hacun des aventuriers se leva le lendemain un peu morose et convaincu que les évènements et le meurtre sauvage commis par l'étrange gobelin cornu ne serait pas isolé...


La disparition du corps dans le cimetière, les gobelins un peu trop présents et agressifs et surtout l'engeance démoniaque qui avait eu raison du père d'Orphilas, tout cela ne sentait pas bon du tout et annonçait quelque chose de plus sombre et de plus important. Une ombre planait sur Pointesable et les terres environnantes, espérer qu'elle passe son chemin était une chose, y croire vraiment était sans doute de la folie...

Avélin avait toujours ses affaires à l'auberge du Cerf blanc mais comme il avait veillé fort tard à la chapelle pour le repos de l'âme du défunt, il avait été convié à dormir au Dragon rouillé par Ameiko après un tord-boyau musclé destiné à se remettre des évènements de la nuit ou plutôt s'en souvenir. L'aubergiste et sa fidèle serveuse Béthana tout comme Alergast s'étaient joins à la prière et avait fait connaissance avec le nain au chien un peu plus tard, lors de se fameux dernier verre. C'est donc à peu de chose près, en même temps que Bido, Méliandre et Qualindra que le druide descendit dans la salle commune attiré par les bonnes odeurs du petit déjeuner qu'Ameiko Kajitsu prépare chaque matin !

Il n'y avait pas grand monde comme la veille, au Dragon rouillé : La tenancière et une unique cliente avec qui elle était attablée et en pleine discussion. Les mines étaient sérieuses mais il n'aurait pas su en être autrement après le drame de la veille !

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2011 15:13:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune elfe avait passé une assez mauvaise nuit, elle n’arrivait pas à oublier le massacre auquel elle avait participé. C’était seulement quand elle sentait les bras de Méliandre sur elle, que la belle elfe réussissait à se calmer et à dormir. Mais ce matin là, le couple avait décidé de descendre prendre le petit déjeuner avec leurs amis.

« Bonjour mon amour, as-tu bien dormit ? Sans tes bras je n’aurais pas pu fermer l’œil de la nuit. Que dirais tu de prendre notre petit déjeuné avec nos amis mon cœur ? » L’ensorceleuse se leva et s’aspergea le visage et le corps pour bien se réveiller.

« Allez mon ange, on reprendra nos bonnes habitudes dès demain. » La jolie elfe se pencha vers son fiancé et l’embrassa langoureusement.

Modifié par un modérateur vendredi 23 septembre 2011 06:33:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bido se leva avec la sensation de sortir d'un cauchemar, mais après quelques minutes assis sur le bord du lit il sut que non ! Tout ce qui c'était passé la veille c'était vraiment passé ! Pauvre Orphilas ! J'aurais préféré que tout cela soit un cauchemar !

Il s'approcha de la petite bassine d'eau qui était sur la table, prit le pichet le plongea dedans et versa l'eau prise sur sa tête. Il s'essuya et s'habilla avant de sortir de sa chambre qu'il ferma à clé. Quelque chose avait changé aujourd'hui, il ne courrait pas dans le couloir comme à son habitude, il marchait tranquillement.

Il descendit l'escalier, aperçu le nain accompagné d'Ameiko et d'une cliente qu'il n'avait encore jamais vu à l'auberge, du moins pas dans ses souvenirs. « Bonjour à vous ! Je prendrais comme d'habitude. » Il n'avait même pas adressé son petit clin d'oeil matinale à la tenancière, ni même lancé son rire joviale qui faisait sourire Béthana.

Modifié par un utilisateur jeudi 22 septembre 2011 11:45:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliandre ne répondit pas à la remarque de la belle elfe quant aux odeurs de cuisine. Il se contenta d'adresser un sourire effronté à Qualindra avant de l'embrasser tendrement. « Je t'aime 'Lindra » lui chuchotta-t-il comme pour la rassurer.

Arrivé en bas, le chevalier salua l'assemblée. Il remarqua qu'Ameiko était en pleine discussion avec une jolie elfe, sans doute l'amie qu'elle attendait la veille au soir. Le jeune homme ne put s'empêcher de détailler les traits de l'inconnue, cherchant à déceler ses pensées à la vue du duo qu'ils formaient. Etait-elle étonnée de voir un humain en couple avec une elfe ? Révulsée ? Indifférente ??

Méliandre constata que Qualindra vivait cette situation depuis le début de leur relation mais pour lui c'était la première fois, exception faite de la visite qu'ils avaient fait auprès du seigneur Ystoria et de son épouse, que leur couple allait être "jugé" par un membre de la race de sa fiancée... Les regards de Méliandre et de la nouvelle venue se croisèrent une fraction de seconde avant que le couple n'arrive à la table du nain.

« Bonjour ! » Fit Méliandre en se tournant vers le nain, un sourire amical aux lèvres. « Comment allez-vous ?? »

Modifié par un modérateur vendredi 23 septembre 2011 06:30:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

La belle elfe avait regardé le jeune homme avec un sourire coquin mais assez discret après avoir écouté les questions du nain.

« Il faudrait peut-être essayer de trouver des informations sur les cornes du gobelin. Je ne sais pas qui pourrait nous renseigner. »La jeune elfe avait regarder machinalement du côté d’Améiko qui était toujours en grande discutions avec l’elfe.

Qualindra remarqua que son chevalier dévisageait l’elfe. « Quelque chose ne va pas mon cœur ? Pourquoi dévisages-tu cette elfe comme ça mon amour ? Je t’aime et rien, ni personne ne pourra changer ce que j’éprouve pour toi, mon ange. » L’ensorceleuse et sont fiancé se mirent assis à coté du druide et de son chien.

Modifié par un utilisateur dimanche 25 septembre 2011 11:47:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

« C’est vrais nous sommes partis un peu vite hier, si nous pouvons faire quelque chose pour lui, je n’hésiterais pas, c’est déjà affreux de perdre un parent naturellement, mais alors là c’est encore plus ignoble d‘avoir été tué pas un gobelin, Il c’est sacrifié pour qu’il ne fasse pas de mal à sa famille ou à d’autres personnes, c’était un homme admirable. Malheureusement nous n‘avons pas eu le temps de faire sa connaissance »La belle elfe avait parlé d’une traite avec des sanglots dans la voix et si ses yeux avaient pu lancer des éclairs contre tout les gobelins ils auraient été tous morts.

L’ensorceleuse retrouva son calme et prit les mains de son chevalier dans les siennes.

« Mon amour, ne te préoccupe pas de ce que mon peuple peut penser de nous. J’ai aussi un peut peur de savoir ce que les humains pense de moi avec toi. L’amour que j’ai pour toi et plus fort que ce que peuvent penser les personnes de mon peuple et du tien ; je veux toujours devenir ta femme mon ange. Et je souhaite que tes barrières ne t’empêcherons pas de continuer à vivre notre amour. Mais si le regard des autres te pèsent trop alors je comprendrais et je partirais loin de toi en pleurant toutes les larmes de mon corps, je ne souhaite que ton bonheur et que ton bien être mon cœur. Je t’aimerais toute ma vie. »

La magicienne laissa couler quelques larmes et de penser que son fiancé puisse la quitter lui faisait mal dans tout son corps, elle avait besoin de se sentir rassuré, mais la magnifique elfe n’osait rien demander à Méliandre, elle espérait simplement un autre je t’aime avec un baiser devant tout le monde pour leur montrer que leur amour était plus fort que tout.

Modifié par un utilisateur vendredi 20 juillet 2012 00:34:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Orphilas entra dans l'auberge. A ses traits fatigués, à ses yeux rougis, on pouvait comprendre que la nuit n'avait pas été simple. Il avait passé la nuit à réconforter sa mère, et à planifier avec elle, les yeux irrités d'avoir trop pleuré, comment se déroulerait la cérémonie funéraire de son père. Peu avant le chant du coq, ils s'étaient rendus compte qu'ils avaient passé la majorité de la nuit à discuter de détail et d'organisation principalement pour tromper la tristesse. Orphilas n'avait dormi que quelques heures, et sa mère probablement moins tant ses sanglots dignement étouffés avaient accompagné les derniers moments de veille du jeune homme tout comme ses premiers moment d'éveil.

Il avait décidé de laisser sa mère s'occuper de tout pour la cérémonie, lui-même n'officiant qu'en tant que prêtre d'Iomédaé de Pointesable lors de la cérémonie proprement dite. Conformément à son dogme, un petit bûcher serait érigé, et son père s'y envolerait pour rejoindre la Très Brave, armé de son épée et de sa meilleure armure. Courageux et armé pour toujours, jusque dans l'autre vie. Il ne se sentait pas d'effectuer son premier acte de prêtrise autour de la dépouille de son père, mais n'avait pas le choix. La veillée durerait quelques jours, le temps de prévenir et d'arranger avec le père Zantus la position du bûcher, le temps que quelques officiels du culte de Magnimar qui connaissaient Verenan de Cornuire ne soient prévenus et n'arrivent. Celui-ci voudra certainement glisser un mot au cours de la cérémonie, et ses mots apaisants feraient sans doute du bien aux présents. La mère d'Orphilas avait exprimé le besoin de s'occuper de tout ça. Pour repousser les flots terribles de la douleur qui déferlaient en elle. Le jeune prêtre en était ravi, lui n'aurait pas supporté de faire tout cela.

En attendant, Orphilas s'était rendu à l'auberge. Pour se changer les idées, principalement. Mais également pour remercier ses camarades de leur soutien silencieux. Il s'était refermé sur lui-même lors du drame, et il leur était gré de leur retenue et de leurs actes pour venger son père. Finalement, le remerciement se fit d'un coup d'oeil entendu. Il n'en fallait pas beaucoup plus. Orphilas put lire dans le regard décidé de Méliandre, dans le regard compatissant de Qualindra, et dans le regard réconfortant de Bido un franc.

«  Nous sommes avec toi. » Les yeux d'Orphilas, en tout cas l'espérait-il, répondaient pour lui : « Merci pour tout ! »

Même ce nain et son chien semblaient s'ajouter aux condoléances. Et le jeune prêtre ne put que lui en être reconnaissant. Son limier avait permis de découvrir l'assassinat, et de châtier la créature démoniaque avant qu'elle ne puisse s'en prendre à sa famille. Ou s'enfuir, personne ne le saura jamais. Il lui tendit une main volontaire. « Les circonstances ont fait que notre rencontre s'est déroulé en de bien funestes circonstances. Je vous remercie néanmoins de votre aide, vous et votre animal. Je me nomme Orphilas. »

Modifié par un modérateur dimanche 25 septembre 2011 08:53:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avélin pris un air bienveillant et compatissant : « Bonjour Orphilas. Sincère condoléance jeune homme.
Je me nomme Avélin et mon chien, c'est Cornio. On est arrivé trop tard hier, j'en suis navré. »

Puis, plus philosophe : « Enfin bon... ce qui est fait est fait. Viens te restaurer avec nous, qu'en y en a pour quatre, y en a pour cinq. »

Et finalement, sérieux et grave, les poings fermés : « Ecoute Orphilas, Iomedae incarne Justice et Honneur il me semble, il serait donc normal que tu réclames Vengeance. Saches que j'ai bien l'intention te tirer toutes ces affaires au claire et tu peux compter sur moi si tu entreprends quelque chose. »

Puis son regard se tourna vers Ameiko que Bido venait d'interpeller, attentif il guetta une réponse ou une information.

Modifié par un utilisateur vendredi 23 septembre 2011 21:46:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les longs baisers que le couple échangea avait fait le plus grand bien à Qualindra. « Merci mon ange, ton amour me réconforte. »Lui chuchota la belle elfe.

A l’arrivée du prêtre elle lui fit un petit sourire. « Monsieur Orphilas si vous avez besoin d’aide n’hésitez pas à faire appel a moi, je vous aiderais autant que je le pourrais.  »

Puis lorsque Améiko lui tendit l’enveloppe du marchand, la jolie elfe fut si surprise qu’elle sursauta, elle ne pensait plus a lui . La douce elfe prit l’enveloppe mais, elle écouta d’abor la nouvelle elfe.

« Bonjour Mademoiselle, je suis heureuse de faire votre connaissance et je pense que grâce à vous nous allons apprendre beaucoup de chose sur les gobelins, Merci. »La magnifique elfe regarda son chevalier avec un sourire.

Mon amour, tu te demandes ce qu’elle pense de nous. Une lettre de Monsieur Ganrenard, que me veux-t-il ? J’ouvrirai cette lettre quand nous serons seuls. « Mon amour. J’ouvrirais cette lettre en ta présence, je ne veux rien te cacher. » Murmura l’ensorceleuse.

Modifié par un utilisateur jeudi 29 septembre 2011 10:51:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliandre avait accueilli le prêtre avec un sourire réconfortant et une poingée de main ferme.

« Orphilas... S'il y a quoique ce soit que je puisse faire en ces temps difficiles, n'hésitez pas... » lui dit le jeune homme. Quand Ameiko vint leur présenter son amie, Méliandre eu un petit sourire à l'attention de la nouvelle venue comme s'il voulait se faire pardonner de l'avoir dévisagée aussi grossièrement.

« Enchanté Dame Shalélu, c'est un honneur... » Une spécialiste des gobelins ? Parfait... Elle pourra sûrement nous en apprendre davantage... Elle pourrait peut-être m'en apprendre plus sur les elfes aussi... pensa le chevalier en esquissant un sourire.

Quand l'ensorceleuse lui murmura ce qu'elle comptait faire avec la lettre, Méliandre lui pris tendrement la main. « C'est ton courrier mon coeur... Je n'ai pas à y mettre le nez... De plus, j'ai confiance en toi... En nous... »

Modifié par un modérateur dimanche 25 septembre 2011 08:48:36(UTC)  | Raison: Non indiquée