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Offline Nauron  
#1 Envoyé le : dimanche 6 mars 2022 09:45:10(UTC)
nauron
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Départ de Magnimar, le 20ème jour de Pharast


e capitaine Alizandru Kovack était de ces personnes dont une partie de la fierté était de prolonger la tradition familiale, dans la famille Kovack on était capitaine de navire depuis des générations et on s’était spécialisé dans le trajet entre la Varisie et Le Sargave. Ce chélaxien d’origine faisait le trajet avec son navire, le Jenivère, en tant que capitaine depuis bientôt 20 ans et avait commencé à le faire sous les ordres de son père bien avant. Il se tenait sur le gaillard arrière et regardait ses hommes finir de charger le bateau qui s’apprêtait à partir sous peu, tous se mouvant dans une chorégraphie bien huilée.




Son second, un homme nommé Alton Devers, reconnaissable facilement à son œil droit orné d’un cache-œil, s’assurait que les hommes chargés de l’entretien du bateau avaient fini leur travail et que ce dernier était prêt à repartir pour la traversée qui devrait leur prendre un peu plus de trois mois, il alla vérifier que toute la cargaison prévue était bien chargée et surtout bien arrimée en cale. Cela fait il remonta voir le capitaine pour lui faire son rapport. Le capitaine se tenait sur le pont regardant le large, il ne restait qu’une heure avant le départ du bateau, les premiers passagers ne devraient pas tarder à se présenter sur le bateau.

Sur les quais les allées et venues des dockers se succédaient, la cité des monuments dardée par les rayons du soleil levant se réveillait. Sur le pont du Jenivère, le capitaine Kovack accueillait les trois premiers passagers de la traversée, une jeune érudite Varisienne répondant au nom d’Iléana qui allait voyager avec eux jusqu’à Eléder, le duo suivant se constituait d’un paladin Erick et de son apprenti Simon. D’ordinaire très stricte avec ses matelots, le capitaine semblait beaucoup plus attentionné envers ses passagers.




« Madame, messieurs, soyez les bienvenus à bord du Jenivère. Monsieur Devers va vous montrer vos cabines, et mes hommes s’occuperons de vos affaires. » Il exécuta un signe de tête en direction de son second qui ouvrit le passage aux voyageur.



Une quinzaine de minutes plus tard, tout était prêt pour le départ, alors que le capitaine venait de donner l’ordre de retirer la planche d’embarquement, une petite voix se fit entendre



« Attendez, attendez ! Reste-il une place libre sur votre Navire ? » Un gnome remontait le ponton en gesticulant. Le capitaine répondit par l’affirmative, insistant sur le fait que le navire partait sur le champ. « Aucun problème, je n’ai rien d’autre sur moi que mon petit sac. » Déjà le gnome grimpa la planche et fut conduit à sa cabine.
Puis le capitaine lança ses ordres et le bateau s’en alla lentement en direction du Chéliax.


La traversé en pleine mer se déroula sans encombre, le ciel était clément, la mer également. Les passagers alternaient entre des temps de repos dans leur cabine et des moments à l’extérieur où ils vaquaient à leurs loisirs fétiche, par exemple la jeune Iéana passait énormément de temps à lire ses grimoires sur le pont, les chevaliers priaient et le gnome, Gelick Aberwhinge avait quant à lui trois grand loisirs: le premier était celui d’écrire, ses doigts étaient d’ailleurs toujours tachés d’encre à leurs extrémités, le second était de raconter des histoires qu’il avait vécu, des histoires abracadabrantesques, toujours plus incroyables, dans tous les sens du terme, les unes que les autres; sa troisième marotte était celle qui lui valut à la fois la sympathie et la colère de ceux l’entourant, il avait cette habitude de toujours avoir une blague, un bon mot ou juste un commentaire sarcastique sur tout ce qui l’entourait. C’est ainsi qu’il demanda au capitaine si un marin qui présentait une blessure récente non loin de l’œil avait essayé de devenir le second du navire et avait raté son coup, ce qui provoquait toujours des éclats de rires de son public exception faite des intéressés.
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
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Offline Nauron  
#2 Envoyé le : dimanche 6 mars 2022 09:50:00(UTC)
nauron
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Le Chéliax


e voyage se prolongea ainsi jusqu’à la nuit entre le 28ème et 29ème jour de Pharast où le port de Kintaro, leur prochaine escale, fut en vue. Le port était très imposant, il s’agissait d’un point stratégique pour les départs vers la Varisie et le continent Arcadien, loin à l’ouest.
Lorsqu’il s’amarra, le Jenivère reçu la visite d’une petite escouade de douaniers vérifiant que tout était bien en ordre, puis après cette corvée, les marins purent commencer le déchargement d’une partie de la cargaison. Erick et Simon étaient arrivés à destination et descendirent vers de nouveaux horizons. Les passagers purent aller faire quelques emplettes et profiter des commerces de cette ville très cosmopolite, pendant que les marins chargeaient de nouvelles caisses de cargaison.
Deux nouveaux passagers embarquèrent, un homme portant une cicatrice au menton et un fouet au côté, et un chevalier infernal de l’ordre du Torrent, ils reçurent un accueil tout aussi courtois et chaleureux de la part du capitaine, il expliqua en privé à son second qu’il entendait que l’équipage soit exemplaire en présence d’un passager de ce prestige. Puis le 1er jour de Gozran, le Jenivère reprit la mer pour la suite de son périple.

Le Jenivère chemina le long des côtes chélaxiennes, le climat en ce début Gozran était clément, les mouettes criaient dans le ciel et le voyage continua sur les mêmes bases que précédemment, il semblait malgré tout régner une ambiance un peu plus tendue, probablement en raison de la présence d’un chevalier infernal. L’homme au fouet écoutait les histoires de Gelick mais levait souvent un sourcil dubitatif lors des passages les plus extravagants.

Après 6 jours de traversée, le Jenivère arriva en vue de Pezzack, la cité avait la réputation d’être un nid de rebelles Chélaxien, la ville avait subi de nombreux blocus de la part des autorités, aussi le capitaine conseilla fortement à ses passagers qui n’avait pas à faire dans la ville de ne pas descendre du bateau.
Ce fut le port de départ de l’homme au fouet et personne ne monta lors de cette escale, le Jenivère reprit ensuite la mer en direction de la prochaine escale.


La suite du voyage emmena le navire vers Corentyn, pendant les douzes jours de voyage, l’érudite Varisienne était devenu la cible des ragots du sieur Aberwinghe, en effet cette dernière avait essayé de rétablir un semblant de véracité à une des histoires du gnome et celui-ci vexé avait commencé à expliquer à ces divers interlocuteurs successifs que cette femme était un agent Chelaxien au vu de son attitude générale, de plus en plus à l’écart. Puis quelques jours plus tard elle était devenue la véritable propriétaire du Jenivère.

Finalement la ville de Corentyn fut en vue, accompagnée des restes du pont qui autrefois surplombait la mer et reliait l’Avistan et le Garund, l’architecture de la ville elle-même renvoyait à son histoire militaire.
Une fois amarré, le va et vient des caisses recommença, et cette fois-ci le capitaine lui-même partit un certain temps, sur invitation d’un membre des autorités locales avant de revenir avec des documents paraissant important.
L’escale, la plus longue jusqu’à présent, se termina avec l’arrivée d’un prisonnier, fers aux poings, accompagné d’un demi-orc d’une stature impressionnante, qui pourtant faisait montre d’une certaine grâce martiale dans la démarche, qui en était le gardien, semblait-il. Le capitaine prit la parole pour expliquer la situation.



« Mesdames, messieurs, nous avons une mission officielle de la part du gouvernement. Un prisonnier est arrivé comme vous avez pu le constater. Ne vous inquiétez pas, il restera en cale sous la surveillance d’un garde du corps. Ceci-dit, interdiction formelle de lui adresser la parole. Aucune exception ! Merci de votre attention, vous pouvez disposer ! »
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
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Offline Nauron  
#3 Envoyé le : dimanche 6 mars 2022 09:56:13(UTC)
nauron
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Les Iles


e Jenivère repartit sur les flots et s’apprêtait à partir en direction de l’île tristement célèbre d’Ilizmagorti. Le départ datait maintenant de plus d’un mois, et le principal problème du bateau se présentait trois fois par jours : le repas.
Le coq était un homme peu bavard originaire de Senghor, Rambar Terillo, et s’il avait d'après ses états de service travaillé sur un grand nombre de bâtiments différent, ce n’était pas grâce à ses compétences culinaires. En effet, il servait à chaque repas une sorte de soupe plus ou moins épaisse, qui n’avait aucun goût hormis celui de quelques épices.
Les repas avait été la cause de friction entre le second et le capitaine, le premier ne comprenant pas que le second ait pu engager quelqu’un d’aussi incompétent. C’est une des raisons qui fit de l’escale dans ce port Ilizmagorti une bouffée d'air pure et ce malgré une réputation peu glorieuse, mais un repas digne de ce nom cela pouvait rendre les mantes rouges presque agréables.

Deux nouveaux passagers prirent leur quartier dans des cabines lors cette courte escale, un homme, grand chauve avec un tatouage composé de lignes parallèles dans le cou et une femme rousse qui affichait un air sombre et qui créait ainsi un écart entre elle et les autres membres du bateau. Le Jenivère reprit ensuite sa route vers les entraves, la présence possible de pirate semblait beaucoup préoccuper le capitaine qui était de moins en moins visible et semblait constamment ailleurs. Ce qui permit à Gelick d’étoffer son plaidoyer envers la varisienne qui passait de plus en plus de temps dans sa cabine à étudier avec l’arrivée à Eléder s’approchant.



« Vous voyez le capitaine n’est pas là souvent mais avez-vous remarqué qu’Ieana non plus n’est pas là… Je suis sûr qu’il sont amants, c’est pour ça d’ailleurs qu’elle est à bord depuis le début, comme c’est son bateau et quelle ne veux pas payer le capitaine, elle place son amant…
Maline, très maline… »



L’homme au tatouage quant à lui ne sortit à aucun moment de sa cabine, préférant même se faire servir les repas dans sa cabine. La jeune rousse, elle, ne parlait pas, mais ne restait pas spécialement enfermée dans sa cabine. Le Jenivère ne rencontra pas de pirate sur le trajet le menant à Ollo, la première ville dirigé par l’un des capitaines libres, l’équivalent de l’aristocratie pirate, d’après Gelick.

L’escale dura un bon moment, il y avait de l’administratif à faire et un joli tribut à payer pour obtenir le droit de naviguer à moindre risque sur ces mers. Une fois ces formalités faites, le vaisseau parti en direction de Quent, une escale attendue par une bonne partie de l’équipage voulant profiter des faveurs de la Maison des Baisers Volés et de ses prostituées sacrées.


L’escale fut courte, surement dans l’optique d’épargner les bourses des marins et le Jenivère se dirigea vers la plus grande ville des Entraves, Port Péril.

C’est au petit matin du 1er jour de Sarénith que la Jenivère s’y arrima pour une durée de 3 jours. Le tatoué chauve y descendit et il y eu deux nouveaux voyageurs, la première une femme demi-elfe qui eut la joie de ressentir au niveau de son postérieur la main d’un membre d’équipage qui manifestement n’avait pas pu suffisamment profiter de l’accueil de Quent.

La jeune femme ne se laissa pas faire, se retourna et envoya ce que le second passager embarquant aurait nommé un Hiza geri dans les parties du marin qui en tomba à genoux. La scène fit éclater de rire la jeune femme rousse, il s’agissait du premier signe concret de l’amélioration de l’attitude de la jeune femme qui pourtant évoluait dans ce sens depuis le départ de Médiogalti.
Le second passager, capable de nommer ainsi le coup de genou, semblait versé dans les arts martiaux et avait cette forme de félinité dans la démarche semblable à celle du garde du corps.

Alors que le bateau s’éloignait, trois hommes arrivaient en courant sur le quai, ils avaient dû rater le départ de peu…
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Offline Nauron  
#4 Envoyé le : dimanche 6 mars 2022 09:59:49(UTC)
nauron
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Inscrit le : 28/07/2016(UTC)
Messages : 17
L’étendue Mwangi


e Jénivère poursuivit son voyage en direction d’Eléder tranquillement, la menace des pirates semblait écartée et les nouveaux venus n’étaient pas difficiles à vivre pour ceux déjà présente.
La jeune femme, Aerys ne quittait guère sa cabine que pour manger tandis que Sasha, la jeune femme rousse semblait être une personne plutôt joyeuse et optimiste.


La prochaine escale n’était autre que Baie-Sanglante, qui portait ce nom à cause du fleuve Vanji dont les eaux sont rougeâtres et se déversaient dans la mer de fièvre. La ville étant un grand comptoir, l’escale ne dura pas moins de quatre jours et vit quatre nouveaux passagers ainsi qu’une ménagerie complète monter à bord.


Il y eu tout d’abord une femme d’origine Mwangi, habillé comme les sorciers des tribus locales, accompagnée d’un petit singe. Le second était un homme plutôt âgé, d’origine tianaise, possédant un katana de belle facture et possédant toute la retenue et le calme dont étaient réputés les membres de cette région.
Les deux autres étaient un duo de petites personnes, une gnome d’après la couleur flashy de ses cheveux, tandis que l’autre avait dû se faire voler ses chaussures ou être un de ces halfelins. Mais ce qui était le plus visible, fut leurs animaux de compagnie, un dinosaure et un animal de bât, une capybara d’après les fleurs ornant son pelage. Les animaux allèrent partager la soute avec le prisonnier et le capitaine se frotta les mains de ces passagers supplémentaires. Une fois tout ce petit monde embarqué, le Jenivère parti en direction de Senghor, sa dernière escale avant Eléder.


Les jours de voyages se suivirent sans heurts autres qu’un halfelin devant calmer sa monture et une gnome posant des questions à un autre gnome sur ses histoires roccambolesques. La dernière escale dura quatre jours puis au matin du 24ème jour de Sarénith que le Jénivère quitta Senghor en direction d’Eléder.
Bientôt la soupe du coq Terillo ne serait plus qu'un mauvais souvenir...
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