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Offline poulosis  
#101 Envoyé le : samedi 1 octobre 2022 18:30:53(UTC)
poulosis
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Localisation : Nantes

Oradin
Sorts Ora niv1 : 4/4
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Pacte +2 : 1/1
CA 27/12/26

100 / 100
Soulagé, le nain ricana de manière légèrement forcée, en entendant Frédrigo dans sa tête. Puis des marmonnements inintelligibles sortirent de sous sa barbe, sans doute pour exprimer sa gêne teintée d’indignation à l’évocation de ses ultimes paroles. Ses pieds piétinaient le sol alors qu’il secouait la tête.

Ses pensées se détournèrent enfin de ce scabreux sous-entendu pour se pencher plus attentivement sur l'étonnante question de Florentia. Àson tour, il se concentra pour tenter de parler sans ouvrir la bouche. Hélas, un siècle de pratique orale, pas évident de l’abandonner aussi rapidement ! Son visage ne quitta pas sa teinte cramoisie, tellement il poussait fort pour expulser ses pensées en-dehors de son crâne, avec un gémissement sous-jacent qui évoquait une activité naturelle beaucoup moins glorieuse.

Euh ... Tout dépend surtout dans quel délai la tâche doit être réalisée. Un seul nain suffit, s’il a suffisamment de temps pour le creuser, ce tunnel. Et puis oui, bien sûr, le ravitaillement est important. Mais c’est quoi cette question ?! Il fronça les sourcils puis écarquilla les yeux, prenant conscience qu’il était à bout de souffle. Avec un grand sifflement, il inspira à fond, pour reprendre sa respiration, bloquée tout le temps de sa diatribe mentale.

Le sang revenu au cerveau, il comprit qu’il y avait là sans doute quelque blague obscure sur ses congénères. Il parla cette fois tout haut. C’était bien plus facile ! « Gare à vos joufflus ! Ça sent la carabistouille, ça ! »
Offline Kali  
#102 Envoyé le : dimanche 2 octobre 2022 16:38:16(UTC)
Kali
Rang : Nouveau
Inscrit le : 17/08/2016(UTC)
Messages : 3

Asger
Rodeur 8

88 / 88


Asger avait regardé avec un vif intérêt l'intérieur de la maison de l'homme-aux-yeux-d'argent. Espérant percer encore quelques mystères sur son étrange ami. Un ami peu ordinaire, il s'en doutait depuis quelque temps maintenant.... Un ami peut-être même extraordinaire si l'on écoutait les dires du Maître de Cordée.

Comme les autres, il attrapa presque religieusement un quartier de pomme d'argent. Dernier leg du Pêchou. Et espéra secrètement que, peut-être ainsi, il pourrait de nouveau communiquer avec lui en plus de ses camarades d'aventure.
Ses premières paroles intérieures s'adressèrent d'ailleurs à lui: L'Pêchou? Tu m'entends? ignorant superbement le problème mathématique posé par dame Florentia.

Dans Port-Ebène, il s'était calmement laissé guider jusqu'au bateau. Après un salut discret de la tête vers la capitaine et après avoir vérifié que Spectre le suivait, il monta sur le pont et attendit les ordres.
Et sur son rêve, construire sa vie.
thanks 1 utilisateur a remercié Kali pour l'utilité de ce message.
Offline mdadd  
#103 Envoyé le : dimanche 23 octobre 2022 16:31:46(UTC)
mdadd
Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
Le groupe ne tarda pas à se retrouver au milieu du pont principal, près du grand et unique mât. Autour, des Sylmarins s’affairaient à différentes manœuvres de cordages et de voiles tandis que d’autres finissaient d’enduire la coque extérieure d’une substance gélatineuse. Une trentaine de sylmarins étaient à la manœuvre et la capitaine faisait claquer les ordres qu’ils exécutaient immédiatement. Elle semblait maîtriser son sujet et il ne fallut pas longtemps pour que les préparatifs fussent terminés et que le moment de larguer les amarres survint. « Flottant » sur la densité végétale formée par les frondaisons des arbres titanesques, une vaste étendue vert émeraude s’étendait à perte de vue, bruissant sous le vent et formant des vagues de verdure roulant sur des centaines de kilomètres. Le Radeau des Cimes semblait glisser sur cette masse végétale, sans doute aidée par cette substance répandue sur sa coque de bois léger et portée par les alizés et autres vents de force variable plutôt chaotiques à cette altitude. La Déferlante prend rapidement de la vitesse et ne tarde pas à surfer quelques vagues végétales lorsque celles-ci roulent dans la bonne direction : l’ouest, toujours à l’ouest. Les manœuvres à la voile permettaient aussi d’orienter le vaisseau et l’observateur sur la vigie ne cessait de scruter des petits fanions réalisés avec des feuilles diaphanes, lui permettant de connaître instantanément le sens du vent et de communiquer l’information par des claquements de langue répondant à un code établi. En bas, les marins tiraient sur des cordes permettant de tendre ou relâcher le couple de voiles, mais aussi de les faire pivoter selon un axe horizontal ou vertical et enfin de les faire pivoter autour du mât, pouvant tourner ainsi sur 360°. L’impressionnant système était extrêmement élaboré et il ne fallait pas moins d’une vingtaine de Sylmarins à la manœuvre, tandis que la petite dizaine restant se postaient tout autour ou à la vigie afin de scruter les environs guettant les moindres dangers, le tout coordonné par les ordres de la Capitaine Loriane.

Mais quels étaient les dangers que les Sylmarins guettaient ? D’après leurs dires, ils étaient nombreux, à commencer par les redoutables sirènes sylvestres et bien-sûr le Dragon Léviathan qu’ils surnommaient le « Dévoreur de Navires ». Mais visiblement, les Sylmarins semblaient plutôt agités, mélange d’excitation et de superstition, à l’idée d’aller pêcher des Perles d’Ambre sur le territoire d dit monstre. C’était l’endroit où on en trouvait le plus et de belle taille, même si leurs chances de mourir étaient très importantes. D’ailleurs, il n’y avait pas que les dangers de surface dont il fallait se prémunir. Dans les profondeurs insondables de l’Océan Vert, mystérieuses cathédrales d’humus et de lumière crépusculaire, rôdaient des dangers tels que les squales forestiers, les anguilianes les pieuvres à fourrure ou les méduses fongiques, celles-là même qui leur servaient à fabriquer la fameuse substance dont ils enduisaient la coque de leurs Radeau des Cîmes. Par ailleurs, plus on descendait dans les profondeurs, plus l’air devenait dangereux. La fermentation ou décomposition des végétaux des abîmes provoquait des vapeurs hallucinogènes, c’était là la limite des « plongées » des Sylmarins, au-delà, la végétation de raréfiait et on plongeait dans des brumes insondables, brumes qu’ils considéraient comme mortelles… C’était sans doute quelque part dans ces brumes que se trouvait l’antre du Dévoreur de Navires, mais impossible de vérifier et pourtant c’était aussi là que nos jeunes héros devraient plonger, descendant jusqu’aux pieds de ces arbres titanesques, là où ils étaient censés trouver la cité cyclopéenne… Le voyage risquait d’être… Intéressant. En parlant de voyage, la Capitaine avait annoncé environ 2 jours de voyage avant d’atteindre le Phare de Yanz, une curiosité de l’Océan Vert, un vertigineux donjon de bois blanc bâti sur les frondaisons d’un gigantesque arbre fossilisé. Il servait autrefois à surveiller le rivage des Terres Sombres, mais naviguer dans ses « eaux » était dangereux, étant donné que c’était le territoire de chasse du Dragon Léviathan. Aussi il fut vite abandonné et il fallait rester vigilant car sa lumière n’avertissait plus les Sylmarins du danger du rivage…

Après de longues heures de navigations et tandis que le soleil descendait bas à l’Ouest, ses rayon embrassant les feuillages, piquetant la verdure compacte de pourpres et d’ors comme un automne paradoxal, la capitaine ordonna la « Veille ». Le couple de voiles fut alors relâché, l’ancre jetée et le Radeau des Cîmes s’immobilisa, se laissant porter par les vagues végétales. Une vingtaine de Sylmarins s’équipèrent alors pour la plongée : un curieux masque respiratoire couvrant la bouche et le nez, réalisé par une membrane maintenue par des lanières de cuir, 4 gants de cuir qui ressemblaient à des gants de boxe mais qui à y regarder de plus près devaient sans doute pouvoir s’ouvrir, un harnais permettant de s’accrocher aux cordes qui allaient leur servir de guide, des harpons à pointe de nacre, bien-sûr des sacoches qu’ils devaient remplir de Perles d’Ambre. Sur le navire, la dizaine de Sylmarins restant allaient sécuriser les cordes de descente des plongeurs sous l’œil vigilant de la capitaine, la main sur la poignée de son épée et un léger sourire à l’intention des jeunes héros, invités, passagers – « Si vous voulez vous exercer à la plongée ou la pêche des Perles d’Ambre, c’est le moment. Vous serez bien-sûr accompagnés par les plongeurs les plus expérimentés qui vous serviront de guide. Nous resterons ici pour la nuit, la pêche va durer plusieurs heures. Nous repartirons à l’aube. Il est trop dangereux de naviguer vers le Phare de Yanz la nuit. Des volontaires ? »

Message secret pour Kali, mdadd :
...
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Nauron  
#104 Envoyé le : lundi 24 octobre 2022 23:07:28(UTC)
nauron
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Florentia
Alchimiste 9
Bombes:15/15
DEF : 20/15/15
Etat

en transe

70 / 70


C'était la première fois que Florentia assistait à la manœuvre d'un tel bâtiment et c'était également la première fois qu'elle "naviguait" sur cet océan vert, le voyant de plus près, elle l'observa attentivement, l'espace d'un instant elle se demanda si ils n'étaient pas après tout en train de voler, voler sur un parapluie retourné emporté par le vent et s'élevant ainsi au dessus de la cime des arbres.

Voler...

C'était une sensation tellement grisante, se mouvoir dans les airs, sans aucune contrainte comme les oiseaux ou plus brièvement grâce à la magie. Mais c'était un tout, un objectif, une raison de vivre libre comme l'air pensa t-elle.

Ramenée à la réalité par les ordres de leur capitaine, elle écouta avec la curiosité qui la caractérisait l'énumération des dangers qui les guettaient.

Lorsque furent évoquées les vapeurs hallucinogènes, Florentia voulut savoir ce qu'il en était, quelle était cette substance qui povait s'apparenter à une drogue et troubler les sens des plongeurs? Pouvaient-ils essayer de s'en prémunir?

Il faut aller voir ce que c'est et s'il est possible de s'y immuniser. Je plonge, qui vient avec moi?

communiqua-t-elle par télépathie aux autres possesseurs de quartier de pomme d'argent.

Puis lorsqu'on lui proposa de plonger, elle sauta sur l'occasion, on lui présenta l'équipement qu'elle observa sous toute les coutures, cherchant à comprendre leur fonctionnement puis imaginant de possibles améliorations. Elle n'hésita pas et posa les questions au fur et à mesure qu'elles lui arrivaient en tête.

«  Comment cela marche t-il? Comment est-ce fabriqué? Comment doit-on l'utiliser? Et pourquoi? »

Après avoir reçu ses réponses, elle s'équipa puis vint se placer prête à plonger.

«  Je suis prête à plonger! » Mais pas à faire la plonge

Mdadd je te laisse faire tout les test de connaissances possible pour aider cette pauvre Florentia à comprendre comment fonctionne ces équipements
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline poulosis  
#105 Envoyé le : mercredi 26 octobre 2022 16:58:08(UTC)
poulosis
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Oradin
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CA 27/12/26

100 / 100
Écarté dans un coin qui ne risquait pas de gêner les manœuvres, Oradin souriait béatement. Il ne pouvait qu’admirer la cohésion de l’équipage. Un parfait exemple de quelques-uns des concepts prônés par sa divinité et qu’il affectionnait particulièrement : ordre et discipline au service d’un voyage en toute sécurité. Chacun jouait son rôle avec sérieux et application, tout en restant attentif aux autres, afin de conserver une coordination sans faille, le tout pour atteindre l’objectif du groupe. Une mécanique bien huilée guidait la Déferlante. Qui plus est, ce n’était pas de l’eau qui les cernait à perte de vue, mais un océan de verdure. Pour un peu, il se serait crû sur un drôle de chariot glissant au milieu d'une prairie balayée par le vent. L'illusion était telle qu'il s'attendait presque à apercevoir quelques bovins et un ruisseau, au détour d'une colline. Oui, le nain se sentait décidément en sécurité, à cet instant.

Hélas, les meilleurs moments ont une fin. Le bateau était solidement amarré aux branches. Son estomac se réjouissait déjà des victuailles à venir. Imaginer des bovins avait immanquablement suggéré une bonne côte de bœuf au dîner du soir. Mais non. L’activité proposée lui rappelait un mauvais souvenir, bien trop frais pour vouloir le revivre aussit tôt. Il avait moins hâte que Florentia de contempler par lui-même les fameuses perles dans leur milieu naturel. Le feu roulant de questions auquel les pauvres matelots devait faire face le divertit, cependant.

Plonger dans d’obscurs gouffres inhospitaliers le rendait méfiant. Certes, il avait déjà pratiqué l’escalade à plusieurs reprises. Parcourir les routes exigeait parfois de franchir des obstacles très abrupts, ne serait-ce que pour éviter de rebrousser chemin. Ici, la pratique obligeait visiblement à porter un masque. Tous les dangers énumérés par la capitaine s’égrénèrent dans sa tête. Il avait demandé des précisions à l’équipage sur les créatures citées : qu’était une anguiliane ? Quelles étaient leurs capacités ? Comment s’en prémunir ? Avaient-elles un défaut de cuirasse ? Et ainsi de suite pour chaque danger potentiel. Ces profondeurs étaient un univers totalement inconnu pour lui. Toutes les réponses le prépareraient pour assurer au mieux son rôle : protéger son équipe, défendre ses compagnons. Comme les marins, il prenait son rôle très au sérieux.

Il s’avança à son tour. « Peuh ! Encore une corde à descendre ?! Je crois que j’ai eu ma dose de corde, aujourd’hui ! ... Bon, quand faut y aller, faut y aller. Et comment remonterons-nous, une fois en bas ? Est-il préférable que j’enlève mon armure ? » Passé lui-même par l’apprentissage, il écouta attentivement les consignes des maître de la discipline et suivit scrupuleusement leurs conseils.
Offline Kali  
#106 Envoyé le : vendredi 28 octobre 2022 21:14:19(UTC)
Kali
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Asger
Rodeur 8

88 / 88


Asger se sentait plutôt bien sur ce navire. Le vent, les arbres, la nature, l'extérieur tout simplement. Il souriait un peu béatement en observant le paysage.

L'idée de la plongée lui plut. Un peu d'excercise ne lui ferait pas de mal et puis, il fallait s'entraîner.

«  Attends ici! » ordonna-t-il à Spectre.
Puis il alla s'équiper aux côtés de Florentia tout en écoutant attentivement les conseils prodigués par les plongeurs experts.
Et sur son rêve, construire sa vie.
Offline Uktar  
#107 Envoyé le : vendredi 18 novembre 2022 13:43:41(UTC)
Uktar
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Localisation : Codognan(30)

85 / 85

Explosion: 8/8
Foudre: 9/9
Sorts niv 0: 4/4
Sorts niv 1: 7/7
Sorts niv 2: 6/6
Sorts niv 3 : 5/5
Sorts niv 4 : 4/4
Sorts niv 5 : 3/3
Forme animal: 4/4
CA : 15-> 18

Toujours sous sa forme de petit singe, le druide Ferrèol était resté le plus souvent sur l’épaule de son compagnons d’enfance qui était Frédrigo. Il avait observé depuis le départ, cette immense océan de verdure, tentant d’apercevoir une des espèce y vivant. Il avait également chercher dans sa mémoire, les années d’apprentissage ou Saxifrag lui avait tout appris, s’il lui avait parlé de ces derniers, mais la jeunesse avait fait qu’il ne c’était que très peu intéressé à la faune. Plus concentré sur la flore, maintenant il fallait réparer ces lacunes !

Quoi qu’il en soit, il n’avait pas les connaissance nécessaire pour prendre la forme d’une des espèce vivant sous le navire, il lui fallait encore et encore observer et peut être même en rencontrer un pour savoir et apprendre. Il avait demandé la faveur de pouvoir respirer dans n’importe quel circonstance, il espérait que cela serve là ou il allait accompagné ses compères.

Ne voyant pas Fredrigo se porter volontaire, il sauta sur l’épaule de la jeune Sylfe, pour montrer son envie de les suivre.




Bulle de vie


Offline mdadd  
#108 Envoyé le : dimanche 20 novembre 2022 16:40:39(UTC)
mdadd
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Localisation : Charente Aquatique (17)
Tandis que la Déferlante « jetait l’encre » ou plutôt une sorte de grappin géant pour stabiliser le radeau de cimes, les plongeurs tout comme les héros qui avaient décidé de tenter l’expérience, s’équipaient. D’après les Sylmarins, il fallait descendre au moins jusqu’au troisième palier pour trouver les premières perles d’ambre. Chaque palier représentait une profondeur d’environ 27 brasses et c’était précisément à partir du troisième palier qu’il fallait porter le masque respiratoire afin d’éviter les vapeurs toxiques exhalés par les végétaux. Le dit masque était constitué d’une membrane de cuir plaquée sur le visage et surtout les fonctions respiratoires, nez, bouche, par une armature de cuir qui faisait le tour de la tête, comme un masque. Chaque plongeur fut aussi équipé d’un harnais léger permettant d’accrocher la corde qui les reliait au navire et enfin chacun se vit remettre 4 « stab », des gants pouvant se déplier comme des ailes de chauve-souris, permettant d’augmenter la surface de portance et de se stabiliser à un niveau donné pendant que le plongeur se livre à la récolte des fleurs d’ambre et enfin de crampons pour pouvoir s’agripper aux grosses branches ou aux troncs si nécessaire. Le crampons pouvaient parfois être utilisés comme arme afin d’éloigner ou dissuader les squales forestiers, pieuvres à fourrures, anguilianes et autres joyeusetés qui pouvaient les prendre pour cible durant leurs plongées, le temps de remonter vite fait à l’abri du radeau des cimes.

Une fois prêts, les plongeurs basculèrent par-dessus bord, plongeant pour certains, se laissant tomber pour d’autres, pour se laisser absorber et disparaître rapidement dans l’immensité végétale. Emportés par le poids de leur équipement, sans forcer la descente, les plongeurs descendent lentement dans l’extraordinaire densité du feuillage qui s’était refermé sur eux. Au-dessus, le chant des alizés bruissant à la surface a laissé sa place à une symphonie de cris, d’appels, d’exclamations animales feutrées, telle une véritable jungle habitée et vivante. Le soleil devient une pénombre émeraude où filtrent d’immenses colonnes de lumière par les très rares trouées de la canopée. Florentia, Asger et le singe Ferrèol sont chacun guidés par un plongeur Sylmarin, même si sous sa forme animale, le jeune druide n’avait guère besoin d’aie, juste de savoir où ils allaient. Pour ce premier palier, il y avait surtout du feuillage qui formait une très épaisse couche sur une petite dizaine de brasses avant de commencer à apercevoir des terminaisons de branches qui allaient très vite former un entrelacs assez complexe. Puis la descente allait devenir un peu plus ardue, il fallait trouver un passage et ne pas se laisser piéger par l’enchevêtrement de branches et de lianes. A ce jeu, les plongeurs semblaient redoubler de prudence et leur corps filiforme ainsi que leur souplesse et agilité étaient vraisemblablement un atout majeur, atout que n’avait pas tout le monde…

Donc pour chaque PJ et pour chaque palier :
- 3 tests d’escalade ou de natation par palier = pas besoin de test d’escalade pour Ferrèol qui a une vitesse d’escalade
- 2 jets de 1d8

Vous descendez 3 paliers donc une rafale de jets svp. Si vous ne vous sentez pas de faire un RP, vous pouvez utiliser le fils [AdJ] Init et Perception
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Uktar  
#109 Envoyé le : jeudi 24 novembre 2022 13:01:33(UTC)
Uktar
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Localisation : Codognan(30)

85 / 85

Explosion: 8/8
Foudre: 9/9
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Sorts niv 1: 7/7
Sorts niv 2: 6/6
Sorts niv 3 : 5/5
Sorts niv 4 : 4/4
Sorts niv 5 : 3/3
Forme animal: 4/4
CA : 15-> 18

Ils avaient tous basculé dans l'océan de verdure, la sensation de liberté rattrapa très rapidement Ferrèol, car avec son gabarit il savait qu'il n'était pas toujours le plus agile du groupe. Mais là il se jouait des branches, tout en se faufilant entre le feuillage. Sa seule préoccupation était de ne pas perdre le groupe qui parfois avançait relativement lentement.
Si bien qu'il pouvait se permettre d'observer et de tenter d'anticiper n'importe qu'elle approche.

  • Perception : 1d20+18 donne [15] + 18 = 33
  • Vitesse de progression palier1 : 2d8 donne [11] = 11
  • Vitesse de progression palier2 : 2d8 donne [4] = 4
  • Vitesse de progression palier3 : 2d8 donne [8] = 8





Modifié par un utilisateur jeudi 24 novembre 2022 13:02:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline poulosis  
#110 Envoyé le : samedi 26 novembre 2022 09:54:19(UTC)
poulosis
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Sorts Ora niv1 : 4/4
Sorts Pal : 2/2
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100 / 100
Dire qu’ils étaient encore dans les nuages vingt-quatre heures plus tôt ! Et voilà qu’ils s’apprêtaient à plonger dans les profondeurs abyssales d’une forêt aussi haute qu’une montagne, où l’obscurité régnait en maître. L’absence de lumière ne gênera pas le nain. Ses yeux s'adapteront pour qu’il puisse observer son environnement sans difficulté sur une vingtaine de mètres. En outre, sa formation de paladin l’avait préparé à combattre le Mal jusque dans sa tanière, souvent un refuge plongé dans les ombres. Non, basculer dans l’abîme ne l’inquiétait pas. Sa foi le protégeait de toute peur, désormais.

Par contre, le déplacement en lui-même était une nouvelle fois problématique. Déjà, nager dans un océan de verdure le perturbait. Cela lui rappelait encore les trop récentes traversées sur l’eau salée. Il avait songé rester dans le bateau. Mais un paladin n’abandonnait pas son équipe. Et puis au final, ils n’allaient pas véritablement nager mais descendre le long des arbres. Il pouvait considérer cette descente comme une épreuve d’escalade. Restait alors le vrai souci : ôter son armure. Elle était son chef-d’œuvre et un souvenir de sa collaboration avec son père, donc très cher à son cœur. L’abandonner sur le pont lui coûtait. Elle formait aussi comme une seconde peau. Il ne la quittait jamais. Il se sentait comme nu, sans elle. Et il y avait Durirak aussi.

Il regarda les autres basculer par-dessus bord. Il soupira. Le devoir l’appelait… Il se retrouva aussi nu que possible. Son “piolet” dans le dos, le pic de guerre lourd, sa dague à la ceinture, un casque sur la tête, et de simples vêtements froissés, l’apparence du nain était presque comique, avec sa mine revêche, semblant mettre au défi quiconque oserait se moquer. Il ne s’attarda pas sur le pont.

  • Escalade 1 : 1d20+8 donne [2] + 8 = 10
  • Escalade 2 : 1d20+8 donne [9] + 8 = 17
  • Escalade 3 : 1d20+8 donne [13] + 8 = 21
  • Escalade 4 : 1d20+8 donne [1] + 8 = 9
  • Escalade 5 : 1d20+8 donne [3] + 8 = 11
  • Escalade 6 : 1d20+8 donne [17] + 8 = 25
  • Escalade 7 : 1d20+8 donne [20] + 8 = 28
  • Escalade 8 : 1d20+8 donne [12] + 8 = 20
  • Escalade 9 : 1d20+8 donne [15] + 8 = 23
  • Jet d8 1 : 1d8 donne [3] = 3
  • Jet d8 2 : 1d8 donne [6] = 6
  • Jet d8 3 : 1d8 donne [6] = 6
  • Jet d8 4 : 1d8 donne [4] = 4
  • Jet d8 5 : 1d8 donne [8] = 8
  • Jet d8 6 : 1d8 donne [7] = 7

Offline Nauron  
#111 Envoyé le : samedi 26 novembre 2022 21:53:55(UTC)
nauron
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Florentia
Alchimiste 9
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DEF : 20/15/15
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en transe

70 / 70


Florentia se répétait les consignes qui leur avait été données par le capitaine, ce genre d'activité pour le moins inhabituelle était un plaisir pour la curiosité de la sylphe, mais alors qu'elle réfléchissait au moyen de mesurer de manière sûre la place des paliers, elle se perdit dans des idée d'optimisation de la recherche de filons de perle et ne vit pas que le paladin avait enlevé son armure et entamait son escalade...

Elle avait sur elle un extrait de poisson singe qu'elle voulait lui proposer pour l'aider mais le voyant déjà partit, pragmatique elle bu le sus nommé extrait et en profita.

Extrait de poisson singe: vitesse de 3m en nage et en escalade pendant 9 minutes

  • d1 : 1d8 donne [6] = 6
  • d2 : 1d8 donne [1] = 1
  • d3 : 1d8 donne [1] = 1
  • d4 : 1d8 donne [5] = 5
  • d5 : 1d8 donne [3] = 3
  • d6 : 1d8 donne [5] = 5
Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline mdadd  
#112 Envoyé le : dimanche 18 décembre 2022 21:55:37(UTC)
mdadd
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Localisation : Charente Aquatique (17)
ccompagnés de leur guide Sylmarin, nos jeunes héros vécurent cette plongée chacun d’une façon très… Personnelle…

Pour le simiesque-druide, le premier palier était plutôt compliqué. Il était léger et la densité du feuillage l’empêchait de descendre facilement. S’il était agile sur des branches et des lianes, ce n’était pas le cas pour nager dans un océan de feuilles. Il brassait tant qu’il pouvait et avançait plutôt laborieusement jusqu’à atteindre le second palier où les fines terminaisons des branches formaient autant de radicelles souples qu’il pouvait attraper et utiliser pour se tracter plus bas. Dès lors, cela ne représentait plus aucune difficulté au petit singe pour se déplacer quelle que soit la direction dans les trois dimensions. Il eut la chance de ne faire aucune mauvaise rencontre que ce soit au premier ou au second palier et le plongeur qui l’accompagnait avait eu la patience de l’attendre et de l’aider dans la première partie. Puis ce fut comme un jeu de descendre au troisième palier, le singe étant vraiment rapide et agile, dans son environnement de prédilection, mais le plongeur sylmarin semblait assez doué lui aussi et il tenait la distance, enfin si Ferrèol ne se précipitait pas, marquant des petits temps d’arrêt afin d’observer son environnement… Il eut ainsi l’occasion d’observer un étrange phénomène qu’il était encore en train d’étudier et d’analyser lorsque son accompagnateur le fit éviter le pire… Quelque chose d’assez gros semblait gonfler le feuillage en-dessous comme une sorte de ballon de baudruche se gonflant d’aire puis tout à coup cette chose expurgea l’air par le bas ce qui le fit remonter vers le haut de façon extrêmement rapide, emportant tout sur son passage, dont notre druido-singe si le sylmarin ne l’avait pas fait esquiver à temps… - « Remontée rapide ! » – commenta-t-il avec un petit rire accompagné d’un geste pouce vers le haut désignant la « surface ». Ferrèol avait juste eu le temps d’observer le passage une sorte de grosse méduse sylvestre semi transparente couverte de ventouses marrons qui devait bien faire 10 pieds de diamètre au niveau de son bulbe et qui se déplaçait ainsi. En effet, être emporté par une telle chose promettait une remontée peut-être un peu trop rapide… Quoi qu’il en soit, grâce à son guide sylmarin, il avait évité le pire et il pouvait à présent se concentrer sur la récolte des perles d’ambre. Celles-ci se trouvaient au cœur d’une sorte de fleur en forme de pigne de pin qu’il fallait délicatement écarter afin de découvrir en son cœur, ce qui était sans doute une impureté que l’arbre recouvrait de sa résine afin de protéger la fleur et qui donnait naissance à cette perle d’ambre. Tous les arbres n’avaient pas de fleurs et toutes les fleurs n’avaient pas forcément de perle et il fallait vraiment l’ouvrir avec délicatesse si on ne voulait pas que par instinct de protection, la fleur se referme et devienne aussi dure qu’une jeune pigne de pin impossible à décortiquer… A ce jeu, les sylmarins étaient des experts… Durant leur prospection à ce palier, Ferrèol eu la chance de trouver et récolter 2 perles grâce aux explications de son guide, tandis que ce dernier en avait rempli son escarcelle d’une petite dizaine. Il était temps de remonter et les cordes qui les reliaient à la Déferlante avaient ce but. La remontée fut donc facile…

Voyant ses compagnons tenter l’expérience, finalement le Paladin d’Abadar sortit de sa retraite près du mât principal et en ôta même son armure avant de s’équiper pour la plongée et de tenter lui aussi l’expérience. Après tout il fallait bien s’entraîner avant le grand bain de demain… Pour lui la descente fut plus compliquée. Il s’attendait à couler telle une pierre, mais la densité végétale du premier palier semblait vouloir opposer une poussée contraire au moins aussi forte que la masse qu’il représentait et le volume qu’il déplaçait. C’était plutôt inattendu et quelque peu déconcertant. Mais à force de brasser autour de lui, il finit par s’enfoncer puis à atteindre le second palier sans qu’il ait déclenché quelques catastrophes que ce soit. Un peu désorienté de plonger ainsi dans un espace en trois dimensions, tout semblait rentrer dans l’ordre au second palier où il voyait plus facilement où se trouvait le haut, la « surface » et où se trouvait le bas. Par ailleurs, il commença à s’aider des terminaisons d’arbres, même si à ce stade elles semblaient fines et fragiles, cela lui permettait au moins de plus escalader que nager, le poids faisant le reste, car cette mystérieuse force contraire semblait moins forte à ce niveau-là, sans doute dû à la plus faible densité du feuillage… Finalement il vainquit ce second palier en se disciplinant et en se concentrant sur l’effort, petite victoire personnelle du champion du Gardien du Grand Coffre. Tandis qu’il œuvrait et descendait, il se demandait comment serait la descente le lendemain, alors qu’ils allaient aller encore plus loin, encore plus bas et cette fois pas question de laisser son précieux équipement de guerre sur le pont… Il y aurait des dangers là-dessous qui nécessiteraient sans aucun doute la protection d’une solide armure et le doux chant d’un Durirak ou autre arme de sa confection… Puis arriva le troisième palier où il se rendit compte que les stabilisateurs fournis par les sylmarins avaient une utilité primordiale pour la sécurité du nain. Sans eux, Oradin s’enfoncerait bien trop rapidement sans pouvoir contrôler sa descente et le fait d’augmenter sa portance, augmentait la force contraire qu’il le faisait « flotter ». A plusieurs reprises, il dût se raccrocher aux branches avant de pouvoir poursuivre la descente, descente qui faillit se terminer de façon… Brutale… En effet, les équipements des sylamrins étaient faits pour le gabarit des sylmarins et non pas pour un nain ayant une ossature aussi massive… Oradin connut donc une avarie de ses stab, deux d’entre eux se brisèrent et le champion d’Abadar commença à descende un peu trop rapidement et en vrille incontrôlée, arrachant feuillage et cassant quelques branches au passage, avant de parvenir à se raccrocher à quelque chose de solide et d’arrêter sa descente de façon toute aussi brutale… La forêt avait un genre de défense pour cela et le nain se rendit compte que l’humus arraché au passage avait libéré une sorte de nuage de vapeurs jaunâtre qui était trop dense pour être filtrée par le masque sur le visage. Il commençait à avoir la tête qui tournait, à être désorienté et à avoir des sortes d’hallucinations, voyant le sylmarin qui l’accompagnait et se rapprochait aussi vite qu’il pouvait pour lui venir en aide, complètement déformé, telle une liane se tortillant debout ou encore la voix de ce dernier formant des hauts et des bas plus ou moins graves et au ralenti. Mais il en fallait plus pour vaincre un Oradin. Ce n’étaient pas ces vapeurs jaunâtres qui allaient avoir raison de lui. Il reprit très vite ses esprits et se rendit compte qu’il était coincé entre deux branches tandis que le sylmarin défaisait ses propres stabs pour les donner au paladin et ensuite lui ceinturer la taille avec sa propre corde qui le reliait au bateau, lui faisant signe de remonter… Là-haut, l’équipage ferait le reste et tous deux se mirent à remonter, tractés par les deux cordes qu’ils appelaient « ligne de vie ». Il allait falloir tirer des conclusions à propos de cette expérience et sans doute se préparer différemment demain lors de la grande plongée… Nul doute que cela fera partie des conversations de la veillée à bord…

Du côté de la Sylphe, ce fut une toute autre aventure… N’ayant aucune difficulté à se mouvoir, que ce soit en nageant dans la verdure ou plus bas en escaladant, le premier palier allait se passer comme un charme tandis que le sylmarin qui l’accompagnait l’avertit soudain d’un danger. Ils entendaient des bruissements continus dans le feuillage comme si plusieurs créatures « nageaient » et venaient dans leur direction. Ne sachant encore à quoi s’attendre, Florentia se prépara au pire tandis que son accompagnateur donnait quelques petits coups répétés sur sa corde qui le reliait au bateau. Quelques instants après, il semblait y avoir de l’agitation à la surface comme si là-haut ou voulait attirer les choses qui initialement s’approchaient du duo de plongeurs et qui à présent semblaient plutôt intéressées par quelque chose d’autre en surface – « Squales » – commenta le sylmarin avant de faire signe de se dépêcher à la descente – « Inutile de s’attarder » – Puis ils reprirent leur descente. Le second palier fut tout aussi facile en termes de déplacement pour Florentia, mais elle aussi connut l’évènement d’une méduse sylvestre en remontée rapide. Là encore, l’expérience des plongeurs sylmarins lui sauva la mise et elle put voir passer cette merveille très près d’elle, tout un univers encore inconnu avec sans doute des substances fort… Intéressantes à étudier… Décidément cet Océan Vert n’aura pas fini de livrer ses secrets… Enfin le troisième palier lui donna un peu de répit et elle se mit en quête de ces fameuses perles d’Ambre… Malheureusement, sans doute trop émerveillée par ce qui l’entourait, elle n’en trouva qu’une seule, tandis que son compagnon de plongée sylmarin avait emplit son escarcelle. Le temps de la remontée avait sonné et de voir sur le pont qui avait eu la meilleure pêche et de raconter chacun son histoire de plongée…

Enfin Asger croisa le regard de Spectre avant de disparaître dans la verdure. Nager ou escalader, cela ne représentait aucune difficulté pour le rôdeur du nord. Seules les sensations étaient bien différentes par rapport à la Nature qu’il connaissait. Par contre il eut droit à de la flûte durant toute sa descente, que ce soit lors du premier ou durant le second palier… En effet, très vite, des choses se faufilaient vers eux, des dizaines d’anguilianes comme celles qu’ils avaient pu voir à Port Ébène que les joueurs de flûte faisaient danser sur le port. Son guide sylmarin donc avait très vite sorti son instrument et jouait de la flûte pour les adoucir et les éloigner, mais il semblerait qu’elles étaient plus tenaces et sauvages que leurs congénères sans doute amadouées au Port et elles ne cessèrent leur poursuite qu’au troisième palier, sans doute lassées de ne pas arriver à leurs fins ou finalement charmées par la musique sylmarine… Elles étaient presque une vingtaine au premier palier, un véritable nid… Plus que la moitié les poursuivaient lors du second palier et au troisièmes, quelques-unes rares s’entortillaient encore autour des branches, mais finalement abandonnèrent leur chasse pour rejoindre leur nid. Après un ouf de soulagement, ils purent enfin se mettre en quête de perles d’ambes et Asger fut assez chanceux et adroit. Il avait réussi l’exploit d’en récolter 4 lorsque son compagnon de plongée lui fit signe qu’il était grand temps de remonter, sans oublier d’éviter le nid d’anguilianes bien-sûr…

Après une bonne heure de plongée, tout le monde se retrouva donc à bord de la Déferlante, sain et sauf avec une expérience nouvelle à raconter au Sieur Tampoli qui avait préféré rester à bord pour, selon ses dires… Faire le lien grâce à la pomme d’argent et ainsi pouvoir communiquer plus facilement avec vous et l’équipage. Mais en réalité, il n’avait sans doute pas quitté des yeux la capitaine Loriane et avait joué sans aucun doute le charmeur de ses dames, fanfaronnant sur le pont et comptant milles histoires, afin d’obtenir ses faveurs… Quoi qu’il en soit, c’était les joues un peu empourprées qu’il accueillit chacun de ses compagnons, sans doute trop heureux de les voir remonter sans avoir subi de graves blessures ou bravé de terribles dangers. A bord on s’organisait pour la veille et les quarts de nuit. Dès l’aube, la Déferlante poursuivra sa route vers le Phare de Yanz…
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
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Offline Nauron  
#113 Envoyé le : mercredi 4 janvier 2023 11:08:15(UTC)
nauron
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Florentia
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émerveillée

70 / 70


L'immersion avait été une expérience formidable, incroyable.
Florentia avait eu la possibilité de découvrir un monde qui lui était complètement inconnu et ce genre de découverte captait sa concentration totalement.
Grâce à sa potion elle n'avait eu aucun mal à se mouvoir et avait pu rencontrer une partie de la faune locale même si, malheureusement sa récolte n'avait pas été à la hauteur de son enthousiasme pour cette activité.

Elle regarda avec minutie sa perle et l'étudia sous toutes ses coutures, se posant tout un tas de questions et de postulat concernant ces étranges larmes.


«  Est ce que ces objets ont une magie en eux? Fredrigo est il possible d'essayer de voir si il réagit à une détection de la magie? »

Voyant l'état du paladin pour qui la plongée avait été plus... laborieuse, elle s'adressa à lui

«  Demain je préparerai des extrait de poisson singe, vous serez ainsi plus à l'aise dans cet étrange mais néanmoins incroyable milieu. Et surtout mieux protégé...
Asger en voulez vous également?

J'ai hâte de recommencer! »


Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline poulosis  
#114 Envoyé le : mardi 17 janvier 2023 10:32:49(UTC)
poulosis
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Oradin
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100 / 100
« Peuf peuf ! Rââââ ! Saleté d’arbres ! Grrr ! Morbleu ! » Le nain émergea en râlant de la canopée, peinant à rejoindre l’embarcation. Toutefois, aussitôt à bord, il s’inquiéta du sort du marin qui l’avait sauvé. « Votre copain, il m’a transféré son équipement ! Il faut vite voler à sa rescousse ! Va-t-il bien ? Vous le remontez aussi, hein ? » Il n’eut de cesse d’harceler l’équipage jusqu'à obtenir des nouvelles rassurantes de son sauveur.

Seulement ensuite put-il s’enquérir du reste de l’équipe. Et apparemment, les autres s’en étaient mieux sortis. Florentia était même pressée d’y retourner ! « Extrait de poisson ?! Je …  » Son visage se fronça de dégoût. « Oui, bon, on verra ça. Pas très envie d’y replonger tout de suite, moi. Peut-être un équipement plus robuste pour supporter ma carrure ? Il faut que j’analyse le matériel. Je peux peut-être apporter quelques modifications bienvenues, qui sait ? »

Le nain avait failli sombrer dans les profondeurs insondables de cette mère végétale. Il n’avait pas eu peur, rejoindre le royaume de son dieu n’était pas terrorisant du tout. Mais il s’était senti impuissant. Il devait absolument corriger ça. Avec son armure, la tâche serait encore plus ardue. Se plonger dans la technique le raccrochait à une solution pragmatique, davantage rassurante pour son esprit que la magie de poisson de la sylphe.

Il défit ce qu’il avait sur le dos et se mit à étudier la chose. En se remémorant les sensations de la descente, des idées émergèrent. Rajouter ces machins en plus grand nombre pourrait mieux supporter mon poids, c’est indéniable. Déplacer une boucle ici, poser un nouveau rivet là, … Les stabilisateurs plus proches des épaules m’aideraient à mieux conserver mon équilibre. Allonger cette ceinture, croiser ça ici … Si mes cuisses sont équipées, je pourrais aussi m'aider des jambes pour me stabiliser. Cuissardes stabilisatrices. Moui, il faut essayer …
Offline mdadd  
#115 Envoyé le : dimanche 29 janvier 2023 21:26:48(UTC)
mdadd
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ur la Déferlante, l’ambiance était d’un côté aux préparatifs du « mouillage » pour la nuit, tandis que nos jeunes héros partageaient leurs impressions quant à cette expérience pour le moins singulière. Ils purent remarquer, au passage, le rituel de distribution de la « soupe » à la tombée de la nuit. Tandis que des Sylmarins organisaient les voiles et les points d’ancrage, lovant moult cordages aux noms différents en fonction de leur usage, deux autres allaient chercher un coffre solide et verrouillé dont seule la capitaine avait la clé. Cette dernière l’ouvrit et un à un les Sylmarins venaient chercher leur part pour cette journée. Celle-ci était matérialisée par une petite boule comme une noix de coco de la taille d’une fiole d’eau bénite dans laquelle le Sylmarin venait planter une paille en bois et sirotait le contenu qui semblait aussi succulent que précieux, aussi, pas une goutte à perdre… Au grand damn du Sieur Tampoli et du Serviteur d’Abadar qui auraient sans doute préféré un repas plus faste et festif, associant viandes rôties, soupes, poissons, alcools et autres denrées dignes des grandes tablées, ici il s’agissait simplement de cette fameuse Essence de Vie, produite par une forme de distillation des Fleurs d’Ambre, qui était leur unique nourriture et donc le repas se résumait à uniquement cela : la distribution de la dose individuelle et se délecter de ce doux nectar…

De son côté, Oradin cherchait à améliorer l’équipement de base des « plongeurs » et notamment ces fameux stabilisateurs qui, s’ils étaient adaptés à une morphologie sylmarine, ce n’était pas le cas pour l’ossature massive d’un nain et de tout son bardas. Au moins l’expérience de cette fin d’après-midi avait pu mettre le paladin au défi de s’équiper d’un matériel plus adapté à sa morphologie et donc il se mit au travail. Les nains étaient de tout temps industrieux et Oradin savait forger des armes, des armures, il connaissait les bases de certains systèmes mécaniques, surtout celui associé aux armes comme les arbalètes, mais il n’était ni ingénieur, ni artisan en machineries complexes, aussi il essaya tout de même de rassembler ce qu’il avait appris de cette expérience afin de s’équiper au mieux le lendemain lorsqu’il s’agira de « plonger » pour de bon avec tout son barda et surtout de pouvoir atteindre les racines insondables de cette antique forêt titanesque… La fameuse « poussée » contraire qui le faisait flotter en surface et semblait être une résistance porteuse dans le premier palier, se réduisait à mesure que la descente se poursuivait, allant de pair avec la densité végétale qui se réduisait, nécessitant des stabilisateurs dès le troisième palier. Combien y avait-il de paliers au juste ? Les suivants avaient-ils assez de densité végétale pour pouvoir continuer à « nager » ou cela se transformera-t-il en une longue descente en escalade de branches en branches ? Impossible de le dire pour le moment et les Sylmarins n’avaient pas la réponse non plus… Ceux qui étaient descendus plus bas que le quatrième palier n’étaient jamais remontés pour en parler… Voyant le nain en recherche de solutions, le Sylmarins qui avait été son guide pendant la descente se joignit à lui, l’aidant dans sa tâche. Il déposa plusieurs stabilisateurs devant le paladin et l’aida à trouver les meilleurs points d’ancrage sur le corps afin de les rendre le plus efficace possible tout en ne gênant pas Oradin dans ses mouvements. Il s’agissait de ne pas transformer Oradin en une statue entourée de stabs qui ne saurait plus bouger… Tous les Sylmarins avaient des quelques compétences artisanes lorsqu’il s’agissait de ce genre de matériel comme tout matériel du navire d’ailleurs.

Sur le navire, la capitaine avait donné ses ordres pour organiser les quarts de nuit et faire sonner la cloche dès les premières lueurs du jour. Une simple lanterne éclairait le pont principal, le veilleur en haut du mât principal n’ayant aucune source de lumière mais en avait-il besoin ? Plusieurs Sylmarins étaient répartis sur le pont principal pour surveiller les abords, le reste de l’équipage dormant à même le pont, rassemblés autour du mât principal. Seule la capitaine avait sa propre loge personnelle, sans doute un endroit étriqué où elle gardait le fameux coffre d’Essence de Vie. Quant à nos héros, ils étaient logés à la même enseigne que les Sylmarins, même si on leur avait aménagé un espace où ils pouvaient s’installer confortablement et puisqu’ils ne faisaient pas partie de la distribution d’Essence de Vie, il ne leur restait plus qu’à consommer leurs propres rations ou provisions…

Si vous ne faites rien de particulier durant la nuit, j’enchaînerai incessamment sous peu.

@Oradin : un test d’artisanat stp.
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Offline poulosis  
#116 Envoyé le : mardi 31 janvier 2023 18:45:28(UTC)
poulosis
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Le nain profita d’avoir un sylmarin en compagnon de labeur pour discuter.

« Vous ne pêchez donc jamais, lors de vos périples sur cette drôle de mer ? Je me doute que les poissons ne frayent pas parmi les branches, mais je ne sais pas, moi, il existe peut-être des sangliers volant par exemple, non ? Pas même un daim sautillant ou un nid de poulardes ?! Enfin, il est vrai que vous ressemblez davantage à des elfes ou des sylphes qu’à des nains. Vous êtes du genre végétarien, vous aussi ? Vous avez la même longévité que cette race, d’ailleurs, peut-être ? Le régime alimentaire influencerait ainsi la durée de vie, qui sait… » Il arrêta un instant ses travaux et fronça les sourcils, le regard absent. « Mouais, vaut mieux une vie courte, gavée de viandes rôties bien juteuses, arrosées d’hydromel gouleyant, farcies de tendres volailles que vivre longtemps avec des dents vertes ou boire un lait chaud fadasse chaque …  »

Ses yeux s’animèrent enfin et rencontrèrent ceux de son compagnon. Il stoppa sa phrase et rougit. « ... enfin, c’est vous qui voyez. Je ne critique pas, notez bien. Chacun doit trouver poignée à sa main, comme disait mon forgeron de père. Hum ! Bon, voyons voir ça… » Il se pencha de nouveau sur ses stabilisateurs, tout en ouvrant la discussion : « vous devez bien apprécier ces sorties en bateau, non ? C'est plutôt excitant. »

  • Artisanat : 1d20 donne [1] = 1


Jet de base. Je te laisse ajouter les bonus éventuels, sachant qu’Oradin a +2 en artisanat et profession liés à la pierre ou au métal, est maître armurier, a artisanat armures +17 et armes +10, +2 avec des outils.
Offline Uktar  
#117 Envoyé le : lundi 6 février 2023 08:11:21(UTC)
Uktar
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85 / 85

Explosion: 8/8
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Sorts niv 0: 4/4
Sorts niv 1: 7/7
Sorts niv 2: 6/6
Sorts niv 3 : 5/5
Sorts niv 4 : 4/4
Sorts niv 5 : 3/3
Forme animal: 4/4
CA : 15-> 18

La sensation qu'il avait éprouvé lors de cette immersion avait été très étrange. La chance qu'il avait de pouvoir connaitre, de par ses mutations journalières, les domaines de l'air, de l'eau et sur terre, l'avait probablement aider dans cet océan. Un mélange de ces trois univers pouvait résumer la station. Il avait observer également comment s'était comporté ses compagnons. Bien apparemment, enfin aucun n'avait subit de problème majeur!

Ferrèol s'était à nouveau posé sur l'épaule de son compagnon, Frédrigo et observait le ballait de l'équipage qui s'activait pour préparer la nuit.




Offline mdadd  
#118 Envoyé le : lundi 13 février 2023 22:08:22(UTC)
mdadd
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andis que le Singe-Ferrèol se juchait sur l’épaule du Sieur Tampoli qui ne perdait pas une miette des récits d’aventures de leur plongée arboricole, nos jeunes héros se préparaient pour la nuit ou plutôt, en ce qui concernait l’industrieux Oradin, tentait de confectionner un équipement adapté à sa morphologie nanesque doté de son équipement lourd de combat. La chose était plutôt complexe pour l’artisan beaucoup plus habitué à manipuler le métal et à le plier à sa volonté plutôt que ces petits systèmes mécaniques presque élémentaires confectionnés de bouts e bois et de membranes de cuir. Il n’était clairement pas dans son élément ni dans sa matière préférée et s’il était un artisan hors pair pour fabriquer une armure ou une arme, ciseler le métal ou équilibrer une hache, il manquait d’expertise dans le domaine de ces systèmes pourtant simples qu’il comprenait parfaitement mais qu’il ne parvenait pas à adapter à l’usage qu’il avait en tête et ce… Malgré l’aide du Sylmarin qui semblait bien connaître ces fameux stabilisateurs dont chaque plongeur s’équipait avant de descendre pêcher les Perles d’Ambre. Tenace, le nain poursuivait sans relâche, essais après essais, échecs après échecs, analysant ceux-ci afin de ne pas les reproduire, mais force était de constater qu’avec les moyens du bord… Il était difficile de faire des miracles…

La nuit était tombée et les étoiles scintillaient de leur bel éclat sous la voûte céleste nocturne. A cette altitude, aucun nuage ni aucune pollution lumineuse ne venait gêner la contemplation à laquelle se livraient la majorité de l’équipage, simplement allongé sur le dos, les yeux dans les étoiles, comme si cela leur apportait un bien-être extraordinaire. A y regarder de plus près, on pouvait distinguer non seulement différentes constellations qui donnaient naissances aux légendes et divins, mais aussi différentes teintes sombres sur la toile de fond nocturne, révélant les courants célestes nuançant les reflets et l’éclat de la Lune. On pouvait ainsi se laisser doucement bercer et emporter dans le monde de Desna, La musique des sphères… La légende raconte qu’elle habiterait un Palais que l’on pouvait voir dans le ciel, la nuit, au nord, une étoile autour de laquelle dansaient toutes les autres… De nombreux contemplateurs se sont perdus dans leurs rêves, s’abîmant les yeux à rechercher son palais à tel point qu’il leur semblait que toutes les étoiles se mettaient d’un seul coup à danser dans toutes les directions, au point de ne pas pouvoir distinguer celle autour de laquelle gravitaient toutes les autres… C’était ainsi que certains voyageurs ne ressortaient jamais du Monde des Rêves et ne se réveillaient jamais…

Une petite lueur sur le pont voyait s’agiter un nain et un sylmarin autour de plusieurs équipements en pièces détachées qu’ils essayaient d’assembler sans parvenir à leurs fins. Ce fut Loriane, la Capitaine de la Déferlante elle-même qui vint mettre un terme à ce manège – « Demain, Maître, Oradin, vous aurez toute la matinée pour continuer ce travail. Nous avons quelques personnes douées dans les systèmes de cordages, de bois et de cuir qui pourront vous y aider. Il est tard et vous aurez sans doute besoin d’un bon repos pour pouvoir affronter les épreuves de demain. » – Elle laissa un moment de silence, le temps pour le sylmarin d’aller lui aussi trouver un endroit pour dormir, puis elle s’adressa de nouveau au Serviteur d’Abadar – « Peut-être que la nuit vous portera conseils et peut-être que vous aborderez le problème sous un autre angle… Pourquoi vouloir multiplier les petits systèmes sur votre personne qui au final vous encombreront plus qu’autre chose et ne pas prévoir un système antichute plus volumineux une fois déployé ? » – elle tendit le poing au-dessus de la main du prêtre nain et lâcha quelque chose qui tomba lentement, une sorte de petit ballon de baudruche gonflé, avec différents filaments qui pendaient auxquels était accroché un petit morceau de bois taillé en forme d’humanoïde assez robuste pouvant vaguement faire penser à un nain. Équipé ainsi de cette sorte de « parachute » à base sans doute de méduse fongique miniature, cet étrange attelage paraissait être capable d’empêcher la statuette de plonger dans le vide trop rapidement, voire de contrôler la descente. Le Singe-Férrèol avait croisé la remontée rapide d’un spécimen de si grande taille qu’elle semblait capable de soulever le Radeau des Cîmes ancré en surface… - « Bonne nuit Maître Nain » – fit-elle avant de disparaître dans sa cabine après avoir inspecté le navire et les Sylmarins de veille.

Et la nuit fut effectivement calme, malgré le léger mouvement lancinant du navire, soulevé par les vagues de feuilles formées par les vents d’altitude. Dès les premières lueurs du jour et après la distribution de la dose d’Essence de Vie à chaque Sylmarin, le navire leva l’ancre t se remit en route en direction du Phare de Yanz. Très vite l’effervescence sur le navire et ce dernier lancé à vive allure, glissant sur l’océan de feuilles, il paraissait tellement léger, soulevé ainsi par ses voiles qu’on avait l’impression qu’il touchait à peine la canopée, ce qui n’était pas le cas bien-sûr. D’après les prédictions du Capitaine Loriane, à cette allure, ils arriveraient en fin de matinée sans problèmes, enfin s’ils ne finissaient pas par déranger le Dévoreur de Navires et que celui-ci se mettait à les attaquer… Il était donc temps pour nos jeunes héros, de se préparer à la longue plongée où cette fois, il ne fallait rien laisser derrière, ni personne d’ailleurs. Une fois en bas, ils auraient besoin de tout leur matériel et même le grand loup blanc devrait trouver un moyen de descendre d’une façon ou d’une autre… Quant à la Déferlante, elle resterait ancrée le plus longtemps possible afin de sécuriser la descente des plongeurs, mais s’il y avait un danger imminent comme le Dragon-Léviathan, elle serait dans l’obligation de lâcher les cordes de vie et d’essayer de déguerpir le plus vite possible dans l’espoir de semer le monstre. Bien-entendu, elle reviendrait aussitôt le danger parti afin de récupérer les plongeurs une fois qu’ils auraient trouvé ce qu’ils cherchaient…
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Offline nauron  
#119 Envoyé le : samedi 18 février 2023 18:39:06(UTC)
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Florentia
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émerveillée

70 / 70


La Sylphe était toujours curieuse de tout et lorsqu'elle vit son compagnon le plus barbu essayer d'améliorer l'équipement des Sylmarin pour l'adapter à ses besoins, elle commença à réfléchir à une solution pour l'aider dans sa tâche. N'ayant besoin que de très peu de sommeil, elle ne fut pas gênée par les grommellements de rage du nain lors de ses échecs successifs, elle profita de la nuit calme pour continuer son analyse de la perle, elle sortit son matériel portable et commença à pratiquer diverses expérience sur la perle qu'elle avait ramenée.
Lorsque la nuit était pleine, elle se coucha pour les quelques heures qui lui étaient nécessaires, puis après avoir dormi tout son saoul, elle se releva et nullement gênée par la noirceur nocturne, prépara de nouveaux extraits pour la journée, elle prépara 2 extraits de poisson singe supplémentaires pour ses compagnons. Quand le soleil se leva elle était prête et surexcitée à l'idée de remettre le couvert pour une nouvelle exploration sous marine.

« Bonjour! Vous êtes prêt pour recommencer? J'ai hâte »

  • Ingénierie pour aider Oradin : 1d20+13 donne [17] + 13 = 30
  • Artisanat Alchimie pour la perle : 1d20+27 donne [8] + 27 = 35

Et sur le rêve de Kali construire leur vie
Offline poulosis  
#120 Envoyé le : dimanche 19 février 2023 15:58:31(UTC)
poulosis
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Oradin
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CA 27/12/26

100 / 100
Grâce à la dernière modification qu’il avait apportée à son armure, Oradin n’avait pas besoin de plus de deux heures pour dormiret retrouver la plene forme. Par Abadar, il ne regrettait pas son investissement ! Il s’était obstiné sur son ouvrage de longues heures durant, sans se rendre compte du temps qui passe. Aussi l'interruption de la capitaine l’avait-elle surpris. Confus, il s’excusa auprès du Sylmarin resté auprès de lui pour l’aider. « Merci pour le coup de main, mon ami, désolé de t’avoir embarqué dans cette galère. Quand je travaille, je ne vois pas le temps passé. Bonne nuit ! On se retrouve demain, en pleine forme. »

Non contente d’être venue au secours de son pauvre matelot, la capitaine suggéra au nain une idée pour le lendemain. « C’est excellent ! Ce dispositif permettrait de limiter les dégâts d’une chute vertigineuse. Mais disposez-vous des matériaux nécessaires à sa réalisation ? Je ne suis pas compétent pour le fabriquer, par contre. Les gabiers à votre bord pourraient-ils s’en charger ? En échange, je peux inspecter leur équipement, armes et armures s’entend, pour un entretien ou une réparation le cas échéant. »

Même Dame Florentia apporta ses lumières, qu’elle avait considérables, sur son souci de gravité. Il lui soumit le prototype fourni par la capitaine. « Ce n’est qu’une ébauche, bien sûr, mais le concept me paraît prometteur. Qu’en penses-tu ? Il faut absolument que je puisse stopper un plongeon incontrôlable, car ça arrivera forcément. Avec mon armure et tout le reste… Ce n'est vraiment pas mon élément naturel ! L'appareil doit me permettre de retrouver un plancher des vaches, une branche, un nid, tout ce qui pourrait soutenir mon poids, sans que je reste suspendu dans le vide, comme un pendu. Il ne doit pas accrocher les ramures des arbres. Peut-être que si j’embarque une sorte de perche … Je pourrais prendre appui sur les obstacles en contrebas pour m’en écarter, ou sur le tronc, et contrôler ainsi ma trajectoire. »

Oradin ne voulait pas être un boulet attaché aux pieds de ses compagnons. C’est pourquoi il investissait autant d’énergie dans la recherche d’une solution. Dame Florentia était un puits de savoir, elle serait forcément de bon conseil. La magie de Ferréol pouvait aussi opérer des merveilles. Il sollicita chacun tour à tour, avant leur sommeil ou dès leur réveil.
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