Tandis que les jouteurs prennent une légère pause, en profitant pour se rafraichir auprès des petites fontaines et serviettes mises à leur disposition -après tout, il faut qu’ils scintillent devant la foule !- et nettoyer leurs montures, ou leur faire brosser pour certains, Arno se remet doucement de ses déboires, au contraire du messire elfique qui n’est pas revenu dans le public.

Après quelques minutes, les juges annoncent fièrement le début des hostilités des secondes rencontres, au plus grand plaisir des spectateurs. Tonnerre d’applaudissements et d’encouragements dans les tribunes, vacarme de joie et de relâchement. Il faut dire que le combat en lui-même, la tension électrique présente dans l’air, le silence avant l’impact des lances, et le bruit qui éclate lorsqu’un cavalier tombe au sol, c’est un spectacle que l’on ne voit pas tous les jours !


« Voici, Hum… S’il vous plait ! Voici le début de la seconde manche ! Se verront affronter… le Sir Nicholas Karthis… contre le Baron Nicolaus Okerra !
Puis le Seigneur Titus Lotheed-Casana face au Cap’tain d’Oppara !

Jouteurs, si vous voulez bien vous mettre en piste… »



De son côté, Okerra jette à Nicholas un regard suggestif, malicieux, tout en s’aiguisant la barbe, rictus à l’appui.
«  Ah… voilà qui est intéressant… Soyez sport Sir Nicholas, je ne suis plus tout jeune, n’y allez pas aussi fort qu’avec votre ami Bettony…  » piqua-t-il, mesquin.


Le seigneur Lotheed, quant à lui, jette un regard fourbe au Captain, puis en direction des tribunes, semblant chercher quelqu’un du regard, avant de finalement se reconcentrer sur son destrier.

Les tribunes sont captivées et en folie avec le spectacle qui s’offrent à elles. Tandis que les jouteurs prennent une légère pause, en profitant pour se rafraichir auprès des petites fontaines et serviettes mises à leur disposition -après tout, il faut qu’ils scintillent devant la foule !- et nettoyer leurs montures, ou leur faire brosser pour certains, les deux nobliaux en profitent pour répondre à Cyrielle, avec l’amabilité qui s’impose.

« Très belle performance !  » commente le premier, accompagnant son compliment d’un léger sifflement de surprise.

«  Effectivement, le sens tactique de celui-ci a largement compensé son manque de pratique à l’équitation. Très malin.  »

Le premier acquiesce à son camarade, puis en revient à la question de Cyrielle.
«  Sur les alliances du Comte ? En voilà une question qui n’est pas banale ! Nous ne sommes pas de la région ma dame, je doute que notre avis vous soit d’un grand intérêt que vous ne sachiez déjà…  »

«  Pourquoi cette question, si je puis me permettre ?  »

Après quelques minutes, les juges annoncent fièrement le début des hostilités des secondes rencontres, au plus grand plaisir des spectateurs. Tonnerre d’applaudissements et d’encouragements dans les tribunes, vacarme de joie et de relâchement. Il faut dire que le combat en lui-même, la tension électrique présente dans l’air, le silence avant l’impact des lances, et le bruit qui éclate lorsqu’un cavalier tombe au sol, c’est un spectacle que l’on ne voit pas tous les jours !


« Voici, Hum… S’il vous plait ! Voici le début de la seconde manche ! Se verront affronter… le Sir Nicholas Karthis… contre le Baron Nicolaus Okerra !
Puis le Seigneur Titus Lotheed-Casana face au Cap’tain d’Oppara !

Jouteurs, si vous voulez bien vous mettre en piste… »

Avant de continuer, tu vas me le faire ce petit jet de diplo, et tu vas me rajouter de la psychologie en cadeau.

La plupart des rivales de Joanna la regarde d’un air dubitatif. Sans doute n’ont-elles pas compris la notion d’incrustation d’une noble à une fête à laquelle elle est conviée… ou ne considèrent-elles pas cette activité comme privée, du moins aux gens de leur classe.

Une fois n’est pas coutume, c’est dame Crabbe qui prend les devants pour répondre, ne laissant guère de temps aux autres donzelles.


«  Oh, ce n’est pas une question de talent dame Bettony, rassurez-vous ! De vous à moi, l’essentiel d’un diamant n’est pas de briller, nous le savons bien ! »

«  Je vous prie, mettons nous en place ! Tenez, à vous l’honneur d’ouvrir le jeu, dame Joanna. »

De son côté, Septinia ne semble pas très réceptrice à quoi que ce soit. Difficile de dire à quoi elle pense, elle n’a pas l’air dans le jeu, mais même dans la journée tout court. Elle a simplement l’air déprimée d’être ici.

Même chose que Cyrielle, tu vas me rajouter de la psychologie si tu veux en savoir plus.

Le baron éclate de rire à la remarque de Nicholas, ne manquant pas de répliquer à sa sauce.
«  Oh, je vous remercie Sir Nicholas, mais vous décevoir, ne serait-ce qu’un tant soit peu qu’un infime instant, est une perspective qui me fend le cœur vous savez… Mais je vous retourne la proposition, vous pouvez capituler, si l’idée de déguster la lice devant votre promise ne vous sied guère, je suis certain qu’elle… comment dites-vous déjà ? Ah oui, "tâchera de ne pas être trop déçue"…  » réplique-t-il avec un grand sourire vicelard.

Sans doute soucieux de faire bonne image, mais plus désireux encore d’être à la hauteur de sa réputation pour son adversaire, fier de se voir comme le cavalier à abattre dans cette compétition acharnée, Okerra vérifie plusieurs fois les sangles de sa selle, réajustant systématiquement le troussequin, un comportement de maniaque.

Après quelques mots doux murmurés à l’oreille de sa jument, le baron grimpe sur celle-ci et se dirige vers la lice, prêt à en découdre. Le combat qui s’en suivi fut d’une rare violence. La lance d’arçon d’Okerra ne tremblait pas, ambitieuse de triompher du Karthis. Dans les tribunes, la tension grimpe… Mais si le baron ne doutait pas de sa main droite, ni de sa trotteuse de compagne, sa défense fut surprise par l’habileté dont Nicholas faisait preuve. Le premier assaut du nobliau fut suffisamment brillant pour réussir un exploit n’étant pas arrivé depuis quelques paires d’années : faire mordre la poussière au baron.

Dans les gradins, un silence de mort domine la scène deux secondes semblant paraitre deux heures. Cette étrange sensation, inexplicable avec des mots, que l’on vient d’assister à quelque chose d’exceptionnel sans réellement savoir quoi. Puis le bruit assourdissant d’une foule en extase remplit à nouveau l’air.

A peine relevé, le visage à moitié couvert de poussière, Okerra gratifie Nicholas d’un large sourire sadique. Le sourire d’un compétiteur ravi d’avoir trouvé quelqu’un le forçant à sortir de sa zone de confort. Avant de remonter en selle, l’homme lève les yeux au ciel, son sourire toujours aux lèvres, et ne manque pas de gratifier sa jument d’une nouvelle caresse. De retour en selle, il ressert sa poigne sur sa lance et son bouclier, prêt à repartir à la charge. Le prochain assaut se doit de faire monter la barre au niveau supérieur.

La tension monte de nouveau dans les gradins tandis que le boucan des sabots monte crescendo, ajoutant une pincée de piment au suspense de l’instant. Malgré l’habileté de Nicholas, la lance d’Okerra vint s’éclater contre son épaule, l’entrainant à terre, et vers un douloureux sommeil par la même occasion, acclamé par les cris de joie du public, peu soucieux de l’état du pauvre nobliau.
Le baron semble lui adresser quelques mots, flatteurs semblent-ils, mais ceux-ci se perdent dans le vacarme ambiant tandis que Nicholas sombre.





Quelques longues minutes plus tard, c’est le Captain et le Seigneur Titus Lotheed-Casana qui se mettent en place. Ce dernier arbore un sourire… vicié. Suffisant. Difficile de dire s’il prépare un mauvais coup ou s’il ne voit en son adversaire qu’un gibier à chasser. Se grandissant sur son destrier, il salue la foule avant de se mettre en place, puis fait une étrange courbette face à son adversaire. Une courbette emplie de nonchalance, mais qui s’avère troublante, même si l’on ne saurait dire pourquoi.

Le combat qui s’en suivit ne fut pas des plus longs. Passé deux échanges sans touche, ce mondain de Casana étant plus doué pour l’esquive que pour l’attaque ou les beaux discours, le Captain réussit finalement à l’envoyer au tapis, le désarçonnant à la hanche, sous un bouclier mal positionné. La foule éclate à nouveau de joie, bien que la dernière prestation de Titus laissa bon nombre de gens sur leur faim.

Perception DD20 :

Les deux interlocuteurs de Cyrielle semblent légèrement gênés par le retour de Cyrielle. Peut-être parce qu’ils ne s’y attendaient pas, ou peut-être pour sa manière d’exiger une information croustillante, allez savoir. Quoiqu’il en soit, après un bref échange de regards entre les deux hommes, l’un d’eux reprend la parole pour répondre.

« Eh bien… pour être exact, il s’agit davantage de nos familles...  »

Le second nobliau ne dit rien, mais son regard se fit plus méfiant.
«  Et que dites-vous d’une rumeur locale dont vous n’avez, je pense, pas connaissance ? Que savez-vous du Cygne de la nuit, Dame Cyrielle ?  »

Son comparse s’empresse alors de lui mettre une main sur l’épaule et de le couper.

«  Docamus, ce n’est pas très prudent de parler de ça ici. Tu sais bien que les gens sont à cran.  »

Cyrielle, Détection de pensées :



Du côté de la lice, le baron Okerra s’apprête à affronter son challenger, Nicholas. Après quelques mots doux murmurés à l’oreille de sa jument, le baron grimpe sur celle-ci et se dirige vers la lice, prêt à en découdre. Le combat qui s’en suivi fut d’une rare violence. La lance d’arçon d’Okerra ne tremblait pas, ambitieuse de triompher du Karthis. Dans les tribunes, la tension grimpe… Mais si le baron ne doutait pas de sa main droite, ni de sa trotteuse de compagne, sa défense fut surprise par l’habileté dont Nicholas faisait preuve. Le premier assaut du nobliau fut suffisamment brillant pour réussir un exploit n’étant pas arrivé depuis quelques paires d’années : faire mordre la poussière au baron.

Dans les gradins, un silence de mort domine la scène deux secondes semblant paraitre deux heures. Cette étrange sensation, inexplicable avec des mots, que l’on vient d’assister à quelque chose d’exceptionnel sans réellement savoir quoi. Puis le bruit assourdissant d’une foule en extase remplit à nouveau l’air.

A peine relevé, le visage à moitié couvert de poussière, Okerra gratifie Nicholas d’un large sourire sadique. Le sourire d’un compétiteur ravi d’avoir trouvé quelqu’un le forçant à sortir de sa zone de confort. Avant de remonter en selle, l’homme lève les yeux au ciel, son sourire toujours aux lèvres, et ne manque pas de gratifier sa jument d’une nouvelle caresse. De retour en selle, il ressert sa poigne sur sa lance et son bouclier, prêt à repartir à la charge. Le prochain assaut se doit de faire monter la barre au niveau supérieur.

La tension monte de nouveau dans les gradins tandis que le boucan des sabots monte crescendo, ajoutant une pincée de piment au suspense de l’instant. Malgré l’habileté de Nicholas, la lance d’Okerra vint s’éclater contre son épaule, l’entrainant à terre, et vers un douloureux sommeil par la même occasion, acclamé par les cris de joie du public, peu soucieux de l’état du pauvre nobliau.
Le baron semble lui adresser quelques mots, flatteurs semblent-ils, mais ceux-ci se perdent dans le vacarme ambiant tandis que Nicholas sombre.

Durant les quelques minutes de pause avant le prochain combat, juste le temps pour les équipes organisatrices de soigner Nicholas et de le mettre en lieu sûr, d’égaliser le sol de la lice et de travailler la tension au cœur du public, Cyrielle pu survoler quelques pensées, certaines insipides, mais d’autres… potentiellement intéressantes.


Cyrielle, Détection de pensées :



De son côté, Arno retrouve le Pinson dans les tribunes, celle-ci étant ravie d’avoir de la compagnie, bien qu’elle n’ait sans doute aucun mal à s’en faire d’ordinaire. Face au dépit du jeune noble, elle se fend d’un sourire malicieux.

«  Vous sous-estimez votre prestation messire… Tout le monde a apprécié votre prestation… Enfin, il y en a tout de même deux ou trois qui n’ont pas ri !  » pique-t-elle avant de rire, scintillante.

«  Vous étiez très bien. Votre blessure, ça va aller ?  » demande-t-elle, soucieuse.


Quelques longues minutes plus tard, c’est le Captain et le Seigneur Titus Lotheed-Casana qui se mettent en place. Ce dernier arbore un sourire… vicié. Suffisant. Difficile de dire s’il prépare un mauvais coup ou s’il ne voit en son adversaire qu’un gibier à chasser. Se grandissant sur son destrier, il salue la foule avant de se mettre en place, puis fait une étrange courbette face à son adversaire. Une courbette emplie de nonchalance, mais qui s’avère troublante, même si l’on ne saurait dire pourquoi.

Le combat qui s’en suivit ne fut pas des plus longs. Passé deux échanges sans touche, ce mondain de Casana étant plus doué pour l’esquive que pour l’attaque ou les beaux discours, le Captain réussit finalement à l’envoyer au tapis, le désarçonnant à la hanche, sous un bouclier mal positionné. La foule éclate à nouveau de joie, bien que la dernière prestation de Titus laissa bon nombre de gens sur leur faim.


Cyrielle, détection de la magie :


Perception DD20 :

Etant donné que tu es de retour, je vais te laisser le temps si tu souhaites toujours participer. Au besoin, on rattrapera ça en décalé du fil principal.

Si la baronne semble sur la défensive avec cette dernière question, c’est probablement davantage par habitude que lié à toi. Mais elle ne paraît cependant pas très friande de l’étiquette.

Dame Crabbe exagère, sans nul doute, mais il n’empêche qu’elle semble le penser réellement. Elle parle cependant exagérément fort, comme pour attirer l’attention sur vous.

Derrière Dame Crabbe, non loin de là, sa fille semble agacée de ce numéro. On dirait qu’elle essaye de se faire discrète en marchant derrière un autre groupe de personnes, sans pour autant être “réellement” discrète, la robe n’aidant pas le moins du monde.

La plupart des autres membres importants semblent fixer du regard la véranda voisine, comme s’ils attendaient quelque chose… ?

Tandis que Bartelby se dirige vers les escaliers menant à la véranda, vous apercevez quelque chose d’étrange du coin de l'œil. Un lacet tendu, tiré sur la seconde marche, comme pour faire tomber le Comte. Mais… Après avoir laissé vos yeux traîner sur le lacet, vous remarquez qu’il continue jusqu’à un buisson. En vous penchant pour regarder, vous distinguez le reflet de lumière classique du soleil se réfléchissant sur un morceau de métal.

Vous pouvez tenter de prévenir le Comte. Néanmoins, le temps vous manque. Vous avez notamment deux options, toutes deux se jouant sur un jet de Réflexes. Vous pouvez tenter de prévenir le Compte, ou vous interposer au cas où ce serait un piège style carreau d’arbalète.