Matlam répondit par un « Oui, oui. » de connivence lorsqu’Elsa lui demanda de confirmer son impression sur frère Louis. En réalité, l’ecclésiastique n’était pas beaucoup plus vieux que lui et Mat le trouvait assez rasoir. A part les leçons sur la religion et les prières, le frère Louis ne discutait pas de grand chose avec lui. Au contraire, tout était sujet à le rappeler à l’ordre et au sérieux. Pour le jeune Nachon, le religieux finirait sa vie dans un trou perdu dans la plus grande indifférence et sans avoir jamais vécu le moindre épisode excitant.

Cependant, le frère ne l’intéressait pas pour l’instant car Benicio qui avait passé le pas de la porte de la Mousse Fraiche d’une démarche assurée venait de révéler que la jolie dame qui l’avait rendu riche venait de voler la bourse du maire devant Elsa ! Oh, le maire Eligurio n’était pas un ange. Il n’était même pas spécialement aimé par le village. C’était simplement « la seule personne qui voulait du job » comme disait son père. Mais ça restait le maire, et si on apprenait que Mat avait aidé une étrangère à voler le maire, il risquait de vraiment perdre son oreille cette fois. Un coup de chaleur l’assaillit alors qu’il se demandait ce qu’il pourrait bien dire à sa mère quand il rentrerait.

Heureusement, la discussion sembla dévier avant qu’il ne puisse trouver une solution pour se tirer de ce mauvais pas. L’homme d’armes avait dans l’idée de partir à la recherche de la cantatrice disparue. Encore mieux, il prévoyait de ne pas partir seul. Quelle aventure cela promettait d’être ! Des animaux à traquer, des pièges à éviter, des trésors à trouver, des personnes connues et riches à secourir ! Les épaules précédemment rentrées à cause de la peur, le jeune homme se pencha instinctivement dans leur direction pour être sûr de ne rien manquer de l’échange. Ce n’était pas sûr, mais il y aurait peut-être une énorme récompense à la clef. Rien que cette opportunité fit briller les yeux du jeune homme. Il ne savait pas encore comment, mais Mat devait trouver le moyen de se joindre à lui.

L’elfe d’ailleurs rajouta à son excitation car en plus de lui offrir un verre, elle doubla la mise en proposant en plus d’aider le père Grégorio. Si Mat se fichait comme d’une guigne du frère Louis, le père était une autre histoire. L’homme était un ecclésiastique mais aussi un homme du village qui venait souvent diner au restaurant de sa famille. Et ce faisant, racontait des histoires de son vécu, ce qui attisait le désir d’aventure du jeune homme. Enfin, même si le vieil homme ne le disait pas à haute voix, il faisait montre d’une certaine retenue et d’un certain laxisme avec lui tant que les bêtises de Mat n’étaient pas trop grosses. Heureusement d’ailleurs, car sinon le nombre de coup de pied au derrière et de corvées de vidage de latrines auraient plus que doublé.

Alors qu’il sentait le frisson de l’aventure le parcourir, le jeune Mat (pas encore un homme mais plus tout à fait un adolescent) vit que deux personnes étaient entrées à la suite de Benicio. Il y avait là une femme à la peau blanche presque fantomatique et aux yeux rouge sang. En croisant son regard, il eut un sentiment étrange de résonance en sentant un écho au fond de lui. Pourtant, il n’avait jamais vu cette femme auparavant et elle lui semblait avant tout effrayante. Pourquoi provoquait-elle cela en lui ? Détournant rapidement le regard, il croisa ensuite celui d’une femme en armure, aux armoiries chevaleresques et avec un aigle sur l’épaule. Le regard sévère et la prestance certaine, Mat se disait que cette femme avait clairement appris, vu et vécu des choses extraordinaires avant d’arriver dans ce trou perdu qu’était son village. En recevant son verre de la main d’Elsa, il écouta la femme à la peau pâle s'exprimer et il demanda aux deux femmes presque malgré lui : « Wouah ! Vous aussi, vous allez vous joindre à monsieur Benicio pour partir à la recherche de la cantatrice et de père Grégorio ? » S’il était sur d’une chose, c’est qu’il était impressionné par les personnes qui venaient de pénétrer dans l’auberge même s’il ne comprenait pas cette impression que Palatine lui faisait.

Modifié par un utilisateur dimanche 19 février 2023 21:39:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Constatant que la conversation prenait un tour plus sérieux, Elsa se tint en retrait et se contenta de servir un déjeuner aux parties prenantes, avec l'aide de Geneva lorsqu'elle rentra dans l'auberge quelques minutes plus tard. Elle se faisaient oublier de façon remarquable tandis que la table se garnissait de lait chaud, jus de pomme, pains et charcuteries locales.

De la discussion en elle même, un consensus sembla se dégager. Benicio ne tiqua pas aux piques d'Alicyl et son visage se dérida même quelque peu lorsque chacun fit part de ses états d'âme, voire de ses objectifs, et laissa même échapper un rire à l'intervention de Mat.

« Epargne-toi le "monsieur", Matlam. Et pour le moment, personne ne se joint à personne. Je voulais simplement évaluer les intérêts de chacunes dans cette histoire. Je peux à présent vous dire que j'ai moi-même en tête depuis hier soir de remonter la route du nord pour voir si j'y trouve quelques indices. Mais j'avoue qu'en vous voyant débarquer ce matin, puis en posant des questions sur le sujet, j'ai été curieux d'en savoir plus. Comme Geneva vous a en partie vendu la mèche : je ne suis également pas du coin, mais après de longues années sur les routes, une petite pause dans un village tranquille comme celui-ci, c'est tout ce que je demande. Et évidemment, il me tient à coeur qu'il le reste, tranquille, aussi j'ai pu mettre à contribution mon expérience pour aider les habitants dans quelques tracas. »

Il déchira une miche de pain qu'il tartina de beurre puis siffla un grand verre de lait.

« Vous m'avez l'air débrouillardes et intéressées, alors si vous voulez qu'on combine nos compétences respectives, nous n'en serions que plus efficace. Pour Grégorio, je ne suis pas inquiet pour l'instant. La route vers Nid-du-Faucon est bien plus sûre, aucun incident n'est à déplorer ces derniers temps, il a dû être retenu. C'est plutôt la route de Druma, qui longe la forêt et qu'aurait dû emprunter Dame Fauvarque, sur laquelle des mauvaises rencontres ont été rapportées récemment : des marchands attaqués par des animaux du bois et quelques personnes louches croisées ont été rapportées sans trop savoir s'il s'agissait de mendiants ou de bandits de grand chemin. Jusqu'à aujourd'hui, aucune disparition à notre connaissance en revanche, c'est un peu intrigant.

Quant-à Kreed : j'ai entendu son nom à Nid-du-Faucon. Il semble être un type important du consortium du bois sur place, mais je n'y suis pas resté assez longtemps pour me faire une idée. J'ai continué ma route jusqu'ici qui m'avait l'air d'un endroit plus accueillant que leur triste ville où tout semble tourner autour de l'activité du consortium. C'est à peine s'ils cultivent et ils ne savent même pas trouver leur viande eux mêmes, ce sont les chasseurs d'ici qui les fournissent - heureusement pour eux.  »

Un certain mépris se dégageait sur de cette dernière remarque, puis il prit un ton ouvert, à moitié plaisantant, révélant un nouvel air malicieux et inspirant au visage de l'homme qui sembla presque rajeunir.

« Quoi qu'il en soit, je serai sur cette route dans une heure pour essayer de tirer au clair cette affaire. Si vous avez envie d'une promenade ou que la curiosité vous tiraille, je me ferai une joie d'avoir des camarades de marche. »

Thème - Palatine Foundling

L'excitation de Matlam arracha à Flore un sourire en coin. Malgré elle, l'enthousiasme de ce gamin était communicatif et elle n'avait pas l'habitude qu'on la considère avec...de la crainte? De l'intérêt? Elle ne pouvait pas en être sûre...mais qu'on lui prête une telle attention lui rappelait de très vieux souvenir, de bannières improvisées et de barricades dans les rues d'Orée.

Elle lui répondit avec un air amusé.
« On verra, petit...Mais oui, y'a des chances. »

Flore...essaie de ne pas l'effrayer plus que nécessaire.

Ignorant la remarque de Palatine, Flore reporta leur attention sur Olivia, Benicio et Alicyl, écoutant attentivement les avis de chacun. Les motivations différaient, bien sûr, et elles étaient plus ou moins solides, mais on avait déjà formé des expéditions plus risquées sur des bases moins solides que la curiosité. Flore acquiesça, retrouvant un sérieux impassible.
« Je vais être honnête: le devenir de Dame Fauvarque ne m'intéresse pas. Si nous la retrouvons, tant mieux, mais c'est plutôt la raison pour laquelle elle aurait pu avoir des problèmes en cours de route qui m'intéresse... »

On ne va pas laisser cette pauvre femme à son sort, tout de même?

« ... Mais puisque nos chemins sont les mêmes, j'accepte de vous prêter main forte dans cette recherche, Olivia. Et je crains de devoir vous dire, Benicio, que si des fées sont impliquées, Marchebrume ne risque pas de rester tranquille bien longtemps à moins que le problème ne soit réglé. Les plaisanteries sont une choses mais nous ne recourrons pas à ce genre d'incidents répétés sans une bonne raison. »

La nonchalance d'Alicyl la fit sourire.
« Nos préoccupations doivent vous paraître bien futiles de votre perspective...je suis curieuse de ce que ce bout de chemin fait ensemble pourra nous enseigner... »

Sur ces derniers mots, Flore se leva et s'étira, ses traits s'adoucissant et sa posture se refermant alors qu'elle laissait Palatine reprendre les rênes. Cette dernière hésita.
« Rendez vous dans une heure, donc? »

Thème d’Alicyl : Les fleurs poussent aussi parmi les ruines.

Curieuse, intriguée et, il fallait bien l’admettre, tentée par les propos de l’étrange voyageuse, Alicyl laissa filer un autre de ses sourires canailles. Puis l’elfe tapa des mains sur la table et se leva, visiblement bien décidée.

«  Bon ! Vous m’avez convaincue. J’vais donc accompagner monseigneur Mat voir ce frère Louis, et j’vous retrouve ensuite à la sortie de la ville, si ça vous convient mes mignons ?  »

Puis, se retournant vers le gamin, elle reprit de plus belle.

«  Alice tout court, te bile pas pour mon nom. J’suis partante pour y faire un saut, si ça te tente mon grand.  » renchérit-elle.

Thème - Palatine Foundling

Leur petit groupe était on ne pouvait plus hétéroclite mais ça n'était pas nécessairement pour déplaire à Palatine (ou à Flore). D'expérience ce genre d'équipée de bric et de broc avait un certain talent pour la versatilité qui pouvait se révéler non seulement utile mais vital. Et puis, la forêt proche avait quelque chose de réconfortant, en tout cas à présent que la brume s'était levée. La jeune femme soupçonnait que c'était du à son incarnation précédente.

Pour l'heure, en revanche, leur expédition, si tant est qu'on puisse l'appeler ainsi, ne donnait pas grand chose en dehors de lui donner une perspective un peu plus détaillée sur ses compagnons temporaires.

Malgré l'ambiance plutôt paisible, elle gardait l'oeil ouvert mais ne notait rien qui sorte de l'ordinaire.
« Hum...pour l'instant j'admets que je ne vois pas grande chose...mais je ne suis pas une pisteuse très expérimenté. Quelqu'un a une meilleure perspective? »

Thème d’Alicyl : Les fleurs poussent aussi parmi les ruines.

Attendant le petit groupe à la sortie de la ville d’un air joueur, Alicyl porta une main à sa bouche et poussa un sifflement grave, presque inaudible. Quelques instants plus tard, sur le sentier, un jeune ours déboula des fourrés, la fourrure pleine de branches et d’épis, la truffe recouverte de fruits copieusement dévorés.

«  Je vous présente Frimousse. Il fera le chemin avec nous. Je vous conseille de garder vos rations à l’abri de ce chapardeur.  »

Discutant volontiers de tout et de rien au cours de cette… Eh bien, de cette expédition aux airs de randonnée, ma foi fort agréable, Alicyl ne gardait qu’un œil sur la route, se confortant dans l’idée qu’en paraissant moins attentifs, ils inciteraient davantage de potentiels brigands de passer à l’action. Et puis, il fallait admettre que c’était plus passionnant de causer botanique et géologie que de péniblement monter la garde.

Néanmoins, habituée de la vie sauvage, lorsque ses compagnons firent part de leurs remarques, elle s’accroupit et porta une poignée de terre à ses narines.

«  Hmm. Il n’a pas plu depuis plusieurs jours. Hormis accident ou affrontement, on ne trouvera sans doute pas de traces sur la route. Il faut observer les alentours.  »

Quelques instants plus tard, elle attira leur attention sur le bord de route.

«  Venez voir. Là, une ornière. Quelqu’un a quitté la route ici pour se rendre dans les bois, hors de tout sentier. C’est louche. D’autant que c’est un coup à bloquer son chariot ça. Faudrait mieux suivre ces traces… et restez sur vos gardes à partir de maintenant.  »

Le jeune Matlam fut surpris par l’apparition de Frimousse, l’ours d’Alicyl. Cette dernière n’avait pas jugé important de le prévenir qu’elle avait un animal aussi dangereux en compagnon. S’il avait voulu faire bonne mine au moment du départ, il se trouva un bon moment hésitant sur la présence de l’ours. Habitant depuis toujours de ce petit village perdu, il s’était parfois retrouvé nez à nez avec des animaux sauvages dont des sangliers, mais jamais il n’avait fait face à un ours. Le gabarit était petit vu l'âge de l'animal mais l'espèce restait quelque peu impressionnante pour lui. Pas totalement sûr de lui malgré les paroles rassurantes de l’elfe, il calqua néanmoins son comportement sur celui des autres personnes du groupe qui ne semblaient pas spécialement impressionnées.

Chemin faisant et le temps passant, Matlam retrouva une certaine assurance. Après tout, il était du coin et se déplacer sur la route n’avait rien d’extraordinaire malgré la purée de pois. Ce fut seulement quand Alicyl trouva des traces de véhicules qu’il comprit qu’un monde le séparait encore des vrais aventuriers. Libérant sa fronde de sa ceinture et y encochant une bille sur les conseils de la roublarde, il se demanda ce qu’il fallait faire ensuite. Hésitant, il avait failli demander à Bénicio si on devait se déplacer en formation ou comment on pouvait détecter le danger mais voulant éviter de rappeler avec trop de fraîcheur toute son inexpérience, il ferma sa bouche et décida de suivre la personne qui ouvrirait la marche.

Modifié par un utilisateur samedi 11 mars 2023 02:38:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Incertain sur la conduite à tenir, Matlam hocha la tête avec conviction à l’intention de Bénicio pour cacher son inexpérience. Le suivant le plus silencieusement possible, le jeune homme sentait l’excitation de l’aventure se manifester en lui quand la scène devant ses yeux fit définitivement son effet sur l’aventurier en herbe. Le sang commençant à battre dans ses tempes comme tous les tambours de la création, Mat sentit le stress soudain monter en lui, menaçant de basculer vers de la panique quand il réalisa qu’il se trouvait face à un mort. Il commençait à réaliser que l’aventure n’était pas aussi idyllique quand dans son imagination. Ce n’est qu’en entendant Bénicio tirer son épée que le jeune de Marchebrume se dit que l’imiter n’était pas une mauvaise idée. La fronde n’était sans doute pas l’arme la plus indiquée à cause du peu de visibilité du terrain. Rangeant son arme de jet, il tira juste derrière sa lame courte. Son poignard lui offrait une sécurité relative qu’il appréciait dans la situation actuelle.

Puis se rapprochant du chariot, Mat essaya de comprendre ce que la scène laissait deviner. Le jeune homme se mit en tête de chercher des indices mais son manque d’expérience était flagrant. Mat ne captait rien à la situation. De ça, il était sûr. Il y avait des pas et des traces d’herbe couchée partout à ses yeux. Et il ne comprenait pas comment ou qui avait pu tuer le sanglier si un mort se trouvait non loin de là. De plus, le groupe était parti à la recherche de la cantatrice mais il ne semblait y avoir aucune trace de celle-ci sur place. Se demandant ce qu’il devait faire pour se montrer à la hauteur des attentes qu’on pouvait avoir de lui, la jeune canaille se rapprocha du cadavre pour essayer de comprendre à qui le groupe avait à faire. À ses yeux, il était certain que ce qu’il faisait devait être inutile mais Bénicio, Alicyl, Palatine et Olivia allaient certainement démêler cette scène en deux coups de cuillère à pot.

Le coeur battant, Mat voyait de ses yeux le premier mort de sa vie.

Thème d’Alicyl : Les fleurs poussent aussi parmi les ruines.

Lames aux poings, silencieuse, Alicyl s’était accroupie près des victimes, essayant d’avoir des indices sur ce qu’il s’était passé. Laissant parler ses sens, elle essayait de garder l'œil vif au moindre détail et l’oreille attentive à la moindre menace. La scène expliquait difficilement pourquoi la charriole avait quitté la route. La fuite était peu probable, un chariot n’ayant aucune chance dans les bois, mais si la bête de bât avait pris peur, cela restait possible. Curieux d’ailleurs de de voir que celle-ci avait disparue. D’ordinaire, ces bêtes étaient solidement attachées au chariot, justement pour éviter ce cas de figure. Un animal sauvage l’aurait probablement ciblée pour première victime, tandis qu’un bandit de grand chemin l’aurait sans doute également mise en joue pour éviter la fuite des voyageurs, du moins dans le cas d’un cheval.

Tandis qu’elle se faisait pensive, imaginant la menace et la scène ayant eu lieu ici, Palatine invoqua la dénommée Flore. Curieuse chose que voilà.

«  Dame des Floraisons Nocturnes, de la Cour du Printemps, rien que ça. Enchantée, je suis Alicylae Marika de Wispil, la Dame des Ronces, de la Cour de sa Majesté Edasseril.  » répondit l’elfe, cyniquement joueuse, bien que gardant des traits sérieux compte tenu de la situation.

Reprenant le fil de sa pensée, elle finit par s’exprimer, la carcasse du sanglier l’amena sur une piste des moins joyeuses.

«  À première vue… Si vous voulez une estimation de ma part, compte tenu de ce que je vois…
L’état du sanglier suggère qu’une bestiole est passée par là, mais rien ne permet de savoir si ça n’est pas arrivé après l’attaque. Les flèches en revanche sont plus parlantes. La bête de bât ne se sera pas échappée seule, et un animal sauvage l’aurait sans doute attaqué en premier, puis dévoré. On peut donc émettre l’hypothèse qu’il s’agit soit de bandits, soit d’un monstre, comme un loup-garou. Si j’étais un bandit, j’aurais agi directement sur la route, pour maximiser mes chances sur un terrain maîtrisé. Dans le cas d’un monstre, il aura pu effrayer la bête de bât et la contraindre à fuir vers ici…  »

Elle se fit pensive.
«  Simples hypothèses. Restez sur vos gardes. Il faut essayer de retrouver les traces du responsable, ou à minima de la bête de bât.  » ajouta-t-elle, se dirigeant vers l’avant du chariot et cherchant traces ou herbes saccagées.

Modifié par un utilisateur samedi 25 mars 2023 21:43:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au moins, certains de ses nouveaux compagnons avaient des pouvoirs intéressants... Un peu grandiloquents... Mais pas moins intéressants...

« Salutations. » se contenta-t'elle de dire.

Olivia était plus préoccupée par leur découverte que par les manifestations des pouvoirs du groupe.

« Je partage l'estimation d'Alice. » dit-elle en prenant son arme en main elle-aussi.

La mercenaire incanta un tour de magie pour voir si de la magie était présente ou non.

Détection de la magie.