lors que tous les membres du Conseil restreint de Pointesable se regardaient attendant de voir qui allait parler en premier, un jeune page toqua à la porte et introduisit un impressionnant demi-orque portant diverses armes de corps-à-corps. Le page remis un parchemin portant la marque de Madame Mvashti à Gnosim et sortit.

Le jeune sorcier prononça une courte incantation et tous purent voir de jolis rubans translucides se déployer autour du parchemin et une danseuse varisienne miniature également translucide esquisser quelques pas en faisant mine d'ouvrir le parchemin.


La mise en scène fit sourire Gnosim et il ouvrit le parchemin pour le lire avant de se tourner vers les autres et d'annoncer :
« Voici Jarzaki, un puissant guerrier s'il faut en croire Madame Mvashti et je pense que l'on peut la croire. Elle nous indique que son destin est scellé à celui de Pointesable et qu'il nous aidera.  »
Après quelques secondes de réflexion, il replia le parchemin et scruta Jarzaki
« Ce que je sais de Madame Mvashti c'est que ce qu'elle ne dit pas est aussi important que ce qu'elle dit... Son message est pour le moins sybillin, mais si elle vous envoie à nous c'est qu'elle a de bonnes raisons. Toute aide est la bienvenue en ces jours sombres et je ne doute pas de la bonne volonté de Madame Mvashti pour protéger la ville et ses habitants.
Jurez-vous de nous aider dans cette tâche ?
 »


Un petit gnome bleuâtre s'agita dans le fauteuil trop grand pour lui qu'il occupait. Sa sombre armure de bois claqua contre le bras du fauteuil et il prit la parole d'une voix douce : « Je partage votre sentiment Gnosim, mais il ne faut pas oublier que Madame Mvashti n'est pas seulement l'ambassadrice des Varisiens auprès du Conseil, mais également une sorte de magicienne, se présentant comme un serviteur du destin et une adoratrice de Desna. Ses buts et ses objectifs ne sont pas toujours ceux qui apparaissent à première vue...  »



Un vieil homme grisonnant sanglé dans une puissante armure de guerre prit à son tour la parole d'une voix posée d'où émanait une autorité naturelle forte : « Allons Messire Darastrix, nous connaissons désormais votre intérêt pour les choses occultes, mais en ces jours sombres il n'y a pas à douter de la loyauté de Madame Mvashti envers la cause commune qui regroupe autant notre ville que le peuple varisien. Nous sommes tous concernés au même titre et toute aide est la bienvenue.  »
L'homme hocha la tête en direction de Jazarki pour le saluer dignement.

Les autres personnes présentes regardaient Jazarki avec intérêt : un jeune homme blond très mince habillé tout de vert, un halfelin vêtu de vêtements de voyage de très bonne qualité et arborant le symbôle d'Abadar, le Dieu de la civilisation, Une très beau jeune homme arborant de riches vêtements rouges et un carquois de flèches, un jeune homme portant nombre de parchemins et dont l'origine était manifestement étrangère. Dans un coin, un varisien portant de nombreuses lames courtes observait l'assemblée avec un sorte de colère rentrée et reniflait de mépris aux propos du gnome bleuâtre.

A qui veut

Modifié par un utilisateur mardi 1 décembre 2015 09:56:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

ne vague de stupeur frappa Gnosim et Messire Korvaski qui se figèrent au nom de Stoot.
Gnosim, plus hardi demanda :
« Stoot ? comme Jarvis Stoot ? Vous avez un lien avec ... lui ? »

Comme d'autres sans doute interdit, alors qu'il s'apprêtait à s'avancer pour prendre la parole sans la moindre trace d'hésitation, l'homme en vert s'interrompit et se tut lorsque Krajazik éleva timidement puis fermement la voix pour rectifier les présentations ; comprenant apparemment ce qui était en train de se passer, il décida d'attendre, prudemment silencieux, la réaction des autorités du conseil, sans paraître juger le pauvre hère mais sans lui apporter non-plus d'autre aide qu'une respectueuse neutralité, du moins pour l'instant. Son expression était sérieuse, mais pas sévère ; il semblait au contraire compréhensif, à la fois d'autrui (notamment donc du jeune Stoot, qu'il ne désirait pas intimider) et des limites que lui imposaient sa position.

Ce fut d'ailleurs, pour ceux qui ne le connaissaient pas encore et n'étaient pas trop occupés par la révélation du demi-orc, l'occasion de détailler du regard le voyageur, qui venait probablement de loin pour apporter de nouvelles informations à la ville. Car en effet ses vêtements n'étaient pas ceux d'un citadin : engoncé dans un long et épais manteau couvert de poches pratiques et usé par la pluie et le vent, originellement d'un beau vert profond sans doute, mais aujourd'hui délavé et par endroits recousu ou presque déchiré, il semblait être un marcheur invétéré.

Il n'avait toutefois rien du clochard ou du coupe-gorge : son port inconsciemment droit et fier (qui en un sens suffisait déjà à lui donner un air propre et soigné malgré une fatigue évidente due à la route), son regard calme et intelligent, son attitude patiente et analytique, tout cela semblait indiquer une bonne éducation et une particulière finesse d'esprit, ce qui d'ailleurs complémentait bien sa carrure apparemment plutôt fragile ; et on pouvait bien voir dans ses atours quelques détails qui, loin d'être décoratifs (car manifestement il n'avait pas le souci des apparences), montraient néanmoins, sans que cela soit recherché, la provenance d'une classe sociale probablement pas populaire (même si à l'évidence ses activités actuelles, quelles qu'elles soient, trahissaient et reniaient tout de ses origines) : une rapière simple mais à la signification déjà éloquente, une longue et confortable écharpe (verte également, mais, elle, encore belle et soyeuse quoiqu'elle ne semblât pas riche) et une corne de guerre suspendue à une lanière de cuir en bandoulière, c'est-à-dire un véritable oliphant en ivoire, objet relativement précieux et symbole de commandement militaire.

Un dernier détail devait être noté à son sujet : cela n'était pas très visible en raison du fait que sa pèlerine le couvrait amplement, mais le jeune homme, de 25 ans environ, avait le bras droit solidement maintenu en écharpe, la manche correspondante étant donc vide. Il était difficile de dire de quelle façon il avait été blessé (par quoi et avec quels effets), mais il semblait suffisamment à l'aise et peu souffrant pour indiquer qu'il avait eu le temps de s'habituer. Sa rapière, d'ailleurs, était placée de façon à être accessible à sa main gauche, qu'il soit gaucher ou qu'il ait dû s'adapter à sa condition.

Pour l'heure, c'était tout ce qu'il était possible de dire à son sujet, car il n'était encore qu'un observateur ; mais tout semblait indiquer qu'il prévoyait de bientôt devenir acteur...

Modifié par un utilisateur mardi 1 décembre 2015 17:07:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les épaules de Krajazik retombent en même temps que la pression qui l'oppressait ... Il se sent désormais invisible, fondu dans le décors, il cesse d'être le centre d’intérêt de ces villageois puissants cependant que chacun prend la parole dans la pièce.

Modifié par un utilisateur mercredi 2 décembre 2015 13:16:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ayant attentivement écouté le rapport du Prévôt, Lyod se leva à son tour et pris la parole de façon haute et claire, concentré et entièrement dévoué à sa tâche malgré une fatigue éprouvante facilement lisible sur son visage ; s'il était manifestement un orateur expérimenté et charismatique, il visait toutefois l'efficacité et la précision dans son discours, s'exprimant donc avec un professionnalisme tangible. « Tout d'abord, je tiens à vous remercier d'avoir accepté de me recevoir et de m'entendre. Avant de passer au sujet qui nous intéresse tous, je souhaite vous donner plus d'informations sur mon identité et mon histoire, afin que vous sachiez qui parle et en quelle qualité.

Comme certains d'entre vous le savent déjà, on me nomme Lyod le Sinople, et je suis non-pas chevalier mais stratège errant ; je ne manie pas les armes, mais je voyage depuis plusieurs années afin d'apporter aux gens dans le besoin mon expertise des tactiques militaires et de soutenir dans leur combat ceux qui ont une juste cause. J'ai récemment aidé le village de Nybor, situé dans l'intérieur des terres varisiennes, à se libérer du joug de brigands, et cette réussite m'a valu de recevoir une proposition d'emploi ici, à Pointesable, ce pourquoi j'ai pris la route dans cette direction.

Malheureusement, j'ai été surpris en chemin par une embuscade de gobelins, qui ont tué mon destrier et m'ont moi-même gravement blessé ; je ne dois la vie sauve qu'à la famille Blecsen, des bergers et fermiers rattachés à Pointesable qui ont pris soin de moi jusqu'à ma guérison. Ce contretemps fut hélas suffisant pour que la ville subisse une attaque avant mon arrivée, comme je l'appris de la bouche de Kostin et Jodh, qui étaient venus organiser les habitants de la région en une milice défensive. Il m'a également été rapporté que, peu de temps avant ma rencontre avec eux, ils ont dû combattre une nouvelle troupe de gobelins rôdant dans la campagne, ce qui a valu à l'un des Prévôts de perdre la vie - mais vous êtes sans doute déjà au courant.

Ayant appris ces deux terribles nouvelles, je me suis mis au service des Prévôts, chose que Kostin accepta, et j'ai donc accompagné son expédition jusqu'aux Landes des Murmures, participant de mon mieux à l'entrainement des hommes que nous recrutions au fil du voyage. Ceci m'amène à une première nouvelle préoccupante : notre passage par le Bois des Murmures a été l'occasion d'une rencontre avec une trentaine de mites ainsi que leur chef, un individu que les gnomes de Chanteclairière nomment Feufollet. Nous ignorons s'ils étaient alliés des gobelins, mais leur comportement était agressif, si bien que nous avons dû les combattre ; vous serez heureux d'apprendre qu'ils ne sont plus.

D'ailleurs, puisque vous avez mentionné un lien possible entre les ruines thassiloniennes de la région et le soulèvement des gobelins, je vous dirai ceci : c'est dans un complexe souterrain de telles ruines que les mites avaient élu demeure, et une brève étude des lieux (car je connais les langues anciennes) m'a permis d'établir qu'il s'agissait jadis d'un sanctuaire ou d'un laboratoire magique. Je n'ai hélas pas beaucoup plus d'informations à vous donner à ce sujet. Dans tous les cas, grâce au courage et à la coordination de vos hommes, nous n'avons subi aucune perte ou blessure grave et nous avons pu reprendre notre route.

La dernière ferme que nous avons visitée Jodh et moi est aussi celle qui a vu notre séparation - temporaire je l'espère - d'avec Kostin et le reste de ses hommes. En effet, nous avons appris là-bas que la forestière Shalélu Andanosa, portée disparue peu de temps avant l'attaque des gobelins sur Pointesable alors qu'elle enquêtait à leur sujet, avait été retrouvée. Monsieur le Prévôt », fit-il en se tournant vers Gnosim, « c'est chez votre mère et en sécurité qu'elle se trouve à présent, grâce à l'intervention héroïque de sire Prévaricator, qui l'a sauvée alors qu'elle était blessée et inconsciente dans un camp gobelin des environs. Je suis au regret de vous annoncer qu'elle a perdu l'une de ses mains, blessure dont elle ne se remettra sans doute jamais ; mais même si elle n'est plus désormais la combattante redoutable qu'elle était, elle retrouvera la santé et peut-être le sourire. »

Le tacticien marqua une pause, observant tour à tour chacun des membres de l'assistance avec gravité. « Tout ceci m'amène à la plus importante des informations dont je suis le porteur. » Lyod se tut un instant, s'assurant ainsi qu'il avait bien l'attention de tous, puis reprit. « Car ce n'est pas en vain que le sang de Shalélu a coulé. En tant qu'éclaireuse, elle a réalisé un travail remarquable, et elle a fait une sinistre découverte : une attaque d'envergure des gobelins sur Pointesable est imminente. » C'est en marquant chacun de ses mots avec lenteur qu'il avait prononcé cette dernière phrase... « Ils seront plusieurs centaines d'après elle, et peut-être même faut-il entendre un millier si nous voulons être prêts. Nous avons très peu de temps devant nous pour nous organiser : il est possible que leur invasion commence aujourd'hui-même, et si ce n'est pas le cas, dans les quelques jours à venir, de jour comme de nuit. » Le stratège fit silence un instant après cette révélation, laissant à chacun le temps de saisir la nouvelle et de s'exclamer comme cela serait sans doute inévitable ; puis il reprit la parole d'un ton méthodique.

« Vous avez tous saisi la gravité de la situation. Bien entendu, elle implique la nécessité d'un changement radical dans nos plans. Vous aviez prévu avec Kostin d'organiser une milice défensive dans la campagne ; si Jodh a bien réussi à lui rapporter ces informations, il a dû être décidé, d'après mon conseil, d'à la place ordonner à tous les habitants de la région qui ne souhaitent pas fuir de se rendre à Pointesable-même, que ce soit pour s'y réfugier ou pour prêter main forte à la défense de la ville. Je sais que vous deviez déjà faire face à la surpopulation auparavant, mais je crains qu'il n'y ait pas de meilleure solution. Même une cinquantaine d'hommes armés ne sont rien face à plusieurs centaines de gobelins, surtout s'ils ne sont en fait que des fermiers, des bûcherons, des bergers et des meuniers entraînés à la hâte. Ce n'est qu'ici que ces braves pourront survivre et se rendre utiles, unis à l'armée que vous avez commencé à préparer en l'absence de Kostin.

J'ai dû chevaucher toute la nuit aux côtés de Prospéro pour vous rencontrer à temps ; attendez-vous à devoir faire face à un exode rural important dès aujourd'hui et demain, mais aussi à recevoir quelques renforts pour vos troupes armées, bien que ces renforts soient inexpérimentés. J'espère de tout cœur qu'aucune tragédie telle qu'un incendie ne surviendra à Pointesable dans les jours à venir, car ce danger est presque aussi terrible que celui posé par les gobelins eux-mêmes ; mais il n'est rien que nous puissions faire pour le prévenir. J'espère aussi que vos greniers sont pleins, car, si nous devons faire face à un siège, le risque de disette sera d'autant plus réel que nous avons de nombreuses bouches à nourrir. Mais, encore une fois, il n'est que peu de dispositions que nous puissions encore prendre à ce propos.

C'est là tout ce que j'avais à vous dire en tant que messager. En tant que stratège, toutefois, je renouvelle devant vous mon engagement à soutenir la ville et le peuple de Pointesable dans cette épreuve, et je répète mon désir de vous épauler dans cette guerre. Aucune bataille ne peut être gagnée sans guerrier, mais bien que je n'en sois pas un, j'ose croire que mes compétences peuvent changer le destin de nombreuses vies dans la bataille à venir. Si vous acceptez de me faire confiance, je vous aiderai à organiser votre armée et je vous conseillerai dans chacune des décisions concernant son commandement, y compris au cœur du combat. Je me tiens à votre entière disposition pour étudier les détails de la situation avec vous, et c'est avec honneur que j'accepterai une position temporaire de commandement si vous estimez que cette décision est la bonne. » Sur ce, il professa son respect et son dévouement d'un geste noble, puis il se rassit, laissant la parole à quiconque voudrait poursuivre l'entretien.

Modifié par un utilisateur jeudi 3 décembre 2015 02:34:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tandis que le silence se faisait entre deux orateurs, l'évocation de la femme noire poussa Krajazik à réaliser que bizarrement, son parcours effectué ces derniers mois avait été jalonné de nombreuses femmes. Lui qui n'en avait quasiment pas côtoyé au cirque Bonzini et a fortiori pas encore "connu" ... La situation lui semblait particulièrement ...Rhaa doit bien avoir un mot pour ça, merde !
Et alors, il eut une fulgurance ... Luttant de toutes ses forces conte la gravité, le front humide il réussit enfin à lever sa main qui lui semblait peser des tonnes, pour demander la parole ...Et finalement sans trop attendre qu'on la lui donne,trop pressé de se débarrasser son idée il jeta les mots comme ils lui venaient ...

« Et heu, si l'gobelin est toujours en vie, pouvez p't'être faire courir le bruit qu'il à tout avoué ... qu'vous allez l'envoyer à Magnimar ou ch'ais pas ... ou même bien qu'il bossait avec un aut' trafiquant, à qui il filait les plus belles pièces ... peut être ... un demi-orc qu'on à jamais vu en ville ... si on trouve pas ste femme noire, on peut p't'être la faire venir ?  » termine-t-il dans un haussement d'épaules soulager d'avoir réussi à livrer son message ...

Modifié par un utilisateur lundi 7 décembre 2015 12:39:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Instinctivement le sang-mêlé se raidi et guetta que le jeune humain affable,vraisemblablement chef de l’opération, lui donna le signe du départ.

Krajazik fût prit d'une soudaine bouffée d'inquiétude, lui même qui n'avait jamais eu à se soucier que de sa propre personne, en fût surprit; et attrapant l'humain par la manche, sûrement un peu plus fort que la politesse l'eut exigé, il demanda « Syrius...Prévôt Syrius ! Que va faire ce Vassili ? Est-il homme de confiance ? Saura-t-il parler à Ma ...dame Mvashti ? »



Une fois que Syrius l'eut rassuré; sourcils froncés, il opina gravement de la tête et en silence se rangea derrière le prévôt. En attendant que tout le monde se mette en route il entreprit de resserrer les lanières de son armure et d'ajuster ses protections ...

Le voyage avait plutôt été long et pour le moins stressant. Lui qui n'était pas un grand cavalier devait a présent se dépêcher de rejoindre la ville pour délivrer un message de toute urgence. La monture aurait certainement été plus rapide avec du poids en moins, comme par exemple renvoyer Aya dans son plan. Comme si elle allait le laisser faire, il n'eut même pas le courage de le faire. En vérité il a tenté d'emmètre l'hypothèse celon laquelle ça aiderait le cheval.

Au final ils arrivèrent tout les deux ensemble de la même manière qu'ils étaient partie. A deux sur la dite monture. Pauvre bête. "Putain; j'en ais plein le cul." "Disons que je sais pas si je m'habituerais facilement a ce genre de péripétie." Sautant au sol, l'Eidolon se frotta le postérieur. De quoi? De voyage, d'aventure si tu préfères. D'un ton un peu plus fort, qui lui semblait totalement logique. "Et tu pouvais pas le dire comme ça de base?!

Jhod descendit à son tour de la pauvre bête avant de remettre un parchemin pour qui de droit, informant la situation qu'il venait de quitter. Qu'à peine on lui sautait dessus, ne l'ayant pas remarqué au premier coup, c'était Béthana qui l'informait d'une terrible information. Co... Comment ça? Qu'est-ce qui se passe?! Explique moi ça.

Au même moment a quelques mètres de là, une Eidolon a peau blanche habillé de son sarouel marron et de son gilet en lin quelque peu taché d'un sang qui refusait de partir au lavage se retrouvait presque nez a nez avec un grand demi-orc. Levant certainement la tête pour mieux le regarder, un air de défis se faisait sentir. T'es quoi toi? Un grand Gobelin? Mangé trop de soupe?! Ahah. Non sérieux! Pourquoi t'es vert toi?! Non, définitivement non. On ne demande pas aux gens pourquoi ils sont verts.

Modifié par un utilisateur mardi 8 décembre 2015 16:41:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Occupe-toi des vieilles dames et je défenderai ta ville ... Vassilli » Avait lachait le sang-mêlé en pointant sur le plastron de l'humain arrogant un index épais comme une voile d'or ...
Mais déjà, il regrattait ses paroles, introduire le souvenir de Mama dans une insulte le gênait, provoquant en lui une nouvelle vague d'inquiétude. Il ésperait désormais que l'humain saurait faire la part des choses et ne reporterait pas sa morgue sur la vieille dame. En tout cas il se promit de s'en assurer plus tard ... Quoi qu'il en soit, il était allé trop loin déjà pour faire marche arrière aussi, il se decida à ne plus quitter ce Vassilli des yeux tant que l'un d'eux ne serait pas sorti de la pièce ...

A l'exterieur, Krajazik était tout à ses inquiétudes lorsque l'arrivée du duo infernal lui fît comprendre que sa place était loin d'être gagnée dans la bourgade ... Lyod le prît de vitesse aussi laissa-t-il le chevalier introduire le couple monstrueux et tenter d'arrondir les angles mais dès qu'il se fût éloigné, le demi-orc parcourut les quelques pas qui le séparait de la démone et gonfant tout ce qu'il possédait de muscles, sa poitrine frolant celle de son interlocutrice, ses yeux assombris de colère, il lui répondit à voix basse, entre ses dents « Le vert c'est pas ma couleur, c'est les baltringues dans ton genre qui m'rendent malade ... »

Modifié par un utilisateur mardi 8 décembre 2015 18:17:26(UTC)  | Raison: Non indiquée