es yeux de Sasha brillent d'une lueur d'envie pour laquelle aucun doute n'est permis.



« Tu m'en proposes un? vraiment? Oui,OUI je veux bien! »

Les autres rescapés regardent la gnome, Aerys semble exaspérée par cette idée qui va surtout leur faire perdre du temps...
Mais une fois de plus c'est Gelik qui prend la parole.


« Allons mon enfant, tu tiens VRAIMENT à prendre la responsabilité de t'occuper d'un animal quand nous sommes nous même coincés sur cette île, sans savoir si nous serons vivant ce soir...
On ne peux pas prendre en charge un être vivant et le bazarder dès que l'on en a plus envie...
MAIS si jamais d'aventure il y a des œufs , l'idée d'une bonne omelette comme l'a proposé Sei me tente bien. D'ailleurs ça me rappelle que lors de mes aventures, j'avais utilisé comme condim... »

La phrase de Gelik reste en suspens, Sasha le saisit par le col et le soulève comme d'un rien elle approche son visage de celui du gnome.

« Si tu parles encore de manger Sosio, tu auras à faire face à moi. »


Aerys et Ishirou séparent les pugilistes tandis que Jask prend la parole


« La folie de l'île s'en prend déjà à nous, nous allons tous y passer...  »

Alors que Sasha finit par se calmer avec Aerys à ses côté, Gelik lui a un sourire de provocateur satisfait mais se garde de remettre de l'huile sur le feu. Pour l'instant...

Modifié par un utilisateur jeudi 26 janvier 2023 21:52:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant la prise de bec Joro s'assied contre Vorace et laisse la tempête passer. Il sait d'expérience que les expéditions sont un moment stressant pour les personnes non habituées, et que les occasions de frictions sont nombreuses. Cela va même parfois jusqu'au pugilat, et certains clients ne se sont même jamais relevés d'une rixe avec d'autres explorateurs. Il y a tant de façon de mourir dans la nature sauvage que Joro trouve idiot de s'en prendre à ses comparses. Mais il se tait et attend, car étant petit et ne sachant pas tourner les mots correctement, à chaque fois qu'il intervenait, c'est lui que les client prenaient alors en grippe, oubliant momentanément leur désaccord pour s'allier contre le pauvre guide.
Mais là la patronne a haussé le ton, et il va être temps de repartir.
Joro se relève et désigne la crête :
« Aller, on se remet en route, toujours par la jungle. La descente sur la plage est risquée à cause des ailes-de-cuir, elles aiment attaquer en terrain dégagé, on avancera moins vite mais on pourra continuer à collecter des plantes. Suivez-nous. »
Et il se remet en selle, machette en main et reprend la direction du sud.

’intervention de Sei a le mérite, sinon de calmer les esprits, de faire taire les belligérants. Mis en cause directement par la gnome, Gélik fait la moue mais ne répond rien, vexé d’avoir été souffleté en publique par sa comparse. Le discours de Sei tente de recréer une dynamique et l’intervention de Joro dans son rôle de guide qui donne le signal du départ et le trajet à suivre permet d’avancer.

A l’exception d’un énième « Tssssss... » désapprobateur de Rashka et une Sasha semblant très déçue de l’absence d’œuf, les naufragés avancent. Jask toujours à proximité de son gardien ou garde en fonction du point de vue, et l’autre Tianais, Ishirou, silencieux à son habitude.

Aérys s’est éloigné de Sasha et avance d’un pas volontaire tandis que Gélik, lui traine des pieds et n’avance en suivant le rythme que grâce à la présence de Matghen à proximité, qui semble vouloir le faire avancer.

La température est maintenant étouffante et l’abri conféré par la jungle ne suffit plus à la maîtriser. Joro venant de mettre tout le monde en marche essaye de maintenir l’effort collectif.

Pendant un bon moment, le groupe suit la crête et ne rencontre pas de signe de vie autre que la flore locale, face à la chaleur tous les habitants de l’île semblent chercher un endroit pour se préserver de la chaleur. L’ambiance sonore de la jungle, composée d’une cacophonie des cris et bruits d’animaux montrant la richesse de la faune locale, s’est amenuisé et il ne reste plus que quelques bruits épars.

Aérys, Jask et Gélik semblent vraiment touchés par la chaleur étouffante et leur pas se ralentit considérablement, mais c’est surtout Sei qui freine les ardeurs exploratrices de leur guide en lui indiquant clairement qu’elle n’en peut plus au vu de sa grande expérience.

Au grand soulagement d’une grande partie de l’équipe, Joro accepte et trouve un coin à l’abri, sous l’ombre d’arbre où tout le monde peut se reposer le temps que la chaleur baisse. Laissant le loisir aux rescapés d’échanger, Gélik contrairement à son habitude est peu loquace et regarde Sei d’un œil mauvais. Jask semble au fond du trou, il regarde le sol et se mure dans le silence. Sasha, fidèle à elle-même est déjà passée à autre chose et Aérys est de mauvaise humeur. Ishirou entretient sa lame, en silence, Matghen monte la garde et Rashka reste seul adossé à un arbre, perdu dans ses pensées ou méditant, impossible de savoir.

Après un couple d’heures, les effets de la fatigue se dissipent.

Comme la veille, la pluie s’invite à la fête et rapidement la température redevient soutenable. Autrement qu’en gênant la visibilité, la pluie ne semble pas assez puissante pour entraver la progression du groupe.

Gélik, Aérys, Jask, Joro et Sei se sont retrouvé fatigué et ont subi la perte de 1 point de vie non létal, le repos leur à permis de récupérer tout ça. Et vous n’avez pas rencontré de prédateurs.
Il est aux alentours de 15h, il vous reste 5 heures de lumière du jour.
Que faites vous?

Le moral des troupes n’était globalement pas très bon. Elle regrettait son coup de semonce sur Gélik. Sur le moment, sa réaction lui avait semblé la plus juste. Son congénère avait mérité qu'on lui rabatte son caquet. Peut-être l’émotion l’avait-elle aussi momentanément perturbée, prenant le contrôle de son esprit pour se libérer. Elle devrait faire un premier pas pour rétablir la situation. Néanmoins, dans un premier temps, il fallait s’occuper du groupe dans son ensemble.

« Pfiou ! Je suis heureuse d’avoir pu profiter de ce répit. Je commençais vraiment à ressentir de la fatigue. Je pense que nous allons pouvoir nous remettre en route, n’est-ce pas ? Si je suis prête, nul doute que tout le monde sera remis, physiquement parlant, hihihi ! » Elle se redresse.

Et la voix étonnamment chaude de la gnome tisse les mots comme une tapisserie, narrant un conte qu’elle a mémorisé lors de l’une de ses innombrables lectures. Une légende des pays du froid, loin au nord. Une vieille histoire de trahison et de gloire, de sorcière maléfique, de jeunes héros valeureux, de reines tourmentées et de géants affamés, parsemée de vent glacial et de neige pénétrante. Tout à fait approprié pour oublier la chaleur du moment présent et exalter les envies d’aventures palpitantes et de rencontres mystérieuses. Une heure plus tard, elle s’arrête enfin. Son silence est vite remplacé par les bruits incessants de la jungle. Une drôle de sensation, après avoir parcouru les contrées glaciales septentrionales.

« C’est une belle saga, le reine des neiges, n’est-ce pas ? Il faudra que je vous raconte la naissance du cheval à huit pattes du Père des dieux nordiques, engendré par … son fils ! Hihihi, hé oui, ils ont des histoires vraiment drôles, loin au nord. » Du moins espère-t-elle avoir distrait ses compagnons, suffisamment pour récupérer un moral d'aventurier prêt à aller de l'avant.

ace à l’ambiance morose, la fatigue et la chaleur ; Sei décide de remonter le moral des troupes en leur racontant une histoire épique. L’heure qu’elle passe à conter cette balade, permet aux aventuriers d’oublier momentanément leur situation actuelle, loin d’être glorieuse et à la fin de son récit, le moral semble meilleur.


Marah par sa disponibilité et l’attention portée à chacun d’entre eux arrive également à mettre du baume au cœur à chacun d’eux, Jask qui était le plus déprimé d’entre eux semble même envisager un peu mieux la suite de la journée. A l’exception de Rashka qui pousse un « Tssssss » comme à son habitude.


« Il faut avancer, ici nous sommes des proies »

Gélik passe lui son temps à bailler ostensiblement d’ennuis devant la prestation de sa congénère mais ne cherche pas à la gêner ou réduire à néant ses efforts par une blague gnome.

Une fois que tout le monde est prêt à repartir, Joro bat le rappel et donne les consignes de la fin de la journée : avancer au maximum puis monter le camp pour passer la nuit le plus à l’abri possible.

Le groupe chemine en suivant la crête, la pluie est dense et gêne la perception, mais Joro connais bien son affaire et le groupe reprend son ordre de marche précédent, le groupe avance en silence avec plus ou moins de difficulté et personnes ne sait vraiment si les réguliers « Tsss » sont des reproches, un tic verbal ou simplement le signe d’une respiration trop sifflante.

Après les trois heures prévue, Joro fait signe au groupe d’arrêter, l’heure est venue de trouver un endroit où bivouaquer tandis que la pluie perd de son intensité.


Grâce aux actions de Marah et Sei, il n’y a plus de malus de moral pour les jds des PNJ.
L’heure est venu de trouver un lieu pour poser le camp. Pour ceux qui veulent un jet de survie.
Puis un jet de Survie pour monter le camp OU pour faire le repas (ou profession le cas échéant) en m’indiquant lequel, mais pas les deux.
En sus je vous demande un jet de vigueur à tous

Je mets la carte à jour sous peu

La préparation du camp bat son plein et tout le monde s'affaire sous les directives de l’horripilant gnome. Joro ne l'a pas attendu avant de se mettre à la préparation du feu pour le repas en sifflotant un air tribal.
Il grimace un instant en constatant l'état de leurs victuailles, mais ne semble pas préoccupé plus que cela. Il dispose les ingrédients sur une grande feuille d'un arbre tropical, dispose les denrées avariées dessus, puis effectue une danse lente en tournant autour, en lançant des prières à Madiba la nourricière et en se caressant souvent le ventre, tout en roulant de gros yeux. Au bout de trois minutes de ce manège, tous les mets retrouvent leur apparence saine, et Joro se met alors à éplucher, émincer et piler ce qui doit l'être afin de préparer un repas revigorant.

Joro lance Purification de nourriture et d'eau autant de fois que nécessaire.

Lorsqu’enfin Sei comprend la blague de son congénère, elle s’esclaffe en tapant des mains avec vivacité. Elle le regarde avec un grand sourire. « Je préfère nettement cette humeur-là, Gélik ! Bravo pour ce travail, c’était excellent, hihihi ! Et cette idée d’exploiter le groupe pour explorer les environs tout en assurant un camp de base, c’est digne d’un é… excellent explorateur. Je vote pour. Cette méthode assurera une progression plus sûre. En plus, chacun sera occupé et choisira de faire ce qu’il préfère, tout en développant notre cohésion. »

Elle écarta les bras tout en tournant sur elle-même. « Regardez ce que nous sommes capables de réaliser en si peu de temps, grâce à de l'organisation et des bonnes volontés. » Elle croisa les bras sur sa poitrine. « Je vais assurer le premier tour de garde. Qui m’accompagne ? Gélik ? »

Tout n’était pas parfait chez le gnome, mais il méritait autant que les autres sa considération. Preuve était établie qu’il pouvait aussi se montrer utile au groupe.

De retour de sa chasse matinale, l'halfeling est le premier à répondre.
« Exploration ? Ah bien sûr, comptez sur moi ! » s'exclame Joro avec son habituel enthousiasme.
Bousculé par le mufle de son allosaure, il s'empresse de corriger :
« Euh, comptez sur NOUS, hé hé, Vorace a envie de croquer dans de nouveaux trucs. Patronne, vous venez aussi ? »

« Wha ! Je viens aussi, là. Peut-être que je ne serai pas une bonne chasseresse, là. Mais je vais en profiter pour aller à la cueillette, là. » – Ainsi la chamane avait parlé puis rassemblant ses affaires, elle s’arrêta devant ce semi-être qui commençait à lui taper sur le système. Elle ne comprenait pas pourquoi Sei le protégeait et riait si facilement à ses soi-disant blagues. Pour Marah, elle le trouvait insupportable voire… Dangereux pour la survie dans leur situation. Elle se pencha vers lui afin de se mettre à son niveau – « Écoutes-moi bien, Sai Sai ! Dans la jungle, là. L’eau et la nourriture c’est une chose vitale et primordiale, là… Fais encore une mauvaise blague, là et je demande aux esprits d’attirer le mauvais œil sur toi ! Ce n’est pas très très bien ce que tu as fait là. Je connais certains villages ou ce genre d’insulte t’aurait mis directement dans la marmite pour servir de menu, là ! Alors tu ne refais plus jamais ça ! » - Son doigt levé en guise d’avertissement, les yeux sombres, elle avait proféré sa menace avec une voix blanche et même Diamé s’était arrêté de gesticuler lorsqu’elle avait mentionné les esprits. Le petit singe était bien heureux de déguerpir rapidement dans les arbres puis d’arbres en arbres, lorsque Marah partit rejoindre Joro pour la partie de chasse et d’exploration. Elle soupira pour chasser toutes les tensions et se concentrer sur sa tâche…

« Hé bien qu'est-ce qu'il fait là le velu ? Il s'est étranglé tout seul, à moins que... » Joro descend du dos de Vorace et s'approche prudemment de la plante, afin de tenter de voir si elle lui rappelle celle des histoires de lianes tueuses, racontées lors des veillées de son village.
Il tente aussi de voir si le singe a des blessures identifiables, en restant à bonne distance.
« Je suis désolé pour ton cousin, Diamé, mais il a rejoint le Cycle. Que cela nous mette en garde, pour que nous, nous puissions survivre un jour de plus. »

• Conn. Nature (jungle) : 1d20+4+1 donne [16] + 4 + 1 = 21