Pousse un long soupir, que ce soit par l'absence de whisky ou des sermons des têtes de la Révolution. Néanmoins, Alyssa lui donne un objectif, assez simple à remplir pour elle. « Ouais, bien sûr. »

Pendant que la Tieffeline termine ses explications, Owen se lève et pose sur une table un pieu en bois, un carreau transperce-cœur, sa chaîne cloutée en argent ainsi qu'un col tout ce qu'il y a de plus banal. Elle patiente, bras croisés.

La Tieffeline acquiesce silencieusement avant de rajouter : « Effectivement, il me paraît essentiel d'avoir dans cette délégation des gens du coin, qui ont directement souffert des affres du Consortium. Partons avec ce petit comité.. Siliana, Shaliel, et vous. » en direction de la Mineuse qui était déjà la à l'aube de la révolution. Ca fait plaisir de revoir des visages familiers.. En se disant que tous n'ont pas péri au combat. Une fois l'excitation du choix du comité révolutionnaire passé, Alyssa voit le temps défiler en apercevant enfin Zarko se diriger vers elle. « Hey. » lance-t-elle d'une voix à peine audible. « Non, effectivement, je ne vais pas te mentir. » Une fois un peu plus isolés, la Tieffeline parle à voix basse à Zarko, sans lui mentir, sans euphémiser quoi que ce soit. « Lorsque nous avons découvert le palais, Daniel n'était pas la. En explorant le plan de l'ombre, nous avons fait face à un chariot destiné à amener des âmes au prince noir.. Et parmi ces dernières il y avait Daniel. » Elle laisse un peu de temps passer, pour permettre à Zarko de digérer la nouvelle, bien qu'il soit sans doute impossible de digérer une telle nouvelle. « Malheureusement, il n'était déjà plus parmi nous à ce moment.. Je suis désolée Zarko. » Elle laisse encore quelques secondes avant d'ajouter : « Dame Aashara a dit qu'elle ferait son possible pour le ramener.. » Encore une pause avant de plonger son regard dans celui du barde.

« Et je pense que tu devrais les rejoindre. Je me doute que tu as des devoirs ici.. Mais il s'agit d'une affaire au moins aussi importante que la révolution. » La Tieffeline ferme les yeux avant de les baisser doucement. « J'imagine la peine que tu ressens, et je suis navrée de n'avoir pu tenir ma promesse de te le ramener. » Elle joint les mains, attendant la réaction du barde.

Chrysopélée écouta ses amis faire le compte-rendu de leur dernière aventure en hochant la tête.
Ce n'est pas très gai dit comme ça... Mais bon, il faut continuer à aller de l'avant !
Elle écouta les informations qu'Althéa et les autres leur donnèrent sur la situation actuelle à Orégent.
Des vampires ? Cela va de pire en pire.... heureusement qu'ils ont pu tenir. mais pour combien de temps encore face à de tel adversaire ?
Elle continua à écouter les discussions.
Oui... envoyer une délégation envers l'armée d'Almas me semble une bonne idée. Si nous pouvions au moins temporiser avec eux... Faire face à deux fronts en même temps serait du suicide.
« Je ferais bien partie de l'entraînement. Nos dernières... rencontres m'ont tout du moins prouvé qu'il s'agissait de ne pas me laisser aller.  »
Son regard passa sur Alyssa qui s'en allait à l'écart pour annoncer la mauvaise nouvelle à Zarko. L'aasimar essaya de lui envoyer du courage par ses yeux.
Je suis avec toi Alyssa !
Puis elle retourna à l'instant présent. La question d'Owen l'a prit au dépourvue.
« Heu... un griffon ? ...  »
Elle prit un instant un air rêveur s'imaginant se poser avec prestance depuis le haut des cieux devant leur interlocutrice.
« C'est vrai que ça ferait très classe... Mais je préférai bien mieux pouvoir monter Aurore...  »
Elle pensa à sa jument qu'elle n'avait plus vu depuis une semaine, regardant dans le vide d'un air mélancolique.
Ma pauvre petite Aurore...

La Dhampir acquiesce. « Parfait, nous pourrons partir à la rencontre de l'armée juste après l'entraîn-... » Owen tourne la tête vers le groupe chantant dans sa langue natale. Elle semble absorbée par les paroles, et un fin sourire se dessine sur ses lèvres, nostalgique. Elle revient à elle quelques secondes après. « On disait... » Elle se masse les arcades. « Ouais. On déjeune ici, j'aide à l'entraînement, et ensuite on se dirige vers l'armée d'Almas, comme ça je pourrai vous montrer quelques rudiments du combat contre les Vampires et leurs rejetons. »

La Tieffeline sourit faiblement à Zarko. J'espère que ça ira.. « Oui, je pense vraiment que ça serait le mieux. Vous avez été séparés trop longtemps et maintenant que la situation est réglée avec les fées, tu peux t'y rendre sans crainte. » Elle pose sa main sur son épaule et lui lance, timidement : « Garde espoir. » avant de se diriger vers ses amies, parlant de la suite. Ce chant Varisien.. Je jurerai l'avoir déjà entendu chez les Varisiens à Oppara.. J'aime tant ces mélodies. Quel bonheur de voir Maribel chanter.. Je ne l'avais plus vu faire depuis la nuit ou Lé et moi avions fugué l'atelier pour travailler les retouches de mon tatouage.. Bientôt un an, maintenant que j'y pense..? Après avoir rejoint ses amies, la Tieffeline écoute attentivement Althéa, puis leur réponse, avant d'ajouter : « Je suis d'accord avec Chrysopélée, partons d'abord voir les chevaux, puis pendant que vous irez à l'entraînement, ou vous serez sans doute plus utiles que moi, je pense aller au Tripot pour demander aux révolutionnaires de la bas ce qu'ils attendent de notre entrevue avec Almas.. Je ne serais pas trop longue, promis. » La Tieffeline attrape un quignon de pain, traînant dans une corbeille sur une table adjacente et se met à le grignoter doucement. C'est sûr, ce ne sont pas les fruits du premier monde, mais elle vient des boulangers du coin.. C'est leur coeur qui est dans ce pain. Elle sourit doucement, prête à affronter la terre entière s'il le faut.

Alyssa demande à un révolutionnaire chargé de faire des commissions entre les différents lieux-dits possédés par les ascensionnistes ou trouver ces derniers dans le quartier des scieries. Le petit halfelin aux jambes musclées lui indique alors un bâtiment, inratable selon lui, surmonté d'une tour aux cloches de bronze, certifiant qu'elle trouverait la bas des visages familiers, dont celui de Mylène, la potière qui avait motivé les troupes au tripot lors de la question de la redistribution des biens du (non) regretté Cedrog. Mhm.. Bon.. Je vois que tout le monde est a pied d'oeuvre.. Je vais rejoindre l'énergie et tenter d'obtenir quelques informations. C'est parti. La Tieffeline part après s'être préparée pour rejoindre le quartier des scieries, à pied, en espérant secrètement ne pas se faire attaquer par des fées ou pire, en chemin.


Après une petite demi-heure de marche, la demi-diablesse arrive devant l'effectivement immanquable bâtisse. Alors que tout le quartier pauvre est bâti à l'aide du bois de la région, essentiellement extrait puis transformé par les artisans du cru, le grand dortoir réquisitionné par la révolution possède le luxe de murs en pierre doublés à la chaux, mieux isolants et définitivement plus confortable pour dormir. Les étages quant à eux, retrouvent le bois habituel, mais l'on peut voir qu'un soin particulier a été apporté à offrir à la bâtisse une isolation maximale pour retenir la chaleur en cette période de l'année. Une tour s'élève à son extrémité Nord, surmontée d'un toit de briques noires, ou trône une grande cloche de bronze grossièrement ouvragée, servant sans doute à signaler les roulements des travailleurs. A l'entrée du bâtiment, une sentinelle ayant à peine l'âge d'avoir du poil au menton salue la Tieffeline dans son armure trop grande pour elle avant de lui ouvrir la porte. Celle-ci ayant été renforcée par divers plaques d'alliages divers comme si les révolutionnaires s'attendaient à un assaut imminent. Est-ce qu'ils ont eu des problèmes depuis qu'ils se sont installés ici?

A l'intérieur, des cloisons de bois coupent l'espace gigantesque du dortoir en diverses petites capsules offrant l'intimité nécessaires aux individus regroupés par famille ou par affinité. L'organisation semble quelque peu chaotique, de nombreuses personnes effectuant des allées et venues entre les cabines pour apporter ce dont les gens ont besoin. Une voix porte plus que les autres, et elle vient d'un petit bureau situé au fond du dortoir. « Et surtout oubliez pas de dire aux gars des scieries que Juni a besoin de bois pour reconstruire sa maison. Dites-leur que c'est urgent, elle a des gamins à réchauffer. » Deux jeunes garçons filent comme l'éclair a travers le fatras d'effets personnels et manquent de heurter Alyssa si elle ne s'était pas rangée sur le côté. Lorsque la demi-elfe rondelette remarque la Tieffeline, elle l'invite à entrer d'un sourire. Ils ont l'air de pas trop mal se débrouiller.. « Ah! Que me vaut le plaisir de voir une des héroïnes de l'ascension ici? » Alyssa sent une pointe de sarcasme dans sa voix, mais ne relève pas. Mylène se remet à l'ouvrage en tirant des lunettes d'une poche de sa chemise sur sa poitrine avant d'essayer de lire une missive, visiblement écrite à la va-vite par quelqu'un ayant des bases fragiles. « C'est plus difficile que de fabriquer des pots ici, mais on a plus besoin de moi pour coordonner les efforts que dans mon atelier. Quel bon vent vous amène, demi-démone? » La Tieffeline sourit en coin, et se lance, en observant Mylène tenter de déchiffrer du doigt les missives envoyées de tout le quartier. « Nous allons bientôt rencontrer l'armée d'Almas avec mes camarades, nous et quelques envoyées de la Révolution. Je vois que vous êtes bien occupée, je ne vais pas vous déranger très longtemps, j'ai simplement fait le déplacement pour savoir si vous aviez une doléance particulière à présenter à Almas que nous pourrions porter également. »

Mylène relève les yeux de sa missive et se gratte le menton en arborant un visage neutre. « Des doléances? J'espère bien que vous n'allez pas les traiter comme nos seigneurs qui nous accordent de bon cœur le droit de vivre comme on l'entends. » Ses deux yeux bleus-gris se fixent dans ceux de la demi-diablesse, un air déterminé au plus profond du regard avant de finalement revenir à sa missive en baissant les yeux. « Orégent, c'est pas une ville auto-suffisante vous savez? Enfin, pas si on veut nourrir et loger tout le monde. Bien sûr, on a bien assez d'artisans du bois et de mineurs, mais c'est pas la pierre qui nourrit son homme, surtout des grands gaillards comme ça. » La demi-elfe pointe une cabine ou se repose un charpentier bien charpenté, justement, se reposant dans les bras d'un homme plus longiligne. La Tieffeline se mords légèrement la lèvre en repensant à Zarko à cette vue, mais se ressaisit bien vite. « Vous avez des problèmes de stocks liés à la nourriture? » Mylène fait non de la tête. « S'il ne s'agissait que de ça, on pourrait commissionner les moulins alentours, mais la plupart sont injoignables. On a perdu trois gars solides à essayer de les contacter.. Les gens suspectent les garous et ne veulent plus y aller. Peut pas vraiment leur en vouloir. » Elle soupire doucement et tends une missive à la Tieffeline qu'elle lit alors silencieusement.



« Pour tout vous dire, la situation est assez critique. Bien sûr, on a assez de réserves pour tenir l'hiver, du moins si j'en crois ces livres de compte... Mais il nous faut penser à l'avenir, pas uniquement au jour le jour. Fabriquer des armes, des armures, rallumer les forges, apprendre aux enfants à se battre pour leur foyer, c'est bien, mais s'ils le font le ventre vide, ça sera à peu près aussi efficace que de tourner de l'argile à froid. » La demi-elfe potelée prends un instant pour trier les papiers qu'elle vient de lire avant de regarder Alyssa dans le blanc des yeux. « Si vous avez l'occasion, j'aimerais que vous puissiez négocier un traité commercial avec Almas. J'aimerais pouvoir inviter directement les fermiers de la région à discuter avec nous pour obtenir un prix qui nous conviennent à tous et toutes, mais avec les différentes menaces qui pèsent sur nous, entre les fées, les Toothknockers renégats, le quartier Nord, le froid, les garous.. On est pas aidés. » Mylène sourit quant bien même à Alyssa. « J'ai confiance en vous néanmoins, je sais que la situation va s'arranger. » La Tieffeline se gratte légèrement le menton. Je ne savais pas qu'ils avaient tant de problèmes de nourriture.. Il se passe bien des choses qui nous échappent au final. C'est sans doute pour ça qu'ils nous considèrent parfois sans doute comme déconnectés de leur réalité.. Bon.. Négocier un traité commercial pour la nourriture.. Ca devrait pouvoir se faire je crois.. Ils seront sensibles, du moins je l'espère à l'idée d'un peuple qui meurt de faim.. « Nous allons tout faire pour vous obtenir ça, Mylène. Je vous le promet. » Une jeune fille, une dizaine d'années tout au plus, toque à la cloison du bureau improvisé et s'annonce. « Bonjour Mylène, bonjour euh.. madame. » Elle regarde Alyssa et s'écarte timidement. « Est-ce que je dérange? » « Non, viens t'installer dans un coin, allez, tu as du retard, mon invité allait partir. » Ah bon? Eh bien, quel accueil! M'enfin, elle semble avoir beaucoup de travail, c'est sans doute normal. La Tieffeline s'incline très sobrement. « Merci de m'avoir reçue Mylène, bon courage pour la suite. A vous aussi jeune fille. » Elle s'éclipse alors discrètement en souriant lorsque la demi-elfe rouspète sur son aide parce qu'elle "ricanait sottement". La demi-diablesse prends alors le chemin du retour en réfléchissant longuement à ce qu'elle pourrait dire à la délégation armée d'Almas au sujet des problèmes de vivres.

Mhm.. Il ne faut pas qu'ils prennent avantage du fait que l'on manque de vivres.. Ils risquent d'argumenter que les pénuries seraient moins rares si les Orégentois se soumettaient à Almas.. Et ils n'ont sans doute pas tord, une structure aussi grosse aurait moins de chance de tomber en défaut de nourriture après tout.. Peut-être pouvoir tourner ça contre le Consortium..? Une répartition inégalitaire de la nourriture..? J'imagine que les gens du quartier Nord souffraient beaucoup moins de la faim que les ouvriers au sud, évidemment.. En réfléchissant, la Tieffeline croise un chat errant qu'elle caresse doucement. Celui-ci se laisse faire malgré un air revêche. Je me demande si Lé accepterait qu'on ai un chat à la maison.. Bon. Rentrons. On a tout le voyage pour réfléchir à un plan d'action.

Modifié par un utilisateur vendredi 11 décembre 2020 07:11:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa acquiesce doucement à Thurda lorsqu'elle parle de passer à Windermere sur le chemin tout en entassant les rations dans son sac en bandoulière, dans un compartiment dédié. Mhm.. Plus de nouvelles.. Comme beaucoup des villages alentour. C'est un gros problème dont Mylène m'a parlé aussi.. Il faut qu'on règle ça. Ou qu'on leur offre la possibilité d'être assez tranquille face à d'autres menaces pour se permettre d'enquêter du moins.. La Tieffeline ferme son sac et se tourne vers la demi-orque après avoir payé pour une petite vingtaine de rations pour un voyage pour six. « Oui, faisons ça. On avait prévu d'essayer de contacter les villages autour pour tenter de régler le problème d'approvisionnement, mais l'armée d'Almas nous a pressées. Ca serait l'occasion de toucher deux piafs avec une seule pierre. » Une fois de retour à l'auberge du faune, Alyssa récupère ses derniers bagages après avoir souhaité bon courage aux combattants et se met en route avec Owen et Chrysopélée en direction du temple de Sarenrae, encore, avec, en chemin, de nombreuses questions lui germant en tête. Windermere.. Combien y a t-il de localités ayant souffert indirectement de la fuite des bourgeois du quartier nord? Ont-ils appliqués un genre de technique de la terre brûlée? Est-ce que la plaine a complètement changé de visage depuis?



La Tieffeline acquiesce silencieusement à Owen sur le chemin. « Le simple fait que tu sois surprise montre un manque de confiance vis à vis de nos nouvelles alliées. Il faut qu'on arrive à dépasser ça si on veut collaborer efficacement.. Même si effectivement, c'est une bonne nouvelle. » Elle lui rends son sourire, avant de se voir interrompre par les miliciens du Temple. A chaque visite, une nouvelle garde rapprochée.. C'est incroyable. Je me demande à quelle fréquence ils subissent des assauts? Après avoir laissé Owen commencer, elle reprends, silencieusement. « Si nous voulons éviter encore plus de conflits, et tenter d'améliorer la situation pour les Orégentois et les Orégentoises, nous avons besoin de gens qui ont vécu l'horreur face au Consortium.. Nous voulons donc lui demander si elle souhaite bien nous accompagner. » Je me demande si elle souhaitera venir.. Après tout, même si l'on a besoin de toute l'aide nécessaire, exiger d'elle qu'elle nous accompagne pourrait être traumatique pour elle.. Peut-être qu'elle n'a simplement pas envie de revivre indirectement une période de torture.

Modifié par un utilisateur mardi 15 décembre 2020 07:34:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Owen garde les bras croisés jusqu'à ce qu'elle voit Shaliel sortir du temple, dans une bien meilleure mine que quand elles l'ont récupérée. Elle opine du chef vers le garde qu'elle a rouspété quelques minutes auparavant. « Merci. »

Elle sourit en coin face à la demie-elfe. « Je vous en prie. En ces temps troublés, nous nous devons de nous aider les uns les autres face à un ennemi commun. » Elle décroise les bras. « En parlant de ça, je vais reprendre les termes que mon amie a utilisée pour énoncer la situation à ces messieurs. » Dit-elle en regardant Alyssa, opinant vers elle. Je m'en charge cette fois. Elle se remet face à Shaliel. « Vous avez vue les actions du Consortium de vos propres yeux, et votre présence dans notre délégation serait profitable à tout Orégent pour prouver que la Révolution est légitime. Si on peut empêcher à l'armée d'Almas de marcher sur la ville alors qu'elle ne cherche qu'à se défendre face à son oppresseur, je pense que bien des âmes vous seront reconnaissantes. » Elle incline la tête respectueusement. « Nous vous aimerions à nos côtés. »

Modifié par un utilisateur mercredi 16 décembre 2020 11:12:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elle opine en retour. « Prenez le temps qu'il vous faut, Shaliel. » Elle patiente en s'asseyant sur les marches du temple - si on l'y autorise - et se relève prestement quand la prêtresse repasse à nouveau les portes. « J'y vois pas d'inconvénients en tout cas. » Elle hausse les épaules. «  En route ! »



A peine une heure plus tard que la troupe s'arrête dans un petit hameau. La Dhampir regarde tout autour d'elle, assez inquiète. « Il serait plus prudent de s'arrêter ici. Préparons le campement pour la nuit, je prend le tour de garde du milieu. Je vous avertirai en cas de pépin. » Elle descend de sa monture et va l'attacher avec les autres là où le groupe décide de se poser. « J'espère qu'on ne se fera pas encore attaquer par des Garous. »

Modifié par un utilisateur samedi 19 décembre 2020 20:05:33(UTC)  | Raison: Non indiquée