PāramāDurga, Château-Parme

1 lunedi du Mois de Sarénith, 9h15
Toujours en train de ramener sa fraise, Gaston Junior s'exclama, braillant. « Tiens tiens, des araignées qui grattent les étages... ou peut être des rats... ou des fées. Mais c'est habité. Reste à savoir combien de saloperies y a dans l'coin! »

Yarlde, la jeune forgeronne, s'empressa de cacher les chevaux dans les écuries... Son marteau de lucerne posé sur son épaule. Attendant les instructions.

Et la fée, comme à son habitude, n'apparut point. Mais c'était après dans ses habitudes. Avec le temps, le groupe commençait à sentir sa présence, même, sa non-présence dans le coin. Les pixies, après tout, restaient des petits êtres mystérieux.

L’aube du sixième âge

Vishnya suivait le mouvement, la mine grognonne.

«  Des fées… Peu probable. Les créatures du Premier Monde n’aiment pas les constructions. Je dirais même que ce sont les bestioles qui les aiment le moins. Mais vous avez raison, restons sur nos gardes, ça risque de nous tomber sur le coin de la gueule à tout moment...  » répondit-elle, son chien fiélon sur les talons.

«  Pas de soucis Vianta, je devrais pouvoir te dire ça, c'est... l'un de mes domaines d'études.  » confirma-t-elle pour les morts-vivants.

Modifié par un utilisateur vendredi 26 novembre 2021 09:42:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

PāramāDurga, Château-Parme

1 lunedi du Mois de Sarénith, 9h30
La bête, énorme, emplissait l'espace exigü de ses longues pattes poilues et noires. Trois fois plus haute qu'un homme, pour le double de large, son adomen arraché s'était allé sur le sol dans une purée autrefois verdâtre, désormais noire et sèche. Des moisissures la parcourait, se nourrissant de son cadavre couvert de poussières, aussi dur que le bois mort. Sa dizaine de paires d'yeux, qui n'était qu'une dizaine de trous sombres, ne regardaient plus rien depuis longtemps.

La crypte semblait autant riche que la salle du trône, si ce n'est plus, avec ses peintures d'or et d'argent, aux fines pierres précieuses incorporées à la pierre. Les briques étaient toutes d'une espèce de matériau noir et lisse, brillant comme la soie. Les cerceuils étaient entreposés à la verticale, sans serrure ni clous apparents. En lettres elfiques stylisées sous chacuns des coffrets rectangulaires, étaient notées les personnes décédées depuis des siècles. Sur la gauche, un hotel dédié au Panthéon elfique, mais aussi de figurines en pierre de Gorum, Pharasma, Calistria et Sarenrae, avaient chacunes leur petite alcôve.

Une grande partie des lieux restait obstruée par l'immense araignée coincée dans le couloir. A leur approche, des légions de minuscules araignées s'enfuirent de tous côtés, vagues noires effrayées d'avoir été dérangées. Elles s'enfuirent par les interstices du plafond et des murs, laissant l'immense cadavre beaucoup plus vide.

Vianta siffla, impressionnée, en tombant sur la carcasse de l'arachnide. Celle là ne ferait plus de mal à personne, mais dieux qu'elle était massive! La chasseresse devait bien admettre qu'elle n'aurait pas voulu se frotter à pareil monstre encore en vie. Mais à présence qu'elle n'était plus qu'un tas de chitine inerte, Vianta se demandait si la bestiole était récupérable.
« Heh, Vishnya! Est ce que tu aurais le talent pour ranimer un truc pareil, toi? »

La vague de petites araignées noires la fit sourire. Elle en ramassa une, et l'araignée se dissous en quelques instants à l'intérieur de sa paume redevenue un blob de gelée orangée. Elle s'en doutait, mais les insectes n'étaient pas une vraie menace.
« Allons Constantin! Tu ne vas pas me dire que tu n'es pas curieux de voir ce qu'il y a là dedans? »

Pressant le pas, elle ouvrit la porte de la crypte, et elle ne fut pas déçue. L'endroit ressemblait à une véritable nécropole...une nécropole de gens fortunés, apparemment.
« Je me demande ce qu'il y a dans ces cercueils...? A votre avis, des ennuis? On a moyen de voir si les locataires sont bien morts avant d'ouvrir? »

L’aube du sixième âge

Un air de dégoût traverse le visage de Vishnya en apercevant la carcasse. Berk, quelle horreur. Le cri de Constantin s’était probablement fait entendre dans toute la structure, au moins n’avaient-ils plus à s’embêter avec la discrétion. Soupirant, elle s’en retourna vers Vianta dont la question était… euh… intéressante, mais vraiment berk ?
«  Hélas non, c’est beaucoup trop massif. Le fait qu’elle soit en décomposition depuis… longtemps, genre vraiment longtemps, c’est un souci mineur. Mais la taille du bestiau compte, et… c’est là que je bloque, désolé.  »

Puis son regard se porta vers les cercueils désignés. Intriguant… Vraiment très intriguant…
«  Pas de mon côté… mais je peux chercher les traces de magie. S’il y a un piège magique, on sera vite fixés au moins… Pas contre j’y pige que dalle aux pièges mécaniques. On va partir du principe que des gens sains d’esprits ne piègent pas les cercueils, la dernière demeure de ces gens ?  » supposa-t-elle, s’avançant prudemment.

PāramāDurga, Château-Parme

1 lunedi du Mois de Sarénith, 10h00
Aucuns pièges à l'horizon. Les cerceuils n'étaient pas fermés, et contenaient de fines étagères ou étaient posés des urnes nommées. Des effets personnels se trouvaient dans le double couvercles des dites urnes funéraires : des pièces d'argent et de cuivre en quantité pour passer l'autre côté de la mort, des perles et pierres précieuses, et des parchemins enroulés avec les lettres d'adieux envers les défunts. Les seules choses magiques étaient les statuettes des différents petits autels, toutes bénies par la puissance d'un prêtre associée; traces faibles de bénédictions.

Heureusement qu'une bonne partie de l'araignée avait été récupérée, permettant d'avoir accès aux restes des catacombes tournant en rond.

Loot


Les barbares gardaient la grande salle tandis que Yarlde gardait l'entrée des catacombes, refusant d'y descendre (elle avait peur des fantômes rôdant les lieux). En fouillant, Vianta était persuadée qu'un Zircon, une des pierres les plus chères, avait mystérieusement disparue lors de sa fouille.

Modifié par un utilisateur mercredi 15 décembre 2021 20:31:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vianta leva les mains comme pour protester de son innocence.
« Hey, hey...je me soucie de mes compagnons, j'ai pris la tête pour reconnaître le terrain, non? »

Elle observa avec une certaine curiosité les trouvailles qu'ils faisaient dans les cercueils des seigneurs et dames qui avaient régné sur ses lieux. Son regard s'illumina en particulier en découvrant les pierres précieuses - une source de richesse importante et facile à transporter - mais finit par hausser un sourcil.
« Je songeais à une menace...mais l'endroit a surtout l'air d'être déserté en fait. Et je doute qu'une ou deux araignées géantes aient ravagé la forteresse. Constantin, Vishnya, vous qui avez de l'éducation...une idée de ce qui aurait pu provoquer l'abandon de cet endroit?

Et...rien à voir, mais...vous pensez qu'on pourrait utiliser ce château comme base arrière? »