La demi-orque laissa de côté le coffre contenant des choses potentiellement fragile avant de sortir sa hachette et de l'enchanter .
« Par Gorum, une hache de bucheron ça aurait été mieux quand même ! »
Magiquement altéré la lame mordit le bois avec avidité, les coups pleuvait sur les corps de bois inanimé tandis que la demi-orque s'amuser à taper de toutes ses forces.


sort Arme magique

Till s’intéressa un instant au travail de démolition de la demi orque il commenta:
« La serrure, vise juste la serrure. Un coffre qui se verrouille pas ça gène pas trop pour le déplacer, un coffre qui répand son contenu plus. »
Puis il donna son avis à la proposition du gnome:
« C'est sur que ce serait un plus. Mais on t'oblige a rien, on t'a épargné c'est pas pour te tuer maintenant. Quand aux serments, promesse et autre machin du genre, ils n'engagent que ceux qui y croient. Libre a toi de faire ton choix, tu a vus que certains sont miséricordieux, tu sais que certains sont intransigeants, a toi de choisir ta voie, elle n'est pas limité à seulement deux chemins. »

Le groupe proposa donc à la Kobold de l'accompagner, mais elle déclina. Se relevant, elle regarda ses compagnons toujours groguis.
« Je vais ressster m'occuper de ccces deux là, puis nous partirons. Vous avez ma parole, jamais vous ne nous reverrez. » dit-elle, l'air soulagée.

Le groupe se répartit la charge pour que, lorsqu'il repart, il ne soit pas surchargé, même avec le coffre léger encore non ouvert.

Le groupe gagne 200XP.
Rappel du contenu des coffres :
1- 5000 pc
2- 2500 pa
3- 2500 pa
4- 13 500 pc
5- 115 po
6- 14 pp
7- Inconnu, 5kg au total

1 pièce = 10 grammes, je vous laisse faire le calcul pour savoir ce que vous voulez prendre par rapport à votre poids transportable, et le mettre dans votre butin.

Le groupe repart donc vers la sortie. Lorsqu'il passe dans la salle du diablotin, ils le voient de nouveau sous forme de corbeau, et de nouveau perché, semblant les observer.



Lorsque le groupe arrive à la sortie, il remarque que la nuit est presque tombée. Plus personne du village n'est encore présent à les attendre, et chacun est reparti vaquer à ses occupations. Lorsque le premier membre du groupe sort, il est immédiatement interpelé par un garde posté là, avec son accolyte, et visiblement attendant le retour des membres du groupe.

« Ah ! On désespérait de vous revoir. La baronne a des ordres pour vous : il faut que nous vous escortions à son manoir pour faire votre rapport, et ce peu importe l'heure à laquelle vous sortiriez de ce trou. Elle a insisté sur ce point. » dit-il.
« Suivez nous. »

Les deux gardes entourent le groupe et l'emmènent au manoir de la baronne Devy. Alors qu'ils s'approchent de l'entrée, la porte s'ouvre, et un majordome leur fait signe d'entrer.
« La baronne vous attend. » dit-il simplement.

Les deux gardes restent à l'entrée alors que le groupe est escorté dans les longs couloirs parés de tableaux : certains semblent être des portraits d'ancètres, alors que d'autres sont de véritables oeuvres d'artistes, dont les noms sont indiqués sous chaque tableau.
Connaissances (Noblesse) DD14

Certains de ces noms ne vous sont pas inconnus : ce sont des peintres de renommée dont les tableaux peuvent valoir cher.

Arrivés devant une grande porte, le majordome frappe 3 fois, et presque immédiatement, la porte s'ouvre vers l'intérieur. Vous entrez, et Arnholde, le fils de la baronne, ferme la porte se ferme derrière vous.
Vous vous trouvez dans un bureau muni d'une grande bibliothèque et d'un vaste bureau, derrière lequel la femme se tient, lisant des papiers éparpillés sur son bureau.

Alors que vous entrez, la baronne lève son regard sur vous.

« Je vois que vous êtes remontés ! » dit-elle, tout en remarquant vos sacs bondés
« Et vous n'avez pas les mains vides. Je vais faire en sorte qu'un coffre soit mis à votre disposition à la taverne pour que vous puissiez ranger vos trouvailles en sécurité. Maintenant, dites moi, qu'avez-vous trouvé lors de vos investigations ? » demande-t-elle enfin, le regard avide de réponse.

Tandis que Lyrak préparait le transport des pièces et du cadavre du mage, Tommricik observa un instant, l'air pensif, le macabre trophée qu'ils allaient devoir remonter. Une idée lui vint soudainement et il marcha droit sur Sesserack, la main gauche sur le pommeau de son épée remise au fourreau et tandis sa main droite vers la kobold : « Toi et tes deux camarades vous avez fouillé et détroussé le vieux mage. Donne nous ce que vous avez trouvé sur lui. Tout de suite ! »

Le gnome attendit l'air sur de lui tout en fixant la kobold de ses yeux furieux. Mais en réalité il était surtout furieux contre lui-même de ne pas y avoir pensé plus tôt et de ne pas avoir intégralement fouillé leurs prisonniers.



Pendant le chemin retour le gnome était pensif. Il ressassait les différentes informations éparses qu'ils avaient sur la tour, ses souterrains manifestement plus anciens et la volonté farouche du mage de voir la tour détruite. Cette volonté englobait t'elle également les souterrains ? Le gnome n'en était pas sur. Mais il se rappelait aussi que le mari de la baronne était mort en furetant dans cette tour.
Décidément, cette tour attirait bien des attentions et le gnome commençait à se demander si le refus de la baronne de voir la tour détruite, qu'elle avait opposé au mage, n'était pas motivé par autre chose qu'une incompréhension des motifs du mage ou une volonté de conserver debout l'endroit où son époux était mort...

Lorsqu'ils pénétrèrent dans le manoir de la baronne, Tommirick ne put retenir un sifflement appréciateur. Il y avait un beau paquet à se faire en dévalisant un tel endroit, quoique les tableaux ne soient pas sa tasse de thé (trop fragile et trop difficile à fourguer pour lui). Mais Tommirick chassa vite ces pensées de son ancienne vie de son esprit pour se concentrer sur la rencontre avec la baronne, il fallait en donner au public pour son argent ! Mais d'un autre côté il répugnait à trop en dire tant qu'il ne saurait pas les tenants et les aboutissants de toute cette histoire autour de la Tour qui commençait à drôlement l'intéresser.

Saluant poliment la baronne, il jeta un oeil au fils de celle-ci pour le saluer également, mais aussi pour le jauger, avant de se placer en avant de ses compagnons pour raconter leur périple périlleux sans trop en dire tout en faisant en sorte de décourager la baronne ou son fils de s'y aventurer.
Chère Madame, nous avons accompli notre quête malgré les périlleux dangers qui nous menacèrent, ne ménageant pas notre courage ou nos corps et risquant à chaque instant l'ensevelissement ou des dangers bien pire encore. Car, sous cette tour effondrée des périls mortels subsistent.
« Mais je ne vais pas vous faire languir. Après avoir survécus aux créatures extraplanaires qui peuplent encore les souterrains et avoir contourné les pièges mécaniques ou magiques de ces souterrains, après avoir survécus aux spectres les hantant et avoir découvert quelques trésors oubliés, nous avons surtout découvert le corps sans vie du sieur Hunclay, à moitié enfoui sous les éboulis qui lui ont valu la mort. Nous avons également mis la main sur une poignée de kobolds survivants qui nous ont confirmé ce que nous pressentions : las de voir ses demandes réitérées de destruction de la Tour refusées, Hunclay a finalement fait appel à la communauté kobold des environs, leur promettant des gemmes scintillantes, pour faire creuser une sape afin de faire effondrer la tour. Son plan a trop bien marché puisque l'effondrement de la Tour a provoqué un éboulement qui l'a emporté ainsi que plusieurs kobolds.
Comme je vous l'ai dit, nous avons donc rempli notre quête. »
Le gnome marqua une pause soutenue avant de reprendre lentement d'une voix un peu plus basse
« Ce que nous avons également appris de la bouche d'une kobold c'est que le chef des kobolds auquel les gemmes étaient promises ne laissera pas passer l'affront de ne pas les recevoir et qu'il est fort probable qu'il cherche à se venger de Hunclay et donc probablement de votre communauté. Si rien n'est fait il n'est pas impossible qu'une guerre éclate avec les kobolds et ceux-ci ne sont pas créatures à vous prévenir d'une attaque. Je vous conseille vivement de mener avec eux des pourparlers sans tarder et de trouver des messagers convaincants.  »

Tommirick observait la baronne tout en contant et attendit ses réponses ou questions pour tenter de voir si ses craintes que celle-ci ne leur dissimule quelque sombre motivation ne s'avère pas exacte.

La baronne écoute avec beaucoup d'attention le gnome. Lorsqu'il évoque la mort de Hunclay, elle hausse les sourcils, affichant un mélange de surprise et de stupeur sur son visage, mais laisse Tom finir son compte rendu. Elle semble se perdre dans sa reflexion lorsqu'il fait sa pause soutenue, et sursaute presque lorsqu'il reprend.
A la mention des Kobolds et de son danger, elle fronce les sourcils et ne cache pas son inquiètude. Les dires de la palladine ne font que la conforter.

Lorsque le rapport est fini, elle marque un temps de reflexion, puis se lève. Elle se tourne vers son fils et lui fait un geste de la tête. Ce dernier se dirige vers la bibliothèque et ouvre un petit coffre que vous n'aviez pas remarqué pour en sortir une bourse, qu'il remet au premier en face de lui.

« Comme promis, voici vos 500 pièces d'or. » dit-elle en s'inclinant légèrement face au groupe.

Elle se rassoit ensuite et prends un air plus grave.

« Je ne vous cache pas que les nouvelles que vous me rapportez ici sont inquiètantes. Je me doutais qu'une tribu de Kobolds se trouvait dans les environs, et nous pensons qu'elle se trouve près d'une carrière inondée à l'est. Ils n'ont jamais vraiment posé de problèmes et nous les avons laissé en paix. Les évènements de la tour changent la donne : les Kobolds deviennent un problème qu'il nous faut résoudre. »

Elle regarde le groupe pendant quelques secondes, puis plus précisément la Paladine

« La négociation est une option. L'erradication en est une autre. Peu m'importe la manière, je veux que les Kobolds quittent la région. Je vous laisse entière liberté quant à la façon dont vous arriverez à les chasser. »

Elle marque une nouvelle pause, puis reprend.

« Si vous y arrivez, je vous récompenserai de douze améthystes. Chacune a un prix de 100po, mais dans certaines contrées, vous pourriez même en obtenir un meilleur prix. » dit-elle enfin.

Elle se lève ensuite de nouveau et s'approche du groupe.

« Qu'en pensez vous ? »

Lyrak avait gardé le silence tout le long et lorsque la baronne leur proposa une nouvelles mission elle grogna légèrement.
Se tapper du Kobold n'était pas pour lui déplaire en temps normal mais là elle ne savait trop quoi penser de la situation.
« Diplomatie ou assassinat... qu'en penses tu Cade?  »demanda-t-elle à la paladine.

La baronne laisse les aventuriers discuter tandis qu'elle se dirige vers sa fenêtre.

« Comme je vous l'ai dit, la diplomatie ou l'erradication, tant que les Kobolds quittent les environs, cela me va. J'en conclus donc que vous acceptez cette nouvelle mission ? » dit-elle alors qu'elle contemple le coucher de soleil.

Suite à un petit moment, elle se retourne, mains jointes dans le dos, et esquisse un sourire semblant bienveillant.

« Vous devez être fatigués, après avoir passé toute la journée dans ce dédale. J'ai pris soin d'arranger des chambres à l'auberge pour vous, ainsi qu'un coffre personnel dans lequel vous pourrez ranger vos trouvailles. Vous pouvez également vous restaurer là bas à votre guise.
J'assurerai ces dépenses tant que vous serez en mission pour moi. » dit-elle enfin en esquissant un sourire.

Elle montre ensuite son fils avec sa main.
«  Avons nous un accord ? Si tel est le cas, mon fils va vous raccompagner à la sortie. » finit-elle.

Son fils hoche la tête, et s'apprête à ouvrir la porte lorsque le groupe aura fini de discuter et décidé.

Si vous avez d'autres choses à demander / parler avec la Baronne, je vous laisse faire. Ensuite direction la taverne !

Une fois la discussion avec la baronne terminée, la paladine ne pensait plus qu'à une chose : une bonne bière!
Elle suivit les gardes d'un pas long et rapide, ignorant la fatigue accumulée de cette journée chargée, pressée d'arriver à la taverne.
Elle remercia les gardes et accepta l'invitation de la tavernière avec un grand sourire. Lorsque celle-ci leur présenta leur table, la jeune humaine se laissa tomber bruyamment sur son siège et accueillit la proposition avec entrain
« Je prendrais une bière pour commencer... Et vous avez de la viande? De la vache ou de la volaille peut être? Du pain? Servez moi votre meilleur repas s'il vous plait... Et une bière aussi! »
L'excellente condition physique de la jeune femme lui permettait de ne pas trop ressentir la fatigue mais la faim commençait à la tenailler sérieusement...

Une fois le groupe installé et les commandes prises elle se tourna vers le reste du groupe
« Et bien, quelle journée...Je suis ravie de pouvoir aider les habitants de cette ville mais j'ai la désagréable impression que nous mettons les pieds dans quelque chose qui nous dépassera bientôt... Que tirez vous de tout ça? »
Inconsciemment, son regard se tourna vers Tommirick, malgré ses surprenants accès de colère récent, le gnome lui paraissait être quelqu'un de logique et réfléchit, elle avait vite appris à faire confiance à ses raisonnements au cours de la journée

A la demande de la palladine, la tavernière montra les cruche tronant au milieu de la table.
« Cette cruche, c'est la bière, celle là, c'est le vin ! » dit-elle. « Je me doutais que vous voudriez boire. Nous travaillons avec les meilleurs brasseurs, vous m'en direz des nouvelles ! J'ai de la viande de boeuf finement grillée. Je vous en amène une assiète et du pain. » finit-elle.
Elle se tourne ensuite vers Lyrak.

« Merci de votre bienveillance, ma dâme. » dit-elle en s'inclinant devant la demi-orque.
Lorsque Lyrak évoque la goule, elle fronce les sourcils.
« Vous avez été mordue ? Il faut vous faire examiner par un prêtre, ou à défaut un soigneur. La fièvre des Goules n'est pas quelque chose à prendre à la rigolade. Vous pouvez trouver des prêtres au temple d'Abadar. Un bon repas vous fera de bien, je vous sers la même chose ? »

Elle refléchit ensuite quelques secondes à la demande de Lyrak concernant le coffre.
« Je dirai Marcus Chance, le forgeron. Par contre, méfiez vous, il n'aime pas les nouveaux, et est plutôt porté sur la boisson. Sinon, vous pouvez toujours aller dans l'autre taverne tenue par Swerlo Mainsgrises, et nommée Mainsgrises. »
Lorsqu'elle dit "Mainsgrises", vous la voyez faire le signe des gillemets de façon sarcastique en prenant un air de moquerie. « C'est un roublard qui saurait probablement crocheter une serrure telle que celle là, mais sa taverne n'arrive pas à la cheville de la mienne. » s'exclame-t-elle enfin.

A la dernière question, elle refléchit de nouveau.
« J'ai bien entendu quelques rumeurs parlant de kobolds qui auraient été aperçus sur l'anciène route de la carrière. La route n'est plus guère utilisée depuis que la carrière a été abandonnée, et jusqu'à aujourd'hui, je n'y avais pas porté plus attention. Mais avec la tour qui s'est effondrée, et les Kobolds retrouvés ici, peut-être que les rumeurs sont fondées ? »

Tommirick avait hoché la tête aux propos de la baronne et de ses compagnons. L'évocation de l'éradication des kobolds avait éveillé en lui des envies de meurtre qu'il peinait à contrôler.
Ces maudits kobolds, leur mort ne peut être que bénéfique à cette région, nous sauverions bien des innocents...
Mais il savait quelque part que ces pensées et ces pulsions étaient en quelque sorte contre sa nature profonde. L'image de la hutte de son oncle en flammes avec le corps carbonisé de ses deux jeunes cousines et d'une bande de kobolds dansant sur leurs cadavres s'imposa à son esprit et le gnome ferma les yeux contenant ses larmes et sa fureur.
Il savait que les kobolds d'ici n'y étaient pour rien, qu'il n'étaient pas en Varisie lorsque ce raid violent avait eu lieu, mais il peinait à se contrôler.
Le gnome resta finalement silencieux jusqu'à la taverne. La présence des gardes le gênait, il n'aimait pas être escorté, celà évoquait pour lui plus une arrestation qu'un honneur.

Une fois dans l'environnement chaleureux et reposant de la taverne, il commença à se détendre. La vue de la jolie Talia lui redonna le sourire et il le lui adressa en lui disant : « Ah, quel plaisir de vous revoir, nous avons affrontés maints danger et mille morts, mais à vous voir tout ceci s'évapore et ne reste que la chaleur de votre beauté et de votre gentillesse.
 »

Tommirick, debout sur sa chaise pour atteindre les victuailles, se servit abondamment de bière et de nourriture tout en servant également ses compagnons sans oublier Gratouilles et lança à Lyrak : « Ton corps a besoin de force, nourris toi bien !  »
Puis après les paroles de Cade et de Talia, le gnome se rassit et réfléchit. Il fallait déterminer les priorités et trouver un plan d'action. Après un rot sonore, il parla à la seule adresse de ses compagnons, comme s'il préparait quelque méfait :
« Pour l'instant je ne sais pas trop quoi conclure de tout ce que nous venons de vivre. Il y a encore pas mal de mystères et d'incertitudes, mais je gage qu'on en saura plus si on peut entrer dans le manoir du mage. Par contre ça a l'air coton et pas sur que les kobolds nous laissent le temps de faire du tourisme chez le mage. Il faut qu'on s'occupe du cas kobold en priorité je le crains. Si j'étais pas si fatigué j'aurai bien tenté un truc chez le mage ce soir, mais bon... »
Le gnome se demanda d'ailleurs si les deux gardes qui les avaient accompagnés n'avaient pas pour mission de les empêcher de se livrer à ce genre de petites excursions...
« Bon, on ne va pas se jeter dans un village de kobolds la tête la première. Ce sont de petites créatures qui vénèrent la force et qui n'hésitent pas à massacrer ou à assujettir ceux qu'ils jugent faibles. Il faut qu'on se présente comme des personnes fortes, sures d'elles mêmes et prêtes à faire un massacre si ça tourne mal. Si on vient gentiment leur dire des niaiseries ils nous massacreront.
Avant toute chose il faut nous reposer - je suis crevé - et surtout s'assurer que Lyrak n'est pas mortellement touchée et qu'elle va bien. Une visite au temple s'impose. Peut-être que nous y trouverons quelque objet magique de soins pour plus tard.
Puis, utilisons notre nouvelle aisance financière pour nous équiper au mieux et prévoir des moyens pour lutter contre toute une tribu. Des fumigènes et des fioles de feu ou d'acide pourraient être utiles je pense. »
Il reprit une large lampée de bière et poursuivit :
« Ensuite faut les localiser et les étudier un peu de loin si on peut. Repérer la cible c'est la base » fit-il en souriant d'un air entendu.
Il examina ses compagnons.«  Sans vouloir vexer personne, Till est celui qui en impose le plus et il commande à un reptile, ça devrait faire son effet sur des kobolds qui vénèrent les dragons... Je pense que c'est lui qui devrait mener les négociations. Avec vous à ses côtés il en imposera d'autant plus. Moi je pourrais rester un peu en retrait pour avoir une bonne vue de l'ensemble et vous aider plus aisément en cas de dérapage.
Rappelez vous, la kobold nous a dit que leur chef voulait des pierres précieuses... gardons celles que nous avons trouvé sous la tour pour marchander. On commence par leur dire qu'ils ont fait que des conneries, qu'ils ont causé des torts, puis on leur dit que plutôt que de déclencher une vengeance les humains préfèrent s'assurer qu'ils restent en dehors de leurs affaires. Et que les humains sont prêts à les récompenser s'ils acceptent.
ça vous va ? »
Le gnome vida sa chope d'un grand trait avant de sourire d'un air un peu abrûti.
« Ah, ça fait du bien. »

L'alcool et un court repos avaient redonné un peu de tonus au gnome et il commença à étudier la taverne et l'ambiance général d'un oeil expert en se demandant quelle chanson ou quelle musique irait le mieux.

Modifié par un utilisateur jeudi 16 juin 2022 10:26:17(UTC)  | Raison: Non indiquée