait plaisir à son frère, qu'il le fasse, elle n'en voyait pas l'intérêt quant à elle. Elle insista également pour prendre les tenues chamarrées du commandant, avoir meilleure allure auprès de leurs bienfaiteurs pourrait être utile.

Quand ils ouvrirent enfin la salle d'arme, ses yeux s'illuminèrent de convoitise. Elle passa une main quasi amoureuse sur les lames d'acier avant de jeter son dévolu sur un marteau gigantesque. Elle lui fit faire quelques moulinets à bout de bras et même si ce n'était pas la plus belle arme qu'elle avait vu, c'était une bonne arme, bien équilibrée qui remplacerait avantageusement l'épée récupérée sur le soldat mort.



Enfin, ils revinrent vers les cellules dont ils s'étaient échappés il y avait à peine quelques heures. Elles étaient maintenant occupées par le sergent et le commandant, attachés, nus et la mâchoire de Richter suffisamment fracassée pour l'empêcher d'incanter le moindre sort. Ils étaient farouchement gardés par Rouscaille qui avait commencé à grignoter un bout de Blackerly qui n'en finissait plus de délirer de douleur, pâle d'avoir perdu une grande quantité de sang.

Les mains posées sur les épaules de son jumeau, Soredamor savourait le spectacle.

« Tu as mal Blacky ? Ne t'inquiète pas, ça va pas durer longtemps, par contre, je pense que tu vas morfler avant de mourir. Mais bon, tu dois être au courant, t'en as vu plus d'un cramer, non ? T'as aimé ça ? Oui... j'en suis certaine. Et je pense que je vais aimer te voir cramer aussi. »

Elle tourna le visage vers Richter. « Quant à vous, commandant... 'Rena, fais en ce que tu veux, au pire, il doit rester un peu de place sur le bucher. »

Modifié par un utilisateur samedi 21 novembre 2020 17:22:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline UrShulgi  
#231 Envoyé le : vendredi 20 novembre 2020 13:58:00(UTC)
UrShulgi
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Gratiano
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10 / 10


Alors que les fouilles étaient terminées, Gratiano, aidé de Rouscaille, commença à déplacer le mobilier de la cuisine pour libérer les cuisiniers de leur prison temporaire.
« Bon, vous n'aviez pas menti. Et c'est quelque chose que j'apprécie. Nous aurions besoin de nourriture, chaude pour le dernier repas préparé, auquel vous n'ajoutez rien, et froide pour le reste. Celle que vous servez aux soldats d'ici, pas celle qu'on recevait. Je ne sais pas si vous vivez loin d'ici ou non, mais prenez ce qu'il vous faut en quantité. Car ici ...votre travail ici est terminé. Je comprends comme cette nouvelle doit vous sembler triste, mais comparé au sort des salopards qui nous ont marqué au fer rouge, voulez faire de nous des esclaves ou nous immoler, vous êtes bien lotis. Je ne sais pas les saloperies qu'on a pu vous raconter sur nous, mais je suis certain qu'une bonne partie est infondée. En revanche l'une est vrai, il ne faut pas s'attaquer à notre famille.
Et comme vous avez eu cette sage décision, voici de quoi vous aider à voir venir. »

Tendant une trentaine de pièces d'or, il ajouta.
« Voici de quoi voir venir, pour un moment. Si l'on vous pose des questions, n'hésitez pas à broder ce que vous voulez pour vous couvrir. Vous pouvez dire qu'on a forcé, torturé, menacé, peu importe. Vous pourrez dire ce qui est arrivé à toute la garnison ici, à ses chefs, à ses chiens. On va vous laisser partir un peu avant nous. Si vous croisez des gardes plus loin que la forteresse, jouez la surprise et criez. C'est tout ce que je vous demande. Ah si, autre chose ... y-a-t-il des dangers naturelles dans la région? Ours, loups ...
 »
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Offline Vrock34  
#232 Envoyé le : vendredi 20 novembre 2020 16:40:26(UTC)
Vrock34
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e temps était aux réjouissances et à la vengeance. Les fugitifs avaient fait une véritable razzia sur tout ce qui avait de la valeur dans le fort puis ils avaient livrés aux flammes les deux officiers. Le premier, parce qu'il avait été d'une infinie méchanceté à leur encontre, le deuxième, parce qu'il représentait Talingarde et ses dirigeants.

Ils prirent le temps de se restaurer et de glaner quelques renseignements supplémentaires auprès des serviteurs qu'ils libérèrent. Face à l'attitude des anciens prisonniers, les deux humains ne savaient que penser. Ces doutes transparaissaient sur leurs visages. Ce fut une fois de plus la femme qui répondit alors qu'elle tendiat la mains vers la bourse offerte par Gratiano. « Je. Nous vous remercions mes Seigneurs. C'est ben vrai qu'vous n'êtes pas comme ils vous décrivaient ! Nous ferons tout comme vous le dites. Pour les dangers, il n'y a pas grand chose. Comme partout, à la nuit, on peut malchancer sur des loups ou encore quelque créature malfaisante dans les marais ! Mais, si vous restez sur la route, c'est pas souvent. »

Ils ne se connaissaient pas depuis plus de vingt quatre heures, mais, déjà, les membres de la fratrie avaient cerné certains traits du caractère de Rouscaille. En effet, il se distinguait clairement des ogres dont il était question à travers les récits de voyageurs ou dans les ouvrages des érudits. Déjà, il parlait la langue commune et dénotait d'une certaine finesse d'esprit, voire d'une intelligence supérieure à la normale de son espèce. Il avait tout de la brute et, comme il le confirmait une fois de plus en grignotant un bout de jambe du sergent, il aimait à gouter ce qu'il tuait. Toutefois, il avait un caractère jovial et ne cherchait apparemment rien de plus dans la vie que de passer de bons moments. Comme le faisait remarquer certains, s'il pouvait faire perdre le groupe en discrétion, il lui apportait une indéniable puissance, d'autant plus quand il serait remis sur pieds. Il répondit à Zûr-Barghal en s’esclaffant. « Je ne dirai pas le contraire ! Moi-même, si je déambule en solitaire à travers cette région, c'est que j'en ai eu assez de me coltiner les balourds de mon clan. On se marrait bien, mais ils s'entretuaient pour un rien. Je trouve plus gratifiant de cogner sur les autres plutôt que sur mes potes ! »



Les hurlements s'étaient tari au milieu des flammes voraces qui allaient encore durer quelques heures alors que les six fugitifs sortaient de la barbacane pour emprunter le pont et rejoindre le poste de contrôle. Il s'agissait d'une simple cabane de pierre dont la porte était restée entrouverte. Il n'y avait plus personne à l'intérieur. Ils n'eurent même pas à se poser la question de l'ouverture de la herse. Celle-ci était en position haute, probablement relevée par le soldat qui avait fui. Devant eux s’étirait le chemin qu'ils avaient parcouru dans l'autre sens, en guenilles et enchainés. A présent, ils s'étaient convenablement équipés aux frais de la princesse et n'avaient plus qu'à choisir vers où filer. Selon les dires de la jeune femme qui les avait aidé et en tenant compte de la carte aperçue dans le bureau du commandant, le village le plus proche se trouvait à une petite heure en suivant la route sur laquelle cheminaient les deux serviteurs qui avaient quelques minutes d'avance. La demeure de leur bienfaiteur semblait être aisée à localiser, à la sortie. Afin de minimiser les rencontres humaines, un autre chemin consistait à traverser une partie des marais. Toutefois, les risques éventuels seraient d'une autre nature...


PJ. PNJ. Talingarde et sa carte. BM Banderscar. Dessin de Branderscar

Modifié par un utilisateur vendredi 20 novembre 2020 16:50:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Boadicee  
#233 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 00:00:59(UTC)
Boadicee
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Murena
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Etat : occupée

10 / 10


Murena n'attendit pas que Zûr termine sa phrase, et fila vers la réserve, fouillant pour en ramener des cordes, des chaînes...et ses yeux se mirent à briller d'une lueur malsaine lorsqu'ils se posèrent sur un marteau et une boite de clous.

Trainant son matériel hors de la remise, elle grimaça en rejoignant les discussions de ses frères et soeurs. Il n'y avait là pas que des bonnes nouvelles.
« Humph...j'ai pas vraiment besoin du magicien. Mais si j'ai bien suivi un autre de nos objectifs, c'est de faire passer un message, pas vrai? Si oui...laissez moi faire. C'est ma spécialité.
Mais Gratiano...donner quelques pièces aux cuisiniers n'est pas une mauvaise idée, ça va aider la rumeur à se répandre. »


L'enthousiasme de Rouscailla la pris un peu au dépourvu, et elle répondit en grommelant.
« Mouais...pourquoi pas? J'ai l'habitude de travailler avec des gens un peu plus discrets, mais dans l'immédiat, on a besoin de plus de muscles qu'autre chose. On aura l'occasion d'en reparler, j'ai du travail. »



Alors qu'ils s'éloignaient de Branderscar, qu'ils avaient bien cru être leur dernière étape avant un funeste destin, Murena risqua un regard en arrière. Les cadavres des gardes qu'elle avait suspendu aux créneaux étaient bien là, cloués par les articulations aux chaines qu'elle avait pu trouver. Celui du centre portait, peint avec du sang, un message. Justice est faite.

Satisfaite, elle reporta son attention sur la route.
« Je ne suis pas intervenue tout à l'heure, mais je partage l'avis général...que ce soit lui ou non, le vieux Salvucci a des explications à nous faire. Mais pas tout de suite. D'une part, nous venons de donner un coup de pied dans la fourmilière. On a intérêt à faire profil bas, je pense.
L'autre raison c'est que notre bienfaitrice a sans doute quelque chose derrière la tête, et je serai surprise que ce soit une dette dont on puisse se débarasser facilement. Nous aurons de toutes façons besoin d'aide pour découvrir le fin mot de cette histoire... »


Elle observa brièvement les alentours.
« La route ou les marais? Gratiano, elle t'a donné une indication? »

Modifié par un utilisateur samedi 21 novembre 2020 16:37:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline vaidaick  
#234 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 01:41:12(UTC)
vaidaick
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Lorenzo
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REF +2 VIG +1 VOL +3

3 / 8

ARCANE RESERVOIR : 0/4
SPELLS 1 : 0/3

L'euphorie de leur victoire retombée, Lorenzo se rendit compte à quel point il était épuisé, tant physiquement que mentalement et magiquement. Mais l'appât du gain suffit à le motiver à faire le tour de ce qui devait être leur funeste destin, et se révélait au final devenir un tremplin vers un lendemain meilleur... Du moins l'espérait-il. Quel allait être le prix de leur liberté, et du massacre de Branderscar ? Il chassa très vite ces pensées de son esprit : il était inutile d'y penser maintenant. Pour le moment, seul importait l'instant présent : ils étaient sains et saufs, c'était là tout ce qui comptait.

Il laissa bien vite tomber l'épée et le bouclier pour les troquer contre une faux, une dague coup de poing et une arbalète légère, au cas où ils auraient de nouveau à se battre alors que sa magie était épuisée, et s'empara avec convoitise du grimoire et du parchemin du commandant. Cet homme était versé dans des arts légèrement supérieurs à ceux que lui-même maîtrisait, mais il n'avait aucun doute qu'alors que celui-ci était sur la fin de sa vie, sans même parler de sa mort imminente, l'elfe le dépasserait très rapidement alors qu'il ne faisait que débuter la sienne.

Ils revinrent les poches et les sacs bien remplis auprès de leurs otages. Les rôles étaient désormais inversés, et l'ironie de la situation l'amusait particulièrement. Les mains de sa jumelle sur les épaules, il savourait ses paroles, douce cruauté, juste retour de bâton pour celui qui les avait marqué au fer et jouit de leur situation. « J'espère que ça te plaira de contempler les flammes de si près mon cher Blackerly ! » Il se tourna vers Richter. « Je vous emprunte votre grimoire, j'espère que ça ne vous dérange pas ? Oh ! C'est vrai ! Je crains que vous n'en ayez plus besoin désormais... » ironisa-t-il en contemplant la chevalière aux armoiries de l'école du vieux mage.

La tension retombant, la question de comment ils en étaient arrivés là revint sur le tapis. Évidemment, les soupçons se portaient sur leur idiot de père. Toutefois, la condamnation était aisée, et le coupable trop évident pour Lorenzo. « Père est un abruti fini, mais d'ici à nous balancer, alors que nous sommes ceux qui lui rapportons le plus ? Soit il avait le couteau sous la gorge et c'était la seule solution pour lui de s'en sortir - et il paiera pour ça - soit nous nous trompons de coupable... Nous aurons tout le temps de tirer ça au clair plus tard. Il serait dangereux pour nous actuellement de retourner à Ghastenhall. Et puis, cette aide inattendue... Ça aussi j'aimerais le tirer au clair. Aucun d'entre nous ne connait cette femme. Quel intérêt avait-elle de nous aider à nous libérer en prenant de tels risques ? Rien que pour ça, j'ai bien envie d'aller à ton rendez-vous amoureux, Gratz. » taquina-t-il son petit frère. Il se tourna vers Rouscaille, et le jaugea de haut en bas et de bas en haut. Il aimait bien la simplicité et la bonne humeur de l'ogre. « Bienvenue auprès des Salvucci, Rouscaille ! Je crois que t'es pas près de t'ennuyer avec nous ! » lui sourit-il.

Leurs préparatifs au départ enfin terminés, estomacs remplis par un repas chaud, serviteurs libérés, ils purent passer au message d'adieu à Branderscar : le sergent brûla sur son bûcher, ses hurlements d'agonie raisonnants comme une symphonie dédiée à toutes les strates de l'Enfer. Le regard de l'elfe se posa sur la stèle de la statut de Saint Dothan, rougeoyante sous l'effet du feu à la chaleur infernale, et, prenant Amor par la taille, un sourire retroussant un coin de ses lèvres, lut à haute voix sur un ton où perçait l'ironie : « Ainsi justice est faite. »

Ils partirent, laissant derrière eux les restes de Blackerly se consumer, passant les barbacanes dorénavant dépourvus de gardes, occupés ailleurs... Enfin dehors, sur le long chemin quittant la presqu'île, il s'étira, respira à plein poumon, puis se retourna pour contempler l'œuvre de Rena. Oui, les gardes avaient trouvé à se reconvertir : désormais, ils étaient devenus des messagers, cloués aux murs de la funeste prison : nul ne s'attaquait aux Salvucci sans en subir les conséquences. « Ainsi justice est faite. » lut-il en lettres de sang. Il jeta un bref regard admiratif vers sa cadette, échangea un regard un peu plus long avec sa jumelle, et parcourut sa fratrie et leur nouveau compagnon du regard avant de reprendre leur avancée. « Hmm... Le soldat qui s'est barré a peut-être prévenu le guet du village... Ce serait idiot de se retrouver face à une embuscade de leur part étant donné qu'il n'y a pas d'autres routes descendant de Branderscar, vous ne croyez pas ? »

  • Connaissance histoire ou mystères (armoiries de la chevalière du commandant Richter) : 1d20+8 donne [17] + 8 = 25

Modifié par un utilisateur samedi 21 novembre 2020 01:48:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline UrShulgi  
#235 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 11:12:34(UTC)
UrShulgi
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Gratiano
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Gratianio fut des plus heureux en trouvant des armes qu'il avait un peu plus l'habitude de manier, l'une d'elle était d'ailleurs probablement le reliquat d'un adepte d'Asmodeus mort depuis longtemps. Il s'équipa de son mieux avant de s'aventurer en dehors des murs.

Il n'avait en revanche aucune réponse tranchée à fournir sur la conduite à tenir dehors.
«  On a effectivement le risque de la garde du village. Mais le village a-t-il une grosse garnison? Plus grosse ou puissante que celle d'ici? Cela serait étonnant, mais c'est une possibilité. Nous devons aller à un manoir sur la Vieille Route, j'aurais donc tendance à suivre la route. Les marais semblent remplis de prédateurs, que l'on croisera peut-être quand même sur la route, mais si l'on peut éviter des endroits puants et où l'on sera désavantagé en terme de terrain, c'est peut-être mieux. Mais les deux me vont, je vous suis. »

Modifié par un utilisateur samedi 21 novembre 2020 11:14:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Boadicee  
#236 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 11:50:32(UTC)
Boadicee
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Murena
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10 / 10


Murena grimaça.
« Ce n'est pas qu'une histoire de garnison. Si on est même aperçus au village, ça fera à nos poursuivants une piste à suivre. Sans parler du risque de croiser effectivement des soldats sur la route. Entre ça et les éventuels prédateurs...vous pensez vraiment qu'ils s'attaqueraient à un groupe, dont fait partie un ogre?

On peut peut être s'approcher de la destination par la route, mais quitter la route dès qu'on est en vue du village? J'aimerai autant éviter de croiser qui que ce soit. »
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Offline Lyana  
#237 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 17:53:12(UTC)
Lyana
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Soredamor
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13 / 13

Soredamor avait regardé l'agonie des deux hommes jusqu'à ce que leurs cris cessent, un sourire satisfait aux lèvres. La vengeance était satisfaisante et le message envoyé aux fidèles de Mithra assez explicite.
Son sourire s'agrandit encore plus en entendant son jumeau citer la devise de la citadelle, savourant l'ironie.



Une fois sur la route, son marteau placé sur le dos et facile d'accès, les sacs pleins d'étoffe et de pièces d'or, elle écouta les interrogations des uns et des autres, mais n'avait aucune envie de barbotter dans des marais inconnus.

« Ouais, le garde a peut-être prévenu le village, et ? S'ils sont pas cons, ils resteront gentiment calfeutrés chez eux. On s'est échappé d'une prison dont on ne s'évade pas, on a massacré la garde et cramer les officiers. M'étonnerais que des péquenauds s'essaient à nous arrêter et à jouer aux héros. Quand à laisser une piste de notre trajet... faut déjà que la relève arrive et puis, il n'y a pas 36 chemins différents. Mais s'engager dans un marais inconnu... ça me plait pas, quequ'un s'y connait, en marais ? Vous savez où passer pour éviter de s'embourber, vous connaissez les chemins ? Je préfère un danger que je peux affronter sur la terre ferme. »
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Offline Guigui  
#238 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 19:38:39(UTC)
Guigui
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Zûr-Barghal
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réf: +2 | vig: +4 | vol: +0

9 / 14


A l'instar de ses frères et sœurs, Zûr-Barhal s'était largement servi dans l'armurerie de la prison une fois qu'elle eut pu être ouverte au moyen d'un des trousseaux de clés récupérés sur les maîtres de Branderscar. Amateur d'armes lourdes et puissantes, il opta pour une épée à deux mains, ainsi qu'une bardiche pour le cas où ils rencontreraient des cavaliers sur la route. Il prit également une dague, se disant qu'elle pourrait toujours servir. Ainsi hérissé d'armes en tous genres dont le fer où la garde dépassaient de ses larges épaules, il ressemblait à une armurerie ambulante à lui tout seul... Sans compter le lourd sac qui renfermait le trésor de guerre de Blackerly, et dont le sergent n'aurait plus besoin désormais.

Zûr avait lui aussi tenu à assister jusqu'au bout à la fin brûlante de ceux qui s'étaient proposés de sceller cruellement leur destin. Il n'avait jamais vu d'hommes brûler et cela manquait à son expérience. Après que les hurlements eurent cessé, le demi-démon contempla le brasier avec un sentiment de malaise et un goût amer en bouche. Il n'était pas né de la dernière pluie, et il avait déjà vu des horreurs, mais c'était vraiment une sale façon de mourir... L'hypocrisie des mitrans, ces infatigables promoteurs du "Bien", ne lui apparaissait que plus grande.

En tout cas, le message qu'ils avaient laissé à ceux qui seraient les premiers témoins du "massacre de Brandescar" était spectaculaire. Il avait aidé Murena à suspendre les corps et elle s'en était donnée à cœur joie : le résultat était impressionnant, propre à frapper les esprits.

Pour le reste, Zûr était heureux que ses frères et sœurs ne soient pas aveugles à la probable responsabilité de leur père, naturel ou adoptif, dans leur arrestation et leur enfermement. « C'est bien, alors, nous sommes d'accord. Allons à ce rendez-vous, et passons par la route. Nous sommes fatigués, pour certains blessés, et j'ai eu mon compte de sang pour aujourd'hui. Je n'ai aucune envie de risquer quoi que ce soit dans des marais dont nous ne savons rien, je préfère de loin croiser une patrouille, d'autant que, au beau milieu de la nuit, le risque est plus que faible et on les entendra de loin. Après... Quitter la route en approchant du village, pourquoi pas, mais je n'en vois pas l'intérêt. Gratz a dit qu'il fallait chercher un manoir en périphérie du village, donc on n'aura même pas à y entrer. On sait exactement à quelle porte frapper, si j'ai bien compris. »

Modifié par un utilisateur samedi 21 novembre 2020 19:41:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bhaal reste à l'ombre en BM-96 | Zorg allume le feu en S-210 | Darmrok fait la guerre en N-211
Le combat à allonge
Le bloodrager abyssal
L'étroit mousquetaire
Offline Vrock34  
#239 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 22:21:21(UTC)
Vrock34
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21 Arodus 4710


ogwarts. Comme tous ceux qui avaient étudié la magie, Lorenzo connaissait ce nom. Il s'agissait de la plus réputée des universités du pays. Elle se trouvait à Matharyn, la toute puissante capitale de Talingarde. Pour y entrer, il fallait avoir le sang bleu, comme l'avait eu feu le commandant Mathias Richter. Elle ne formait pas obligatoirement les mages les plus compétents mais les plus influents.

Entre route et marais, les Salvucci optèrent pour la terre ferme. Sans presser le pas, ils suivirent le chemin qui menait au village. Avant eux, les deux serviteurs avaient emprunter ce même itinéraire et, encore plus tôt, le soldat en fuite l'avait probablement fait aussi. Cependant, à cette heure, cela restait le choix le plus sûr. D'autant que si une troupe devait venir en sens inverse, elle utiliserait probablement des lampes dont les fugitifs apercevraient les faisceaux lumineux bien assez tôt. L'air était frais pour la saison mais la promenade s'avéra agréable pour qui avait connu les fers et la souillure de la prison. Après deux heures de marche, le petit groupe entrevit les lueurs des quelques rares lanternes encore éclairées du village. Grace à elles, ils distinguèrent à travers les ténèbres les contours des premières maisons. Aucune agitation ne trahissait la possibilité que la nouvelle du funeste destin de Branderscar ait atteint se village.

Les six anciens prisonniers restèrent à quelques dizaines de pas du village et, à la faveur de la nuit, ils le contournèrent jusqu'à trouver une maison ressemblant à celle dont la mystérieuse femme avait parlé à Gratiano. Après quelque minutes, ils découvrirent une grande bâtisse qui pouvait correspondre. Il s'agissait d'un manoir cossu derrière lequel s'étendait un vaste terrain privé. Comme précisé, au premier étage pendait une lanterne rougeoyante, un peu comme celles qu'on trouvait accrochées aux portes des maisons closes de certains quartiers de Ghastenhall. Cette luxueuse habitation se trouvait quelque peu isolée du reste de la communauté voisine, bénéficiant ainsi d'une certaine tranquillité. Il ne restait plus aux visiteurs qu'à aller s'annoncer, en espérant qu'il n'y ait aucune méprise quant au lieu de rendez-vous.


PJ. PNJ. Talingarde et sa carte. BM Banderscar. Dessin de Branderscar

Modifié par un utilisateur samedi 21 novembre 2020 23:56:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline UrShulgi  
#240 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 23:34:18(UTC)
UrShulgi
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Gratiano
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La route se passa bien mieux qu'ils ne l'avaient espéré, comme si la nature et la pénombre les contemplaient comme des seigneurs de la nuit, comme si une réputation les précédait déjà, leur laissant arpenter la route dans un certain confort psychologique.

Gratiano reconnut (ou crut reconnaître) la description du manoir et sa lumière discrète. Leur bienfaiteur cachait probablement ses desseins aux voisins, mais il ne dissimulait pas sa richesse. La demeure, placée sur la côte du royaume, n'avait rien à envier aux riches demeures de là où ils venaient, y compris celle des Salvucci.

Le groupe s'arrêta à une minute de là. Gratiano prit une grande inspiration et réajusta ses vêtements au niveau du torse.
«  Cette mégère est venue me parler, autant que je sois celui qui toque. » dit-il tout en enchaînant les pas jusqu'à la porte, où il joignit par trois fois le geste à la parole.

Modifié par un utilisateur dimanche 22 novembre 2020 00:03:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

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