Imitant également les deux jeunes femmes, Nicholas récupere un verre passant à portée sur un tableau et le leve brievement. S’il n’ajoute rien aux paroles prononcées, il hoche legerement la tête, se joignant à celles qui résument avec sobriété la situation.

Puissent ils être mieux là où ils sont… Et puissent ne pas être trop jeunes ceux qui les rejoindront… Rajoute-t-il intérieurement. Il ne doute pas qu’ils seront nombreux.

Le regard s’est legerement ternis. Derrière ces fanfreluches et ces sourires, la question pouvait se poser. Ils étaient probablement mieux là où ils étaient… En tout cas ils n’avaient plus à se questionner et se déchirer comme ils savaient si bien le faire. Mais.. et l’aristocrate laisse son sourire reprendre place sur ses levres, ils allaient manquer toute la partie la plus amusante. Et le chemin qu’ils prenaient n’en était pas moins beau parce qu’il était bordé d’épines carmines.

Malphène ne s’attarde pas sur la question de Joanna mais semble integrer l’information de la manière la plus favorable possible. Parfait, le but de leur détour était atteint… même si la curiosité pouvait maintenant parler.

« Oh, s’il n’a pas trouvé le temps de se liberer jusqu’à présent, je ne doute pas qu’il aura bien d’autres raison primordiales de continuer à délayer la prises de mesures,  »complète il d’un ton sceptique… « Mais je trouve curieux le fait qu’un seul voleur puisse être responsable d’un tel état… enfin… ce n’est pas tellement le sujet de ce jubilé… »

Cyrielle poursuit sur une interrogation qu’il partage mais qui au fond n’importe pas tellement. Enfin, pour le moment.. Il serait pourtant plaisant d’en connaître la réponse.



Lorsque le Gong fini par retentir, Nicholas propose de nouveau son bras à sa promise et après avoir pris congé de Malphène, en lui souhaitant une belle journée et en exprimant l’espoir d’avoir le plaisir de profiter de nouveau de sa compagnie plus tard, ils rejoignent les Betony…

« Croit tu qu’ils seront parvenus à marcher tout seuls ? » glisse il à sa compagne avec amusement.

En tout cas le rapport que fait Arno est pour le moins intéressant.
« Et bien dans ce cas, vous risquez effectivement de la recroiser. Et nous verrons bien à ce moment là. De toute façon, au pire, vous ne devrez tenir que le temps que cette histoire se regle. Pas des années… »

Enfin… les choses pouvaient effectivement durer des années ou des décennies mais… pas içi… enfin, il fallait l’espérer pour eux deux. Rester coincé ici, loin des trépidations citadines… affreux.

Et voilà que le guide qui leur est attribué les rejoint. Ravissante artiste. Si ses cornes rajoutent une touche d’exotisme, celui ci est exacerbé par le costume et la posture. Elle connaît son métier, c’est une certitude. Et paraît sincèrement heureuse d’être tombée sur eux. Et bien… c’est une professionnelle encore une fois et qu’elle le soit ou non, elle ne peut que difficilement leur laisser croire le contraire...

« Un tournois amateur. Voilà qui est intéressant, et plus encore quand c’est aussi enthousiaste sourire qui nous en parle.  » Un regard amusé à la demoiselle aux yeux améthystes à son bras. «  Ma chère, vous me pardonnerez j’espère si je vous abandonne un moment cet après midi ? Il serait bien trop dramatique de laisser Sir Betony seul face à pareil épreuve ne pensez vous pas… Mon ami, vous allez voir l’art de la joute est particulièrement facile à comprendre. »

A maitriser, c’était une autre histoire...

«  Et dites moi donc, ô savante oiselle outre le tournois de cet après midi quels sont donc les célébrations gardées en réserve pour les jours à venir… ? »

L’approche d’Ernesto est accueillie avec plaisir, tout comme le retour de Sedaï qui s’en vient pépier autours d’eux -et observe le chaton avec une attitude où la curiosité le dispute à la prudence.

« Et bien je pense que nul autre que vous ne représentera mieux les couleurs de Dame Betony. Qu’en pensez vous Joanna ? »

Un instant plus tard, il abandonne le bras de Cyrielle pour écouter bien plus sérieusement le retour d’Ernesto.

« Ah ça… Sedaï est une véritable pipelette. Mais elle est une alliée enthousiaste et utile. » Admet il volontiers sur le même ton. Et le cœur et les émotions de la petite grive sont liées aux siennes.. « Martella a du demander à Valéria de couvrir nos arrières si besoin. Si tu as repéré où elle est, je pourrais lui envoyer Sedaï si tu penses que c’est utile… » Un instant de silence. « Malphène Trant fait parti des invités à la fête mais Cyrielle et moi sommes allés la voir. Aucune inquiétude à avoir, elle ne trahira pas la position de Joanna et Arno et nous l’avons convaincue de l’histoire d’héritage. Elle en était heureuse pour Joanna. Elle a bien meilleur fond qu'elle ne le laisse paraitre… Et sinon… ils n’ont pas encore fait trop de bêtises je croit. Ils s’en sortent bien mais évite de le dire à porté de leurs oreilles...  »

Modifié par un utilisateur samedi 20 mars 2021 11:51:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elle est décidemment délicieuse. Et cette touche d'hésitation, cette délicate note cramoisie qui vient raviver ses joues, c'est véritablement adorable, et tu ne fais aucun effort pour lui renvoyer un sourire le plus sincère qui soit.
A peine le temps de t'interroger in petto sur le comment ton nouveau titre peut faire changer les règles du plus doux jeu qui soit - celui de la séduction - quand une histoire de caste peut se mettre en travers de celui-ci, qu'en voilà un qui vient te remettre les idées en place.

Et bien il semblerait que cela ne se fasse pas que de refuser de participer à une joute. En tout ca, Nicholas vient de te jeter sous le coche, alors que la réapparition du Capitaine t'avait laissé entrapercevoir une possible sortie. Tu es positivement certain qu'il se délecte en cet instant précis de sa petite perfidie enduite de bonne volonté.
La vérité, et il le sait fort bien, c'est que tu n'as aucune réelle expérience en équitation.

«  C'est très.. délicat de votre part, très cher.  » Un regard et grimace qui sous-tendent néanmoins l'inverse.

L'oiseau à charmante ramure poursuit son exposé pour répondre aux interrogations. Décidemment il semblerait que le Comte fasse les choses en grand, enrobé de frivolité et excès. Malheureusement, au vu des activités proposés, il semblerait qu'il soit encore bien trop tôt pour te passer d'un tuteur en choses de la noblesse.

Les explications du Pinson se terminent par une touche d'humour, et la prenant au mot, tu rafles un hors d'œuvre survivant sur un plateau.

«  Il serait effectivement ridicule de se priver de ces délices, tenez, vous devriez gouter celà  » Lui tendant le délice, tu en profites pour te glisser à son flanc et glisse un bras sous le sien avant de suivre les derneirs groupes qui s'éclipsent vers les jardins.

«  Et tandis que vous nous guidiez vers nos quartiers, j'aurai effectivement une dernière question, et des plus délicates. Il semblerait que ma cousine venant de se trouver un champion, je n'ai les couleurs d'aucune noble dame à défendre pendant ce tournoi.
En soi, la chose n'est peut-être pas pour leur déplaire, je suis un véritable néophyte en joute, néanmoins, je me demandais - si votre compagnon pas trop jaloux le permet, cela va sans dire- ce que vous penseriez si j'arborais un foulard pourpre cet après-midi?  »

Tu essaies, sans grand effort, de lui offrir ton plus beau sourire.

Modifié par un utilisateur mercredi 24 mars 2021 13:35:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Joanna semblait apprécier la présence de la barde mais avait laissé les autres mener la conversation dans un premier temps. A la mention de la joute, elle eut un petit mouvement d'excitation.

« Je n'ai jamais assisté à une joute, ce doit être sympathique ! »

Son protecteur voulait se battre pour elle. Elle était flatté de l'attention. Et voulant être théâtrale, elle sortit en souriant un mouchoir qu'elle allait tendre à son chevalier... Quand elle fût stoppée par son cousin qui demandait à se battre pour le Pinson. Un je-ne-sais-quoi passa dans sa tête. Toujours le mouchoir en main, elle se tourna vers ce dernier.

« Et bien cousin, vous voulez vous risquer à la joute vous aussi ? Vous tentez des combats bien dangereux, faites attention. »

Le ton de la voix semblait suggérer que la joute n'était pas le seul moyen de se blesser dans cette soirée.

Elle regarda le mouchoir, le capitaine, le mouchoir, le Pinson... Et le rangea avant de s'adresser à la barde, d'une voix se voulant enjouée.

« Personnellement, je ne serais pas contre l'idée de me rafraichir un peu avant de continuer les ... hostilités. »

Et bien et bien... voilà donc Arno qui se met en tête de flirter ? A-t-il réellement idée de là ou il viens de mettre le doigt ? Visiblement pas puisqu'il y ajoute bientôt la main puis la tête. Il faut l'admettre, maintenir un visage de marbre en pareille circonstance n'est pas chose aisée... Mais des années d'entrainement au fil de soirées mondaines aident incontestablement. Je garde un œil sur Joanna, attendant le moment ou elle passera de la légère irritation amusée à quelque chose de plus... marqué.

Oh... ça a été vite. Peut-être commençait-elle a réellement apprécier les attentions dont son "cousin" l'entourait ? La partie la plus avide de commérages de mon esprit me murmure que je peux faire bien mieux que simplement me questionner sur leurs réels sentiments et regarder d'un peu plus près... Mais si j'ai su me refréner pendant plusieurs jours ce n'est pas pour céder maintenant que ma magie pourrait avoir un meilleur usage d'ici la fin de la journée.

La suite promet d'être délicieuse... Et de petites disputes du genre seront du meilleur effet pour éviter qu'on s'intéresse trop aux réelles raisons de notre présence. Il reste un petit point a éclaircir...

« Je crains malheureusement qu'aucun de vous n'ai emmené d'armure de joute depuis Oppara... Mon cousin bien prévu des armures ? Il ne fait quand même pas partie de ces quelques extrémistes qui préfèrent compter sur la présence de prêtres pour que le tournois soit un peu plus pimenté ? »

Bon... pour une circonstance pareil ce serrait franchement étonnant. Mais bon... Arno n'est pas obligé de le savoir...

« Que préféreriez vous sir Bettony ? Défier virilement vos adversaires protégés par la seul foi qu'a placé celle que vous représentez en vous ? Ou revêtir une lourde armure de sport dans laquelle même les meilleurs serraient bien incapable de se battre correctement une fois mis à bas ? »

Je lui adresse ce qui n'est pas loin d'être le sourire le plus chaleureux qu'il aie jamais eu de ma part que je me fait même un devoir d'accompagner d'un battement de cils... Après tout ça lui apprendra a se montrer aussi impoli.



Nous voilà donc dans ce qui vas être nos quartiers dans les jours à venir... Les badinages ayant fait leur temps, j'aborde avec notre guide des sujets nettement plus importants :

« Et dites moi belle oiselle... êtes vous une habitante habituée de ce palais ou une migratrice ? Dans un cas comme dans l'autre, je serais ravie de vous entendre me chanter ce que racontent les oiseaux locaux... Quels sont les grands sujets de conversations auxquels je dois m'attendre ? »

La nature de sa réponse sera probablement plus intéressante encore que son contenu... Quoi qu'il y ai peut-être nature a m'étonner.



J'ai attendu que les oreilles dont la loyauté n'était pas connues se soient éloignées avant d'aborder Valéria sur un ton nettement plus détendu :

« Alors ? Tu as remarqué quelque chose ? »

Avec un peu de chance... enfin, même si j'ai vu Ernesto glisser quelques mots a Nicholas, je lui demande tranquillement :

« Et vous ? »

Tout point de vue pourra être intéressant... Il n'en reste pas moins que je vais avoir des choses a leur demander de découvrir...

« Il semblerait qu'un bandit répondant au doux nom de "Cygne de la nuit" oeuvre dans les environs... Si jamais tu entend des choses a ce propos Valéria... et si jamais tu remarque un endroit qui éveille ta curiosité... ne te précipite pas d'accord ? »

D'une main, je caresse la délicate pochette qu'elle m'a remis quelques jours plus tôt tout en lui adressant un sourire. Inutile qu'elle prenne trop de risque...

« Ernesto, pour votre part, je me questionne beaucoup sur les invités présents... En particulier, j'aimerais savoir si l'un d'entre eux fait preuve d'une prudence redoublée. Ce genre de choses doit se savoir en discutant un peu au sein de la garde... non ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 24 mars 2021 15:14:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Par la Piqûre, quel spectacle! Il faut à Nicholas des années de strictes leçon de maintien et d'étiquette pour éviter à son sourire de dépasser la moue moqueuse dont il a fait sa signature et conserver sa nonchalance sans éclater de rire. Qu'ils sont rafraichissants ! Non pas pour les mimiques d'Arno mais pour l'air offusqué qu'à pris Joanna devant l'infidélité manifeste de son cousin. Il savait bien que ça allait être divertissant !

Et ce pauvre Ernesto qui paye donc les frais de la vexation de la mage puisqu'il se fait flouer du mouchoir et du sourire de la belle alors même qu'il n'avait rien demandé et ne semblait pas comprendre pourquoi... La scène entière était délicieuse. De la Commedia à l'état pur. Même l'oiseau chantant à l'origine de celle ci y rajoutait un piquant dont, s'il songe que si Arno ne l'a pas forcement perçu, Joanna... l'a très probablement saisie... La tieffeline est donc joueuse, c'était encore mieux. Quelle sera la teinte que va donc arborer l'ancienne serveuse... Cyrielle a mauvais fond tout de même... Il s'agirait de ne pas trop terrifier ce pauvre Arno avant qu'il ne soit trop engagé pour pouvoir reculer.. Quoique vu qu'il allait jusqu'à mettre genoux au sol, il devait effectivement avoir estimé que perdu pour perdu, autant en profiter.

Tandis qu'ils s'éloignent finalement vers les chalets, Cyrielle à son bras, il lui glisse, taquin.

« A ton avis, sur lequel des trois vaut il mieux placer ses paris? »



Si les petits chalets n'ont rien d'exceptionnellement impressionnant, ils fournissent un confort et ont un petit coté rustique qui s'intègre particulièrement bien au paysage et à la situation. Char-mant. Nicholas regarde rapidement ce que Sir Lotheed leur a mis à disposition, curieux de savoir s'ils ont eut droit à des chambres doubles ou individuels. Et surtout, quelle est celle que la barde en question, assigne-t-elle à Arno. Et celle de Joanna est elle donc à son opposée ? Rien de tel pour lancer l'acte suivant de cette petite pièce.

« Et bien, il va falloir prendre garde à ne pas trop nous laisser bercer par ce nid que vous présenter. Nous risquons de ne plus vouloir en partir.. »

Un bain bref pour se débarrasser rapidement de la poussière de la route sera des plus agréable, surtout dans la perspective des courbatures à venir. Un léger sourire est adressé à la pourprée.

« De même, est ce que par hasard vous sauriez nous dresser un petit tableau des invités présents. Ou en tout cas des invités prévus ? Qui aurons nous donc le plaisir de croiser pendant ces journées ? »

Les noms suffiraient amplements... et il pourrait faire un petit briefing pour indiquer qui seraient ceux à cibler pour Arno et Joanna. Et puis lui indiquer qu'ils seront donc trois à participer au tournois.

Modifié par un utilisateur jeudi 25 mars 2021 16:56:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tant que le pinson est avec vous :

Le Pinson pourpre rougit et glousse à la proposition d’Arno, le dévorant du regard, mais n’en fait pas davantage. Pour l’heure, place au boulot. Elle se gratte la tête -la corne droite plus précisément- afin de répondre à la question de Cyrielle.

«  Hum… Non, il me semble bien qu’il y a des armures de prêt… je sais qu’il y a un clerc, au cas où, mais à priori il ne devrait pas avoir de blessés et tout est prêté… Enfin c’est ce qu’on m’a dit en tout cas.

Et pour répondre à votre question noble dame… oui et non. Je ne suis qu’une humble oiselle migratrice, se laissant porter par le vent… mais je suis originaire de Lotheedar, la charmante petite ville juste à côté. Et si vous voulez les ragots du coin, vous êtes tombés sur la bonne personne !

Voyons… on parle beaucoup du Cygne, le voleur local… Il a frappé un convoi commercial en provenance de Cassomir, il n’y a pas si longtemps ! Ils disent qu'il vole les riches et donne aux pauvres, mais que ça ressemble plus à de la propagande de Galtan qu'à la réalité. Honnêtement, je n’en sais trop rien pour ma part… Je ne connais personne affirmant l’avoir déjà vu…
D’autres racontent que ce serait même l’esprit du lac Lauchlein qui revient hanter les vivants !

Autrefois, le père du Comte sacrifiait des vierges au lac raconte-t-on. Maintenant que son fils ne le fait plus, le spectre reviendrait se venger, un truc comme ça. D’ailleurs en parlant de fantômes, il y a une bâtisse, en amont de la digue de Stachys, une station de pompage, qui est abandonnée et hantée, selon les rumeurs.

Sinon… Apparemment, le baronet Vort est devenu sympathisant avec une bande paysanne du côté Sud-Est de la terre du baron Telus. Il a même détruit le pont du Canyon Doré pour éloigner les étrangers.
Ah tiens ! En parlant de paysans, j’ai aussi entendu parler d’un groupe de teigneux du côté de votre lopin de terre. Au printemps dernier, un vicomte grossier était en visite, ils lui ont tout pris durant la nuit, il ne restait que les roues de la caravane ! HA ! J’aurais aimé voir ça tient… Pardon.

Hum… c’est tout ce qui me vient en tête de croustillant pour l’heure… ça devrait jaser autour de ça, c’est sûr.  »


Sur ces mots, le Pinson s’active à vous faire visiter les lieux.
A l’entrée, le petit salon rustique "chic", avec ses fauteuils, ses boissons, ainsi qu'une charmante petite cheminée. Au fond, un couloir mène vers les chambres et vers une petite salle de commodités. Les chambres sont simples, mais suffisamment amples pour y être à l’aise. Il s’agit de lits doubles, chaque chambre possède un beau chandelier, une grande armoire, un miroir et une fenêtre donnant sur les jardins.

Puis elle finit par répondre à Nicholas, sortant un petit calepin de sa poche.

«  Euh… je n’en connais que quelques-uns, désolé…
Il y aura le Baron Okerra, Dame Crabbe ainsi que sa fille, la Baronne Voinum, le Tribun Piscum, le Jarl Merkondus, Dame Marthane, le Seigneur Lotheed-Casava, les Seigneurs Docamus et Aquus et le Chevalier Glamariel.

C’est… tout ce que j’ai noté. »




Une fois le pinson envolé :

Discrète jusque là -et d’humeur grognonne-, Valéria s’enforce de répondre poliment à Cyrielle. Elle n’a sensiblement rien contre vous, mais les lieux ne lui plaisent visiblement pas. Peut-être que cela lui rappelle le Sénat ? Ou alors c’est l’air "noble" qui la débecque, ayant vu en si peu de temps des parents prostituant leurs enfants puis des nobles se goinfrant de petits fours ?

« Ouais... Façon de voir les choses…
Autant y’a pas un pignouf dans la campagne, autant ça grouille de gardes par ici. C’est à croire qu’ils ont concentré toutes leurs forces ici pour éviter qu’on entre dedans.  »

Elle se gratte nonchalamment la jambe gauche avec sa botte droite, puis soupire en réponse à Cyrielle.
« Ouais... T’inquiète...
N’empêche, c’est presque trop beau cette histoire. Ça sent le gars qui a trouvé un meilleur prétexte que les impôts pour piller ses gens.  » répond-elle, avant d'aller s'installer dans un fauteuil.

Le pinson pépie et fournit tout un lot d'information qui ne manque pas d'intérêt. Comme souvent le plus intéressant dans les rumeurs sera de connaitre leur origine... Ou de commencer a suffisamment bien en comprendre la musique pour pouvoir en changer la chanson.

Et ce qu'elle raconte sur le banditisme ne tiens pas seulement de l'ordre de la rumeur. Il sera plus que probablement nécessaire de faire des choses a ce propos pour que la région puisse servir à alimenter la princesse en fonds... En attendant, un détail ne manque pas d'attirer mon attention :

« Un vicomte grossier ? A la bonne heure... Vous n'auriez pas de nom ? Ou quelques détails ? »

Les mécontents sont les premiers a devoir être observés quand on veux fragiliser la position des puissants. Eux et ceux qui semblent trop heureux de la situation.

Sous l'impulsion de Nicholas, elle nous indique également quelques noms qui seront présents. Certains m'évoquent quelque chose... Il faudra en discuter. Mais en tout cas entre les rumeurs et la présence d'autant de monde en provenance de Cassomir, il y a clairement quelque chose qui se joue de ce côté là.



Bon... Visiblement aucun d'entre eux n'a de la matière a me donner pour développer beaucoup plus. Enfin... Faisons avec ça. J'ai déjà donné une ligne a deux d'entre eux... Reste les deux autres... Qui ont visiblement autre chose en tête. Ils ne sont quand même pas déjà saouls ? Non... probablement juste grisés par la situation. Il vas falloir qu'ils apprennent a garder la tête froide s'ils ne veulent pas mal finir...

« Bon... Outre la joute vous allez probablement être, encore, amenés a discuter. Je vais pas m’étaler sur ce que je vous ai déjà dit avant de venir. Pour l'instant nous en sommes encore a la phase d'approche. Nous avons besoin d'informations et d'être perçu favorablement par les personnes présentes.

Les baronnies Voinum, Okerra et Telus... N'oubliez pas que nous ne pouvons en aucun cas nous permettre de nous froisser réellement avec l'un d'entre eux. Sans quoi nous n'arriverons à rien ici. »

En fait il serrait plus juste de dire "avec plus d'un d'entre eux" mais... et bien mieux vaut prévoir les choses largement.

« En ce qui vous concerne pour l'heure... Joanna. Tu parle elfique il me semble ? Il y a un chevalier... Glamariel. Vu le nom, s'il n'est pas elfe, il y a fort a parier qu'il ai au moins un rapport avec ces derniers. Je peux te laisser l'approcher ? Arno... Tu vas être bien moins libre de tes mouvements à cause de la joute. »

Et potentiellement coincé dans des espaces assez limité avec beaucoup de monde. Donc impossible pour moi de parfaitement le guider. Je me suis toujours assez peu intéressée à la préparation de ce genre de tournois.

Je marque une pause. Mon ton se fait plus serieux.

« Titus Lotheed-Casava. Ne vous laissez pas abuser. Ce n'est pas a proprement parler un Lotheed. Il est issu d'une branche mineure. Mon père dirait probablement que c'est un bon a rien - et il n'aurait pas tord. Mais les critères de ma famille ne sont pas... aisés a atteindre. Il est sournois et impitoyable... Et s'entend particulièrement bien avec Bartelby. Si vous lui montrez une faiblesse... Il l'exploitera. Soit pour vous écraser lui-même soit pour vous livrer à mon cousin. »

Au moins seront-ils prévenus.

« Bon. En tout cas pour ma part, il faudra que j'approche sir Okerra... Et peut-être que cette dame Crabe dont vous parliez pourra s'avérer être un véritable trésor d'informations. A ce propos. Pouvez-vous nous donner un peu plus de détails sur ce qui s'est passé avec la baronne Voinum ? »

Un peu plus tard dans la journée :

Après vous être reposés quelques temps dans votre chalet, le Pinson pourpre finit par revenir, toute guillerette.


«  Nobles messieurs dames, vous êtes prêts ?
Je me suis chargée de vos inscriptions, le tournoi va bientôt commencer. Si vous voulez bien me suivre…  »


Dès que vous êtes prêts, elle vous emmène à l’extérieur des jardins du palais, vers un vaste espace libre. Pour l’occasion, il a été aménagé en terrain de joute. Les serviteurs du Comte ont érigé une sorte de grande arène en demi-ovale, toute en longueur, disposant de quatre rangées de gradins, décorés de multiples drapeaux, bannières colorées, blasons et autres ornements.

Au centre, vers le milieu de la tribune, un clerc bien portant et son assistant sont installés là, sans doute en cas de problème ou de mauvaise chute. A côté d’eux se trouve deux hommes et une femme, tous habillés en noir et discutant autour d’un vase dans lequel ils glissent des parchemins. Il s’agit sans doute des arbitres du tournoi à venir, lesquels vont piocher les rencontres au hasard.

Sur le côté, les écuries du palais, où les chevaux personnels ont été emmenés et sont bien traités, se sont vu dotées d’un petit stand d’équipement, mettant en avant armures lourdes pour chevaux, et différents types d’armures pour les cavaliers. Ce sont d’ailleurs principalement des cuirasses avec un rembourrage, accompagnées d’un petit bouclier métallique d’appoint. Ce sont sans doute ces armures là qui seront prêtées à ceux n’ayant pas leur propre équipement. Il y a également, bien sûr, les lances de joute, d’énormes lances émoussées équipées de gaines métalliques particulières, permettant en théorie d’éviter les blessures graves, se brisant au moindre choc violent.

Les gradins se remplissent progressivement, aussi bien par des nobles invités que par des serviteurs, quelques villageois curieux venus de la petite ville voisine de Lotheedar et même quelques gardes en repos.

De l’autre côté des gradins, à l’ombre d’une rangée d’arbres, se trouve l’autre attraction du moment : le terrain de trucco. C’est un petit jeu local consistant à utiliser des sortes de cuillères à long manche pour faire passer des balles de bois à travers divers anneaux.

Petit à petit, vous pouvez voir certaines personnes se diriger vers l’une ou l’autre des activités. Vous pouvez notamment remarquer la présence de dame Crabbe sur le terrain de trucco, ainsi que celle du baron Okerra et de Lord Lotheed-Casava aux abords du terrain de joute. Dans les gradins, on notera une place réservée au Comte au centre, entouré de quatre gardes à moyenne distance. Celui-ci vient d’ailleurs à la rencontre d’un autre barde, indiquant au Pinson de venir le rejoindre un instant.

«  Ah, c’est que je suis très demandée… Veuillez m’excuser.  »


C’est le moment que Valéria choisit pour proposer de s’éclipser.




Vous allez pouvoir vous mettre en place, et vous aurez ensuite droit à quelques rounds sociaux.
Selon votre localisation, à savoir joute/gradins/croquet (j’ai découvert le nom du truc), vous allez avoir droit à certains interlocuteurs. Ceux participant à la joute auront moins de choix et bien moins d’occasions, mais le simple fait de participer à l’évènement leur procurera un bonus pour le restant de la journée et de la soirée.

Avant le départ du Pinson
Bon il faut le reconnaitre, tes partenaires restent beaucoup plus sérieux que tu ne l'es.
Tu vois les engrenages s'emboiter et les fils des intrigues se nouer dans la tête des deux nobles alors qu'ils se renseignent sur les invités présents.

Chez Joanna, tu discernes... oui bon d'accord toujours ce regard peu amène... soit.

Le Pinson pépie, vous renseigne et ne manque pas de te retourner quelques sourires. Mais la bougresse reste prudente et ne répond pas à ta proposition de gage. Soit. Il est peut être temps également de t'assagir et de te concentrer sur les activités à venir.

Le Captain lui reste impassible. imperturable. Un rocher dont il semble partager également l'éloquence pour le moment.

Et Valéria. ma foi, Valéria attend le départ du Pinson pour se prononcer mais tu partages son point de vue.


Moments privés
Seul dans ta chambre, allongé sur ton lit, et déjà franchement en retard parierais-tu, tu souris.
Quel interlude imprévu. Tu n'avais pas vraiment vu venir la chose. Même si, et tu l'as saisis avec retard, tu l'as certainement déclenché avec ta scène quelque temps auparavant avec la barde.

Bon, c'est qu'il va falloir y aller. Les choses agréables ont toujours une fin, et les activités de l'après midi se rappellent durement à ton souvenir.
D'autant qu'il y a sans doute un ou deux détails à régler... Tu savoures une dernière fois la saveur sucrée sur tes lèvres et les dernières fragrances du parfum dans la pièce.


Le retour du Pinson
Préparations de dernière minute et ébauche de plans. Il est assez intéressant de constater comment le groupe s'organise, même si il faut reconnaitre le rôle central des sang bleus dans l'affaire.
Pour ta part, tu es assez soulagé de constater que l'on ne t'attribue aucune tache annexe, ayant dans un futur de plus en plus proche à maitriser l'art de la joute qui t'est complètement inconnu au risque de sévères contusions. Voire plus.

Ah si, en parlant d'objectif, c'est vrai que l'on t'a fortement recommandé de briller au tournoi.
Mais bien sûr...

Puis le Pinson revient, toujours fraiche et pépiante. Regard en coin d'œil à Joanna. Sourire. Tu restes sage.

Dehors, les choses se font en grand. Décidemment le Comte a le sens su spectacle. Ou de l'esbrouffe. Ou alors c'est assez naturel pour sa caste de se donner tant de mal pour pareille occasion. Tu ne peux t'empêcher d'avoir le regard aimanté vers les coquilles de fer qui sont censées protéger incessament sous peu ton intégrité physique.

Il va être temps de se disperser, chacun à sa tâche, Valéria s'éclipse, ces dames discutent ou aller, toi tu te tournes vers ton compagnon d'infortune prochaine.

«  Bon et bien... Allons y je suppose.  »

Modifié par un utilisateur lundi 24 mai 2021 16:49:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

De longues minutes s'étaient maintenant écoulées depuis qu'ils avaient rejoint leur habitation du moment et l'inaction commençait à lui peser. D'autant que tout ce temps avait été mis à profit par ses comparses pour soit manigancer sur la suite des événements soit flirter entre jeunots... Un léger rictus fit son apparition sur le visage du Capt'ain quand il vit la tournure que prenait les événements entre Arno et Joanna.

Le jeune damoiseau ne savait pas ou il mettait les pieds, s'il continuait à jouer sur plusieurs tableaux, se faire fouetter l'arrière train par un bouquet d'orties frais lui paraitra une sensation bien douce en comparaison de ce qui risque de l'attendre. Captain ne pu s'empêcher de se gratter l'arrière du crâne en affichant un visage gêné quand cette idée lui vint en tête.

Il écouta, impassible, parler l'assemblée pendant de longues minutes en ne moufetant pas, les tractations politiques et autres jeux de cour n'étant pas du tout sa tasse de thé. En parlant de ça, il n'oublia pas de se resservir un verre de cet excellent vin que contenait le minibar tout en restant allongé sur le canapé, détendant ses muscles et articulations qui n'allaient pas tarder à être mises à rude épreuve.



Quand ils eurent presque terminés et que le pinson revint, il se redressa sur le bord du divan, redevenant plus concentré sur les choses qui venaient. Tout les engrenages politiques et autres plans semblaient mis en place. Il n'avait pas été plus attentif que ça aux discussions mais toute ces tractations le tenait visiblement à l'écart d'un quelconque rôle à jouer là dedans. C'était pas plus mal en soit, mentir, manigancer ou même jouer un rôle n'étant pas dans ses attributions premières, moins il en savait et moins il commettrait d'impair dans la stratégie globale.

Il avait eu le temps de faire une toilette sommaire ainsi que d'entretenir son armure, d'abord avec un papier abrasif pour le brillant, puis avec une fine couche de cire d'abeille pour la protéger des affres du temps et des intempéries. Tout ça dans l'unique but d'être un temps soit peu présentable quand la joute viendra.

Arno semblait vouloir participer, tout comme Nicholas. C'était étrange cette volonté à se risquer dans une compétition dont ils ne maitrisaient finalement que peu de choses. Etrange et risqué, mais néanmoins courageux. Il fallait l'admettre.
A moins que tout ce petit monde ne doute de sa capacité, à lui, à remporter l'épreuve?
Il n'en savait rien, ils étaient tellement différents des gens qu'il fréquentait d'habitude. Il ne se risqua pas à tenter de comprendre leurs façons de faire, de toute façon cela ne changeait rien, il lui fallait gagner ce tournoi de joute, tout autre résultat que la victoire serait un échec personnel.

Tout en se levant du canapé ou son fessier commençait à s'engourdir.

« Messieurs dames, je crois qu'il est temps d'aller se dépenser un peu. Si Sir Nicholas représentera sa dame et qu'Arno semble vouloir défendre l'honneur de Joanna, je vais, une fois n'est pas coutume, ne pas tenir la chandelle lors de cette joute si vous n'y voyez pas d'inconvénients. » dit il en se fendant d'un rictus amusé.

« Arno, bonne chance jeune trublion, j'ai comme l'impression que tu va en avoir besoin. » lui dit il en lui tapant amicalement sur l'épaule comme il faisait aux jeunes recrues avant leurs premières batailles. En se faisant il jeta un coup d'œil rapide et amusé vers Joanna quand il l'entendit donner ses consignes en cas d'affrontement mutuel.

« Je n'y manquerait pas. »

Puis en passant vers le couple de nobles.

« Je m'occupe de gagner la sympathie de la Baronne.

Enfin... je vais essayer.

Bonne chance Nicholas. »




Dehors les choses avaient été faites en grand pour une simple joute "festive". Le Comte avait une curieuse façon de prioriser les dépenses de son Comté se dit il quand il se souvint de la misère qu'il avait aperçu le long de la route venant d'Oppara.

Se portant à hauteur du pinson,

« Dîtes moi cher pinson, pourriez vous me dire, ou vous renseigner auprès de ces gens (montrant les juges en noir), sur les règles locales de cette joute s'il vous plait? J'aimerai concourir avec mon destrier, mon armure et mon propre bouclier. Rassurez vous, aucune magie dans tout cela, simplement des convenances personnelles, qui seront d'ailleurs à mes risques et périls, vous avez ma parole d'honneur. Qui plus est, savez vous si la Baronne Voinum à quelqu'un qui concoure pour elle lors de cette joute, et si ce n'est pas le cas, pensez vous qu'elle en accepterait un? »

Puis une fois la réponse obtenue ou le pinson partit se renseigner, il se dirigea vers les écuries du Palais, pour s'assurer qu'Horace était prêt, vérifier le bon fonctionnement de son harnachement et jeter un œil aux lances qu'ils allaient tous utiliser. Prudence entant mère de sureté.

Quand il repassa avec son équipement devant le garde qui stationnait devant les écuries, il s'arrêta un moment.

« Bonjour l'ami. Joli temps pour jouter n'est ce pas? Dites moi, le Comte à mis les petits plats dans les grands pour satisfaire ses invités. Notamment sur la sécurité. En voilà bon nombre de soldats pour sécuriser quelques petits fours et quelques bouteilles de bons millésimes non? Doit on craindre quelque chose? On m'a notamment reporté quelques "incidents" avec les bandits des environs, est ce cela qui pourrait justifier une telle démonstration de force? Ils auraient l'audace de déranger le bon déroulement de ces festivités? »

Modifié par un utilisateur mardi 4 mai 2021 16:13:18(UTC)  | Raison: Non indiquée