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Offline Hikari  
#1 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 11:09:35(UTC)
Hikari
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Préambule : le recrutement

29 Lamashan 4720, mois du Chien – Ngon Hoa, quartier marchand, début de soirée.

Musique d'ambiance :



omme à son habitude, la capitale est animée en soirée, notamment dans le quartier marchand. Bien que l’on puisse trouver ce dernier bruyant, il ne s’agit pas vraiment d’une ambiance désagréable, comme cela pourrait l’être dans d’autres villes très peuplées du globe, non… le quartier est simplement "vivant", en quelque sorte. A cette heure-ci, la place de Hue Lê est toujours remplie d’artistes de rue et de marchands ambulants, vendant épices, herbes aromatiques ou encore divers colliers et bijoux. Sur les balcons des maisons, de nombreuses personnes discutent, s’amusent, ou négocient. Tu y croises une patrouille de gardes, lesquels semblent être plutôt proches de la population et s’arrêtent même pour aider un enfant à récupérer son chat. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber, venant gâcher cette bonne ambiance en forçant les marchands à fermer leurs échoppes plus tôt qu’ils ne l’auraient souhaité pour la plupart.

Non loin de là se trouve l’un de nombreux ponts de la capitale, le pont des trois batônnets. Nul doute que son constructeur a tenté de l’embellir, ornant ses rambardes de multiples gravures représentant divers arbres à fleurs, principalement des cerisiers. Même les pavés qui le composent sont tout particulièrement entretenus. Si je te parle de ce pont, c’est parce que le salon de thé des "Trois Batônnets" se trouve sur celui-ci -ce qui explique le nom du pont- et que c’est précisément là que tu as rendez-vous avec Pangxie Niijima.


L’architecture du bâtiment est traditionnelle, pleine d’élégance. Toute la structure du bâtiment est en bois, à l’intérieur comme à l’extérieur. Au-dessus de la porte d’entrée trônent trois énormes bâtonnets d’encens, lesquels laissent s’échapper une fine fumée. A l’intérieur, pas de fioritures extravagantes hormis un tapis d’excellente facture, un travail du bois très soigné et quelques accessoires pour donner "une âme" au lieu. Un petit bureau sert d’accueil et permet d’accéder à une grande salle, dans laquelle on trouve quelques tables basses accompagnées de coussins pour s’assoir au sol. Des fenêtres en bambou permettent de savourer son thé en profitant d’une splendide vue aérienne sur le capricieux fleuve Shung.

Au fond de la pièce, près de l’une de ces fenêtres justement, sont assis Niijima et Thay Liem, ton mentor. Celui-ci est vêtu d’une ample robe aux couleurs d’or et d’émeraudes de première qualité, désireux d’exposer son statut de riche marchand, tandis que Niijima porte une tunique terne et un pantalon tout à fait banal, lesquels mettent néanmoins sa musculature en avant.


Lorsque Thay Liem remarque ta présence, il te fait discrètement signe de les rejoindre.
« Ma chère Parü… Je te présente dame Niijima. Elle fait partie de l’expédition qui partira le mois prochain à destination des îles. Dame Niijima, je vous présente Parü, la demoiselle dont je vous ai parlé.  » affirme-t-il, tortillant l’une de ses moustaches.


« Enchantée dame Parü... Asseyez-vous, je vous en prie. On peut se tutoyer ? Au-delà de représenter une association avec la Compagnie des Perles, il parait que tu as… certaines compétences ?  » te demande-t-elle calmement.



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Offline Chaos  
#2 Envoyé le : samedi 21 novembre 2020 23:49:26(UTC)
Chaos
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Les arts du vêtir, étaient les premiers préceptes enseignés aux jeunes filles de bonne famille. Le paraître, la justification de leurs existences aussi superficielles que humbles. L'établissement ou la jeune demoiselle avait été invitée, se paraît d'un traditionalisme aussi sobre que contemplatif. Le temps se gâtant ne pouvait permettre de tenue trop légère, aussi bien aux yeux de la morale que ceux de ses futurs employeurs. Se déguiser aussi rose que la pâleur des balcons, n'irait point pour s'y faire démarquer. Elle était la fleur. Elle était la perle. Et elle serait le bijou rare, l'épice exotique, qui réussirait parfaitement ce rendez-vous.

Une silhouette féminine et esseulée longea les marchands ambulants, les artistes de sourires, les négoces journalières. Cachant ses atours sous son élégant et couvrant couvre chef pointu; longs voiles de satin pour préserver la malignité bien tâchée. Ses petits chaussons mignons et le bas de son kimono coloré dansant au rythme de ses pas. L'ombrelle aux décorations extrêmement soignées qui servait autant à se couvrir de l'eau tombée que de donner plaisir aux pupilles abritées.

Sur sa poitrine replète trônait deux magnifiques broches façonnées par le même l'artisan. Toutes deux avec des morceaux de coquillages fragmentés et calcifiés, de teintes dont on ne pouvait distinguer les noms. L'une représentant un dragon d'or endormit sur un tas de pièces d'or. L'autre celle d'une huître perlée ouverte sur le monde. Représentation outrancière d'un statut social sans nul doute immérité.

"Je suis de la Compagnie des perles. Mais je suis surtout moi. Une magnifique perle qui eclipse toutes les autres. Regardez moi, mais pas trop longtemps. Enviez moi, mais de la façon que je le souhaite. Approchez vous, mais ne me touchez jamais. Je suis magnifique. Je le mérite. Et je pique."

La silhouette parada peut être un peu trop longtemps lorsqu'elle décrocha des regards, ralentissant soudainement sa promenade de plaisance. Car elle aussi était une saltimbanque, aimant les compliments et contemplations émerveillées envers sa douce personne.


Une apparition vint soudainement dans l’encadrement de la pièce sobre, fantôme de couleur tombé soudainement par ici. La noble dame était de grande taille, aux hanches fines mais au buste remplis, au visage triangulaire et aux beaux yeux noirs sertis de longs cils. De cette couleur de chevelure si classique et à la longueur si longue.

D’un chignon faussement négligé, l’épingle de cheveu au noirâtre brillant, la noble dame avait optée pour un kimono au lin blanc comme neige glacée. Contraste engoncé par une lourde écharpe ceignant le dessous de la gorge pleine afin d’y montrer mieux les rondeurs. Une étole aux milles oiseaux de paradis, colorés et joyeux, s'ébattant sur des paysages de lacs enchantés. La doublure d’un bleu fascinant venait rappeler les touches d’ondées en indiennes sur le motif principal. Quelques nattes de fils rouges et dorés restaient accrochés, fausses broches parmi les véritables affiquets de coquillages. Parfaitement maquillée, à la peau de poudre satinée et au rouge à lèvre de sang. Le long de ses bras blancs et le côté de son cou haut, s’était gravé des peintures dans la peau représentant toutes sortes d’autres volatiles à l’encre monochrome.

Ainsi commença le petit numéro de l'artiste perlée, toute en charme, mesure, et noblesse de port altier. Elle commença par une révérence marquée faisant glisser légèrement sa lourde écharpe aux milles couleurs, comme par mégarde. Puis se posa négligemment sur un siège à côté de la nouvelle connaissance -les rapprochements physiques ramenaient toujours à ceux de l'esprit, se débarrassant de son ombrelle de pluie et de son couvre-chef tout en voiles.

Son doux éventail s'ouvrit comme un pétale alors qu'elle brassa tendrement l'air d'un mouvement de poignet qui demandait la saccade d'une grâce habituelle. Même si la noble dame avait depuis longtemps passée ses écoles et ses épreuves auprès de son mentor, elle appréciait toujours de l'appeler de la même façon qu'à l'orée de ses études.

« Maître Thuy. C'est toujours un plaisir de répondre à vos invitations toutes particulières. Surtout dans ce cadre enchanteur... J'y suis toujours votre obligée. Comment allez-vous? »

Elle darda une expression aussi charmeuse que l’était son caractère envers la nouvelle venue. La noble dame était comme cela, sans cesse dans la recherche de l’aménité et de l’agrément.

« Même si nous ne sommes qu'à notre premier rendez-vous, je suis contente de te tutoyer Niijiima. Peut être que des présentations de ma part serait une excellente chose. Après tout nous avons été introduites en relationnel par un bon ami. »

Sur ces mots, la noble dame sorti sa longue pipe d’ébène et d’os noir, disposant sa tabatière et tabac afin de profiter d’un petit plaisir coupable. Contrairement aux convenances qu’on lui avaient apprises, la jeune femme ne demanda absolument pas la permission. Ses pupilles d’encre prirent un regard beaucoup plus sombre et soudainement intense. Il semblait même qu’une puissante lueur, au cours d’un faible instant, fit penser à la teneur de l’or liquide.



« Je me nomme Dame Kogane No Shisen, les “Regards Dorés”, ceux qui ont été touchés par la grâce du Juge des Dieux dans leur lignée. Dame Kogane Muzukashi Parü. Mais appelle moi simplement Parü.

Tout ce dont tu as besoin de savoir à propos de ma noble famille, sont qu’ils sont marchands de pères en fils, depuis des générations désormais. Tout comme leur symbole, ils sont allés au-delà des frontières afin d’y rechercher exotisme et rentabilité. Et construit leur fortune à la sueur de leur travail et selon les préceptes du noble dieu de la civilisation.

J’ai oeuvré pendant cinq ans, et avec succès et honneurs, au sein de l’école de la Plume d’or. C’est une noble université élitiste et fortement coûteuse autant en argent qu’en efforts intellectuels. Ou j’ai par la suite entrée sous la houlette de Maître Liem, qui m’a appris les crampes aux doigts et les actes de terrains propres aux marchandages, de gestions et d’évaluations commerciales pendant environ deux ans. Avant d’être complètement indépendante il y a deçà une dizaine de mois.
 »


Mais Parü était bien plus intéressée par ses “joyeux passe-temps” que par son métier en lui même. Cela se ressentait dans ses mouvements de poignets envers son éventail, qu’elle utilisait pour se cacher timidement ou bien appuyer son propos avec le “clac” qui résultait du bois glissant.

« Malgré mon jeune âge, j’eu aussi une vie extrêmement bien remplie d’un point de vue artistique. Ma magie bardique m’a permis d’être beaucoup plus performante lors de mes travaux chiffrés d’encre. Consistant à inspirer autant sles autres que soi-même, dans toutes sortes de situations rocambolesques. Artisane d’instruments de musique, je sais jouer à bien de mes propres créations, bien que ma première qualité soit les arts vaporeux de la danse.

Des arts bardiques dont j'ai oeuvré dans des cercles aussi bien populaires que de la haute société, comptant parfois des personnes peu recommandables tels des Pirates des Îles ou bien de simples étrangers venus visiter la ville par curiosité.

Mon maître d’arme a aussi œuvré à mon éducation martiale, mêlant les apprêts des combats de spectacle et ceux des ninjas Thích khách, spécialistes du corps à corps. De part mon caractère, né sous l’astral de la Guerrière, je n’ai jamais eu faute à être une fragile demoiselle en détresse.

Bien que je puisse être peu capable de tuer pour le plaisir ou valoir un mercenaire spécialement martial, déconcerter mes adversaires aussi bien avec mon joli minois que les chaînes du kurasigama clinquantes lorsqu'ils se retrouvent sur le sol, reste très grisant. Ou bien totalement perturbés par un simple coup d'éventail.

Mais j’espère que les parties indiscrètes de mon curriculum vitae resterons entre nous, n’est ce pas Niijiima?
 »


La pipe enfin préparée, Parü y siffla une longue lampée en appréciant le premier goût de la nicotine orientale : un mélange d’épices trop brûlées, dont la fumée blanche s’évapora élégamment. Son sourire de circonstances s'était transformé en une expression un brin malicieuse.



Modifié par un utilisateur mercredi 25 novembre 2020 11:44:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Hikari  
#3 Envoyé le : mercredi 25 novembre 2020 00:38:56(UTC)
Hikari
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Tandis que tu t’adonnes à une parade sans doute devenue une habitude, Thay Liem dévoile un sourire amusé, validant ton entrée.

« Fort bien ma chère, fort bien, je te remercie.  »


Il laisse ensuite la parole à Niijima, observant votre échange avec la plus méticuleuse des attentions. Cette dernière t’écoute, son air amical laissant place à un visage plus sérieux, plus difficile à interpréter.


« Eh bien, quelle entrée… De bien belles paroles dame Parü, ainsi donc vous aimez l’art de la rhétorique ? Je connais au moins l’un de mes gars qui serait ravi de vous affronter lors d’une joute verbale, si le cœur vous en dit…

Pour ne rien vous cacher, plusieurs de vos aptitudes peuvent m’intéresser. Je ne vous cache pas que si l’art bardique est un plus non négligeable pour le moral des troupes, ce sont surtout vos compétences de gestion et votre habilité martiale qui m’intéressent. Nous partons pour une contrée sauvage et dangereuse dans laquelle rien n’est fait, tout est à faire.  »


Elle marque une pause, prenant une gorgée de thé. Sa manière de tenir la tasse est quelque peu grossière, traduisant le caractère d’une personne accordant probablement peu de considérations aux us et coutumes de l’art délicat du thé. De son côté, Thanh Liem vous observe successivement, toujours un sourire aux lèvres. Si la partie est courue d’avance, l’exercice semble néanmoins l’amuser. Calmement, d'un ton posé, il en profite pour glisser une remarque.

« Au-delà de ça, une association avec la Compagnie des Perles assurerait un allié commercial pérenne, lequel serait un atout indéniable afin de développer le futur comptoir, comme tu t'en doutes... »

Niijima acquiesce avant de reprendre.
« Notre objectif premier est d’ouvrir un comptoir commercial, et de prospérer en association avec les autochtones, tant que faire se peut. J’ai besoin de quelqu’un sachant analyser les opportunités commerciales, anticiper leur évolution et sachant gérer une quantité importante de ressources multiples. Il ne s’agit pas du pilotage du notre politique commerciale, mais toute compétence en lien avec ce domaine m’intéresse grandement.

Vous parliez de votre expérience avec maître Thuy et de votre carrière indépendante. Vous voudriez bien m’en dire davantage ?  »
conclue-t-elle, reposant sa tasse de thé.

De son côté, Thay Liem te fait un signe de tête approbateur, signifiant quelque chose comme « Vas-y, ai confiance ».


Thay Liem, c’est le prénom de ton mentor. Son nom de famille c’est Thuy, si ça t’intéresse.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 février 2021 13:03:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Chaos  
#4 Envoyé le : mercredi 25 novembre 2020 20:37:54(UTC)
Chaos
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« Je vois ça... Toujours une aussi belle moustache. Je m'étonne que vous soyez un homme mûr aussi entretenu, quel est donc votre secret? » Porta-t-elle son regard en coin habituel, sous son éventail cachant ses charmes.

Elle aurait bien fait comme petit goûter le marchand influent, mais elle estimait bien trop son mentor pour le rendre confus à coups de voiles. Après tout, il ne l'avait jamais jugé, parfaisant le joyaux brut qu'elle avait été il y a presque deux années. Ce qui l'empêchait pas de tenter de temps à autre -n'importe qui aimerait être flatté et considéré, surtout les hommes, d’après son expérience.

Mais Maître Thuy avait toujours été un homme beaucoup plus amusé par le comportement de la jeune fille que véritablement sensible à ses atours. Sans nul doute pourquoi il n'avait pas été une énième victime de la Perle Noire et qu'elle éprouvait un profond, très profond respect à ce commerçant de tissus.

« Malheureusement, je ne suis qu'une femme pleine d'humour. C'est ce pourquoi, en réthorique, j'ai toujours raison. Fufufuf. » Pouffa-t-elle avec plaisance aux paroles de Nijiima. Elle rajouta cependant quelques précisions sur ses "atouts" arcaniques. « Des compréhensions des langages pour traiter avec des étrangers et des sorts d'identification magiques sont toujours profitables. Ou bien de la pleine Adoration envers mes combats de spectacles ou bien les négociations que je propose. Mes arcanes bardiques me servent journalièrement au marchandage. »

Hmmmm... A quoi joue Maître Thuy. Ne m'aurait-il pas fait des cachotteries? Songea la dame en échangeant des petits regards avec lui, suivant les siens vers sa future employeuse. Petit coup d'éventail brusque destiné au seul homme de la table, ouvrant et fermant les lames coulissantes de bois selon le langage réservé au flabellum des jeunes femmes : "Vous êtes bien cruel avec moi." Puis le laissant frapper négligemment la table, l'abandonnant. "Mais je suis impatiente."

La noble dame avait continué de fumer à longue lampées. Un tabac fort et mentholé, que d'habitude l'on réservait aux hommes et aux lourds fumeurs. Elle n'avait rien contre un peu d'opium de temps en temps, mais pas au premier rendez-vous voyons. Un peu de tenue. Prenant une gestuelle plus décontractée, faisant cligner ses longs cils bordés de deux sombres lacs noirs, tout en douceur. Le contact visuel restait très important dans une négociation.

Si Parü était une dame extrêmement bavarde sur l'essence des Magnum Opus, elle était d'autant plus sur le coeur de son métier : le sens du commerce, ou comment rendre l'humain libre. Ainsi commença de nouveaux blablatages, ou exposé intime de sa vie aussi commerciale que rocambolesque.

« Lorsque je suis entrée sous la houlette de Maître Thuy, je sortais tout juste de l’Université. J’ai suivi un cursus spécialisé dans l’estimation des biens, du droit, ainsi que de nombreuses options en culture générale, afin de devenir commissaire-priseur.

Pour vous expliquer un peu ce métier au nom barbare, il consiste en l’estimation de biens ou de commerces liquidés judiciairement, mais plus nécessairement d’organisation de ventes de pièces de collections, de direction, de promotion, et d’organisation de ces dites ventes.

C’est un métier qui destine également au commerce de produits d’exportation ou d’importation en plein air ou ce qu’on nomme “à la sauvage sur les places”. Et nous avions des cas pratiques directement sur le terrain avec des objectifs à atteindre. Tous se sont excellemment bien passés pour ma part, ce qui m’a permis de remplir mon carnet d’adresses -car dans ce milieu, vous prospérez avec vos amis ou vous ne prospérez pas.

Donc, j’avais besoin d’un peu d’air frais et ai proposé ma candidature à Maître Thuy, spécialisé dans les commerces de la coupe et de la taille. Premièrement, tout bon établissement commence par une comptabilité au millimètre après, un marchand se doit d’avoir ses entrées et ses sorties en ordre, ainsi que conseiller les autres et lui-même en la matière.

Après mon sens de l’expertise, j’appris donc le sens du conseil. Conseils que Maître Thuy prodiguait aux moultes établissements dont il a la charge, afin que ceux-ci tournent à plein régime en auto-suffisance en premier lieux, et bénéfices en seconds lieux. Des rapports de comptabilité, de fiscalité et prospérité de ces pourcentages sur plusieurs années supplémentaires, dont l’on doit d’exposer et vendre.

“Vendre ses ventes” fut une base qui fut confirmée par ces cas autres cas concrets, car je travaillais sur de véritables petites succursales en plus grandes succursales; il y fallait donc convaincre les investisseurs et fournisseurs de ces diagnostics, y gagner leur confiance inébranlable et remporter les plus juteux contrats.

La logistique et le contrôle des marchandises, je les connaissaient déjà, mais la différence entre un mauvais marchand et un bon marchand, est que le bon marchand sait reconnaître les mauvais payeurs. Ce flair digne d’un dragon d’or en somme.

Malheureusement le monde entier n’est pas si agréable que vous Nijiima, bon nombre d’escrocs fuient lorsqu’on leurs parlent de procédures judiciaires, et ce pourquoi un peu de psychologie et de tactiques intimidantes font les affaires. “Les affaires sont les affaires”.

Il me fallait aussi me fournir personnellement notamment à la promenade des marchés, à l’hôtel des enchères, ou bien directement sur les quais afin de devancer mes concurrents. Je refusais de me faire damner le pion, c’est pourquoi je me renseigna d’autant plus sur le nouveau fretin arrivé en ville afin de l’y fidéliser, ou bien des astuces que je pourrais employer afin de gagner centimètres par centimètres mon territoire marchand.

J’eut donc la bonne idée d’exercer mes arts bardiques en ville afin de fréquenter aussi bien la haute société que les moyennes classes sur leur temps libre. Un double travail qui porta fortement ses fruits malgré les nuits blanches. Je n’ai jamais eu peur de m’épuiser la tâche, même avec une tête remplie d’ananas, n’ai jamais manqué d’arriver à huit heures chaque matin. D’autant que cela m’apporta beaucoup plus de plaisances que de déplaisir, quadruplant mes connaissances et me gagnant quelques admirateurs -ou nouveaux clients.

Même si la présence de Maître Thuy était très agréable au quotidien, j’avais soif d’autre chose au bout de ces deux années. Je décidais après ma période passée auprès de lui de me consacrer pleinement aux arts de la danse et du spectacle, afin de gagner en puissance magique.

Au lieu que ce soit moi qui était conseillée par mes clients et fournisseurs, je décida à la place de leurs proposer mes propres conseils -plans d’épargnes, de fiscalités, et les accompagner aux ventes afin d’y gagner les meilleurs pourcentages à leur place. En somme, je devins conseillère et rentière. Le passage d'apprentie expérimentée à conseillère autonome fut assez facile. Et je suis pleinement heureuse pour tout dire. Il y a toujours du travail à qui la fortune sourit, la paresse est bonne aux pauvres investissements.

Mais je trouve véritablement la capitale bouchée en termes de marchés… Sans parler de la ville portuaire où la concurrence est encore plus rude. Je pense qu’il faut innover, prendre des risques. Créer l’achat là ou il n’y en avait pas avant. Les îles de Minata, quoi que remplies de pirates et autres dangereuses dangerosités, pourraient devenir la plateforme des temps modernes. Si seulement une caravelle était capable de transformer ce joyau brut en un magnifique diamant…
 »


La noble dame regarda à droite, puis à gauche, comme si elle parlait d’une toute autre marchande cachée dans un coin. Pouffant d'un regard complice. Et rebattant l'air de son éventail fallacieux. « Oooohh… Je me demande qui serait la parfaite personne pour vous aider dans ce désespoir? »

Modifié par un utilisateur mercredi 25 novembre 2020 20:41:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Hikari  
#5 Envoyé le : samedi 28 novembre 2020 22:32:35(UTC)
Hikari
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Tandis que tu t’élances en pasquinades et autres boniments, Thay Liem se contente d'émettre un petit ricanement, tripotant ses longues moustaches soyeuses. Il se concentre ensuite davantage sur Niijima, étudiant les expressions de cette dernière. Si elle n’en attendait pas tant de ta part -et qu’il est évident qu’il s’agit d’une femme d’action plus que de plaidoirie-, certaines parties de ton discours lui semblent indéniablement plus pertinentes que d’autres, notamment les parties concernant les îles.


Si la maîtresse d’équipage ne semble pas particulièrement causante, elle adopte néanmoins un ton qui se veut joueur, presque taquin.

« Hum…ce désespoir dis-tu ? Je serais curieuse de savoir ce que tu entends par là Parü, sachant que nous n’avons ni objectif monétaire à atteindre, hormis éviter un bilan financier négatif bien sûr, ni concurrents directs sur le domaine d’activité visé par cette expédition. Au mieux cela correspondrait-il aux pirates, ou à la nature, lesquels peuvent effectivement s’avérer sources de problèmes… mais rien d’insurmontable, je te l’assure…  »

Elle reprend une gorgée de thé et s’attarde quelques instants sur la pluie à l’extérieur. Elle s’empare ensuite d’une petite carte, rangée dans une sacoche posée à ses pieds, et l’étale devant toi. Il s’agit d’une carte très rudimentaire du Xa Hoi et du Nord des îles de Minata, accompagnée de notations sur divers partenaires et ressources importées.

Elle reprend, accompagnant son discours d'une gestuelle assez grossière.
« Bien, j’imagine qu’un peu de contexte ne nous fera pas de mal. Voici donc notre situation actuelle.
En dehors de quelques partenaires locaux, le Xa Hoi souhaiterait développer son commerce dans le Sud-Est, comme tu le sais. Il s’avère que la plupart des îles sont encore inhabitées, aussi la fondation d’un comptoir, servant à la fois de point d’entrée au commerce de la mer d’Okaiyo et d’ambassade xahoicienne, ne serait sans doute pas perçu comme un acte hostile par les autochtones.

Car il est une chose à laquelle le Xa Hoi tient davantage qu’à la prospérité, c’est son image. D’où le fait que je cherche notamment des personnes aptes à entretenir des relations amicales et à en profiter pour faire fructifier notre projet.  »



Autre gorgée de thé, autre échange de regard avec le moustachu.
« Mettons que je te prenne. Faisons une petite mise en situation si tu veux bien. Hors contexte, en écartant de notre réflexion toute menace ainsi que toute contrainte, si tu étais à ma place, sur quoi miserais-tu pour garantir un avenir prospère au comptoir ?  » te demande-t-elle, malicieuse.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 février 2021 13:03:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Chaos  
#6 Envoyé le : jeudi 3 décembre 2020 19:59:17(UTC)
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La maligne Perle Noire eut un sourire complice sous son éventail au petit ricanement de son mentor, puis pouffa à l’humour taquin de Nijiima. Elle en profita pour rebondir sournoisement sur ses ambitions et la Compagnie des Perles.

« Fufufufu… Justement… Pas d’objectifs financiers? Pas de concurrents directs? Des pirates avec qui on peut l’on peut discuter autour d’un délicieux cocktail? Quelles jolies plages remplies de cocotiers et de calme... » La noble dame s’éventa langoureusement avant de reprendre, tous jolis cils déployés.

« Mais le calme ce n’est pas très bon pour les affaires. Je pense que c’est manquer d’ambition de juste se “renflouer”. L’on pourrait bâtir tellement mieux… C’est ce qui m’a attiré le plus. Être capable de fructifier ces “libertés” à leur maximum. Summum, même. Tout à faire, organiser, multiplier, cela me plaît fort bien.

Je reste fortement étonnée que même à travers les siècles, le Xa Hoi s’est totalement désintéressé de ces Îles… Si les Dragons sont des montagnes immuables, les humains aiment profiter des carrières associées. Des assistants ne seront cependant pas de trop dans cette tâche, afin de fournir les meilleurs services de la Compagnie des Perles bien entendu.
 »


La Perle Noire appréciait les manières rudes, et la rudesse de Nijiima lui plut fort bien. Directe, droite dans ses bottes, mais sachant s’amuser, Parü aurait bien apprécié de discuter avec elle dans un cadre autre que professionnel. Elle écouta attentivement ce que son interlocutrice attendait d’elle, étudiant rapidement les partenaires et lieux géographiques sur la carte rudimentaire. C’était suffisant pour que la noble dame prenne sa décision sur les plans à venir. Elle avait déjà ses petites idées en tête, ayant préparé en fille de bonne famille, son entretien.



La Carte de Nijiima

« Je miserai sur ce qui est visuellement devant mes mirettes. N’est-ce pas évident? Ce qui est plaisant avec les ressources naturelles… C’est qu’elles sont plutôt faciles d’accès dans l’ensemble. Mais lorsqu’elles sont trop vastes, il faut déterminer lesquelles sont les plus juteuses. Le premier pas important d’un futur comptoir dans des régions aussi belles, sera donc de choisir les denrées avec les meilleures plus-values. Aussi bien végétales qu’animales, afin de les exploiter et les récolter sur place.

Les produits non-manufacturés ont malheureusement le désavantage, avec le temps, de désintéresser les acheteurs. Ou plutôt, de stagner voire diminuer. Les prix baissent avec la quantité, le temps, les concurrents. Nous pourrions gagner un certain monopole pour réussir à garder les prix élevés sur la durée. Les denrées peu périssables à certaines périodes de l’années afin d’affiner leur rareté, et pour les denrées périssables, fidéliser les grossistes et clients je l’espère hauts-de-gamme.

Garder un bon contact avec les populations, représentera nos premiers clients certains. Mais nous ne pouvons pas trop compter sur les natifs comme principaux clients. La manne salariale arrivant pas bâteau nous permettra de nous organiser et même de spécialiser les branches et filiales pour la transition spéciale que je propose… Ma grande idée est la suivante...

Les produits manufacturés sont quant à eux, en moyenne sept à dix fois plus chers. Sans compter les spéculations associées sur les places aux enchères. Mais pour cela, il faudra tout d’abord reconnaître la qualité des produits minatiens auprès des acheteurs et potentiels acheteurs. Il faudra donc penser dès le début des opérations à la transition moderne entre le simple bois et la vaisselle artisanale bien faite. Songeons bien qu’il faudra les transporter par bateaux, et que le mètre carré est extrêmement dispendieux en mer.

Je dirais que l’on pourrait prospérer et rentrer dans nos frais avec les matières premières abondantes. Mais si l’on souhaite véritablement multiplier le chiffre d’affaires, il faut primer sur des produits d’exception, prenant moins de place dans les caisses en bois pour mieux remplir nos caisses de pièces sonnantes et trébuchantes.

La position du comptoir est véritablement pas mal… Mais à voir la qualité des denrées sur place afin de prendre définitivement une décision je dirais. Il y a de quoi créer de superbes usines...
 »


Le projet de la noble dame était très ambitieux, pour ne pas dire un peu fou, mais résultait d’une logique tout à fait tirée des enseignements du Dieu de la Civilisation. La Perle Noire voyait très grand, voyait très loin. Elle préféra cependant esquiver les sujets qui fâchent, comme les armes ou bien les esclaves, préférant ne pas rentrer tout de suite dans l’immoralité de la richesse. Après tout, elle ne savait pas tout à fait encore à qui elle avait à faire.

L’air fut embaumé par cette senteur de tabac et de menthe fraîche, suite aux nombreuses expirations damoiselle; bienheureux nicotiane dont elle se gargarisa à défaut de thé. La douce madame avait pris cette mauvaise habitude au milieu de ses mauvaises fréquentations, et force était de constater qu’elle fumait comme un dragon. Ses beaux cils recherchèrent l'approbation de Nijiima sur sa narcisse intelligence.

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#7 Envoyé le : vendredi 4 décembre 2020 23:03:58(UTC)
Hikari
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Niijima lâche un sourire appuyé, comme si ta réaction lui paraissait prévisible.
« Je comprends ton ambition. Elle n’est pas si rare parmi les quelques spécimens de la Compagnie qu’il m’est était donné de rencontrer. Je ne vais pas débattre ou philosopher sur le sujet de l’expansion territoriale, je ne suis pas qualifiée pour ça. L’intérêt est une chose particulièrement volage, c’est la règle de la prudence. Mais les faits sont là : les risques ont toujours été trop grands et les bénéfices trop maigres pour que le Xa Hoi s’intéresse officiellement à Minata. »


Thuy, affinant sa barbichette, se permit de rajouter une précision.
« Officiellement, bien sûr. A noter que la notion de maigreur concerne ici le Xa Hoi à titre national, ou plus précisément les souverains Pham. L’expansion territoire est certes une pratique préjudiciable, mais cela ne s’applique guère qu’aux nations… Nous parlons ici d’un comptoir indépendant, du moins sur le plan politique. L’étonnement de ma chère Paru est tout justifié.  »

Niijima lâche un léger soupir.
« Certes…  »

Elle t’écoute ensuite attentivement, se concentrant sur chaque tournure de phrase.
« Hum… des plans intéressants, je dois le reconnaître. Nul doute que les produits minatiens se vendraient bien sur le continent, l’exotisme attire toujours l’acheteur. Votre stratégie d’économie de place est intéressante également…
Quant à la position du comptoir, elle a été choisie pour une bonne raison : cette grande île est peu peuplée, les locaux ne sont pas hostiles et l’endroit est idéal pour la diplomatie principalement.
De plus, en vue de la protection des côtes du Xa Hoi, c’est également un bon point de chute.  »


Elle jette un bref regard en coin à Thuy, avant de retourner vers toi.
« Et toi dis-moi, peut-être as-tu des questions ?  »
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#8 Envoyé le : dimanche 13 décembre 2020 03:44:59(UTC)
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La Perle Noire écouta sagement les propos de Nijiima afin de déposer une main chaleureuse sur la sienne. Après tout, les contacts physiques appuyaient fortement ses discours. Ses doigts doux et gantés de soies indiennes avaient la poigne d'un serpent écailleux se refermant lentement sur sa proie. Elle lui parla pendant un instant plus comme une soeur, une amante, que véritablement comme à une inconnue. Sombre but de la noble dame de briser la glace.

« Il ne s'agit pas de ma propre ambition... Mais la tienne. Celle de l'expédition. Je considère et respecte mes clients comme je me respecte : toujours en faisant mon maximum. Serait-il respectueux de te promettre monts et merveilles? Bien évidemment que non. »

Les doux gants de la perle noire revinrent sur sa longue pipe. Loin d'une petite chose superficielle comme son apparence pouvait prétendre en début de rendez-vous, il se dessinait plutôt une sorte de barracuda des grands fonds. Passée la technique de la vierge fleur, lorsqu'on entrait dans la vif du sujet, il fallait bien s'imposer. En plus de cela, Nijiima semblait plus apprécier les paroles directes que tourner autour du pot. Cela faciliterai les choses.

« Avant d'être marchande, je suis une salamandre financière. Si je trouve un placement inutile, je n'irai pas par quatre chemins pour le dire. Et n'hésiterait pas à donner plus que des coups d'éventail si je suis insatisfaite du travail subordonné.

Ce que font les dragons de leur tas d'or les regardent, par contre... Le contexte politique et diplomatique demande plus que des compétences dignes d'une marchande. Il demande de commercer autant aux petits qu'aux grands.
 »


Elle écarta les bras de son kimono lourd de motifs, frôlant la table des convives. Toute pleine de feinte innocence.

« Et je ne fais aucune différence entre les deux et leurs moeurs, tant que ceux-ci rapportent. Ce que je regarde chaque mois est le nombre de zéros en bas de ma ligne de comptes et mon carnet de contacts. Rien d'autre. La nature même d'un marchand n'est-elle pas de se gouverner soi-même? »

Une longue bouffée colorée appuya ces mots, alors qu'elle espérait bien avoir esquivé les sujets les plus séditieux avec son trait d'esprit.



La noble dame fut pleinement heureusement que l'on reconnaisse son génie. Après tout, elle était géniale par nature.

« Fufufu. C'est exact. L'on ne peut point mentir sur ce qu'implique le mot "ÎLE" dans les esprits.

Personnellement je me vois sur un transat avec des cocktails succulents et de beaux éphèbes, le tout sous l'ombre des bananiers...

D'autres y verront de l'intérêt dans la flore et faune locale comme animaux de bâts ou de compagnie, ou bien des plantes aussi belles que précieuses pour l'alchimie et les onguents...

D'autres encore des métaux aussi précieux que rares pour confectionner des armes d'exceptions...

Sans compter les teintures et soieries dont je suppose bien différentes de celles du continent... Je me demande si Maître Thuy serait intéressé lui aussi, neeeeh? Après tout il adore fouiner avec sa moustache partout.
 »


Emit-elle son petit son taquin, charriant de bonne guerre le célèbre marchand. Chasser le naturel et il revenait au galop... Elle continua en regardant en coin son propre éventail, semblant dans ses pensées. "Je t'apprécie bien trop pour ton propre bien" signifiait le coloré accessoire au seul homme de la table.

« Cet imaginaire "exotique" parlera d'autant plus aux acheteurs férus de rareté et de qualité. Mais... Tout dépendra du contexte sur place. Avant d'arriver à de tels résultats, il ne faudra pas chômer. Ainsi commencent après tout les civilisations...

En termes de questions... J'ai énormément parlé de moi. N'hésites pas d'ailleurs à me taper sur les doigts Nijiima si je suis trop bavarde! Mais je me demande ce que tu recherches vraiment comme personne à un tel poste...

Une conciliatrice, une négociatrice, une intendante, une comptable, une représentante? ... Ou bien tout ça à la fois? Mais pour tout dire, expliquer chacuns de ces termes et les postes associés m'enquiquinent... Pourrais-tu m'expliquer avec tes mots ce que ferais la personne au quotidien, que tu recherches?

Savoir les responsabilités associées, à qui de droit je devrais rendre des compte, ainsi que ma marge personnelle de manoeuvre ne serait pas de trop... Jusqu'ou pourrais-je aller sur le terrain pour toi?
 »


Dans les nombreux entretiens qu'elle avait eu avec ses clients, la noble dame savait que la première étape serait de comprendre ce que "souhaitait" son interlocuteur... Souhaits, souvent peu en accord avec la réalité, parfois demandant d'engager d'autres personnes en la matière, d'autres fois renseignant sur les plus insidieux secrets de la personne en face d'elle. Après tout, il fallait toujours s'adapter à son interlocuteur.

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#9 Envoyé le : mardi 15 décembre 2020 19:44:08(UTC)
Hikari
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Niijima hausse un sourcil, ne comprenant pas trop si tu es sérieuse ou non. Lorsque tu lui touches la main, elle la regarde, l'air confuse, puis te regarde avant de la retirer calmement. Sans doute ton geste n'est-il pas passé pour... exactement ce que tu souhaitais. Puis elle finit par dévoiler un autre sourire, gêné, mais sincère et professionnel.

« Je parlais de l’expansion territoriale à vrai dire. Elle n’est pas au programme de l’expédition. En revanche pour le reste… c’est intéressant je dois dire. Original, mais intéressant.  »

Maître Thuy quant à lui, se contente de tripoter sa moustache lorsque tu évoques son nom, s’accompagnant d’un sourire malicieux.

« Des teintures et des soieries, voilà qui est finement observé…  »


« Certes… Je ne recherche pas une personne pour un poste particulier. Pas encore. Simplement des compétences. Mais oui, un peu de tout ça, effectivement. Comme je le disais plus tôt, nous partons de zéro, ou presque. Nous cherchons donc aussi bien des spécialistes que des personnes polyvalentes. Je ne peux donc pas dire ce que tu ferais au quotidien. Nous pensons procéder par liste de tâches couplée à une liste de personnages aptes principalement.

En ce qui concerne les responsabilités, c’est à moi que tu devrais rendre compte. Au capitaine Tohan aussi évidemment, puis qu’il dirige l’expédition.  »


Elle reprend une gorgée de thé, puis fait un signe pour que vous soyez resservi.

« Autre chose peut-être ?  »

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#10 Envoyé le : samedi 2 janvier 2021 17:15:19(UTC)
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La Perle Noire n'était jamais sérieuse, toute de voiles et de malices. La noble dame n'avait pas bû une seule goute de thé, les mains occupées par son calumet son éventail coloré. Elle adressa son petit sourire habituel à son maître adoré : ah, qu'elle adorait lorsqu'il parlait affaires.

« Je préfère l'alcool, voilà longtemps que je ne boit plus du thé... Mais j'ai toujours préféré les clients francs. Ne pas savoir ce que l'on veut est déjà plutôt une grande preuve de sagesse. » S'éventa-t-elle tous cils sortis. Elle aurait tout à fait le temps de continuer sa "pièce de théâtre" lors des longues semaines d'expédition.

La sauce soja mûrirait de la bonne façon en temps voulu. « J'apprécie d'autant plus d'avoir tant de libertés pour organiser le profit. Cela me laisse plutôt une bonne marge de manoeuvre. Le plus important pour moi est que l'on ne bride point mes talents artistiques. »

La proposition était d'autant plus intéressante que travail ou non, la fofolle bardesse pouvait parfaitement se mettre au vert. Elle n'avait pas peur de grand chose, et ce n'était pas quelques pirates manipulables qui allaient l'arrêter. Ou des tempêtes et leurs krakens. Elle reprit son petit léchouillage diplomatique afin de constituer les informations qui lui manquaient.

« Ici nous sommes entre personnes de confiance... Et je serai d'autant plus amène si vous connaissez d'autres personnes de confiance tout comme nous trois. A ce que j'ai compris l'expédition a déjà été financée par des personnalités de prestige, mais je serais toute ouïe si vous aviez d'autres "lettres de marques".

A savoir, quels professionnels importants se promèneront sur le pont? Ou d'autres sponsors avisés envers l'expédition. Le professionnalisme amène le professionnalisme comme nous le savons bien. »


La Perle Noire sentait venir le moment ou il allait falloir parler affaires, parler salaire, et la fin des informations dont elle avait besoin approchait. A savoir si ses clients savaient allonger la monnaie ou non : elle était une marchande de marchandise et non une marchande de sable.

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Offline Hikari  
#11 Envoyé le : lundi 11 janvier 2021 22:40:01(UTC)
Hikari
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Nijima dévoile un sourire approbateur.

« Nous pouvons commander de l’alcool, si cela te dit. Ils servent une délicieuse liqueur serpentine à ce que l’on m’a dit. Mais pour ma part, je préfère garder les idées claires pour les affaires…
Je trouve cela amusant de parler d’art en ce qui concerne le monde de la finance.  »
te répond-elle, amusée.


« Même s’il est vrai que l’on associe plus souvent l’art à des domaines tels que la peinture, la sculpture ou d’autre encore, n’est-ce pas simplement un produit éveillant les sens, l’intuition, les émotions ou encore l’intellect ?

Mettre en place une stratégie commerciale requiert de l’intellect et de l’instinct, et voir l’un de ses projets aboutir éveille une sensation d’extase… incroyable. Tenez dame Niijima, songez à ce projet de comptoir par exemple… Le planifier et le mettre en application ont fait appel à votre intelligence, votre esprit de déduction et votre créativité… Et s’il s’avérait être une réussite, que ressentiriez-vous alors ? Sentez-vous l’adrénaline monter en vous à l’idée même de prendre la mer ?  »
propose-t-il, sa moustache soulignant un sourire malicieux.

« Vous voyez, lorsque cette délicieuse Paru parle de ses talents artistiques… elle est plus dans le vrai que vous ne l’imaginiez ma chère.  »


Le sourire de Niijima se fait plus chaleureux, familier malgré le côté strict et professionnel qu’elle essaye de se donner.
« Vu sous cet angle… vous marquez un point.  »

Elle reprend une gorgée de thé et s’essuie les lèvres d’un revers du poignet.
« Pour répondre à ta question, c’est vrai que nous avons plusieurs investisseurs. Des sponsors comme tu les appelles. Il y a tout d’abord le capitaine Tohan bien sûr, qui a investi une grosse partie de ses propres ressources dans ce projet. Nous avons également quelques investisseurs xahoiren, telle que la Compagnie des Perles, qui nous accorde un financement en échange de quelques places au sein de la première expédition ainsi qu’un partenariat commercial préférentiel. Et pour finir, il y a également une délégation menée par la Maitre-mage Daessa, laquelle finance une grosse partie de l’expédition afin de profiter de notre comptoir comme d’un avant-poste d’étude si j’ai bien compris.

Faire une liste des passagers en détail serait trop long, car tous sont professionnels dans leur domaine de compétence. Nos places sont très limitées pour ce premier voyage, et nous devons être capables de garantir notre sécurité et d’établir les bases du comptoir. Hormis les requêtes personnelles des investisseurs, chaque membre a été recruté selon les besoins liés à la fondation de comptoir.

Tu auras tout le loisir de les rencontrer si tu es toujours partante pour cette aventure.
As-tu d’autres questions, ou souhaites-tu en venir au contrat, si ma proposition t’intéresse ? »

Offline Chaos  
#12 Envoyé le : dimanche 17 janvier 2021 22:00:29(UTC)
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Ainsi donc... Tant de mystères... Conclut la noble marchande en comprenait un peu plus la vision de Nijiima à propos des sponsors, coup d'éventail en prime. Sur place, la Perle Noire devrait faire preuve d'ingéniosité pour dénouer ce tricotage de relations et de camps politiques.

« Justement. J'aime bien l'alcool car il délie les langues. Et puis un verre ou deux ne fais jamais de mal à personne? »

Elle accepta avec joie la proposition de boire un petit quelque chose, un peu de réconfort après l'effort d'avoir tant développé son curriculum vitae. Après tout, je suis toujours parfaite lorsqu'il s'agit de parler. Houhouh hihi. S'auto-congratula-t-elle intérieurement.

Entendre son cher mentor parler ainsi d'art, l'essence même de son existence, donna un air particulièrement rêveur à la noble dame. Ses yeux vrillèrent du noir d'encre à un doré miroitant. Elle perdit totalement le contact lorsqu'il commença à parler "d'extase", se rappelant ses propres houleuses disputes à la salle des ventes. Une danse de chiffres, de masques, et de cercles de flammes.

La plus belle récompense n'était autre que le profit, la popularité de soi même; celle donnée par le regard des autres et les splendides richesses associées.

« C'est si beau... Et c'est parfaitement mon point de vue également. L'art est si volatile qu'il ne peut s'arrêter à des considérations simplement matérielles. Il se ressent, il s'expend, il se découvre, il est explosif. Tout le monde peut être un artiste. »

Dame Kogane plissa ses longs cils en acceptant également cette nouvelle proposition envers le contrat final. « J'adorerai voir à quel point tu es sérieuse. »

Après inspection, les termes calligraphiés semblaient très intéressants. En plus d'avoir un salaire juteux, elle pourrait décamper dans peu de temps au-delà de ces terres misérables et voir le Nouveau Monde. Peut être se fuir elle même, qui sait. Mais le plus important était qu'il n'y aurait que peu de concurrents sur place.

Et la Perle Noire adorait rafler tout avant quiconque. Être la première, la meilleure, le centre du monde. Ce serait bien entendu elle, la plus grande femme d'affaires des Île de Minata. Sa légende ne venait que de commencer!

« Est ce que cela te gêne si je fais une folie... ? » Dit-elle d'un ton mystérieux. « J'aimerai trinquer à notre nouvelle collaboration. »

La Perle Noire n'aurait pas été exempt dans cette situation de "tchin-tchin" définitivement avec ses interlocuteurs, apposer sa signature, ainsi que fêter comme il se doit de très bonne nouvelles : avec un bon verre d'alcool fort.

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Offline Hikari  
#13 Envoyé le : vendredi 5 février 2021 00:00:38(UTC)
Hikari
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Nijima sourit, amusée, mais professionnelle.


« C’est un salon de thé Paru... et je ne bois jamais lorsque je travaille, pour ma part… Je tiens moins l’alcool que ce que j’en donne l’air.  » te répond-elle, ne jouant pas pour autant avec sa musculature d’athlète.

Une fois les boissons servies, avec un verre d'alcool pour Paru finalement, elle observa cette dernière tout au long de son appréciation du contrat, tantôt amusée et tantôt dubitative, laissant de temps à autre un regard au troisième convié. Finalement, elle finit presque par se laisser prendre au jeu, bien que cela soit sans doute superficiel. Ayant la confirmation de ta participation au projet, sa mine se réjouit.

« Avec plaisir ! A ce projet !  » annonça-t-elle, avançant sa tasse.



« Et aux profits ! » surenchéri Maître Thuy.

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#14 Envoyé le : mardi 9 mars 2021 20:42:21(UTC)
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Dame Kogane se rappelait la signature de son contrat pour la grande traversée des îles... Alors qu'elle flanait sur le pont avec son adorable perroquet de compagnie, elle assista à la malheureuse scène entre Makara et Tomoe. Dans le domaine des affaires, si vous perdez votre contrat c'était une véritable catastrophe. Et vous n'aviez plus que vos yeux pour pleurer : larmes de sagesse envers une administration bien rodée et bien pensée. Les paroles s'envolent, les écrits restent.

En une fraction de seconde face au parchemin envolé -pupilles de marchandes, elle ordonna à son assistant d'aller récupérer l'objet parmi les vagues.

« Jīn shuā, va chercher le parchemin. »


Le magnifique oiseau exotique au pelage vert et ailes bicolores d'un bleu cyan traversa l'espace, sa petite laisse dorée flottant au vent. Avec une agilité prodigieuse il passa subitement entre les deux protagonistes avant de disparaître par l'interstice ayant laissé tomber le parchemin. Lorsqu'il revint quelques secondes plus tard, la bardesse donna un nouvel ordre au perroquet très consensuel.

« Jīn shuā, livre le parchemin à Makara. »

Le bel oiseau avait l'habitude de rapporter des parchemins pour sa compagnonne de jeu, ainsi qu'à délivrer ses lettres, c'est pourquoi il voleta au-dessus de la tête de la personne que la Perle avait désignée. Les éclectus mâles étaient les représentants de leur branche raciale avec une certaine rareté : leur dimorphisme. Les femelles étaient rouges et bleues à becs noirs, tandis que les males étaient bleus et verts à bec orange. Ces cacatoès purement végétariens étaient très calmes la journée, mais bruyants à l'aurore et au crépuscule, rappelant leurs grands rassemblements une fois la journée en solitaire éludée, pour mieux se retrouver entre couples.

Un animal intelligent, utile, et indépendant; un cadeau qui lui avait été offert avec prescience il y a bien un an de cela par rapport à son travail prenant. Parü le garderait sûrement toute sa vie, vu leur longévité de cinquante années -adopter un de ces beaux oiseaux comprenait toute une vie humaine, si ce n'était plus encore.

« J'espère qu'il en reste quelque chose... » Commenta Parü en déposant le bout de son éventail contre ses lèvres, pensives envers l'état du papier de riz.

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Offline Hikari  
#15 Envoyé le : mardi 16 mars 2021 11:21:44(UTC)
Hikari
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A peine le parchemin passa-t-il par-dessus bord que le perroquet de compagnie de Paru s’élançait dans un éventail de couleurs. Trop tard hélas, car le précieux papier avait déjà touché la mer et avait commencé à s’imbiber d’eau salée.
Heureusement, le perroquet réussit à attraper le cordon avant que le rouleau ne s’engouffre vers l’abysse. Quelques instants plus tard et il était de retour sur le pont.

Aussitôt entre les mains de Makara, elle s’étala délicatement sur les planches du pont, encore en semi-état de choc. Déballer le parchemin permettait d’éviter que l’encre ne se répande davantage et vienne abîmer le reste du texte. A première vue, il s’agit d’une sorte de formule magique, avec la description illustrée d’une préparation.

L’ensorceleuse tient sa main gauche, paume ouverte, posée contre sa poitrine, et sa main droite, paume fermée à l’exception de l’index, au-dessus du papier, incantant quelques mots en boucle. Le parchemin ne semble pas particulièrement se réparer, mais il a arrêté de s’abimer au moins.

Elle finit par tourner la tête vers toi, interrompant un instant son incantation avant de s’y remettre.


« Merci ! Je devrais pouvoir en récupérer une partie, c’est déjà ça... Il m’a coûté deux mois de salaire ce cochon…  »
Offline Chaos  
#16 Envoyé le : lundi 22 mars 2021 21:56:33(UTC)
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La noble dame flatta le bel animal dans le sens des plumes, mais peu cependant. Cette espèce de perroquet à bec vert n'aimait point trop de caresses. Un petit paillement mélodieux retentit. La personne ayant déstabilisée Makara s'était volatilisée -sans nul doute pour ne pas subir d'ennuis... Alors la perle noire s'en alla consoler l'indigente de sa belle main gantée. Y frottant une caresse bien plus réconfortante qu'envers les plumes vertes.

« Là, là... Vous aurez l'occasion de vous refaire. Et même de trouver d'autres extraordinaires parchemins dans le nouveau monde? Peut être que je peux vous aider Makara, sur quoi portaient vos études? » Contempla-t-elle les écritures brouillées à l'encre de chine, curieuse derrière son éventail rond.

Modifié par un utilisateur lundi 22 mars 2021 21:57:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

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