Suite aux différents échanges Lyrak prit la tête du groupe afin de les emmener en direction du forgeron; remarquant tout d'abord une bouteille d'alcool déjà sortie de si bon matin, l'odeur ambiante et les yeux un peu vitreux du bonhomme lui confirmère que le petit déjeuner du forgeron n'était pas qu'à base d'eau et d'avoine.

« Holà m'sire forgeron » dit-elle en levant la main en signe de salutation « Nous v'nons pour affaire et non pas pour t'bastonner  »dit-elle au vue de son comportement défensif.
« Nous sommes qu'd'puis deux jours ici et on travail avec ta baronne alors vas y molo.. J'bsoin qu't'ouvre ça » dit -elle en posant le coffre sur le comptoir«  si tu le fais sans rien pétant on garde le dedans et tu peux garder c'te boite. On va aussi ach'ter des trucs et si tu peux faire une ristourne bah on pourra p'tête en acheter plus tu vois.
 »continua-t-elle de son ton des gens du peuple.
Les armes de la prêtresse était bien sur à sa ceinture, seul son bouclier était sur son bras, un simple objet défensif pour la plupart des gens .....

• perception : 1d20+7 donne [9] + 7 = 16

Modifié par un utilisateur vendredi 9 septembre 2022 21:27:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le forgeron écoute la demi-orque lui parler, alors qu'il semble lutter contre la gravité.
Lorsque celle-ci montre la boite, il s'approche et examine sommairement la boite.

« Ouais, j'peux l'ouvrir. Par contre, faudra forcer l'verrou. La boite vaudra plus rien après que l'verrou soit forcé. »

Il réfléchit un instant, puis reprend la parole.

« Normalement pour ce genre de service, j'prend 50% de c'qu'il y a dedans. Mais comme vous dites que vous travaillez pour la baronne, et qu'j'ai un arrangement avec elle, je vous le fais pour 25% de c'qu'il y a dedans. Z'en pensez quoi ? »

Cade renchérit sur l'homme rat. Elle s'avança d'un pas vers le forgeron et clama d'une voix forte
« Tu as entendu notre ami... Tu ne serais pas en train d'essayer de nous plumer? Je suis sur que la baronne aurait son mot à dire sur cette affaire? Nous sommes des gens raisonnables et nous te proposons 10% de ce qu'il y a dans le coffre, qu'en penses-tu? »

Modifié par un utilisateur jeudi 29 septembre 2022 15:59:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le sourire de Cade s'élargit, elle aimait quand les négociations étaient rapides et efficaces. Les tergiversations incessantes de certains marchands l'insupportaient.
« Marché conclut »
Elle attendit patiemment que le forgeron fasse son office, ils payèrent leur dû et une fois dehors elle lança à son compagnon gnome
« Je n'ai pas tout retenu mais tu avais parlé d'une vieille qui aurait des informations utiles sur les kobolds? Tu sais où aller? »

Le forgeron regarde attentivement le coffre.

« Attendez là. » dit il en prenant le coffre sous son bras. Il va ensuite dans une petite arrière boutique sans oublier d'attraper sa bouteille au passage.
Vous entendez tout un tas de petits coups, puis quelques uns plus gros après un grognement, et quelques minutes plus tard, il revient. La serrure du coffre est totalement défoncée, mais le coffre en lui même est intact. Lorsque vous l'ouvrez, vous trouvez dedans une magnifique boite faite d'un bois vraisemblablement rare, vernie avec minutie, et munie d'un petit loquet pour la fermer. Son ouverture révèle 30 pierres précieuses de différentes couleurs.


Connaissances (DD 15)


Estimation (DD 9)

Estimation (DD 15)

Le forgeron prend sa part (à vous de décider ce qu'il prend, total de 80po) et vous remercie d'avoir fait affaire avec lui alors que vous sortez de son établissement.

Le groupe sort de la forge après avoir payé son du à l'ivrogne. Une fois les histoires de partage des richesses réglées, il se met en marche vers la demeure de Bassy. Celle ci se trouve juste avant le pont menant à la tour effondrée. Une fois arrivés devant, un des membres frappe à la porte, et un humain semblant être un valet ouvre la porte. Alors qu'il ouvre la bouche pour parler, il est bousculé par un être de petite taille.

« Ah, les voila ! Bonjour bonjour ! » dit la gnome, l'air heureuse de vous voir.
« Je suis Bassy ! Entrez donc !  » dit-elle.
Vous entrez dans sa maison, qui semble immense pour elle. Le valet ferme la porte, et part faire chauffer de l'eau pour le thé pendant que Bassy vous invite à vous assoir à sa table.
La maison est richement décorée de tableaux et de sculptures semblant venir de multiples parties du monde. L'apparence de la gnome, réputée la plus vieille du village, vous frappe : elle ne semble pas vieille, et même dans la force de l'âge.
Pendant que vous vous asseyez, elle sort d'une armoire une boite remplie de divers biscuits et les place sur la table.

« Servez-vous ! » dit-elle, pendant que le valet revient avec un plateau sur lequel sont parfaitement alignées 5 tasses et une théière remplie d'un liquide jaune sentant très bon le thé.
Alors que vous prenez chacun une tasse et un biscuit, elle demande.
« Alors, pourquoi me rendez-vous donc visite ? C'est la baronne qui vous a dit de venir me voir ? Vous avez vu quoi dans la tour ? Pourquoi ça s'est effondré finalement ? ».
Elle semble très excitée se vous voir et avide d'écouter votre histoire.

La demi-orque avait suivit ses compagnons auprès de la vielle dame.
Après s'être brièvement présentée quand son tour était venue elle s'était murée dans le silence, préférant laissez les autres prendre la parole.
Restée debout, Lyrak observait leur hote et son serviteur, guettant leurs réactions.

La gnome fronce les sourcils lorsque Cade parle des Kobolds.
« Oui, il est vrai que cela fait fort longtemps que je vis ici... 414 ans, pour être éxact. » dit-elle, non sans avoir hésité un instant sur son âge exact.
« Je vais et viens au gré de mes envies de voyage, qui me sont permis par mes affaires florissantes dans Belhaim et ailleurs. Vous savez, la ville était autrefois florissante, et l'ancienne carrière de pierre était un apport commercial énorme à la ville... Depuis le tremblement de terre qui l'a innondée, elle n'est plus exploitable, et depuis Belhaim est une petite bourgade tranquille.
Quant aux Kobolds, ils ont toujours plus ou moins été là, mais ils n'avaient jamais vraiment causé de problèmes sérieux. Je suis revenu il y a peu d'un de mes voyages, et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai vu la tour s'effondrer. Leur implication ne peut signifier qu'une chose : les Kobolds doivent préparer la guerre, aussi il faut les arrêter. »
Elle s'arrête un instant en sirrotant sa boisson, puis continue.
« Leur village se trouve dans ce qu'il reste de la carrière qui n'a pas été inondé. Vous pouvez accéder à la carrière en empruntant la vieille route y menant, non loin de la tour effondrée. La tour elle même possède de nombreux sous-sols, dont certains jouxtent probablement la carrière : peut-être y-a-t-il un vieux tunnel les reliant ? Vous en revenez, j'imagine que vous l'auriez vu... » dit-elle finalement.

Enfin, soudain, son regard s'éveille, et elle s'écrie.

« D'ailleurs, Isadorère Malak la laitière m'a dit que sa nièce, qui était employée dans sa laiterie, a disparu après être allée se promener dans les environs de la carrière. Peut-être est-ce un coup des Kobolds ? Vous pourriez lui rendre visite, si vous avez le temps... » dit-elle enfin.

La paladine observe la gnome, et remarque qu'elle s'enflamme beaucoup dans ses propos : si les kobolds avaient été un problème depuis tout ce temps, la baronne (ou les précédents régents de la région) les aurait chassé depuis longtemps. Il ne fait aucun doute qu'ils se sont alliés au magicien, mais il n'est aucunement sûr que leurs intentions aient été mauvaises ou malveillantes, et encore moins qu'ils préparent une guerre : peut-être ont ils juste été abusés par Hunclay.