Port-Péril, une ville où il ne fait pas toujours bon vivre, mais si le quidam moyen ne cause pas de soucis, il peut tranquillement s'amuser . Chacun boit, travaille, mange, dort ... la routine habituelle . Parfois, les capitaines pirates offrent de grandes fêtes auxquelles même le plus médiocre des pirates potentiels est invité . C'est de notoriété publique que c'est lors de ce genre d'évènements que les équipages sont recrutés pour partie . Une partie d'entre eux candidatent d'eux-mêmes, d'autres le font après compensation, mais les moins chanceux aspirants pirates sont ... drogués, puis emportés aussi sec à bord, se ne réveillant que quelques heures plus tard dans la cale d'un bateau, avec un mal de tête carabiné . Certains ont du mal à compléter leurs effectifs et recourent donc à ce stratagème pas toujours populaire, ce qui résulte en mutineries, qui échouent ou qui réussissent .

Un certain nombre de membres d'équipage ont été enrôlés de force, à en juger par la quantité importante de couchettes, mais ces personnes ont déjà dû se réveiller et sont peut être occupées à faire autre chose . Les cinq derniers qui n'ont pas encore quitté cette cale souffrent d'un mal de tête important qui ne va pas disparaître en quelques secondes . Emerger va prendre plus de temps, mais en attendant, ils peuvent déjà se présenter . Personne ne semble immédiatement arriver pour les brusquer . Ils aperçoivent rapidement des pirates qui vont et reviennent, mais personne ne descendant . Ils s'aperçoivent avec stupeur qu'ils n'ont pas leur équipement à côté d'eux, certainement que le quartier-maitre ou le Capitaine a dû les confisquer .

J'ai le droit à quelles versions, au final ?

Modifié par un utilisateur lundi 8 juin 2015 10:40:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gratiano sortit lentement de sa torpeur. Il bailla fortement, à s'en décrocher la mâchoire. Cette action lui valut une vague de douleurs dans son crâne, et s'arrêta donc en plein râle.
Il frotta la bosse à l'arrière de son crâne avec sa main droite, et son engin avec la main gauche. Ouf. L'engin était sauf. Il constate également qu'il avait toujours son chapeau. Ça pourrait être pire. se dit-il.
Il ne discernait pas encore très bien les formes autour de lui, mais il apercevait plusieurs silhouettes de femmes. Ça pourrait être vraiment pire.
L'une d'elle était vraiment ravissante. Sa tenue légère offrait le spectacle de ses formes et d'une peau qui semblait rougir comme la braise au rythme de sa respiration.
Ahhhh ... je suis mort, et me voici dans l'antre de Calistria ou Shelyn. Il y a donc bien une justice. Merci Pharasma.
Un sourire heureux, il continua à observer les alentours, et tomba sur une jeune fille. Elle semblait très très jolie, mais ... un truc clochait, et la rendait un peu froide.
Certainement un piège pour voir si je suis digne d'entrer.
Un ... Chat? Un chat? Un chat avec une forme d'homme se tenait de la jeune fille. Il le regardait avec l'intelligence d'un homme et non d'un vulgaire animal de compagnie.
Ooooook, je suis juste complètement pété, planant encore sous les effets du Pesh cosmique que ...
il se coupa en voyant cette autre femme, avec des yeux de poisson, et une teinte de peau ... un peu marine et suitante.
Toutes les caractéristiques d'une sirène mais mal réparties ...
Il entendit et vit passer des matelots. Non, des pirates.
Il chercha immédiatement sa bourse, et ne trouva rien à sa ceinture. Il chercha son sac et son arc autour de lui, et ne trouva rien de plus. Il comprit alors que tout était bien réel.

« Et merde, je me suis fait couillonné! » cria-t-il en postillonnant sur sa barbe dressée à la perfection. Ses yeux qui paraissaient noirs jusqu'alors avaient une teinte grise assez vive. Il se leva vivement pour mieux se cogner contre une poutre et redescendre aussitôt d'où il venait.

« Bon vu vos mines réjouies et ma perspicacité D'Otyugh j'en déduis que vous faites aussi partie du clan des baisés de la veille? » dit-il sans regarder personne en particulier (bon, en regardant un peu plus faire la femme rougeoyante quand même)
« Ils ont réussi une sacrée rafle là, autant par le nombre que par la diversité. » dit-il en riant.

Modifié par un utilisateur lundi 8 juin 2015 15:46:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ardente entend des voix qui résonnent comme une bande de gobelins en train de torturer un cochon.
Ses membres sont lourds et engourdis. Les voix se précisent.. un homme.... une femme..
Langoureusement, elle se lève et s'étire les yeux fermés. Sa tenue est des plus légères cache ses parties les plus intimes.
Elles sont encore présente et intact.. c'est déjà cela..
Elle a connu souvent des lendemains difficiles mais hier soir, elle ne se souvint pas d'avoir bu autant.. drogué!.. enrolé, mais j'aurai préférai avoir à dire oui
Elle finit de s'étirer et regarde les alentours, le manque de lumière ne la gène pas.. elle pourrait éclairer la zone mais elle n'en voyait pas l'utilité.. elle pourrait mettre le feu pour rire un bon coup..hélas si le navire est au large, une mort assuré..
Elle ouvre ses yeux d'un vert intense. Le vert de ses yeux crépitent tel des braises et pause son regard sur les deux partenaire d'infortune déjà éveillé.
Elisendre Ortega.. une varésienne... assez repoussante.. un vrai repoussoir à homme, l'homme reste un inconnu mais il a un certain charme ma foi.
Elle regarde les autres recrues encore endormi.. un gros matou.. ronronne-t-il quand on le caresse?
Puis ses yeux se posent la mi-poisson Beurk!! imagine l'odeur après une journée à astiquer le pont..
L'odeur de poisson c'était çà !!
Ardente s'adresse à la jeune femme tatouée en faisant son examen. Sa voix a un timbre suave et ferme d'une personne qui a l'habitude de se faire obéir.
«  Ardente est mon nom.
Eli...cendre, un joli nom....
De mémoire, j'étais à la "Formidable Pucelle". Un bouge à forban.. c'est tout ce que je me rappelle.
Essayons de savoir de quoi il retourne? »
Ardente avance dans la cave et cherche une sortie.

Sirrusa est dans le même état que ses compagnons d'infortune. Elle reste silencieuse un court instant, essayant de retrouver ses esprits. Son regaer est aussi brumeux qu'une mer d'huile par un petit matin d'octobre.
Elle regarde autour d'elle, se voit entouré d'inconnus, elle embrasse un médaillon représentant un drapeau noir sur lequel se détache un crâne blanc posé sur deux os croisés.
"Que la Reine me guide ... je ne peux pas dire que je sois enchanté de vous voir avec ce putain de mal de tronche ... les traditions ont la vie dure. Je m'appelle Sirrusa Aven. Je suis une humble servante de la Reine-Pirate. Ne vous emmerdez pas à la prier maintenant, d'abord parce que je le fais pour vous et ensuite parce que lorsque votre dernier souffle viendra, vous vous y collerez. Comme tous les pirates."
Se redressant de tout son être, parlant en direction de Gratiano : "Mais tu as raison, faisons profil bas pour l'instant. J'ai pas envie de tester les 39 coups de fouet ou le supplice du cabestan."

Gratiano observait la jeune femme dorée.
Il se tourna vers la prêtresse
«  Content d'avoir une prêtresse de la Reine Pirate parmi nous! Finalement, on a pe'tet'bien un coup de pouce du destin déguisé en situation de merde. »

Il commença à imiter Ardente en regardant avec attention leur environnement, et en cherchant le moindre truc qui pourrait s'apparenter à ses biens ... ou à une arme de fortune.

Sur le flanc l'homme chat se détendit en faisant craquer ses os. Il n'était pas très grand un peu plus d'un mètre soixante dix et semblait particulièrement svelte. Il s'assit d'un mouvement souple et sa queue se dressa derrière lui faisant balancier au mouvement. Il portait un pantalon simple en cuir et un gilet et une chemise sur sa fourrure blonde, il se gratta la tête en ouvrant ses yeux jaunes au pupilles arrondies par le manque de lumière de la cale.

Souriant en dévoilant ses crocs il se présenta de sa voix chaude «  On m’appelle Finn. » il avait une pose hautaine tel un vrai chat, il reprit sûr de lui « Je doute que les marchand de viande d'Okeno viennent chasser à port péril, ils ont suffisamment d'ennemi pour éviter de s'en faire de nouveaux. »

Il se pencha en avant tendant ses bras devant lui, ses doigts tendus mordirent dans le bois du pont, ses griffes lâchèrent le bois il les rétracta l'air ravi que tout fonctionne, puis il se rallongea sur le flan, soutenant sa tête avec une de ses main. Il observa le va et viens de ses compagnons, les détaillants avec attention.

Modifié par un utilisateur mardi 9 juin 2015 01:16:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Salut Sam et Finn, bienvenue dans cette galère ... dont on ne connaît pas encore le nom! »
Gratiano était content que le chat parle, et content de voir un autre humain homme, qui semblait avoir aussi du vécu sur un navire. Plusieurs personnes avaient réagi à son histoire des marchés de Chair, il en déduisit donc que soit ils n'avaient pas été choisis par hasard, soit le hasard avait voulu qu'il ne soit pas entouré d'abrutis incultes, et c'était bon signe pour lui.

L'homme chat se leva souplement, en plissant les yeux, oreilles rabattues face aux hurlements du nouveau venu, il avait beau avoir l'air de ne pas souffrir trop de sa soirée les cris lui ramenait les plus mauvais échos. Il se détendit a nouveau en baillant. Puis se prépara à suivre le mouvement, en se disant qu'ouvrir sa gueule n'attirerai que les emmerdes.

Elisandre se leva prestement et constata avec satisfaction qu'elle avait encore sur elle sa chemise de maille sur elle ... Elle suivit le reste de la troupe sans rien dire mais essaya de reconnaître la personne qu'elle avait en face d'elle ... et de quel équipage il faisait parti sachant que le Capitaine répondait au nom de Harrigan ...

Sam suivit la jeune femme aux vêtement plus que sexy en direction du pont, mais avant de partir il ramassa sa trousse de secours laissée à coté de lui.... Oh les cons, ils ont estimé ceci sans valeur.....Bon, à coup sur on va devoir nettoyer le pont. Oh punaise elle a un de ces déhanché.... Ben, mon ptit Sam t'es bien entouré, faudra se méfier de l'autre, il pourrait presque me rivaliser.....

« Bon, allons connaître notre nouvel employeur... »