Pyrrha rechargea, et ajusta son tir. Son oeil flamboya et la balle trouva sa cible, perforant l'élémentaire qui se trouvait derrière Bhaal avec un grondement de tonnerre. Un de moins....Avec une précision et une fluidité remarquable, Pyrrha entreprit de recharger de nouveau...après tout, ils ignoraient l'origine de cette lumière.

Pendant ce temps, Minuit, se lovant sur elle même, recula un peu, prête à défendre Célestin et Pyrrha, les deux plus vulnérables de leur groupe, et préférant laisser de la marge de maneuvre à Bhaal et Alia.



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Modifié par un utilisateur lundi 29 mars 2021 21:37:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pyrrha écarquilla les yeux, décontenancée, bouche béante, en réalisant qu'un dragon élémentaire se dressait au fond du couloir. Ceux là ne devaient être que des éclaireurs, ou des distractions. Il ne fallait pas trainer là. Elle lança à la volée.
« A couvert! Minuit, mets toi à l'abri! »

Le serpent ne se le fit pas dire deux fois et partit se nicher dans une des alcoves qui bordaient le couloir. Pyrrha l'imita, tout en préparant un sort. Elle détestait faire cela, mais elle murmura une prière à la Dame de Minuit, l'implorant de lui prêter temporairement les talents dont un assassin avait besoin.

Mouvement pour les deux.
Pyrrha: Named Bullet.

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Lorsque le dragon apparut, le sang d'Alia se glaça paradoxalement dans ses veines. La créature était impressionnante et tout portait à croire qu'elle allait attaquer. Elle entendit le cri de Bhaal l'enjoignant à se mettre à couvert, elle n'hésita pas et se précipita se mettre dans l'alcôve, profitant de l'abri du mur, le corps encore tendu comme dans un combat, anticipant un coup qui avait de grande chance d'arriver.

Sa course ne l'empêcha pas d'entendre une voix derrière le dragon de feu sans même se rendre qu'elle comprenait une langue qu'elle n'avait jamais apprise, la voix implorante demandait ce qui se passait. Zithic, ça devait être le dragon lui même. La marid n'était plus loin, Alia le savait, était-ce elle qui parlait ? La danseuse en était persuadée.

Elle tenta le tout pour le tout. Toujours dans l'ombre de l'alcôve, elle cria vers le dragon :

« Zithic ! Nous ne voulons pas de combat, nous souhaitons simplement rencontrer la Princesse Marid. »

[mouvement] BD106 -> BC103



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Modifié par un utilisateur samedi 3 avril 2021 08:25:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les flammes noyèrent la pièce d'une chaleur torride, chacun y échappant de justesse en se réfugiant dans les alcôves. Une voix était presque intégralement couverte par les crépitements des flammes. Le souffle s'arrêta, laissant la température redescendre progressivement. Les créatures de feu reculèrent tandis que celle au centre se libérer de son tombeau de glace, emportée par un autre élémentaire plus grand encore. La voix portait finalement bien loin car une silhouette semblait se perdre dans les brumes d'une fontaine à plusieurs pièces d'écart d'eux, et leur demanda avec un mélange de crainte et de colère :

« Je n'ai pas eu de visiteur depuis des décennies, qui êtes-vous et que me voulez-vous? »

Modifié par un utilisateur lundi 26 avril 2021 08:57:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Comme répondant à un ordre informulé, l'imposante silhouette draconique crépitante fit un pas de côté pour laisser passer le groupe, ses sbires enflammés en faisant de même.

La salle qui les séparait de celle avec la fontaine était en réalité éclairée par la présence des élémentaires, toutes les lampes de la pièce étaient éteintes. Des débris jonchaient le sol, des pièces d’équipement, des armes et tout un bric-à-brac,
dont un tapis roulé. Les murs d’airain étaient décorés de gravures d’humanoïdes auréolés de flammes, assis sur des tapis de prière et inclinés face à la sortie à l’ouest. Leur expérience pouvait aisément distinguer parmi ce fatras des armes et équipements luxueux et probablement magiques.

Le tintement de la chute d’eau et un nuage de brume rafraîchissante étaient les attractions majeures de la salle suivante. En son centre se trouvait une grande fontaine ; son bassin était en porcelaine émaillée incrustée de lapis-lazuli et sa colonne
centrale était taillée dans le marbre blanc le plus pur. Un jet d’eau fraîche jaillissait dans l’air et retombait dans le bassin, d’où il s’écoulait lentement et faisait vaciller les lampes dans l’air saturé d’humidité.

La Marid sortit du bassin, dévoilant toute sa beauté exotique et sa grâce des plus mémorables. Dans un commun qui se dérouilla vite pour ne rien laisser transpirer de ses origines après quelques syllabes seulement,


« Je suis heureuse que vous soyez venus, enfants des Royaumes mortels.

Comme vous semblez déjà le savoir, je suis fille d’une lignée de souverains disparus du Royaume de l’Eau, et je me suis longtemps languie dans cet endroit. Il y a nombre de vos vies de cela, j’ai été abusée et enlevée par celui dont vous avez prononcé le nom, et qui souhaite depuis des lustres épouser Yméri, la reine de l’Enfer. Il s'est rapidement désintéressé de moi pour se consacrer à elle, et fit appel à une puissante et ancienne magie pour m’emprisonner autour de cette fontaine. Il voulait d’abord que je le distraie mais alors que son désir d’Yméri grandissait, son intérêt pour moi et mes contes s’étiolait et il cessa finalement ses visites. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais Jhavhul n’est jamais revenu depuis de nombreux siècles, et la compagnie des miens me manque.

Je sais peu de choses sur ce palais d’airain et ces élémentaires qui me vénèrent sans que je n'en sache réellement la raison sont plus idiots que des huitres, mais je sais en revanche qu’il y a ici une source d’immense pouvoir. Un artefact
puissant est caché quelque part dans le palais au-dessus de nos têtes, et son vol est la cause de la malédiction qui nous
emprisonne tous ici.
Je ne peux dire ce que c’est mais sa présence est comme une algue malfaisante et étouffante à la surface d’une source. Je ne suis pas la voix qui vous a parlé, mais cela confirme mon impression que ce trésor à une inestimable valeur. Trouvez cette source, détruisez-la ou débarrassez-en cet endroit, et je pense que la malédiction qui pèse sur ce royaume sera levée, sur vous comme sur moi. Et grâce à cela, ma prison sera affaiblie.

Libérez-moi et vous serez richement récompensés et gagnerez l’amitié éternelle de la Cour marid. Je peux déjà dès à présent vous garantir le repos dans ces lieux le temps de votre expédition, y compris en vous aidant à panser vos blessures. »

Alors que la Princesse racontait son histoire, Alia se rapprocha instinctivement de son mari et glissa sa main dans la sienne. Les malheurs de la marid touchaient profondément la jeune danseuse, peut-être parce qu'elle savait ce que c'était d'être captive à attendre et subir les volontés d'un seigneur. Lorsque l'on vivait ça, peu importe les titres de noblesse, la souffrance est la même.

Heureusement Pyrrha prit la parole et Alia en profita pour reprendre contenance. Pour une fois, l'intervention de la naine était la bienvenue, de plus, totalement sensée, ce qu'elle proposait pouvait résoudre plusieurs de leur problème.

Elle se tourna vers la superbe créature pour ajouter : « Merci de nous avoir permis de venir jusqu'ici et de nous avoir raconter votre triste histoire, Princesse. Comme le dit Pyrrha, si une malédiction vous retiens ici, nous la lèverons et nous ferons payer à celui qui vous a enlevé aux vôtres. Nous avions déjà de nombreuses raisons de vouloir sa destruction, nous en avons une nouvelle. Peut-être que la voix entendue pourra nous aider et nous mener à l'objet maudit. »



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Modifié par un utilisateur dimanche 2 mai 2021 21:57:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Célestin écouta le dialogue entre la belle marid et ses amies avec attention. « Excellente idée Pyrrha ! » acquiesça-t-il à la proposition de laisser les rescapés du demi-plan en sécurité ici. « Du moins, si c'est aussi ce que vous voulez ? » demanda-t-il en se tournant vers ceux-ci.

Il attendit leur réponse puis se tourna de nouveau vers la princesse. « C'est donc un artefact qui appartenait au Grand Vizir qui serait la source de la malédiction de ce lieu et de votre emprisonnement ? » s'enquit-il, pas tout à fait certain d'avoir bien compris le lien entre la malédiction et l'emprisonnement de la marid.

« Pas tout à fait. » intervint Agathe. « Cette superbe fontaine est la véritable prison de la Princesse Shazathared. Elle est victime d'un puissant sort d'entrave, et seule une magie extrêmement puissante pourrait y mettre fin. La malédiction qui pèse sur ces lieux est toute autre. Mais je ne vois pas quel effet la destruction de l'artefact, dont le vol est la cause de la malédiction, pourrait avoir sur le sort qui est le vôtre ? Pourriez-vous nous éclairer sur ce lien de cause à effet ? »

Pyrrha se trouva soulagée que sa suggestion soit acceptée. C'était sans doute le mieux pour leurs compagnons de route, et eux-mêmes pourraient avancer sans se préoccuper de devoir les protéger. Les paroles de la princesse l'amenaient à réfléchir, également.
« Je sais que vous n'avez sans doute pas pu le constater vous même, mais est ce que l'un des élémentaires qui vous...euh...vénèrent...(?) aurait une idée du chemin à emprunter pour accéder aux niveaux supérieurs? »

La duergare se tourna vers ses compagnons.
« On est d'accord que notre prochaine étape est de retrouver cet artefact et de le détruire? »

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Alia écoutait avec attention la Princesse parler et sentit son coeur se serrer alors que les souvenirs imprimaient une marque de douleur sur le visage royal.
Elle lui répondit : « Plus personne ne pourra être sacrifié à ce monstre, nous l'avons terrassé, en effet. Nous avons fait vraisemblablement le même chemin que vous depuis notre arrivée en ces lieux, il nous faut donc remonter pour trouver la source de la malédiction, ce qui devrait vous délivrer et permettre notre départ ici. Lorsque nous aurons réussi, y-a-t-il un moyen de vous prévenir à distance ou doit-on revenir ici ? Et votre gardien, celui qui nous a accueilli, il ne risque pas de se retourner contre vous ? Sa fidélité ne va-t-elle pas au Grand Vizir ? Et puis... saurez-vous rentrer chez vous une fois tout fini ? Je ne veux pas vous inquiéter mais... bien du temps s'est écoulé depuis votre enlèvement. »

Elle regardait la marid avec compassion en prononçant ces derniers mots.




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La duergare se sentit un peu embarassée sous le regard curieux de la marid. Elle sentit ses joues déjà gris ardoise s'assombrir, et s'efforça de ne pas se laisser démonter. Même si elle n'avait pas été aussi littéralement prisonnière, elle savait quel poids l'oppressante sensation de la captivité pouvait avoir.

« Le hasard, principalement. Nous étions à la poursuite de Jhavuul, et nous avons été pris dans son retour ici...disons que nous sommes sur ses traces, même si nous n'avons pas toutes les informations à portée de main.

Poursuite assez urgente, et raison pour laquelle nous devons sortir de ce palais. »

Elle hésita, marmonnant quelques mots pour elle même, et fini par se décider.
« Euh...je...enfin, je me porte volontaire si vous voulez garder le contact avec certains d'entre nous. »

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