Musique d'ambiance

En étant focalisée sur la silhouette inquiétante, à mesure qu'elle se rapproche, Aliénor oublie de regarder ses pieds. Elle manque de poser un pied sur un petit nœud de ronces, masqué au fond dans la neige. Heureusement, ses réflexes sont bons et dès qu'elle sent quelque chose s'entortiller autour de sa cheville, elle retire sa jambe, éraflant très légèrement ses vêtements sans être blessée. La chevalière occulte ne se trouve plus qu'a une dizaine de mètres de l'homme dont elle voit désormais le dos et le fameux pantalon boursouflé.

Perception DD15 (Aliénor à un bonus de +4 [+2 parce qu'elle a évité un piège et +2 parce qu'elle est au niveau du sol]

De son côté, Isteni peut voir la grande blonde faire un mouvement brusque d'un seul coup comme pour éviter un piège. Ann observe la même chose et se rends compte, tout comme Aliénor, que la silhouette ne bouge toujours pas. Soit, cet homme est un véritable maître du stoïcisme soit..

CA: 16

RD 5/fer froid

Apaisement 1/1

CA: 14

Vol +9

CA: 16

RD 5/fer froid

Apaisement 1/1

CA: 14

Vol +9

CA: 16

RD 5/fer froid

Apaisement 1/1

CA: 14

Vol +9

Musique d'ambiance

La toute petite boule de flammes d'Ann grossit lorsqu'elle est projetée vers l'homme et touche son dos. Des langues de feu viennent grignoter tout d'abord ses vêtements, qui se désagrègent sous le choc, dévoilant son dos nu en quelques secondes, rapidement lui aussi recouvert de petites projection de flammes qui viennent faire roussir la peau. Néanmoins chose très étrange, l'homme n'a pas bougé d'un iota. Une fois le feu et la fumée dissipés, un spectacle peu ragoutant se dévoile devant les yeux des aventuriers. Au delà de l'odeur de la chair brûlée qui se met à emplir l'air, un frisson parcourt l'échine de ceux qui observent son dos. En effet, ce dernier est couvert d'éraflures et de petites boursouflures pulsant nerveusement comme des veines enflées pleines de vie, seulement de nombreuses épines ressortent de la peau de l'homme, ayant déchiré son dos à de nombreuses reprises. Dans le bas de son dos, les ronces ressortent de sa peau pour s'engouffrer dans son pantalon et former les boursouflures observées par le groupe un peu plus tôt. Dernière chose, sa peau, au lieu d'être d'une couleur rose, comme le serait celle d'un homme de sa carnation, elle tourne vers le gris, uniquement colorée par le sang séché ayant coulé des nombreuses blessures causées par les ronces. Après l'extinction totale des flammes, le silence revient... Si ce n'est un petit souffle.. Un ronronnement.. étouffé.. Presqu'imperceptible.. Quelle que soit cette chose, elle est encore en vie.

« ... k.. k..rr..ff... »

CA 17+1-DMD 17

Neutre Bon

RM 12

Détec. du poison 2/3

Défi 1/1

CA 17+1-DMD 17

Neutre Bon

RM 12

Détec. du poison 2/3

Défi 1/1

Musique d'ambiance

« a..a...a.... »

Aliénor tire de toutes ses forces et parvient à extraire l'épée au prix d'une petite suée. Elle manque de perdre l'équilibre sur la neige glissante mais se redresse bien vite, habituée à se déplacer en armure et dans des conditions difficiles. La plaie désormais béante de la silhouette ne saigne qu'en petite quantité et, à l'intérieur de la blessure, au lieu d'organes et de chair exposée, on peut voir des entortillements végétaux et des nœuds écorchés autour de masses de chair en lambeaux. Les ronces s'agitent dans le bas du dos, mais commencent à pulser de moins en moins abondamment, comme si elles étaient autant de vaisseaux sanguins, de plus en plus faiblement irrigués.

De son côté, Ann tente de sécuriser un accès à la cabane à l'aide de son sort d'invocation aquatique. Il asperge un coin de neige au loin en évitant soigneusement ses camarades pour se rendre compte qu'effectivement, la neige semble fondre et se muer en boue au bout de quelques instants. Néanmoins, le froid lui indique qu'il ne faudra que quelques dizaines de minutes à l'eau pour se solidifier et former une plaque de verglas. La ou la neige recouvrait la terre sur quelques mètres carrés, l'éliade peut apercevoir des boursouflures sur le sol, ressemblant à de la terre se voutant sous l'effet de racines. En les examinant, il conclue que ces dernières sont reliées à l'homme parasité par le système roncier.

CA: 16 - DMD: 17

Loyale Neutre

Férocité Orque: 1/1

Rage Sanguinaire: 1/1

Défi: 1/1

Musique d'ambiance

La question d'Ann reste sans réponse, si ce n'est le gémissement perpétuel de l'homme embourbé dans les ronces. A ses pieds, dévoilés par le sort d'eau de l'éliade, tout le monde peut désormais voir les ronces s'enfoncer dans le sol et s'éparpiller un peu partout sur la plaine alentour, composant un système racinaire dont l'épicentre est effectivement la silhouette qui était jadis un homme.. Et dont de petits bourgeons semblent s'extirper de terre ça et la. Si la fée fait face à la créature désormais complètement envahie par la plante parasite, elle peut se rendre compte que cette dernière ne possède plus de globes oculaires. A la place, deux tentacules végétales gigotent lentement comme les appendices d'un animal marin en train de mourir.

De son côté Aliénor ouvre la porte sans grande difficulté après s'être frayée un chemin sans grande difficulté en direction de la cabane. Les gonds grincent lourdement et sèchement, à moitié gelés. Cette porte est restée close pendant, visiblement plusieurs jours. A l'intérieur, on retrouve tout ce qu'on pourrait attendre d'un avant-poste commercial. De la vaisselle est disposée assez négligemment sur une table, pour quatre personnes, mais aucune odeur de cuisine, même pourrie, n'est à rapporter. Au fond de la pièce, un foyer aménagé dans du calcaire abrite encore les cendres d'un feu éteint depuis plusieurs jours. Les braises sont entièrement éteintes et une odeur de suie humide est bien perceptible dans la pièce. Dans un coin, légèrement abrité par des cloisons plus ou moins bricolées, deux couchettes sont disposées à même le sol. Historiquement, plutôt des couchages de fortune pour les marchands souhaitant se reposer après une journée de voyage dans la forêt. Au mur est suspendu un bouclier rouillé qui porte le blason de Tombe-Linnorm. Le refuge forestier était visiblement affilié à la ville des mercenaires.. Dans le dernier coin de la pièce se trouve un petit établi. Une chaise légèrement déséquilibrée y est installée comme à un bureau, devant un petit livre relié de cuir et un petit coffret de bois à loquet très simple. Un hurlement de loup retentit au dehors, puis un autre. Des meutes se répondent dans le silence de la forêt qui semble comme pétrifiée.